Vol De Nuit

Il fait plus de 35° à notre départ de Pointe à Pitre et une température équivalente est annoncée à notre arrivée à Paris CDG. Nous allégeons notre vêture dans les toilettes toutes neuves de l’aérogare et rangeons le superflu dans nos bagages de soute avant de les enregistrer. Mon amie a revêtu une courte robe qui se boutonne sur le devant et d’élégantes sandalettes minimalistes. Elle ne porte pas de sous-vêtements et ça se devine lorsque son corps est en mouvement. Voilà qui nous annonce une agréable nuit en avion. Contrairement à mes habitudes, je me suis moi aussi dispensé de ces accessoires et ne porte qu’une courte chemisette et un large short et suis chaussé de savates. Avec la transpiration, la couture du short fréquente assidument la raie de mes fesses et je suis loin de détester cela. A chaque mouvement la robe moule les formes élégantes de mon amie. Si les traits de son visage sont assez grossiers tout en restant gracieux, sa poitrine est ferme et bien proportionnée et le relief de ses fesses assez spectaculaire. Elle marche le dos droit et les reins cambrés comme suspendue sur ses longues jambes fuselées et animée par deux bras de même facture. Mains et pieds sont d’une rare finesse. Sa bouille ronde aux traits réguliers, coiffée en pétard, est barrée de deux grands yeux noisette. Mon physique massif est loin de valoir le sien et je suis fier de sa plastique.
Lorsque nous arrivons à l’enregistrement des bagages, la queue est interminable. Nous prenons notre mal en patience. Lorsque nous nous parvenons enfin à la banque d’accueil, il ne reste plus que des places centrales dans la travée du milieu du Boeing 747. Je déteste ce positionnement qui nous oblige à déranger les gens à chaque fois que nous devons bouger. Mais qu’importe ! Nous montons à bord et (oh miracle !) l’avion quitte l’aérogare à l’heure. Il stationne en bout de piste pour les check-lists habituelles et décolle en vrombissant et en vibrant de toutes ses tôles.

Nous sommes encadrés par deux afro-antillais. De mon côté, il est mince et de taille moyenne et vêtu d’un jean et d’un T-shirt, près de ma compagne siège un élégant personnage en costume, grand et massif. Les relations sont minimalistes et réduites au « pardon » lorsque nous les dérangeons. Je ne me rappelle pas avoir entendu le son de leurs voix.
Le repas suit le décollage, puis un film sans intérêt suit le repas. Enfin les lumières s’éteignent et je commence à somnoler. Je sens, près de moi, mon amie qui s’agite et j’entrouvre un œil. Son imposant voisin a ôté sa veste et sa cravate et semble penché vers elle. Je me réveille un peu plus. Il caresse d’une main l’intérieur de ses cuisses qu’elle a écartées à l’excès. L’autre dégrafe lentement les boutons de la robe en commençant par le haut. Ses deux seins durs et proéminents jaillissent du tissu. Le bas de sa robe remonte sous la pression de la main et les boutons sautent. Assez rapidement son sexe est dévoilé puis son ventre. Ses yeux sont clos et sa respiration haletante. Tout son corps est tendu vers son immense partenaire qui en dispose à son aise. J’aime le contraste entre les grandes mains noires et sa peau laiteuse, mais quand même !
Alors que je vais intervenir, je suis arrêté par une main fine et légère qui s’empare de ma cuisse. Tiens, mon voisin aussi est réveillé ! Avant que j’aie eu le temps de faire un geste, elle est entrée dans la jambe de mon short et me caresse à l’aine, entre la cuisse et les bourses. Sa caresse se fait insistante et mon émotion est totale. Au lieu de me replier pour me protéger, je m’écarte moi aussi et me livre à l’incroyable douceur de sa main. Quel expert ! J’oublie le peu d’intérêt que je porte à ce passager sans charme et me soumets à son désir. A côté de moi, la robe de mon amie a fini de révéler tous ses secrets. Elle est nue, exhibée, laiteuse sous les lumières bleues de la signalisation au sol. Une main sombre malaxe ses seins tandis que l’autre s‘agite entre ses grandes lèvres.
