Pimprenelle Les Fait Tous Bander
Moi, je ne suis pas salope mais je reconnais que, dans la vie, je nai quune idée, une seule : les faire tous bander !
Le matin, je me lève et déjà je ne pense quà ça.
En quelque sorte je suis une allumeuse. Cest ma raison dêtre à moi. Le Bon Dieu ma faite ainsi, pour ça, rien que pour ça.
Je lai toujours su.
Vous voyez, dans la vie faut saccepter, telle quon est, on ny peut rien
Est-ce que jy peux quelque chose, moi, si le Bon Dieu ma faite ainsi ?
Je file direct à la douche, moi le matin. Cest comme qui dirait passage obligé. Que jaie passé ma nuit avec un mec ou deux nanas ou bien juste en binôme avec mon polochon, ma chanson du matin cest une bonne douche, toujours.
Jy trouve mon compte en chaleur de leau sur ma peau, en vapeurs à respirer, en caresses de la pomme et de ses flux giclants sur mon moi profond. Le savon participe de mes émois la main les doigts tous les doigts ou bien deux seulement qui entrent le savon mes poils et mes plis et le bruit ce bruit de succion caché par les autres bruits deau qui frappent qui pleuvent sur le carrelage qui ruissellent qui tourbillonnent dans la bonde.
Le matin sous la douche, moi je tire des plans. C'est pas compliqué, jai quune idée qui me taraude le matin, les faire bander. Et les plans que je tire le matin sous ma douche je vais vous les dire. Vous allez voir, on va pas pleurer.
Pour les faire bander, cest pas compliqué, déjà, premier point, faut être bandante. Et là, vous ne me croirez peut être pas, mais je suis experte ! Cest pas une question de sape, non ! Cest avant tout une affaire détat desprit. Suivez-moi !
Il y a des connes qui croient quun string cest érotique ! Pas du tout. Comme dirait le poète, cest pas la bouteille qui fait la picole, non. Quimporte le flacon. Pour le cul cest pareil, rien ne sert de soigner lemballage si ce que lon a à présenter ne vaut pas au moins le détour sinon le voyage, comme dirait lami Millau, le copain de Gode, je ne sais plus qui cest mais cest sûr, ils sont connus.
Alors le matin sous la douche, si jastique ma foufoune, cest pas du tout pour quelle sente bon la lavande, non. Cest juste pour faire un RaZ, pour repartir du bon pied. Ma foufoune, son intérieur est autonettoyant, comme les fours modernes. Ya pas à se faire de soucis, ma foufoune, dix minutes après la douche, bien emballée dans la culotte, bien au sec, bien au chaud, elle a déjà démarré sa fermentation maléolactique et trempe le gousset en exhalant les senteurs des amours éthérées, des amours espérées.
Vous aurez compris la chanson.
Mes seins, parlons-en de ces deux-là, car en voilà des qui ont forte partie à jouer chaque jour, matin, midi et soir et même aussi encore après, quand la nuit est tombée.
Faut qu'ils se tiennent, ces deux-là, faut surtout pas qu'ils se laissent aller, faut surtout pas qu'ils me laissent tomber...
Surtout, surtout que pour tomber, ils savent les tomber les mecs, ces deux-là, mes amis, mes copains, mes pigeons chauds et doux et tendres. Je les trimbale fidèlement là devant moi comme qui dirait deux ambassadeurs de l'affection que j'ai à donner.
Alors pensez si je les soigne. Il n'y a rien que je ne choisisse avec plus d'attention que ces brassières que ces soutifs qui ont pour rôle de les protéger, de les cacher un peu, de les mettre en retrait des regards, des envies concupiscentes de tous ces hommes qui vibrillonnent autour de moi comme des abeilles sur un bouquet printanier.
Honnêtement, vous me croyez quand je vous raconte toutes ces sornettes ?
Pigeons, pigeonnant, sûr, mais c'est le soutien-gorge qui fait le boulot... Merci Jaby ou Lejaby, je sais plus
Ou alors Wonderbra qui remonte tout ça pour présenter sur un plateau la bonne marchandise
Les corbeilles d'Aubade, vous connaissez ?
Dim et ses finesses de bonnets qu'on croirait absents sous un pull à maille fine
Je ne vous parle pas des dentelles, des couleurs, des formes compliquées et discrètement molletonnées tout rond, des bretelles transparentes comme une ultime tentative pour tromper l'adversaire, des qui vous soutiennent en dessous mais qui laissent le téton à l'air libre pour marquer le chemisier.
Non, si vous croyez que je m'abaisse à ces trucs-là, vous êtes erronés, vous avez tout faux, vous vous trompez.
Pour mes seins, pour mes deux petits seins, rien de tout ça.
Moi je suis écolo, moi je respire la santé et les laisse respirer eux-aussi mes petits seins à moi. Moi tant férue de liberté, vous vous doutez bien quà eux aussi, à eux surtout, je loctroie, cette Liberté.
En plus un peu de gymnastique pour tenir leur fait du bien, dans le quotidien.
Finalement je peux vous le dire puisquon est en confidence, je ne porte de soutien-gorge quen deux circonstances : quand je veux cacher mes appâts, et ça marrive parfois ou quand je fais du sport et là aussi ça marrive, souvent.
Le reste du temps mes appâts, plutôt devrais-je dire mes aplats, sont là sous le teeshirt, sous le chemisier, à montrer leur petit nez pointu aux filles et aux garçons qui me côtoient.
Je vous dis pas le trouble des dits côtoyeurs.
Alors vous me verriez le matin après douche, en culotte emboîtante, bien gardée, le torse fier et les épaules en arrière à me choisir dans la penderie une petite robe claire ou une jupe dété.
