Moi Et Mon Nounours : Chapitre 1

Moi et mon nounours : Chapitre 1

Avant-propos : cette histoire s'est réellement passée ! Ma mémoire l'a sûrement enjolivée, je ne nie pas, mais j'essayerai de relater les faits le plus réellement possible. Mon âge et le sien a été changé (avancé) pour des raisons de protocoles et tout le bla bla.

Cette histoire s'est passée il y a cinq ans. A l'époque, je n'avais même pas dix-huit ans. Presque, mais pas encore. Dans moins d'un mois, mais je les avais pas encore. Merde. L'homme que j'aime, avec qui j'ai eu ma première fois, est celui de ce récit. Je l'aime toujours, après cinq ans, et deux ans de vie commune. C'est une personne merveilleuse, douce et attentionnée, aimante et chaleureuse. Bref, je l'aime, c'est tout. Mais je vous laisse avec mon âme d'adolescent (comment ça, je l'ai gardée ? bien sûr que oui, cette question.), à l'ancien moi, et à l'ancien lui...
Bonne lecture !



J'étais avec lui...Romain, aaah Romain...J'ai du mal à comprendre mes sentiments pour lui...Je le connais depuis ma naissance, mais en ce moment, il m'attire, comme un aimant ! Pendant mes parties solitaires, son nom, son image, son odeur (douce, sucrée...parfaite.) reviennent dans mon esprit, au moment de la libération finale. Je suis troublé. Il est comme un grand frère pour moi ! Il est de quatre ans et demi mon aîné, et a toujours veillé sur moi, dès mon plus jeune âge. Pas bagarreur, mais savait brandir les poings quand les petits idiots de primaire se moquaient de moi (NDA : à l'époque, j'avais quelques kilos en trop...que j'avais encore à l'époque où se passe notre histoire).
Bref, revenons à nos moutons. J'étais là, avec lui, comme un banal samedi après-midi. On avait mangé ensemble, comme d'habitude. C'était notre petit rituel ! On passait le samedi midi et après-midi ensemble, et on était aussi triste l'un que l'autre d'y manquer. L'après-midi laissait carte blanche à de nombreuses activités, allant de la baignade au petit lac à côté de chez nous, à la bataille de polochons.


