Leslie La 03

Leslie LA03 – Laure, le journal intime - Plaisirs solitaires

Souvent mal réveillée par une douce nuit remplie de rêves, érotiques bien-sûr, je
n’arrive pas à me sortir du lit.
Alors les yeux clos, enfouie sous ma couette, je sens mon corps réclamer des caresses,
même si mon corps la veille, a subi toutes mes volontés, il se réveille et réclame son
lot de plaisir.
Alors, mes mains partent à l’assaut de mon corps qu’elles connaissaient pourtant si
bien. D’abord mes seins, qu’elles caressent presque amoureusement, je l’aime ma
poitrine de femme qui fait retourner tous les mecs sur ma silhouette, sa taille
moyenne et sa fermeté, son contour joliment dessiné et ses aréoles orangées assez
larges et légèrement granuleuses aux bouts si sensibles, je l’aime.

Puis, tandis que ma main gauche s’occupe d’un téton qui durcit de plus en plus et
pointe fièrement vers le ciel, l’autre main délaisse la caresse mammaire et commence
la descente vertigineuse de mon corps.
Elle glisse sur mon ventre, plat et d’une douceur incomparable, façonné, comme
d’ailleurs le reste de son corps, par des années de pratique régulière de sports en
tous genres, depuis mon plus jeune âge, et même la danse classique qui me donne cette
cambrure de reins qui affolera plus tard les hommes, comme aime le dire ma mère.
Elle s’attarde quelque peu sur mon ventre encore chaud de la nuit qui s’achève, puis
elle descend encore, rencontre une étoffe, merde j’aurais dû dormir nue, peu importe,
alors elle bifurque sur le côté pour retrouver la douceur de la peau, caresse
l’intérieur d’une cuisse, en fait le tour, en caresse le dessous, puis remonte.
Encore ce maudit tissu, obstacle à ma main gourmande. Cette fois-ci, elle ne l’évite
pas, parvient à se frayer un passage entre ma petite culotte en coton et ma peau et se
saisit à pleine main de ma fesse d’une fermeté rare, le sport a vraiment des vertus
inégalables !
Pendant ce temps, l’autre main n’en finit pas d’agacer mon téton, et commence à
m’arracher mes premiers soupirs.



Je n’avais aucun mal à m’exciter, je fais cela depuis mon plus jeune âge, et je
connaissais mon corps par cœur. Je peux me faire jouir en quelques minutes à peine si
elle je le désire, mais en général je prends mon temps, appréciant chaque seconde, il
faut en profiter au maximum.
Surtout ne rien brusquer, je sais que le temps joue en ma faveur, car en plus de
prendre plus longtemps du plaisir, ma jouissance n’en sera que plus forte !
La main dévolue à mon sein gauche change de camp, à la recherche de l’autre téton à
dresser. Après avoir traversé la vallée de ma poitrine, elle le trouve et s’emploie à
le rendre aussi dur et pointu que le premier.
Aucune difficulté dans cette mission, ce n’est que de la routine, juste une question
de secondes !
Après tant d’années à répéter les mêmes gestes, je ne me lasse jamais de ce petit jeu
et faisait rouler mon téton entre mes doigts avec frénésie, constatant avec toujours
autant de bonheur que les mêmes causes produisent toujours les mêmes effets, et que si
mon téton réagit positivement à ma caresse, le reste de mon corps n’est pas en reste
et se tend lui aussi petit à petit.

Pendant ce temps, mon autre main retrouve le recto de mon corps et vient effleurer mon
entrejambe à travers ma culotte que je sens déjà quelque peu humide. je ne m’en émeus
guère, depuis le temps que je me donne du plaisir je sais que mon sexe ne lésine pas
pour manifester son plaisir en un abondant flot de cyprine.
Mes doigts se font plus insistants, ma culotte épouse de plus en plus fidèlement les
courbes complexes de mon sexe, qui s’humidifie encore davantage à chaque pression de
ma main.
J’ai de plus en plus chaud, alors, d’un geste de la jambe bien maîtrisé, je repousse
la couette qui m’enveloppait jusque-là, et qui retombe au pied de mon lit.
Je m’offre ainsi avec une impudeur totale à la vue de n’importe qui, celle de ma mère
par exemple qui pourrait entrer d’un instant à l’autre, mais je sais qu’elle est
respectueuse de mon intimité et bien à l’abri dans ma chambre à coucher, je n’ai pas
besoin d’ouvrir les yeux pour savoir que personne ne viendra me déranger, ni même me
surprendre.

