Leslie La75

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LESLIE LA75 - - Laure, le journal intime – Période saphique, Ashlee, suite et fin


À ce moment, elle dénoua le bandeau de mes yeux, et me laissa partir à la découverte de son corps, léchant avec bonheur son ventre plat, perdant ma langue dans son nombril, mordillant ses flancs délicieusement ambrés. J’aimais l’odeur animale qui se laissait deviner, derrière son parfum.

Elle m’électrisait totalement, accroissant encore mon désir de la posséder. Je découvris, à l’abri du mince voile de son string, une toison foisonnante d’un brun mystérieux. J’y enfouis mes doigts, caressant mais aussi tirant les poils cruellement, constatant avec joie l’émoi que tout cela faisait naître en elle.
Une rosée délicate perlait à l’orée de la forêt, apte à étancher la soif que j’avais d’elle. Je la bus, la lapai du bout des lèvres, de la pointe de ma langue, n’hésitant pas à aller chercher au plus près de la source le divin nectar, tandis qu’Albane s’agitait de plus en plus sous mon corps.

Brusquement je la retournais, tant j’avais envie de contempler son cul et bientôt, mes mains partirent à la découverte de ce corps tant désiré. Caressant, griffant, mordant, je dégustais chaque parcelle de sa peau.
De mes doigts je la pénétrais, d’abord un, puis plusieurs. Elle s’ouvrait délicieusement à moi, râlant de bonheur. Je la dilatais avec un plaisir dévorant, contemplant l’effet du traitement infligé sur son visage. Ses yeux mi-clos, sa bouche qui laissait échapper des plaintes rauques de plus en plus soutenues, tout ceci me ravissait.
Je la fouillais au plus profond d’elle-même, caressant le velours chaud et humide de son intimité. Un quatrième doigt glissa rejoindre les autres, l’emplissant encore un peu plus, tandis que j’aspirais son clitoris qui pointait comme une petite bite.

- Oui… Encore ! Plus fort, plus loin ! Soupira-t-elle.



Continuant mes caresses internes, je remarquais alors que son con continuait de s’ouvrir à moi, indécente béance ne demandant qu’à être comblée. Je perdis alors toute notion de bienséance et de raison, forçant doucement mon pouce afin qu’il rejoigne mes autres doigts, tout en frottant voluptueusement mon entrejambes à la cuisse chaude de ma compagne.

Je coulais sur elle, tant mon plaisir était présent.

À ma grande surprise, et grâce à un mouvement de bassin d’Albane, je vis mon pouce entrer et d’un coup, ma main fut aspirée jusqu’au poignet par la fleur intime de mon amante.

Je la possédais comme jamais je n’aurais cru possible de posséder quelqu’un, je la fistais, ses lèvres pulsaient autour de ma main, l’avalant et l’aspirant toute entière, tandis que mes doigts continuaient leur danse infernale au fond de son ventre.

Albane, yeux révulsés, criait son bonheur.
- Plus fort, continue… Plus vite !

Je sentis arriver le point de non-retour, juste avant que mon poignet ne soit pris dans ses lèvres et l’étau de son plaisir.
Arc-boutée sur le lit, le corps secoué de spasmes violents, elle jouit sur ma main, laissant couler la fontaine de sa jouissance sur moi. Je dégustais avec avidité, jusqu’à la dernière goutte, tandis que l’orgasme, cérébral d’abord, puis physique, me gagnait à mon tour, me laissant sans forces, mais toujours en elle, nichée dans la chaleur de son corps alangui.

Après la folie vint la tendresse, que nos corps rassasiés nous autorisaient enfin. Le "repos des guerrières", en quelque sorte, fait de mille mots susurrés, de baisers légers, de regards curieux.
Nous nous endormîmes dans les bras l’une de l’autre, pour un sommeil réparateur.

Albane m’a gardé le week-end entier, nous avons fait l’amour avec plaisir et envie l’une de l’autre. Nous ne quittâmes le lit que pour des douches coquines, ou pour nous restaurer frugalement. Tous nos orifices ont été visités, car notre plus grande faim était celle que nous avions de nos corps.


Je me sentais devenir amoureuse, au fur et à mesure qu’Albane se faisait exigeante.

Le lundi matin, elle m’a reconduit chez moi et, à partir de ce jour-là, une passion dévorante nous a unies pendant deux semaines. Elle venait me retrouver le soir, passait toutes les nuits près de moi et le week-end venu m’emmenait chez elle dans sa maison.

Je n’ai pas vu que petit à petit, elle prenait de l’emprise sur moi, me soumettant de plus en plus à ses volontés et à ses délires; moi amoureuse, je me contentais de lui être agréable et de lui faire plaisir.
Elle exigeait que je m’habille de plus en plus en plus osé, string fendu, jupe courte voilant à peine la naissance de mes fesses, me demandant même parfois de sortir le cul nu.

Elle me punissait chaque fois que je ne me pliais pas à ses exigences, me fouettant les fesses, ce qui parfois je dois l’avouer, me faisait jouir contre mon gré.
Elle m’attachait pour profiter de mon corps, me mettant dans des positions de plus en plus impudiques.

Elle me godait les trous avec des engins de plus en plus gros, ne se souciant même plus de mes cris, de mes supplications et de mes pleurs. Me demandant parfois de rester le cul godé durant toute la journée et profitait de mon cul entrouvert le soir.

Je ne comprenais pas pourquoi elle devenait ainsi et me faisait vivre de tels moments…
Mais, moi j’étais tellement amoureuse!…

J’ai tout compris à mes dépends le week-end suivant…

Lorsque nous somme arrivées, le vendredi soir, avec Albane dans sa maison, nous avons été directement dans sa chambre, pensant que nous allions faire l’amour, je ne fus pas surprise quand elle m’a demandé de me déshabiller et d’être nue pour elle.

