Weekends: Emilie, Sandra Et Moi (5)

Sandra n’eut pas la force de nous préparer le petit déjeuner le lendemain matin. Je descendis donc au village pour acheter pain et viennoiserie.

Un dimanche matin ordinaire dans un village ordinaire. Le soleil brillait déjà fort dans un ciel d’un bleu profond. La boulangerie proposait en plus de viennoiserie alléchante des pâtisseries tout aussi tentantes, et je ne pus résister à l’envie d’en acheter quelques-unes. Je pris un café en terrasse avant de rentrer.

Sandra et Émilie m’attendaient sur la terrasse. Émilie seins nus buvait un café. Je l’embrassais et m’en servit une tasse et embrassait Sandra à son tour.

— Heureusement que vous ne restez pas longtemps, me dit elle en attrapant un croissant, je ne pourrais pas tenir le rythme et risquerait de mourir d’épuisement.
— Tu n’es pas prête à remettre ça, s’amuse Émilie, pourtant je suis chaude pour un petit coup.

Je ne relevais pas, me contentant mordre dans mon croissant. J’étais sans doute aussi fatigué que Sandra, et Émilie ne faisait que fanfaronner. D’ailleurs nous passâmes le reste de la journée à lézarder au bord de la piscine, ne trouvant même pas la force de nous baigner. À peine celle de nous préparer à manger à midi.

Le soir vint, et autour d’une nouvelle bouteille de rosé nous trinquâmes au weekend qui vivait ses dernières heures. Il nous faudrait reprendre la route le lendemain, laissant Sandra.

— Tu ne vas pas me faire croire, alors que tu as un superbe gode ceinture, que tu mènes une vie bien tranquille, dit Émilie en ouvrant une seconde bouteille de vin.
— Je n’ai jamais dit ça, répondit Sandra, j’ai juste dit que ma vie sexuelle était moins folle que la vôtre, ce qui ne m’empêche pas de m’amuser aussi.

Sandra nous parla alors de Mélanie, une autre de ses maitresses. Elle l’avait rencontrée dans un bar.

— Elle m’a draguée, sans détour. Ce n’était pas un bar gay, mais elle est venue s’assoir à côté demi au comptoir alors que je commandais.

Elle m’a scanné de haut en bas et m’as dit que si j’étais hétéro c’était un beau gâchis. J’ai rigolé et je suis partie sans rien dire. Elle a attendu que je sorte avec mes amis, que l’on se dise au revoir sur le trottoir avant de revenir à la charge. Là, avant qu’elle ne dise quoi que ce soit je lui ai dit que moi aussi je trouvais que si elle était hétéro c’était un beau gâchis, mais que comme visiblement ce n’était pas le cas, on pouvait passer le reste de la soirée ensemble.

Ce qu’elles firent. Elles allèrent chez Mélanie et passèrent la nuit ensemble.

— Nous nous sommes revues plusieurs fois, et, un jour où ma tante n’était pas là, parce que même si elle ne disait rien, je n’aime pas ramener des amantes quand elle est là, je l’ai invitée ici. Elle est arrivée, nous avons bu un verre, mangé un morceau et nous sommes montées dans ma chambre. Après avoir fait l’amour une première fois, elle s’est levée en me disant qu’elle avait un cadeau pour moi. Elle a sorti le gode de son sac et se l’est accroché à la taille. C’était étrange et marrant de voir cette bite en plastique sur son corps. Elle s’est approchée, m’a fait prendre l’objet en main. Ma demandée si ça me plaisait. J’ai dit que oui, que ça pouvait être amusant. Elle m’a fait mettre à quatre pattes sur le lit, a pris une bonne dose de lubrifiant et m’a tartiné le cul. Je lui ai dit que je ne voulais pas, que je n’avais jamais fait ça, mais le temps que je lui dise tout ça elle avait déjà placé le gode contre mon petit trou et poussait pour me sodomiser. J’ai hurlé de douleur. Des larmes coulaient sur mes joues. Mélanie m’a caressé les fesses, le dos, m’a dit qu’elle aussi la première fois elle avait eu mal, mais que le plaisir qui avait suivi lui a fait oublier la douleur initiale.

Alors, à force de persuasion de Mélanie, Sandra s’est laissée faire. Petit à petit la douleur s’est estompée, sans jamais disparaitre, mais une douce chaleur l’a enveloppée. Le va-et-vient du gode dans son cul éveillait son corps à des nouvelles sensations, de nouveaux plaisirs.
À sa grande surprise elle eut un orgasme.

— Il m’a pris par surprise, je ne l’ai pas senti venir, d’un coup j’ai joui, j’ai senti une vague me submerger. Ma chatte pulsait sous mes doigts. J’ai crié, Mélanie s’est arrêtée, s’est retirée, m’a retourné, et m’a léché le sexe. Elle a défait sa ceinture, me l’a tendue, et m’a dit que c’était mon tour de l’enculer. Je me suis équipée, elle s’est retournée, et sans même la lubrifier je lui ai défoncé la rondelle. Elle a poussé un petit cri, mais je ne suis pas sure qu’elle a eu aussi mal que moi. Je l’ai sodomisée avec force, prenant plaisir à bourrer son cul avec ce sexe factice, à sentir ses fesses s’écraser contre moi à chaque coup de reins. Mélanie a hurlé, à éjaculé sur les draps, un torrent de jute.

Les deux filles se sont alors allongées et on reprit leurs ébats sans l’aide du gode et se sont fait jouir de leurs langues, de leurs doigts avant de s’endormir.

— Mélanie que je vois de temps en temps est mon amante la plus fougueuse. À chaque fois on sort la ceinture et on s’encule mutuellement. Tu vois ma belle, je ne suis pas si sage que ça.

Nous avons fini la bouteille et sommes montés, chacun dans sa chambre. Même si le récit de Sandra nous avait excités, il était tard, et la fatigue eut raison de nos pulsions. Chacun dormi dans son lit pour la première fois du weekend.

Le lendemain, après un petit déjeuner copieux nous avons fait nos valises, et avons dit au revoir à Sandra. Elle versa une petite larme en embrasant Émilie, mais promis de venir nous voir très vite.

— N’oublie pas ton gode, lui dit Émilie, il pourra nous servir.

Sandra nous regarda nous éloigner en nous faisant signe. Émilie aussi versa une larme. Je lui pris la main et nous rentrâmes tranquillement chez nous.

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