Ligoté À Une Table D'Examen

Tu me regardes, un peu dépassé par la tournure des événements. Tu es étendu sur une table d’examen, tes poignets sont liés au-dessus de ta tête, bien fixés à la table. Dans ton esprit, les événements de la soirée se bousculent. La rencontre, le vin, le flirt… Comment est-il possible que tu en sois là, ligoté à cette table ? Et surtout, comment est-il possible que ça t’excite autant ? Peut-être aurais-tu dû résister… Pourtant tu t’es laissé faire, hypnotisé par mon regard, dans l’impossibilité de fuir. Tu sais qu’au fond, tu en as envie. Tu veux t’abandonner à moi, défier tous les tabous, devenir mon jouet. Toi l’homme, toi le dominant par habitude… Cette nuit, tu oublies les contraintes sociales, tu remets ton sort entre mes mains, tu me laisses le labeur de réfléchir, décider. Tu deviens impuissant face à ce qui va suivre, tu vis exaltation et crainte à la fois.

Les lumières sont éteintes. Seules quelques bougies nous protègent de l’obscurité la plus complète. Des lueurs dansantes sont projetées sur les murs, le plafond. En fond sonore, des chants grégoriens. L’atmosphère est mystique, sensuelle. Je m’approche doucement de toi. Je porte une robe noire moulante, des bottes noires qui montent aux genoux. J’entreprends de déboutonner lentement ta chemise, découvrant ainsi ton torse, ton abdomen. Je pose mes mains sur ton corps frémissant, sur l’objet de tous mes désirs. Mes mains caressent, effleurent, explorent ce corps nouveau. En ce moment, tu m’appartiens totalement. Je profite de cette impression de puissance, je te rends grâce pour ce cadeau que tu m’offres. J’ai tous les pouvoirs sur toi, le plaisir, la souffrance, l’excitation, la frustration… Et ce soir, je compte utiliser ce pouvoir pour te faire vivre les jouissances les plus exquises.

Tu me fixes toujours, tes yeux trahissant une multitude de questions, de demandes. Je peux y lire tes envies, tes appréhensions. Je deviens toute mouillée à te voir ainsi.

Sans te quitter du regard, je m’abaisse vers toi. Ma bouche n’est plus qu’à quelques centimètres de ta poitrine, tu peux sentir mon souffle chaud. Je dépose mes lèvres sur un de tes tétons. Je le lèche, le titille doucement. Tu sens naître en toi de l’excitation, tu es pris de doux frissons. Tu respires un peu plus fortement pour m’encourager dans mes caresses. Je continue ce doux traitement. Tu fermes les yeux. Tu sens ton sexe qui se gorge doucement de sang. Déjà, tu l’imagines bien enfoui en moi. « Aie ! » Tu es soudainement tiré de ta rêverie par la sensation de mes dents te mordillant le téton. Je rigole un peu, coquine. Puis ma bouche reprend son périple. Je dépose une multitude de doux baisers sur ton corps, tu te détends. Je lèche ton nombril. Une petite ligne de poils me guide vers ton sexe. Je heurte ta ceinture.

Rapidement, mes mains viennent à bout de celle-ci. Je défais ta braguette, te retire ton pantalon. A travers ton boxer, je peux clairement voir ton sexe trop à l’étroit. Ma bouche caresse ta queue à travers le tissu. Tu soupires d’aise. Plus ma langue s’active, plus ta verge grossit. On peut maintenant en voir poindre le bout au-dessus de l’élastique de ton sous-vêtement. Ce dernier te contraint, tu voudrais t’en libérer. Je lèche délicatement ce qui dépasse de ton boxer. Tu gémis doucement. J’aime ton goût. J’aime t’entendre. Tu me rends folle de désir. Je continue mes léchouilles ainsi quelques minutes qui te paraissent pourtant une éternité, emprisonné dans ce sous-vêtement trop serré. Je tire énergiquement ton boxer vers le bas, ton sexe bondit et se dresse devant moi, tel un ressort. Je suis satisfaite. Je te débarrasse complètement de ton boxer, le guidant toujours plus bas le long de tes jambes. J’att ta cheville droite, pose ton pied sur un des étriers de la table d’examen. A l’aide d’un long foulard, j’attache ta cheville à l’étrier, lentement, amoureusement. Tu deviens de plus en plus vulnérable. Je fais de même avec ta cheville gauche.