Alors, je continue mes attouchements mais, lassée de caresser un morceau de coton,
même humide, ma main droite plonge sans plus tarder dans ma petite culotte. Très vite,
je rencontre au niveau de mon pubis les quelques poils naissants, rares et très fins,
mais je n’arrête pas là.
Je continue ma plongée enivrante, devine mon clitoris bien enflé et déjà très
sensible, mais l’ignore pour le moment. Mes doigts dévalent les renflements maintenant
abondamment mouillés de ma vulve. Le contact du liquide, fruit de mon plaisir, me
grise quelque peu, mes doigts chatouillent avec délicatesse mes fines lèvres lisses et
glabres, j’apprécie de sentir mon sexe juvénile et dégarni, plus tard d’ailleurs pour
retrouver ces instants et les sensations de jeunesse lors de mes masturbations
solitaires, il faudra que je fasse un entretien régulier, même si je garde qu’un fin
duvet taillé au-dessus de ma vulve.

Après quelques caresses sur mes lèvres et le contour de mon sexe, je noie mon majeur
dans mon antre moite et surchauffé, mon corps, à cet instant, est parcouru d’un
frisson et un gémissement plaintif sort d’entre mas lèvres et se perd dans la pièce.
Bien calé au fond de mon vagin, mon doigt remue légèrement et gratte les parois de sa
prison dorée, électrisant par là-même mon corps entier.
Maintenant la paume de ma main va appuyer de temps en temps sur mon clitoris, lançant
des ondes de plaisir dans mon corps à chaque pression, tandis que mes doigts restés
libres prennent appui sur mes lèvres gonflées. Quant à l’autre main, elle semblait
nouer avec mon téton une complicité à toute épreuve.

Je continue ainsi quelques minutes, tandis que ma main gauche virevolte d’un sein à
l’autre avec toujours autant de virtuosité, mon doigt inquisiteur provoque des coulées
de cyprine de plus en plus fortes. Je me sens fondre de l’intérieur et j’aime ça.

Une goutte échappée vint chatouiller mon anus, je l’ai senti doucement couler le long
de mes fesses, avant de finir probablement son chemin absorbé par le tissu de ma
culotte déjà abondamment inondée.
Mais, sans plus attendre, je retire mon doigt et le porte à mes lèvres, ce goût m’est
familier, et je m’en délecte pourtant avec toujours autant de plaisir. Le fait de
sucer et lécher avec lenteur et application mon doigt couvert de ma mouille me fait me
sentir totalement impudique, je ferais cela plus tard, et ça m’excite encore plus.
En un éclair, je retire alors ma culotte et la catapulte à travers la chambre, me
retrouvant alors totalement nue.

Mon doigt n’en continue pas moins ses allées et venues entre mon sexe et ma bouche
pour étancher ma soif soudaine. Je me dis que j’ai de la chance de mouiller autant,
plus tard cela me sera certainement utile.
Puis c’est avec deux doigts que je continue de me pénétrer en imprimant quelques
mouvements de va-et-vient, puis mon autre main glisse le long de mon corps et se
retrouve rapidement au niveau de mon entrejambe.
Celle-ci, alors, s’occupe de mon clitoris, tandis que l’autre continue de me pénétrer.
A la première caresse de ma main sur mon clitoris, je pousse un long soupir de
contentement et le rythme que j’impose, d’abord lent, se fait de plus en plus
insistant, sous mes caresses ma respiration est de plus en plus forte et saccadée, mes
gémissements sont de plus en plus prononcés et rapprochés.

Je sens monter le plaisir alors je ralentis un peu le rythme puis après encore
quelques minutes à flirter avec l’orgasme, je succombe à son appel et me jette enfin à
corps perdu dans ses bras si accueillants. Agitant mes doigts avec frénésie, j’ai tôt
fait de sentir mon corps envahi par une violente vague de plaisir qui me fait m’arc-
bouter sur mon lit et gémir sans plus aucune retenue.

Après quelques secondes où mon bassin reste suspendu au-dessus de mon lit, je retombe
brusquement en poussant un long soupir en forme de plainte jubilatoire.

Je reprends peu à peu mes esprits ma main gauche toujours posée contre mon pubis et
mon clitoris et les deux doigts de ma main droite toujours emprisonnés dans mon vagin
dont les muscles se détendaient lentement.
Petit à petit, j’ai refait surface et j’ai retiré mes doigts de mon vagin, je me
sentais bien, apaisée et heureuse.

A suivre…

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