Jules &Amp; Nathan - Saison 3 - Episode 1

Jules & Nathan – S3 – Episode 1

Nous sommes en juin 2013, un peu plus d’un an après les évènements de la saison précédente.

- Ah tu es là ! Je te cherchais…, dit Nathan en rentrant dans la chambre et en venant se coucher à côté de Jules.
- Où voulais-tu que je sois ? répondit-il avec son éternel sourire de tombeur. Torse-nu comme à son habitude, il était allongé sous la couette, le dos contre la tête du lit, occupé à relire un de ses dossiers.
- J’en sais rien. Juste que j’ai du mal à me passer de toi quand tu es là…
Jules sourit à nouveau et ils s’embrassèrent. Nathan vint placer sa tête sur les cuisses de Jules, et attrapa sa main gauche pour jouer avec tout en le regardant fixement.
- Qu’est-ce qu’il y a ?
- Rien je te regarde. Je ne sais pas si je te l’ai dit, mais j’adore tes nouvelles lunettes ! Depuis que tu es revenu avec, je te trouve très... sexy.
- Tu me l’as déjà dit trois fois depuis la fin du dîner, mais merci, lui répondit Jules en souriant, rajustant ses lunettes sur son nez. “C’est juste pour lire tu sais...”
- De toute façon il ne faudrait pas qu’elles cachent trop ton regard.


- Nathan ?
- Oui ?! dit-il en relevant la tête.
Maxime était apparu dans l’encadrement de la porte, portant le bambin en pyjama dans ses bras.
- Tadzio était debout dans son lit, il n’arrive pas à dormir je crois.
- Qu’est-ce qu’il y a mon lapin ? demandait Nathan tandis que Max le posait au sol et que ce dernier, en quelques pas, s’approchait du lit. « Tu n’arrives pas à dormir ? » Le petit les regardait fixement, mordillant une oreille du lion qui lui servait de doudou. « Allez, viens avec nous. » termina Nathan en l’attrapant et en l’installant entre eux deux dans le lit. « Merci Max. Maintenant tu peux aller dormir aussi, demain je te lève à sept heures et on va courir. Et ne me fait pas le coup du « j’y arrive pas » parce-qu’on n’a plus de place dans le lit.

»
- Non mais t’inquiètes, ça risque pas… J’ai trop envie de retourner dans le mien. Allez bonne nuit.
- Bonne nuit ! répondirent en chœur Jules et Nathan.

Tadzio s’était blotti contre Nathan, toujours en mâchouillant sa peluche, et fermait déjà les yeux pour s’endormir.
- Nath’, on avait dit plus dans le lit avec nous. Je ne voudrais pas qu’il prenne cette habitude…
- Oh allez, exceptionnellement !
Jules détacha son regard de son dossier puis les regarda tous les deux, « Je ne sais plus auquel de vous deux je ne sais pas dire non. »



Il était près de huit heures trente quand Nathan et Maxime rentrèrent de leur jogging et se dirigèrent vers la cuisine pour boire un verre, tandis que Jules était occupé à jouer avec Tadzio sur la table basse du salon.
- Salut les mecs ! dit Nathan en rentrant.
- Salut ! répondit Jules tandis que Tadzio avait quitté la table pour se précipiter dans les bras de Nathan. "Alors cette course ?" demandait Jules en revenant vers lui puis en déposant un baiser sur ses lèvres.
- Je vais avoir des courbatures pendant trois semaines ! se plaignit Max. Mon frère est complètement barge…
- Faut s’entretenir un peu !
- Non mais t’inquiètes pas, j’en fais du sport !
- Le sport en chambre ça ne compte pas ! dit Jules en souriant.
- C’est drôle ça.
Nathan et Jules riaient devant la réaction de Max.
- C’est sûr que si ça comptait, je n’aurai pas eu à t’emmener courir. N’est-ce pas ? questionna Nathan
- Euh… je vais me barrer avant que ça ne dégénère en interrogatoire. Je suis sous la douche.
- Oh Alban ! Alban ! Albaaaaaan ! Encore ! imitèrent en riant Jules et Nathan tandis que Max se réfugiait dans la salle de bains.
- On est quand même super drôles non ? ironisa Nathan en souriant.
- Et super canons aussi !
- C’est ce que je dis tout le temps, on est géniaux ! dit Nathan en attrapant la tête de Jules entre ses mains pour l'embrasser fougueusement.

- Et surtout plein d’humilité ! Bon je récupère Tad, on va se changer et je file voir mes parents. C’est bête que tu ne viennes pas… dit Jules en récupérant Tadzio dans les bras de Nathan.
- Ouais je sais mais je n’ai pas pu décaler ma garde.
- Tu peux aussi avouer que ma mère te fait peur.
- Mais non ! Elle est géniale Marie. Crois-moi, si je pouvais troquer ma garde avec tous ces débiles d'externes contre un aprem en famille...
- Moh t'es mignon ! T'inquiètes on se rattra !
Un dernier baiser et Jules se dirigea vers la chambre du bambin pour aller l'habiller tandis que Nathan jetait ses runnings près de l'entrée, son t-shirt sur le sofa et se dirigeait vers sa chambre.