Tu es maintenant nu sur cette table, la chemise ouverte, les quatre membres fermement fixés à la table, les jambes en l’air et écartées, m’offrant une vue imprenable sur ton sexe et ton joli petit cul ferme. Je m’installe entre tes jambes de façon à ce que tu puisses me voir. Tout en me déhanchant pour le plaisir de tes yeux, je fais glisser ma robe vers le sol. Je porte un soutien-gorge rouge en dentelle avec une petite culotte assortie. Tes yeux glissent le long de mes courbes, ton sexe est plus dur que jamais. Tu me désires, tu veux te perdre en moi. Mais tu n’as d’autre choix que l’attente. L’attente de mes baisers, de ma chaleur, de mon humidité. Et cette attente t’excite autant qu’elle te rend fou.

Je monte sur la table d’examen avec l’agilité d’un félin. Je te surplombe. Je m’assieds sur ton sexe bien dur, bascule mon bassin. Tu peux sentir que ma culotte est déjà bien mouillée. La dentelle rouge frotte un peu trop intensément sur ton sexe sensible, t’arrachant un petit gémissement de plaisir mélangé à une légère douleur. Je fais tomber mes bretelles le long de mes épaules. Je passe mes mains vers l’arrière dans mon dos. Vais-je enfin dégrafer ce soutien-gorge ? Je te regarde, coquine, je te fais un peu languir. « Tu voudrais voir mes seins petit pervers que tu es ? » Tu n’hésites pas. « Oh oui, Maîtresse, montrez-les-moi s’il-vous-plaît! » Tu as demandé poliment, je suis comblée de ton comportement. Je retire la dentelle rouge que je jette sur le sol. Je me penche, mes seins frôlent ton visage, ta bouche. Tu n’oses y poser tes lèvres. C’est alors que j’ordonne : « Suçote mes mamelons, donne du plaisir à ta Maîtresse. »

Sans te faire plus prier, tu t’exécutes. Ta bouche est chaude, douce, ta langue glissante. Mes tétons déjà fermes durcissent de plus belle. En mon bas ventre se forme une boule de plaisir, irradiant dans tout mon sexe. Je suis de plus en plus ruisselante. Je m’avance vers ton visage, me retourne dans le sens contraire au tien.
Les jambes écartées de chaque côté de ta tête, je te présente ma chatte. Elle est douce et épilée comme tu aimes. Je m’assieds pratiquement sur ta bouche, je bascule mon bassin pour me frotter à elle. Tu lèches, tu aspires mon clitoris. Je gémis sans retenue en pinçant légèrement mes mamelons. Le plaisir monte en moi. Tu goûtes ma cyprine qui coule sur ton visage. Tu aimes me voir prendre du plaisir.

Je m’incline ensuite vers toi, ma bouche déposant de doux baisers autour de ton sexe, prenant bien soin de le frôler doucement sans jamais vraiment y toucher. Tu tentes de basculer ton bassin pour satisfaire tes envies. Tu es surpris par une petite claque vive sur la cuisse. « Ne t’avise pas de bouger ou jouir sans permission ! » Tu obéis, repentant, luttant contre ton désir de plus en plus vivant de sentir ma bouche sur ton sexe. Tu continues toujours à me lécher, je gémis encore. Puis la sensation chaude et humide de ma langue s’étalant sur ton gland t’envahit. C’est bon, doux. Tu soupires. Je continue de légères léchouilles, laisse monter doucement les frissons de plaisir. Ton esprit s’embrume. J’aime te voir ainsi. Je t’effleure seulement le gland, pourtant tu te sens déjà près de la jouissance. Je crie de plus en plus fort, stimulée par ta langue experte. « Ah ouiii, beau jouet ! Ta Maîtresse va jouir, continue ! Ahhhh ! Ahhh ouiiii !!! » Je jouis alors fortement. Au même instant, ma main enfourne ton sexe et se met à te branler rapidement. Ce geste tant attendu mêlé à mes cris de jouissance, tu es proche de l’explosion. Dans un effort ultime de ne pas me contrarier, tu fais tout pour te contrôler. Ma main cesse ses caresses. Je m’étends sur toi quelques minutes pour reprendre mon souffle.

