Le Cassoulet

Comme tous les ans, nous invitons nos amis Marie et Jeannot pour un déjeuner à thème. Marie est à peine plus âgée que moi. C'est-à-dire la quarantaine passée. Elle est mariée sans , un peu bohème tout comme son mari Jeannot. Ils sont tous les deux créateurs de bijoux fantaisie.
Cette année c’est le cassoulet qui est à l’honneur, je pense le cuisiner assez bien. Inutile de vous raconter les blagues salaces de ces messieurs pendant le repas. Qui dit cassoulet dit flatulences alors ça volait assez bas, du style «on dit qu’un cassoulet est bon quand on fait un pet par haricot ».
Après ce copieux déjeuner, je proposais d’aller faire un tour en ville. Nos hommes n’étaient pas vraiment enthousiasmés par ma proposition.
« Tu sais le dimanche tout est fermé, vous allez vous arrêter à chaque boutique, nous préférons rester sur le canapé devant la télé. Nous allons encourager et engueuler les joueurs bien calés dans un fauteuil avec une bière ».
Marie et moi n’avons pas insisté et nous voilà sorties entre filles pour une partie de lèche vitrines. Le temps était beau, les rues étaient pratiquement désertes, seuls déambulaient des gens qui, comme nous, digéraient leur sacro-saint repas dominical.
De bavardages en bavardages nous étions à présent loin de la maison. Arrêt à un feu pour traverser, celui-ci étant vert il fallu attendre, c’est à ce moment que je vis Marie s’arcbouter, les fesses en arrière en me disant :
« Excuses moi mais il faut que ça sorte, j’ai trop mal au ventre » et aussitôt elle lâchât un pet chevalin.
« Tu comprends, ce n’est pas dans ma nature, je suis plutôt du genre constipée comme tu le sais, mais là, je crois que c’est le cassoulet. Il va falloir que je trouve un endroit quelconque pour me soulager, ça grouille là dedans, je pense que je vais avoir la courante ».
« Moi tu vois » je lui répondis « Je suis dans le même état que toi, je ne fais que péter depuis notre départ, heureusement que nous sommes dehors.