Max sortait de la salle de bains lorsqu'il croisa Jules sortant de la chambre de Tadzio.
- Ah Max ! T'as pas vu ton frère ?
- Dans votre chambre non ?
- Ok, tu peux garder Tad deux minutes ? Je dois voir un truc avec lui avant de partir.
- Ouais y’a pas de soucis, je vais lui jouer de la guitare, ça le fait danser ! répondit-il en emmenant le bambin avec lui dans sa chambre.
Jules passa la porte de la chambre, découvrant Nathan étalé sur le lit, allongé sur le ventre et la tête dans les bras.
- Ça ne va pas ?
- Si, je suis juste crevé d’avance pour cet aprem de merde qui s’annonce.
Jules vint se mettre à califourchon sur ses fesses puis commença à lui masser tendrement les épaules.
- Plus tu m’en parles, plus j’ai l’impression que tu n’aimes plus ton job.
- C’est pas faux, je commence un peu à me lasser des urgences... Et puis j’ai des étudiants tous plus débiles les uns que les autres !
- Je suis sûr que tu vas t’en sortir.
- Ouais... ou pas. Bon je file me préparer.
- Hm... Je crois que tu vas être en retard...
- Bah non si je me dépêche je peux m’en sortir, et puis je ne veux pas me faire allumer par le chef.
- On s’en fou de ton chef, tu vas être en retard parce-que tu vas me faire l’amour ! finit Jules en faisant violemment tourner Nathan sur le dos puis en collant ses lèvres aux siennes.

- ‘tain fallait me le dire, j’aurais pris une RTT !
- Frimeur ! répondit Jules en souriant, avant qu’ils ne s’embrassent. A nouveau à califourchon sur lui, il déboutonna lentement sa chemise tandis que Nathan faisait remonter ses mains le long de ses cuisses puis de ses reins. Une fois défaite, il la balança au bord du lit et retourna s’allonger sur Nathan pour l’embrasser. Alors que Jules faisait filer sa main sous le short de son compagnon, le bipper de celui-ci se mit à sonner et à vibrer et, sous la surprise, ils roulèrent et tombèrent du lit.
- Merde ! Mon bipper...
- Non, on était bien là !
- Ouais mais mon chef pète déjà les plombs, apparemment le service est surchargé, faut que j’y aille.
- Bon... tant pis.
- Désolé...
- Pas grave t’inquiètes, c’est plus souvent moi qui bousille nos projets que l’inverse. Par contre je ne vais pas arrêter de penser à ça de l’aprem, ça va être tendu !
- C’est une métaphore ou... pas ?
- J’en sais rien, répondit-il en souriant tandis qu’il reboutonnait sa chemise.
- Ouais ? fit Nathan en réponse aux coups donnés dans la porte, qui s’entrouvrit pour laisser passer la tête de Max, fermant les yeux.
- Je peux regarder, y’a personne qu’est tout nu ?
- Ça va, tu peux ouvrir ! dit Nathan tout en lui filant une tape sur la tête en passant près de lui.
- Aîe ! Ok. Euh Jules, y’a ton frère qui vient d’appeler pour savoir si tu étais parti ou non, vu qu’ils t’attendent déjà.
- Et merde...
- Ah et puis j’ai changé Tad, il est beaucoup plus mignon comme ça ! Et j’ai mis du spray dans ses cheveux, un vrai p’tit BG !
- J’ai peur... dit Nathan en riant.
- Oh si tu savais te fringuer ça se saurait Nath’ ! répondit Max.
- Euh pardon ?
- De toute façon il est beaucoup mieux sans fringues ! dit Jules tout en finissant de nouer sa cravate.
- Merci de prendre ma défense chaton !
- Bon allez, je file. Merci Max pour ton aide, je peux juste te demander de vérifier qu’il y a tout ce qu’il faut dans le sac à langer ?
- Ouais !
Jules attrapa Nathan par la nuque pour l’embrasser langoureusement, ce dernier le saisit alors par sa cravate pour le coller au mur.

- Bon courage ! Ah et il faudra qu’on reparle d’un truc ce soir.
- Merci. Mais de quoi ?
- Un truc très... euphorisant, finit Jules avant de se sauver. Il récupéra le sac sur la table et le passa à son épaule, fit enfiler en vitesse à Tadzio son petit blouson de cuir marron, puis le prit dans ses bras pour disparaître en lançant un “A ce soir les mecs !”

Nathan lui, passa sous la douche avant de filer en quatrième vitesse à son travail.

