Three Is A Crowd

Marc dormait encore quand je quittais l'appartement. Un autre vendredi j'aurais pu rester avec lui et profiter d'une grasse matinée, mais c'était mon tour d'aller en cours. Comme il faisait beau, je ne râlais pas trop en remontant la rue rejoindre la fac. De plus, cela me permettrait d'aller à la bibliothèque, et m'expliquer auprès de la bibliothécaire.

Je suivais les cours de la matinée sans faire attention à ce que disaient les profs. Mon dictaphone tournait, et je me reposais sur lui. À midi, je pris un sandwich à la cafétéria et m'installais dans le parc pour déjeuner. J'avais donné rendez-vous à Camille pour lui passer les cours un peu plus tard. Tout en mordant dans mon repas, j'imaginais ce que je pourrais dire à la bibliothécaire. Rien ne semblait juste, et je doutais qu'elle puisse comprendre mon geste de la veille. Camille arriva plus tôt que prévu et me tira de mes pensées.

Nous allâmes nous installer au café du coin pour échanger nos cours et profiter du soleil. Nous discutames de tout et de rien. Camille compris assez vite que quelques chose me trottait dans la tête. Avec son tact habituel, elle n'hésita pas à me demander ce qui me tracassait. Même si Camille était une de mes amis les plus proches depuis des années, je ne me sentais pas de lui dire que je fantasmais sur une fille depuis la veille. Au lieu de cela, je lui demandais quelle était son expérience sexuelle originale.

"J'étais un peu plus jeune. Il y a trois ans. Un été. Avec ma meilleure amie, Sonia, nous nous étions fait draguer par des jumeaux. Des grands bruns, mignons, un rêve. C'était assez excitant aussi de se demander quand ils venaient nous chercher si c'était le "notre" qui nous prenait la main et nous embrassais. Sonia était un peu gênée, mais moi j'adorais. En tout cas, s'ils jouaient à ce petit jeu, je n'ai jamais pu faire la différence. Du moins tant que nous ne sommes pas passées à la vitesse supérieure. Parce que c'est bien beau les bisous, les câlins, mais à un moment ils ont eu envie d'aller plus loin.

Moi je n'étais pas contre. Mais Sonia, qui était plus coincée que moi, a fait durer les choses. Elle ne voulait pas que je le fasse avant elle. Au bout d'un moment elle a fini par dire oui, et nous sommes tous allés dans la villa des jumeaux. Chacun dans sa chambre. Chacun le sien. C'est le premier mec qui m'a bouffé la chatte. Et c'est le premier mec que j'ai sucé. Dans notre coin, nous nous sommes bien amusés. Mais Sonia, elle, s'est dégonflée au dernier moment quand son mec s'est foutu à poil et qu'il a voulu glisser sa main dans sa culotte pour la chauffer un peu. Le pauvre mec s'est retrouvé comme un con, la bite en l'air avec une petite conne qui ne voulait plus. Enfin, il a été correct et la laissée partir. Je crois qu'il a fini par se branler en désespoir de cause. Quand on est sorti de la chambre, il était dans le salon en train de mater la télé. Son frère lui a demandé où était Sonia et il nous a raconté sa déconvenue. C'est là que les choses sérieuses ont débuté. Mon jumeau n'a pas pu résister au plaisir de lui raconter que lui s'était bien éclaté, et que la prochaine fois il n'aurait qu'a faire un échange. Comme j'étais encore là, j'ai proposé de faire l'échange tout de suite. Ils se sont tournés vers moi, et là, sans réfléchir, un peu excitée tout de même, j'ai dit que je pouvais les prendre tous les deux en même temps, pour pouvoir faire une meilleure comparaison. Tu ne peux pas imaginer tout ce qu'offre de se taper deux types en même temps. D'avoir une queue dans la bouche et l'autre dans la chatte. De sucer deux bites à la fois. De sentir deux corps chauds se serrer en même temps contre toi. Quatre mains sur ton corps. Deux langues. Je ne suis pas allée jusqu'à la double pénétration, mais si jamais j'ai de nouveau l'occasion je crois que je me laisserais tenter."

Une fois qu'elle eut fini son récit, elle me retourna la question. Je lui dis que je n'avais pas une histoire aussi excitante à raconter, et lui décrit mon semblant d'aventure lesbienne dans les toilettes.
Je lui dis aussi ce que j'avais fait la veille à la bibliothèque. Elle me dit qu'elle aurait été flattée de se faire peloter les seins par moi. Elle m'encouragea à retourner voir la belle bibliothécaire, pour voir si elle n'avait pas changée d'avis. Elle ajouta avant de partir que si jamais je prenais une veste, je pouvais toujours aller pleurer chez elle.

...

Comments:

No comments!

Please sign up or log in to post a comment!