Mais, je le fus quand elle me ceint le cou d’un collier en dentelle avec un fermoir et une petite chaîne en métal, mais encore plus quand elle me goda le cul d’un rosebud et me posa un bandeau en dentelle très douce sur les yeux et qu’elle le noua derrière ma tête, me privant ainsi de la vue.


Puis elle me conduisit dans une pièce que je ne connaissais pas, et m’allongea sur une table, le cuir froid me fit frissonner, mais s’emparant d’un poignet elle l’attacha, puis l’autre et les chevilles aussi, et je me retrouvais ainsi attachée, les membres en croix, impudiquement offerte en ayant surtout les jambes largement écartées.

Ainsi, allongée je ressentais la table dans mon dos, mais j’avais l’impression que tout le bas de mon corps était dans le vide, mes jambes étant posées sur la table, celle-ci devait comporter une large échancrure qui, certainement, permettrait à Albane de se placer entre mes cuisses au moment opportun.

L’attente ainsi fut longue, et mon impatience commençait à grandir, lorsque j’ai entendu la porte qui s’ouvrait et les bruits de pas dans la pièce.
J’ai reconnu le parfum d’Albane et mon cœur à commencé à battre fort, mais l’angoisse à fait place à ma joie, Albane n’était pas seule, car je pouvais percevoir les chuchotements d’une conversation.

Que m’avait donc réservé Albane, je me posais la question, quand sa voix retenti dans la pièce, la question était claire :

- Ashlee es-tu prête à t’offrir à mes désirs ?

- Oui, Albane, je le suis !

Attachée comme je l’étais, j’étais à la disposition de ses désirs et je savais que je ne pourrais que subir, alors j’ai attendu…

Là, l’attente ne fut pas longue, j’ai senti une main qui me prenait le visage et me faisait tourner la tête de côté, ce n’était pas une main d’Albane et l’angoisse à nouveau s’est installée en moi, mais ce qui allait suivre était pire que ce que j’aurais pu imaginer…

La main me maintenait la tête et quelque chose a effleurée mes lèvres, quand à cet instant la voix d’Albane s’est fait entendre :

- Ouvres la bouche et suces, salope !

Je n’ai pas eu le temps de comprendre, mais un membre viril forçait mes lèvres et s’introduisait dans ma bouche.


L’horreur, une vraie queue me violait la bouche et pour la première fois de ma vie, j’avais un membre de mâle entre mes lèvres, j’ai voulu échapper cette intromission mais un cinglant coup de badine cingla mes cuisses.

- Suces trainée, redit Albane.

Contrainte et e, je dus me résoudre à garder le membre en bouche et le sucer comme je l’aurais fait avec un gode, tandis que des larmes envahissaient mes yeux masqués par le bandeau.

Une main commença à me doigter la chatte, brutalement, tandis qu’une bouche s’emparait de la pointe de mes seins, j’étais sans défense, livrée et offerte aux plaisirs vicieux de personnages que je ne voyais même pas.

- Alors, n’est-elle pas adorable cette petite vicieuse qui vous attendait les cuisses ouvertes.

- Délicieuse dit une voix, délaissant mes seins un instant.

- Et elle mouille comme une salope, dit une autre, appartenant certainement à celui qui me doigtait la chatte.

- Et sa bouche est chaude et douce, dit celui que j’étais en train de sucer
.
- Profitez mes amis, dit Albane, elle est spécialement préparé pour votre plaisir.

A cet instant, l’enfer pour moi a commencé, un membre s’est enfoncé dans ma chatte, me faisant avoir un haut le cœur, au moment où l’on se répandait dans ma bouche, puis une autre queue prit place entre mes lèvres, plus épaisse, qui me déformait la bouche, puis la queue me pénétrant la chatte, changea de trou et me sodomisa.

Je pleurais de honte et de dépit, j’en voulais à Albane de m’avoir piégé de la sorte et d’r de mon amour pour elle, car je savais que ce soir les trois hommes ne se priveraient pas pour visiter tous mes orifices à tour de rôle et épancher leur plaisir en où sur moi.

Bien longtemps plus tard, je gisais souillée de jouissance d’hommes, sur et dans mon corps, comme une salope qui venait de s’en prendre dans tous ses orifices. Le pire à cet instant, c’est que parfois le plaisir m’a gagné, mais ma répulsion repoussa mon plaisir à chaque fois.

J’avais les yeux remplis de larmes quand Albane me rendit ma liberté, et ce qu’elle me dit à cet instant finirent par m’ôter mes dernières illusions :

- Pauvre petite conne stupide, tu peux partir je n’ai plus besoin de toi, comme tu as peut être naïve et croire que j’allais t’aimer, pauvre sotte, tu n’as été qu’un jouet pour assouvir mon plaisir et t’offrir à mes amis comme la dernière salopes qui soit.
Allez casses toi et dégages de ma vue, je t’ai assez vu.

Cette aventure n’a pas duré longtemps, Ashlee, lesbienne convaincue, mais trop blessée par la vie, ne put jamais reprendre le cours d’une vie normale.

Même si près d’elle j’ai tout tenté et qu’ensemble nous prenions du plaisir, mais elle n’arrivait pas à remonter la pente et, deux semaines plus tard, elle a fait une tentative de suicide et fut internée pour suivre une thérapie.

Notre relation, au-travers de mes visites au centre où elle se reposait, est devenue difficile et un jour avant que je ne la quitte, elle m’a dit :

- Laure, tu es vraiment un amour, et je te remercie pour tout, mais je n’ai pas le droit de te faire endurer tout cela et de te priver de ta liberté, le mieux est de terminer notre relation !

A suivre…

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