Vers 22h, Nathan passa la porte de l’appartement. Laissant tomber son sac, il appuya sur l’interrupteur mais la lumière ne s’alluma pas.
- Bah merde, ça a sauté ou quoi...
- Non non, répondit Max.
- Euh... c’est quoi ce plan là ? T’es où ?
- Rassure-toi, pas loin.
L’électricité revint alors et Max apparu en smoking à côté du compteur électrique.
- Tu es attendu dans la chambre de Tad, dit-il.
Nathan se dirigea vers la chambre et, poussant la porte, ne put s’empêcher de lâcher un “Oh putain !” La chambre était remplie de bouquets de roses rouges, blanches, roses, de pétales étalés sur le sol… Jules, en smoking, se tenait sur le côté du berceau, Tadzio endormi dans ses bras. Il se mit alors à chuchoter :
- Je t’ai dit qu’il fallait qu’on parle d’un truc. Tu te souviens de cette nuit où, après une de nos plus grosses engueulades, je t’avais demandé si tu voulais de moi comme mari ?
- Très bien, oui.
- Et bien... Je trouvais que ça n’était pas au top comme demande, que tu valais beaucoup mieux que ça, que je me devais, pour mériter ta réponse, de me donner un peu plus de mal. Et puis, ça fait déjà plus d’un an et, comme rien n’a jamais été officialisé, j’ai préjugé que cette demande était périmée et qu’il en fallait une nouvelle.
- C’est charmant mais... Woh ! s’exclama Nathan alors que Jules avait saisi sa main. Il était là, à genoux devant lui, leur fils dans ses bras.
- Nathan. Tu sais que je t’aime, ou en tout cas si tu ne le sais plus et bien je te l’apprends à nouveau. Je ne t’aime pas juste comme ça, parce-que je m’entends bien avec toi ou parce-qu’on s’éclate bien au lit. Tu... tu es à la fois tout et son contraire. Un mélange de douceur et de violence. Parfois irritant, mais souvent attachant. Sûr de toi et désemparé. Optimiste et désespéré. Et au lieu de s’annuler, ces valeurs s’ajoutent et viennent à chaque fois... me rendre encore plus accro à toi ! Je n’ai jamais ressenti quoi que ce soit de ce genre pour quelqu’un. Ce petit pétillement au fond du ventre, je n’en suis plus à ce niveau... J’en suis maintenant à un point où je ne saurais plus envisager ma vie sans toi, où la simple évocation de cette hypothèse me donne une crise d’angoisse. Tu es pour Max un grand frère hors-norme, pour Tad un père digne d’un super-héros, et pour moi... je l’espère, un futur mari toujours aussi... extraordinaire !

Max entra délicatement dans la chambre et vint récupérer Tad dans les bras de Jules.
Ce dernier, de nouveau à genou, sortit de sa poche une petite boite en velours noir et l’ouvrit délicatement, laissant apparaître un magnifique anneau en argent.

- Nathan, est-ce que tu veux m’épouser ?
- Oui... OUI ! répondit-il tandis que Jules glissait ce nouvel anneau autour de son doigt. Il se releva puis ils se prirent dans les bras, s’enlaçant très fort, avant de s’embrasser langoureusement, tandis que Max et le bébé observaient dans leur coin.
- Et toi t’étais au courant, espèce de p’tit con ? dit Nathan en souriant, dans la direction de son frère.
- Bah évidemment ! Et comme je trouve que Jules n’est pas trop mal comme beauf... Je préfère que tu le gardes, donc je l’ai aidé.
- J’ai réservé au restaurant pour nous deux ce soir, tu as exactement... euh, sept minutes, pour enfiler un costard et me rejoindre.
- Et Tad ?
- Bah Max fera la baby-sitter. Avec son mec.
- Ouais ! Alban passe tout à l’heure, t’inquiètes on sera en mode Super Nounou !



Il était près d’une heure du matin quand Jules et Nathan rentrèrent à l’appartement. Collés l’un contre l’autre, ils se précipitèrent dans leur chambre tout en semant leurs fringues sur le trajet, pour se retrouver l’un sur l’autre dans leur lit.
Ils passèrent toute la nuit à s’envoyer en l’air, après de longs préliminaires remplis de caresses, de baisers et de fellations ou léchouilles en tous genres, Jules se retrouvait derrière Nathan à lui asséner de puissants coups de reins, s’enfonçant au plus profond de ses entrailles, perdus dans leurs souffles et dans leurs gémissements. Puis ce fut au tour de Nathan de chevaucher son partenaire, les yeux dans les yeux, il donnait de toutes ses forces pour garantir son plaisir.

Exténués mais terriblement heureux, car amoureux, ils finirent par s’endormir dans les bras l’un de l’autre, après cette nuit torride et cette journée riche en émotions.

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