Deuxième Été Sans Emilie (3)

« Je me suis rasée la chatte. Pour toi. »

Cette phrase murmurée par Nina devant la banque réveilla mes envies, qui, en fait, étaient toujours bien présentes. Pourtant, au lieu de l’inviter chez moi et de profiter de son sexe glabre je lui proposai d’aller prendre un verre. Un peu déçue, Nina accepta de me suivre dans un café proche.

À la terrasse du café, autour d’un verre, je demandais à Nina pourquoi elle était revenue, ce qu’elle attendait de moi.

— Hier, je t’ai dit que jamais je n’avais joui comme ça, c’était faux, enfin, en partie, de fait, c’était la première fois que je jouissais. Tu es le premier homme qui me procure ce genre de plaisir. Jamais je n’avais connu un tel plaisir, jamais je n’avais associé le sexe à ça. Mon copain n’est pas ce que l’on appelle un bon coup. Il est très prude, c’est lié à ses parents, il n’a jamais parlé sexe, c’était tabou, c’est toujours tabou. Je crois que je n’ai jamais vu son sexe. Je rigole un peu, mais on fait l’amour dans le noir, sous la couette. Et ça ne dure jamais longtemps. Je me masturbe, souvent, même quand il dort à côté de moi. Je pense à des mecs croisés dans la rue, à ce que je pourrais faire avec eux. J’ai sucé une fois mon mec, un matin, il dormait encore, il bandait, j’ai soulevé la couette et j’ai pris son sexe turgescent dans ma bouche. Je l’ai sucé. J’aurais aimé qu’il jouisse dans ma bouche, mais il s’est réveillé. Il s’est retiré, m’a presque engueulé et il est allé se doucher. Je me branle souvent, je me fais jouir avec mes doigts, mais jamais comme hier, jamais comme tu m’as fait jouir. J’en veux plus. Je n’en peux plus de ce mec qui n’ose pas me voir nue, et se contente de se secouer en moi pour vider ses couilles.

Je compatissais à son malheur. J’avais la chance de connaitre avec Émilie une parfaite entente sexuelle, et une liberté aussi.

— Il est gentil, il est attentionné, il me fait des cadeaux, fait la cuisine, à part au lit tout est parfait.

Hier, quand je t’ai abordée je ne pensais pas du tout que je finirais dans ton lit. Je voulais juste te saluer. Et puis, au fur et à mesure, j’ai eu envie de toi. Je repensais à l’époque où tu étais au lycée avec nous, et Marc. Les trucs que disaient les autres, les trucs sexuels. Quand tu m’as dit que tu avais une copine, je me suis dit que peut être…

Elle continua à me parler de ses envies, de ses désirs, des frustrations, des mensonges qu’elle m’avait dit pour ne pas passer pour une Sainte-Nitouche, elle parla longtemps, je la laissais faire, je pensais à son sexe rasé, sans doute bien mouillé, débordant de désir. Je bandais. Je l’aurais bien ramenée chez moi pour jouir en elle, pour la faire jouir. J’aurais pu lui dire de se lever et de me suivre, elle l’aurait fait sans hésiter. Même si je lui avais demandé de me sucer dans les toilettes elle l’aurait sans doute fait.
Pourtant je trouvais une excuse pour ne pas le faire, pour lui demander de rentrer. Elle me supplia de rester. De lui faire l’amour. De la prendre. Même là, dans les toilettes. Je résistai et la laissai. Lui donnant rendez-vous pour le lendemain.

— C’est le weekend. J’ai trois jours. Tu ne pars pas avant la semaine prochaine. Si tu peux, on passe quelques jours ensemble.

Elle accepta des étoiles dans les yeux. Elle m’embrassa à pleine bouche. Et s’éloigna. Je la regardais partir en imaginant ce que je pourrais faire avec elle.

Je lui avais donné rendez-vous dans un café pas très loin de chez moi. Je n’avais pas prévu de l’y rejoindre. J’appelai le café et demandai qu’on me la passe. Au téléphone je lui demandai d’aller aux toilettes, de retirer sa culotte et de se masturber.

— Je veux que tu te fasses jouir une première fois sans moi, et que tu laisses ta culotte, pleine de ta jouissance accrochée à la poignée. Une fois fait, tu viendras sonner chez moi.

Je raccrochai. J’attendis. Je me fis un café, mangeai un peu. Je regardais la télé.
Le temps me parut interminable avant que j’entende la sonnette retentir. J’ouvris et découvris Nina, souriante, dans une petite robe légère, presque transparente.

— Je pense que tout le monde peut voir que je ne porte rien sous ma robe, me dit-elle.

Elle semblait fière d’elle. Elle s’approcha pour m’embrasser, mais au lieu de sa bouche elle me fit sucer ses doigts encore humides.

— J’ai fait comme tu m’as dit. Tu es content?

Je la fis entrer, et lui proposai un café. Elle s’installa et but sa tasse.

— Et maintenant?
— Maintenant on sort. Je prends la voiture de mes parents et on va faire un tour.

Nina s’installa, elle remonta sa robe, me dévoilant son intimité fort jolie. Elle me lança un regard sans équivoque. Oui je me serais bien jeté dessus. Oui j’aurais bien enfoui ma langue et recueilli son jus. Oui j’avais envie d’elle. Mais je démarrai et nous conduisit hors de la ville.

— Ouvre la boite à gant.

Nina attrapa le bandeau que j’avais acheté pour Émilie. Elle le mit comme je lui demandais. Je roulai encore pendant un moment sans répondre aux questions qu’elle me posait.

— Nous sommes arrivés, garde ton bandeau et attends.

Je descendis et ouvris la portière de son côté.

— Où sommes-nous?

Je ne lui répondis pas. Je sortis mon sexe de mon pantalon. Je passais mon doigt sur mon gland et y recueillis les gouttes qui en suintaient. Je plaçais mes doigts sur ses lèvres, elle le lécha.

— Tu vas me donner ta bite à sucer?

Pour toute réponse je m’approchai un peu plus, lui offrant ce qu’elle demandait.

— Tu dois apprendre à bien sucer. Hier je me suis fini dans ta bouche, aujourd’hui il faudra que tu arrives à me faire jouir avec.

Elle prit mon sexe entre ses lèvres, et suçota mon gland, récoltant les gouttes de mon excitation. Une de ses mains prit mes couilles, l’autre se plaça autour de ma bite.
Les deux me caressèrent.

— Tu te débrouilles bien. Continues comme ça.

Elle s’appliqua, je sentais sa langue entourer mon gland, ses mains allant et venant sur mon sexe. Sa bouche descendait vers mes couilles, les gobaient avant de remonter et de me reprendre en entier. Elle semblait aimer ça. Bientôt une de ses mains vint se poser sur son sexe lisse et elle se branla tout en me suçant. Je sentais monter le plaisir, envahir mon sexe. Je m’accrochais à la portière, me raidis, et éjaculai. Un flot de sperme envahit sa bouche. Elle en cracha une bonne partie, surprise par ma jouissance. Le nectar blanc coula sur sa robe. Elle s’essuya et utilisa mon foutre comme lubrifiant pour se masturber.

Je reculai, m’appuyai contre un mur et la regardai se donner du plaisir. Elle avait toujours son bandeau sur les yeux.

— Et maintenant, me dit-elle après avoir joui?

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