Elle psalmodie à mi-voix des onomatopées qui encouragent son ur entreprenant à lui donner du plaisir. Il introduit un doigt dans son vagin et commence à s’agiter fermement en elle. Elle respire de plus en plus fort comme si son cœur manquait d’oxygène. Et pourtant je ne me soucie guère d’elle.
Centré sur mon corps en recherche de plaisir, je suis à peine étonné lorsque ma braguette s’ouvre et qu’une main experte commence à faire glisser mon short vers le sol en caressant mes fesses au passage. Mon sexe dur érigé lui montre qu’il n’a plus à me ménager. Ma chemisette se déboutonne comme par enchantement alors que mon amie commence à pousser des petits cris de plaisir. Je me soulève pour voir son corps magnifique s’arcbouter sur le siège, exhibé dans tous ses recoins, terriblement nue et indécente. Sa robe, accessoire inutile, glisse à terre au moment où je suis débarrassé de ma chemise.
Avec une dextérité sans pareil, mes zones érogènes sont l’une après l’autre sollicitées : mes seins, mes fesses, mon bas ventre, l’intérieur de mes cuisses, mes aisselles. Ses doigts envahissent ma bouche et je les suce lascivement. Sa bouche envahit ma bouche et sa langue télescope ma langue. Mon nouvel amant se penche alors pour prendre mon sexe entre ses lèvres tandis qu’un deuxième doigt s’engage dans l’intimité de mon amie. Je sens le plaisir monter et je saisis sa main. Une grosse tête noire tète son sein avec ardeur. Nous vibrons et nos deux corps se tordent de concert. Nous haletons et nous cherchons l’air. Nous exposons de façon provocante nos peaux blanches dans la pénombre. Je sens mon plaisir monter tandis que mon amie serre de plus en plus douloureusement ma main. L’orgasme nous rejoint quasi simultanément et nous donnons de la voix sans égards pour les autres passagers endormis. Nous sommes secoués de violents spasmes qui nous soulèvent de nos fauteuils.
Nous mettons un long moment à retrouver notre calme. Mon ventre est gluant et humide. Je m’essuie avec une serviette qui traine dans le vide poches.
Nos têtes bourdonnent et nos cœurs battent violemment. Nos amants nous ont laissés ainsi, nus à la vue de tous. Quelques passagers qui circulent dans les travées s’arrêtent pour nous contempler. Il ne faudrait pas grand-chose pour qu’ils osent nous toucher et, peut-être, pire. Nos amants, qui ont repris leurs esprits, recouvrent nos corps nus de couvertures et s’éloignent vers les toilettes, sans doute pour se masturber un peu. Nous peinons à retrouver notre calme et nous agitons pendant de longues minutes. Puis la fatigue nous gagne.
Je m’endors la tête peuplée de rêves érotiques. Il y est question d’africains qui font la queue pour me défoncer le cul chacun leur tour. Lorsque je me réveille, mon amie a disparu et toute la travée de sièges est vide. J’attends un instant son retour puis m’inquiète. Je me rassure en pensant qu’elle est partie faire un peu de toilette. Mais le temps dure, dure, et je commence à me demander ce qui se passe. Je finis par me lever, et cherche mes vêtements que je n’arrive pas à localiser. Ils ont dû glisser sous un siège. Je me d dans la légère couverture comme dans une toge et me dirige vers l’arrière de l’appareil. Quelques passagers réveillés me regardent déambuler ainsi vêtu avec étonnement. Lorsque j’arrive dans la zone de services, les toilettes sont vides.
Une hôtesse me désigne d’un sourire coquin le rideau de la classe affaires. Je ne comprends rien à son regard et lève un sourcil étonné. Elle insiste... Je m’y engage et découvre un spectacle que je n’avais encore jamais vu. Sur un siège isolé, allongé à demi en couchette, l’imposant noir, presque totalement dénudé est allongé. Mon amie, nue à l’envi (elle n’a plus ni bijoux ni chaussures !) est à cheval sur lui, empalée sur son vit, les jambes écartelées par son imposante stature. Mon voisin de siége, accroupi dans son dos, est planté entre ses fesses et agite l’ensemble de façon déterminée. Des râles d’excitation sortent de leurs trois bouches. Le sandwich noir-blanc-noir ainsi composé est d’un esthétisme étonnant.