Ce fameux après-midi, donc, nous étions tous les deux fatigués d'une longue semaine, et avions décider de passer un après-midi "calme." Au programme, télé, DS, et sieste. Enfin, du moins pour moi. Il était assis sur le canapé, et j'étais allongé, à côté, la tête reposant sur sa cuisse, comme j'avais l'habitude de le faire depuis tout petit. Son odeur a toujours su me réconforter. Quand on passait nos vacances ensemble (nos deux familles sont très proches depuis des années), j'aimais m'endormir, blotti contre son corps chaud et son odeur.
Ce moment privatif qu'on avait en commun n'a pas failli à la règle ! J'avais le nez dans son odeur, où j'étais bien. Et immanquablement, je me suis endormi...
Je me réveille, quelques temps après. Combien de temps ai-je dormi ? Je ne saurais le dire. J'ouvre à peine les yeux, réveille mes sensations, et sens sa main qui caresse mes cheveux...J'ai toujours adoré ça, et il le sait parfaitement. Je remue pour me coller contre son corps. Je le devine qui sourit, encore une fois, comme d'habitude.
Il continue son petit manège, et je profite. Je le sens bouger, et il m'embrasse dans les cheveux, je soupire de contentement. Il reste la bouche posée sur ma tête pendant un moment, avant de la faire glisser son front. Je relève un peu la tête. Nous sommes désormais "front à front" et je sens son souffle chaud sur mon visage. Je pense que je dois rougir fortement, et détourne la tête, précipitemment.
Le temps passe, et sa main continue ses aller-retour dans mes cheveux...N'en pouvant plus, je me retourne contre lui et recolle mon nez dans son odeur...A nouveau, il rapproche son front, et reste là...Deux minutes, cinq minutes, dix ? Je ne sais pas. Le temps est une notion abstraite pour moi à ce moment, et je ne pense qu'à lui, à sa chaleur, son odeur, son souffle sur moi. Son visage se rapproche peu à peu du mien, je n'ose bouger...
Il dépose un baiser délicat sur mon front, comme quand on embrasse un fiévreux allité.
Il descend encore, et embrasse mon nez, du bout des lèvres, tendrement. Il descend encore et dépose un petit baiser timide sur mes lèvres...Il remonte, trop vite à mon goût, je le vois rouge comme un pivoine.
Mais, mouvé par une force que je ne contrôle pas, c'est à mon tour de remonter la tête, me rapprocher de cet être qui m'inspire des sentiments que je ne comprend pas. Il devine mon intention et se rapproche lui aussi. Nos lèvres se scèllent, cette fois sur un baiser long, langoureux. Sa langue, inquisitrice, cherche à forcer le barage que lui forme mes lèvres. Je ne résiste pas longtemps, et cède, pas à contrecoeur, je dois bien l'avouer.
Nous nous quittons, essouflés, et je pense que moi aussi maintenant je suis aussi rouge que lui. Sans attendre bien longtemps, il recolle ses lèvres aux miennes...Nos langues entament désormais un balet muet, où sa langue domine, dans ma bouche, espiègle. Ma langue, quant à elle soumise, la laisse tournoyer et me caresser divinement bien. D'humeur apparemment coquine, il me mord doucement le bout de la langue. J'échappe malgré moi un petit cri, plus dû à la supprise qu'à la douleur, mais avec une point d'indignation.
Nous nous séparons, à nouveau, et il me regarde, une lueur amusée dans les yeux. Et une autre lueur, que je n'ai pu définir à l'époque. Moi, je dois avoir les yeux qui lancent de petits éclairs, et ça l'amuse d'autant plus. Imaginez la scène ! En effet, je pense que c'est risible.
Pour apaiser ma "colère" il revient investir ma bouche, mais cette fois, c'est moi qui mène le bal, j'essaye d'imiter tant bien que mal ses mouvements, et me laisse guider, à l'instint, il faut bien le dire, car c'est la première fois que j'embrasse quelqu'un comme ça. Je n'ai jamais été attiré par les filles, et n'ai jamais eu l'occasion de sortir, voire d'aimer un garçon...
Il est donc le premier. Je ne sais pas si je me débrouille bien ou mal, mais je continue. Cette fois, pour me "venger", je lui mord aussi le bout de la langue, il grogne, doucement, tel un chat qu'on pousse dans son sommeil.

Il se relève, et je ressens un manque. J'ai froid, là où son corps était sur moi...Mais bien heureusement, mon manque sera bien vite comblé, fort heureusement. Il se rallonge à mes côtés, et reprenons notre danse là où nous l'avions laissée. Dans cette position, où nos bas-ventres sont au même niveau, je sens bien sa verge, gonflée sous son jean, et j'avoue que je me pose quelques questions : que va-t'il se passer ? j'ai déjà eu l'occasion de regarder des films pornographiques, mais quand bien même je me considère comme gay, je n'avais jamais envisager cette possibilité...Ou du moins, pas pris au dépourvu, pas comme ça...Il remue d'ailleurs doucement du bassin, faisant frotter nos deux verges l'une contre-l'autre, mais séparée par les deux couches de vêtements.
Sa bouche a quitté mes lèvres, pour rejoindre mes oreilles, qu'il mordille doucement, puis mon cou, qu'il couvre d'innombrables baisers. Je soupire, de bien être, de contentement...Je pourrais dire des centaines de mots, ça ne serait jamais assez fort pour définir ce que je ressens, là. Nous ne parlons pas, avec Romain, mais les sentiments passent sans.
Il bouge de sa position allongée sur le flanc, pour se mettre à quatre pattes au dessus de moi. Il glisse une jambe entre les miennes, et la frotte doucement contre mon paquet...L'enfoiré, il me fait tant de bien...Je gémis de plus belle, et soupire, encore, il me regarde, amusé, avant de recoller ses lèvres aux miennes...




Voilà la fin du premier chapitre. Je posterai la suite (plus chaude, je vous rassure !) si vous le souhaitez, alors n'hésitez pas à me faire part de vos commentaires, bons ou mauvais ! Au plaisir de lire vos commentaires,


Lio

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