Je connais un petit bistrot pas très loin, nous pourrons utiliser les toilettes ».
Nous voilà donc parties vers ce que nous pensions être notre lieu de délivrance. Chemin faisant Marie s’arrêta une nouvelle fois et dans la même position que précédemment elle dégaza bruyamment, nous n’étions plus seules sur le trottoir et cette nouvelle pause ne passa pas inaperçue des promeneurs du dimanche. J’éclatais alors d’un fou rire nerveux. Ce relâchement inopiné me fit perdre le contrôle de mon trou du cul et une bonne cuillère de crème merdeuse s’échappa dans ma petite culotte avant que je ne puisse reprendre mes esprits. A plus de quarante ans je venais de faire dans ma culotte comme une gamine de maternelle. Je me suis bien gardée de faire part de ma situation à Marie, ce n’était pas encore trop désastreux. Le plus dramatique c’est que ce fou rire me déclencha deux ‘atchoums’ violents. Essayez de serrer des fesses dans ces cas là, ce n’est pas facile, si bien qu’à chaque éternuement j’en remettais un peu plus dans ma culotte.
Voilà notre bistrot, sur la porte un écriteau « Problème électrique, fermé pour la journée ». Nous nous sommes regardées, livides que nous étions, qu’allions nous décider, pas d’endroit en ville pour nous soulager sans être vues. Nous n’allions quand même pas poser culotte au beau milieu du trottoir.
« Il nous faut rentrer au plus vite, sinon ça va être une catastrophe, je ne sais pas si tu as aussi envie que moi mais je ne tiendrais pas jusqu’à chez toi. Tant pis je vais lâcher le trop plein dans ma culotte » et j’entendis un « Frrrttt » à l’arrière de mon amie, je lui avouais alors que j’avais fait de même par inadvertance il y a peu de temps.
Nous marchions tellement vite en serrant les fesses qu’un TGV n’aurait pas pu nous suivre. Je n’étais pas à l’aise avec cette bouse au cul et cette envie de chier et je compris que Marie non plus n’était pas au meilleur de sa forme. Ça se voit quand quelqu’un sert des fesses.
Enfin la maison, la salle de bain salvatrice était là.
C’est à celle de nous deux qui passerait la porte en premier.
« Qu’est ce qui vous arrive les femmes, vous avez le feu aux fesses ? » nous demandent nos maris.
« Ce n’est pas le feu, c’est autre chose, on vous expliquera tout à l’heure, pour l’instant ça urge ».
Marie étant entrée la première elle fût la première sur le siège des toilettes ; à peine le temps de baisser culotte que tout était déjà parti avec un grand bruit dans la cuvette.Ce fut rapide heureusement car j’avais vraiment le chocolat au bord des lèvres, à peine était elle relevée, je me précipitais sur le siège, j’ai juste eu le temps de descendre ma culotte, mes fesses ne touchaient pas encore le siège qu’une avalanche cacateuse vint augmenter la production de Marie.
Nos culottes n’étaient pas belles à voir mais elles pourront être sauvées par une lessive. Restaient nos culs merdeux, nous avons pris la décision de nous nettoyer mutuellement , c’est plus facile que de faire des contorsions avec le gant de toilette. Je remis donc à neuf le petit cul de Marie et elle fit de même avec mon gros derrière. Dans notre course folle la porte de la salle de bain était restée ouverte et voilà nos maris qui se pointent aux nouvelles juste au moment où je finissais, le cul à l’air, le derrière de Marie. Nos bonshommes en restèrent estomaqués, ils ont vite compris notre situation et ils restaient là à contempler nos popotins. Mon mari Daniel voyait pour la première fois (enfin je l’espère) celui de Marie et Jeannot le mien. « Allez oust dehors vous n’avez rien à faire ici, retournez au salon, on vous rejoint tout à l’heure ».
« Dis moi Marie, nous ne portons pas de culotte, allons dans ma chambre et je t’en prêterais une des miennes ».
Nous traversons donc le salon cul nu sous nos jupes et que voit-on dans le canapé : nos hommes, pantalons baissés, la zigounette tendue regardant le plafond. Nos paniers à crottes avaient dû leur faire un sacré effet dans la salle de bain. Qu’est ce qui nous a pris, je ne sais pas, le cassoulet ce n’est pas ce qu’il y a de plus aphrodisiaque, toujours est-il que nous sommes allées nous empaler jusqu’à la garde sur leur bâton de jouissance.
Le temps passant nos positions changèrent si bien qu’au bout d’un moment ce fût une vraie orgie.Le canapé était devenu un champ de manœuvres pour ce qui s’appelait autrefois une partie carrée et que l’on nomme aujourd’hui une partouze. Marie était couchée sur le canapé la tête sur l’accoudoir suçant avidement la bite de mon Daniel debout au dessus d’elle, alors que moi, le cul en l’air j’étais emmanchée par la grosse queue de Jeannot tout en faisant minette à Marie. Nos jouissance furent presque simultanées, Daniel en mis partout sur la figure de Marie qui, en extase, m’envoya un jet de mouille sur la langue pendant que je perdais pied quand Jeannot projeta sa semence sur mon fessier. Ça sentait la sueur,la pisse, le foutre, la mouille, le pet, l’amour en définitive.
Un silence de mort se fit dans la pièce, nous reprenions nos esprits en reprenant place bien sagement sur le canapé.
Qu’avions nous fait, que venions nous de faire. ? Notre sage éducation venait d’en prendre un sacré coup.
Pour détendre l’atmosphère je dis à Marie :
« Au fait, nous allions chercher des petites culottes quand ils nous ont appâtées avec leurs mandrins prêt à l’emploi. Viens en choisir une pour rentrer ».
Jeannot et Marie sont partis tout penauds sans un mot, la situation était surréaliste.
Pas un mot non plus entre Daniel et moi.
Beaucoup plus tard, au moment d’aller nous coucher, Daniel me dit : « Quand est ce que nous allons manger chez eux ? »
Que voulait-il dire par là ???

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