Parce que, je vous dis ma recette : si vous voulez les faire bander, il ne sert à rien de leur montrer vos fesses, non, le truc cest de les leur laisser deviner, imaginer. Et croyez-moi, ils sont bien plus forts que vous dans ce domaine : les fesses dont ils rêvent dans leur tête sont bien mieux adaptées à leur déclencher la bandaison que votre pauvre réalité.
Même si lon vous a dit que vous aviez un beau cul, croyez-moi, cest bien plus efficace de ne pas le montrer.
Alors, pas de pantalon, pas de slim, pas de collant, juste une jupe fluide un peu électrostatique qui dessine les rebondis ou une robe aérienne, courte, très courte, très large pour esquisser un abri hasardeux à votre merveille de postérieur espéré.
Quand cest la robe que jai choisie, les bretelles sont fines, sont longues et le tissu qui couvre mes tétons est tout juste suffisant pour cacher mes petites aréoles mais tout juste
Quand cest la jupe, je choisis un chemisier dabsolue transparence, clair et ample.
Vous voyez, menu clair, plats roboratifs aux goûts simples et aux saveurs classiques.
Maintenant, cest pas tout, loin de là. Faut encore la façon.
La façon de sen servir et déjà la façon de présenter.
Lidée numéro 1, cest davoir lair de pas y toucher, de pas être intéressée par tous ces yeux braqués sur mes transparences, sur les plis du tissu, sur le bas de la robe. Lair de rien. Y a rien qui fasse plus envie quun éclair de petite culotte entrevue sans faire exprès ou quun téton aperçu furtivement au hasard dun chemisier tendu. Quelle merveille que ces tissus fins opaques qui brusquement montrent tout quand le sein vient au contact
Quelle merveille que ces robes larges qui flottent comme des montgolfières, cachent parfaitement au regard haut perché mais dévoilent dans de multiples circonstances quil suffit de provoquer
habilement.
Laisser choir un crayon, cest déjà un truc formidable : si personne ne sest précipité pour le ramasser et en profiter, il suffit de se baisser
pas en se pliant en deux pour montrer son cul, non
mais en pliant les jambes vivement, la robe senvole et tout le monde a vu la culotte blanche chaste protectrice qui est une invite à retenue.
Rien nest plus bandant que la retenue, croyez-moi !
Lidée numéro 2, cest de montrer son appétence, son éveil, son intérêt. Moi je nai pas à me forcer, de ce coté-là moi je suis tout le temps partante, mais quand même, faut pas être trop discrète
Que ce soit un garçon ou une fille, je regarde, jécoute, je hume, je touche. Quelque soit lâge, quelque soit le style, le look, quelles que soient les circonstances je mapproche.
Bien entendu je nai aucune envie de me taper un vieillard ou une grosse pouffe mais jévite lindifférence car je sais la réciprocité de lindifférence et quelle contagieuse.
Il suffit, au contraire, de sapprocher avec bienveillance pour déclencher, facilement, une sorte daura qui sera communicative et attirera les proies utiles.
Alors je nhésite pas, je mate, je renifle, je touche, jécoute les conversations qui ne me sont pas destinées, je marque ma participation par un sourire, un sourcil froncé.
Non, je ne suis pas de ces filles qui regardent la braguette des garçons à vérifier que le zip nest pas descendu ou quelle est bien gonflée. Non je ne mate pas les fesses dans les pantalons ou les nibars plantureux.
Mon truc à moi, cest plutôt de faire comprendre ma connivence plus que mon envie.
Lidée numéro 3, cest que quand le poisson a mordu, il faut ferrer avec détermination, remonter la proie dans sa musette sans attendre et filer discrètement consommer sans se faire voir. Rien nest pire que davoir une réputation de fille facile.
Là, cest le plus difficile. Car souvent, on est tellement contente davoir levé un beau gars ou une fille appétissante quon voudrait le crier au monde entier. Mais pas bon pas bon : dés que ça se sait, on a perdu une grosse partie de la chalandise. Va savoir pourquoi les gens, ce quils aiment cest linaccessible. Les gars naiment pas les filles faciles, ils raffolent des petites que lon aurait jamais cru ça delles. Des filles fraiches, tombées de la dernière pluie, des qui ont connu un ou deux gars mais pas plus et qui découvrent dans leurs bras des sensations et des émois quelles ne savaient pas.
Donc, ne pas étaler sa bonne fortune, même si sur le moment on est fière, heureuse, amoureuse. Toujours penser au lendemain et ne pas se fermer des terrains de chasse ultérieurs.
Moyennant quoi, si tu manoeuvres bien, où que tu sois, dans lautobus, au boulot, au resto, chez des copains, dans la rue, à dîner, en boite, tu es vite number one des filles matées et tu nas plus quà faire ton choix.
Moi, Pimprenelle, jai un truc infaillible.
Dabord me faut massurer que laffaire aura bonne fin. Faut être sûr que le gars a bien les moyens de ses prétentions. Sagit pas de tomber sur un présomptueux qui manquerait de raideur ou dendurance. Et là pas moyen de faire remplir un CV ou dexiger des certificats. Faut obligatoirement passer par un contrôle in vivo des aptitudes.
Pareil, faut éliminer sans vergogne les trop rapides qui dént dans les virages et lâchent sans crier gare leur trop plein daffection.
Mon truc à moi est tout simple : discrètement, de dessous ma robe jenlève ma culotte, je la descends sur mes cuisses, sur mes chevilles, je lève lun après lautre mes pieds et je la fourre sous son nez. Simultanément, comme un matador qui a envoyé la muleta sous le nez du fauve plante lépée derrière son cou, jatt de la main droite le paquet.
Ensuite, la suite vient delle-même.
Moi, Pimprenelle, je les fais tous bander, aque cest ça la vraie vie
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