Je descends de la table d’examen. J’en fais le tour lentement, profitant de la vue de ton corps. J’y passe mes mains, te caresse, te masse. Tu es bien. Je m’installe à nouveau entre tes jambes toujours prisonnières des étriers. Je recommence à agacer les zones érogènes limitrophes à ton sexe.
Il est toujours ferme, turgescent. Tu te laisses aller, tu respires plus fortement, gagné par le désir. J’avale alors ton sexe tout entier. Ton gland vient buter au fond de ma gorge. Tu pousses un petit cri de satisfaction. J’entame une longue série de va-et-vient avec ma bouche sur ton sexe. Une main accompagne les caresses, montant et descendant le long de ta queue tout en faisant une légère rotation autour de celle-ci. Tu es gagné par le plaisir. La fellation est de plus en plus rapide. Je plonge un doigt dans mon vagin, il en ressort luisant de cyprine visqueuse. Mon doigt commence à masser ton anus qui se détend peu à peu. Il tournoie, titille. Bien que ce ne soit pas habituel pour toi, tu as soudain l’envie d’être pénétré. Mon doigt continue son massage, presse de plus en plus fortement sur la barrière musculaire. Tu adores cette impression. Tu m’appartiens tout entier, sans limite ni tabou. Le sphincter cède enfin. Mon doigt s’enfonce en toi, à la recherche de cette petite protubérance qu’est ta prostate. Ma bouche te prodigue toujours cette divine fellation, tu sens mon doigt qui masse doucement l’intérieur de ton rectum. Tu gémis de plus en plus. Après de longues minutes ainsi, tu supplies : « Je vous en prie Maîtresse, je voudrais jouir… » Je relève la tête. Tu t’exclames : « Oh non ! N’arrêtez pas maintenant ! »

Je te jette un regard malicieux. « Parce que tu crois le jeu terminé ? Ce serait trop facile beau jouet. » La frustration se mêle à ton désir. J’ouvre un tiroir de la table, en sort un objet noir, pas très gros. Tu reconnais, c’est un plug anal. Ton excitation monte d’un cran ainsi que tes appréhensions. J’enduis l’objet de lubrifiant. Ta respiration est saccadée, tu sais ce qui t’attend. L’objet encore un peu froid pointe sur ton anus, exerce de petites pressions. Tu le sens qui pousse, se frôle un chemin à travers ton intimité. Ton muscle se relâche, accepte progressivement l’intrus. Tu pousses un grognement alors que le dernier rempart cède enfin. Ton sexe est toujours au garde-à-vous. Du méat coule un filet de liquide translucide. Tu me rends folle d’excitation.

Je monte à nouveau sur la table, m’empale sur ta verge alors que tu gémis. Tu m’emplis de toi, j’adore. Je commence à monter et descendre sur ton sexe, d’abord lentement. D’une main, je me caresse le clitoris, de l’autre, je tapote l’extrémité du plug qui ressort de tes fesses. Les sensations sont terriblement bonnes, douces, envahissantes. Nos deux corps sont gagnés par celles-ci. Je te chevauche de plus en plus vite, je gémis, je crie avec toi. A nouveau, je ressens les prémices de l’orgasme. J’accélère de plus en plus. Tu me sens monter et descendre autour de toi, ardente et glissante. Ton sexe vibre pratiquement de plaisir. Le plug donne de petits coups excitants, tu n’en peux plus. Le point de non-retour se fait sentir, la jouissance naît au fond de ton rectum et dans ton sexe. Tu ne pourras plus te retenir. Cette fois, je ne te refuserai pas la jouissance. Mon vagin se contracte fortement autour de ton sexe, je crie un orgasme exaltant. « Ah ouiiii ! Ahhhhh mon dieuuuuu !!!!! Jaillis en moi bel homme ! » Tu te cabres légèrement, tu gicles partout en moi en hurlant. Je suis comblée par cette explosion de plaisir. Je me laisse tomber sur toi, ta queue toujours en moi. Ta semence coule hors de mon sexe, épaisse. Ma tête appuyée sur ta poitrine, je peux entendre ton cœur qui résonne bruyamment. Nous sommes si bien.

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