Leslie Se38

Leslie SE38 – Seule, Ernesto, au petit matin

Je viens de me réveiller, et je suis dans un drôle d’état après cette nuit passée…
Cet état dans lequel je me trouve n’a rien de désagréable, simplement je me sens complètement cassée, après la nuit torride passée dans cette chambre avec Ernesto, mon étalon cubain rencontré la veille au soir.
Etrangement je me sens femme après cette nuit de sexe et pourtant je suis une transexuelle, j’aime ma vie qui est remplie de sexe car chaque instant est une occasion pour passer mon temps à la recherche du plaisir.
Avec cette coupe à la garçonne, j’ai eu un vrai succès auprès de ce cubain qui a été complètement bluffé, Ernesto en fait ma prise pour un minet en mal de sexe dans ce bar hier soir.

Les cheveux collés sur mon front par la sueur et par les ébats de la nuit, et aussi par les jouissances de mon amant sur mon visage, et dans ma bouche le goût acre et poisseux de sa jouissance.
Le souvenir de cette frénésie épouvantablement érotique avec laquelle j’avais accueilli sa jouissance dans ma bouche, les sodomies et les orgasmes qu’il m’avait donné avec son membre, oui il m’avait enculé plusieurs fois et une légère irritation de mon petit trou me le rappelle à cet instant.
Je ne sais même pas si ma démarche fatiguée, avec un reste de douleur au cul, ne va pas éveiller les doutes des personnes que je vais rencontrer aujourd’hui ou même ceux qui m’observeront lorsque je marcherais dans la rue.

L’esprit alangui par la tiédeur matinale, je m’agrippe à ce drap blanc, et le simple contact et le crissement du coton contre mes ongles me rappelle les orgasmes que j’ai eu en le griffant et en le serrant entre mes doigts en hurlant de plaisir, pendant la bataille nocturne.
Je m’extirpais lentement de dessous le drap et le repoussais sur mes pieds, au bout du lit. Les volets en bois étaient à demis-ouverts et les rais de lumière heurtaient le crépi de la chambre en dessinant d’étranges contours flous.


Ma vision cessa de tanguer, je m’appuyais bien droite, le dos contre la tête de lit. Ma main droite vint frôler ma cuisse nue et les souvenirs revinrent encore à ma mémoire…
Rien n’avait été différent des autres fois, peut-être un peu plus rapide, un homme peut-être un petit peu plus entreprenant ou un rien plus brutal. Mais rien de plus que ce qu’il est possible de faire dans d’autres occasions.
Je poussais un petit gémissement de plaisir, inaudible et terriblement plaintif. Mes doigts effleurèrent tendrement ma rosette si sensible, oui une nuit torride qui va me laisser de bons souvenirs.

La chambre sent encore le sexe, et mon corps est maculé des jouissances d’Ernesto, mon petit trou est encore entrouvert par la dernière sodomie qu’Ernesto m’a infligé alors que le jour se levait.
Je fis quelques étirements, pour détendre la chair alanguie de mes bras et de mes épaules. Je sentais la sueur et j’avais l’étrange impression que ma peau était recouverte, jusqu’à sa moindre parcelle, d’une couche moite, mélange de salive, de sueur et de sperme et je souvenir me revenait…
Bien-sûr, je me rappelais la nuit passée, l’obscurité de la pièce et mes murmures et mes plaintes pendant les ébats, quand mon amant me chevauchait plantant son membre dans mes chairs intimes, les sensations suaves et tendres qui m’avaient faites hurlées et le plaisir qui avait été le mien.

Il allait bien falloir que je sorte de cette torpeur envahissante, que je passe sous la douche et que je m’habille, puis que je parte, tournant définitivement le dos à cette nuit de folie.
Pourtant je n’avais pas envie de partir. Pas encore, pas avant d’avoir encore une nouvelle fois profité de mon amant, je glissais une main sous mes fesses et les trouvaient accueillantes, douces et fermes, comme me l’avait dit cette nuit Ernesto.
Mon index traversa langoureusement la petite rigole qui séparait les deux lobes et trouvait mon anus qui se mit à palpiter, tout était normal, les désirs étaient là.

Je penchais la tête pour observer mes seins qu’Ernesto avait découvert au milieu de la nuit et découvrant ainsi que j’étais une transexuelle et non pas le petit minet qu’il croyait enculer depuis le début de la soirée.
Je me levais, chancelante, mes pieds noyés dans l’épaisse moquette beige de la chambre. Un miroir immense, à hauteur d’homme se tenait dans un coin. Je m’observais un instant et me trouvais tout à fait désirable.
Mon corps avait, durant la nuit, été visité par les dents, les lèvres, et la langue de mon amant, mais aucune trace sur mon corps, seul le souvenir de mes chairs mordues ou léchées me faisant pousser de petits cris de plaisir.
Je souhaitais maintenant que mes dents puissent maintenant faire de même sur le corps de cet amant, qui était en train de prendre sa douche et qui avait partagé ma nuit et m’avait donné tant de plaisir.