La lumière bleutée indirecte des cheminements rend le blanc plus blanc et le noir plus profond.
Les autres passagers contemplent du coin de l’œil la scène. Je m’assois sur un siège libre aux côtés d’un jeune black en Lacoste. Son regard quitte les trois compères pour s’intéresser à moi. J’y vois une lueur d’intérêt à demi démentie par une moue de dégout. Je le sens très excité par la scène. Il hésite puis ses mains s’égarent sous ma couverture. Elles se font de plus en plus indiscrètes et je commence à nouveau à me tordre sous la caresse. La couverture le gène dans ses mouvements. La voici qui vole dans l’allée révélant à nouveau ma nudité blanchâtre.
Il ne peut plus se contenir et bouge brutalement. En un instant me voici retourné, à genoux sur le fauteuil. Il le bascule, prend possession de mes fesses qu’il écarte, crache dans ma raie culière et commence à introduire son vit dans mon cul. Il s’enfonce d’un coup, sans précaution, et me tire un cri de douleur. J’ai cru qu’il allait me déchirer. Je suis vite rassuré par la douce chaleur qui monte dans mon cul à chacun de ses mouvements. Je regarde mon amie qui exulte d’être prise en double mais aussi de me voir ainsi défoncé par un jeune et beau male. Plaisir encore partagé en de puissants cris qui ameutent hôtesses et voisins ! Nous voici célèbres dans tout l’avion.
Une fois nos orifices dégagés, les hôtesses nous enroulent à nouveau dans les couvertures et nous raccompagnent à nos places en classe touriste. Elles n’ont rien perdu du spectacle mais se sont gardées d’intervenir dans une relation entre adultes consentants dont personne ne s’est plaint. Nous nous endormons à nouveau la main dans la main. Je rêve que je suis étendu nu au milieu d’un troupeau de sauvages qui veulent tous me caresser. Il fait froid et je me réveille à demi. Un groupe d’antillais s’est massé le long des deux allées et contemple nos corps à nouveau exhibés, découverts. Dans le groupe, une jeune fille à la peau plus claire nous dévore de ses yeux gris. Il faut dire qu’indécent serait très au-dessous de ce qu’elle perçoit. Mon amie sourit en dormant comme si elle se réjouissait de la scène.
A la première annonce de l’atterrissage prochain nous saisissons nos tenues froissées au sol et nous ruons aux toilettes pour nous rendre presque présentables. Il est 21h à Charles-de-Gaulle lorsque nous atterrissons. Nous montons dans un bus pour la zone hôtelière et nous installons dans les banquettes en vis à vis au fond. Notre jeune compagne de voyage « café-au-lait » nous y rejoint et s’installe à coté de mon amie. « Vous prenez le TGV du matin ? » dit-elle « Auriez-vous une petite place dans votre chambre, je n’ai rien réservé ? » Elle appuie sa demande en caressant les seins de ma compagne à travers le tissu. Comment refuser ? Le réceptionniste sourit à la vue de notre étonnant trio enlacé, mais reste très professionnel.
Nous voici installés dans une chambre à trois lits. Les deux filles se ruent sous la douche. Explosion de rires puis étonnants bruits divers. Je risque un œil par la porte entrouverte. Elles sont en train de se caresser l’une l’autre et je ne doute pas qu’elles arrivent au plaisir. Quelques cris de plaisir plus loin, elles sortent de la douche enlacées. Je m’y rends à mon tour et nettoie avec application mon intimité. Lorsque j’en sors, notre invitée est assise, nue, jambes ouvertes, au bord du plan de travail du lavabo. Je caresse son jeune corps puis la pénètre dans cette position après qu’elle ait revêtu mon membre d’une capote. Je jouis rapidement à cause des fatigues du voyage tandis que ses ongles lacèrent mon dos (douleur et plaisir !). Nous nous endormons chacun dans notre lit, les corps exposés sans voile, couchés sur le dos. Dernière vision sublime d’un voyage plus qu’animé !

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