Debout devant le miroir, mes cheveux en bataille, j’entendis soudain la voix sourde d’Ernesto murmurer
- Leslie, je te désire tellement
Un frisson parcours mon corps, je perds pied un instant et ma dernière pensée devant ce miroir fut : « Leslie tu es folle ».
Dans le miroir, je le vois, il est derrière moi, nu et le sexe bandé, je me cambre pour aller au-devant de ce corps qui m’a tant donné durant la nuit, oui je m’arc-boute tellement je suis excitée de voir mon amant dans mon dos et près de me prendre à nouveau et par le plaisir qui m’envahit.
Je suis prête pour jouir à nouveau sous les assauts de mon amant, plus rien ne compte à présent, je me sens proche de l’instant d’être à nouveau enculée et avoir un orgasme qui aura raison de moi.
Je sens déjà les pulsations sourdes et les tressaillements qui montent jusque dans mon ventre et l’envahissent d’une douce chaleur.
Mes jambes fourmillent, mes muscles se durcissent, je me cabre de façon presque bestiale pour montrer à mon amant mon désir d’être pénétrée.

Je lui décochais un regard au travers du miroir et lui sourit pour bien lui faire comprendre que j’étais prête et disposer à me faire posséder.

Un petit jappement sourd s’échappa d’entre mes lèvres lorsqu’il me prit de sas mains par la taille et que son sexe raide rentra en contact avec mes fesses cambrées, et cette fois mon ventre se mit à fourmiller une nouvelle fois, il brûlait littéralement.
J’aurais dû prendre mon sexe entre mes doigts et me branler en m’empalant sur le sexe dressé de mon amant et me laisser fouiller debout sur cette moquette, devant ce miroir.
Mais Ernesto ne m’en laissa pas le temps, son membre vint sur ma rosette entrouverte et d’un coup de reins me pénétra le fondement, je regardais le visage de mon amant dans le miroir et je vis qu’il me regardait en me dévorant des yeux.
Mon Dieu, Ernesto pouvait me voir complètement offerte et consentante, avec même les yeux brillants de désir et un tourbillon de sensations emportèrent une nouvelle fois mon corps sur les rivages de l’orgasme.
L’odeur de sa bouche près de mon visage, sa formidable sensualité en cet instant et aussi parfois sa brutalité contrôlée pour me pénétrer lorsqu’il m’encule, et ses mains qui me tiennent fermement me montrant sa virilité et sa domination, ohhh, la chaleur m’envahit.

Je serre mon muscle anal plus fort que jamais pour le maintenir en moi, au plus profond de moi, l’orgasme multiple me transperce, et un tunnel de flammes serpente dans les méandres de mon corps en fusion.
La glace semble s’emparer de nous, mon esprit est paralysé par l’orgasme qui m’envahit et, soudain, mon corps n’est plus à moi, le bruit de mon cœur me donne l’impression d’atteindre un point de non-retour, je ne suis plus que plaisir et je hurle de jouissance…
Cette chaleur destructrice, mais si jouissive, me laisse calcinée, hagarde, habitée par ce membre qui n’en finit pas d’aller et venir en moi, mélangeant le présent du moment et l’avenir incertain en un instant de total abandon.

La voix d’Ernesto me vint à l’oreille comme une voix venue de l’au-delà et je l’entendis dire, presque comme une plainte sourde :
- Ohhh, je jouis…
A cet instant mon corps vacille, je ne sais combien d’orgasmes j’ai pu avoir cette nuit, sous le joug de cet amant, mais un nouvel orgasme me terrasse quand je sens Ernesto jouir au fond de mes entrailles, en enfonçant ses ongles dans la chair de mes hanches.


Après s’être détaché de moi, il m’entraîne vers le lit encore en vrac de nos ébats de la nuit, ses yeux sont brillants de désir et mon ventre me brûle. Le bas de mon dos émet de sourds picotements
Une flamme étrange vacille au fond de ses yeux
- Leslie, tu es tellement jolie, dit-il.
Il me tire par les poignets et m’attire vers lui, puis il pose sa bouche sur la mienne, ses lèvres sur les miennes et mes lèvres s’entrouvrent pour laisser le passage à sa langue qui vient me fouiller la bouche.
Je me laisse faire, Puis je plie les genoux et m’allonge doucement sur le lit. Ses mains prennent possession de mon corps dans une série de caresses qui me laissent sans voix.
Il me dévore, mordille ma lèvre inférieure, tandis que ses mains saisissent ma nuque et caressent mes cheveux.
Son souffle s’accélère et il s’allonge sur le lit près de moi, le désir m’emporte, mes seins sont durs, fermes et incroyablement tendus, il goûte ma peau, puis mes mamelons érigés par le désir et il les mordille en tenant mon sexe dans sa main, je deviens folle et je soupire en murmurant :
- Ernesto, ohhh, Ernesto !
J’ai envie de hurler son nom et de lui parler de mes désirs, de mes envies…
Alors je me redresse et m’agenouille au-dessus de lui, je pose mes mains à plats sur ses épaules, je me cambre et je gémis quand son sexe entre à nouveau en moi…

A suivre…

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