Weekends: Erwann Et Félix (4)

Après s’être douché, Erwann rejoint Félix pour déjeuner. Repas léger à base de crudités et un verre de vin. Il aimait ce rythme indolent du dimanche, sans obligation, sans horaires. Ils avaient fait l’amour sur la terrasse le matin même, jouissant ensemble sur le transat.

Ils auraient pu passer la journée nus, à baiser dans toutes les pièces de l’appartement, profitant de leur tranquillité. Mais Erwann avait envie de sortir, de profiter du soleil. Ils auraient le temps de faire l’amour le soir, et toute la nuit pour eux. Tant pis si le lendemain il devait aller bosser.

Ils sortirent, firent le tour des parcs, flânèrent dans la ville sans but, s’arrêtant boire un verre à une terrasse, prenant le temps de ne rien faire. En rentrant Félix fit un thé, et ils le burent sur la terrasse. Une vie de rêve.

La journée mourru doucement et ils allèrent se coucher pour faire l’amour une dernière fois.

Erwann se leva tôt, même si c’était un jour férié, il avait accepté de travailler, une demi-journée, payée double. Il laissa Félix seul. La journée s’annonçait belle, il se surprit à siffler dans la rue.

En arrivant, il apprit que Karine avait donné sa démission, ce qui lui évitait d’avoir à la croiser. Il ne savait pas comment il aurait réagi après sa lettre étrange. Il enfila son uniforme, et attendit que les heures passent en servant les clients. Après le rush du midi, il retourna aux vestiaires, se changea, et reprit le chemin de l’appartement. Ils avaient encore quelques heures de solitudes avant le retour des autres, et il comptait bien en profiter pour s’amuser avec Félix.

Il le trouva à sa place, sur la terrasse, un livre en main. Il se mit à poil et alla l’embrasser à pleine bouche. Félix eut à peine le temps de poser ses lèvres sur la queue bien dure de son amant que l’on frappa à la porte.

Félix râla et alla ouvrir en jetant au passage un caleçon à Erwann.

C’était Karine, en larmes. Elle s’effondra sur le palier et Félix se tourna vers Erwann. Ils la firent entrer en la prenant par la main et l’installèrent sur le canapé. Elle sécha ses larmes, s’excusa, s’expliqua.
Elle l’avait attendu toute la matinée devant le fastfood, guettant sa sortie, puis l’avait suivi dans la rue jusqu’à son immeuble.

— Ce n’est pas mon genre, je ne me reconnais pas, dit-elle, je ne voulais pas écrire cette lettre, et faire tout ce que je fais, je ne sais pas pourquoi je suis obsédé par toi. Je suis désolée, je me rends bien compte que c’est idiot, que je dois passer pour une folle.

Elle se remit à pleurer et Félix la prit dans ses bras. Il la consola, lui dit que parfois on faisait des choses folles, sans savoir pourquoi, mais que c’était bien de s’en rendre compte et de se reprendre. Il lui parla avec tendresse, et Karine l’embrassa. Un baiser chaste du bout des lèvres.

Ils lui proposèrent de rester un moment, de boire un verre, mais elle préféra partir. Ils la regardèrent descendre dans l’ascenseur avant de revenir sur la terrasse.

— Étrange comme fille, dit Erwann
— Ce qui aurait pu être plus étrange c’est si elle était allée au bout de son fantasme. Imagine elle rentre comme une furie et elle se jete sur toi en disant : « Baise moi, je te veux là maintenant, tout de suite, je me branle sans cesse en pensant à toi, je veux ta grosse bite dans mon cul, je veux que tu me déchires, que tu me fasses m’évanouir de plaisir, je veux hurler ton nom. »
— Pas désagréable aussi, j’aurais pu être tenté.
— Dans ce cas je l’aurais balancé sur le canapé et je lui aurais dit : « Tu veux de la bite, je vais t’en donner, lui dit Félix, on va te baiser tous les deux, bien comme il faut, mais après tu dégages et on ne te revoit plus. »
— J’aime quand tu deviens violent. Je crois qu’elle aurait été d’accord, elle se sera mise à genou et elle nous aurait sucé tous les deux. Passant de ta bite à la mienne, léchant nos couilles, nous branlant à tour de rôle.
Elle aurait pu dire un truc comme : « J’adore vos queues, je pourrais passer la nuit à vous sucer »
— Pas mal, mais je n’aurais pas pu me contenter d’une pipe.
— Tu l’aurais enculée ?
— Oui, bien comme il faut, lui défonçant son petit trou, la déviergeant du cul, en la faisant hurler de douleur avant qu’elle hurle de plaisir
— Oui, en lui disant : « Tu voulais de faire enculer, et bien tu ne vas pas être déçue, ma grosse bite va te défoncer, tu vas pleurer ta mère. »
— Puis après m’être bien vidé les couilles sur son cul, je t’aurais laissé la place.
— J’imagine le dialogue : « C’est encore chaud et elle est bien dilatée, tu va voir c’est que du bonheur.
— Vas-y, je suis prete, je te veux en moi, je veux ta bite, je veux que tu jouisses dans mon cul, je veux être ta salope, ta petite pute. ».
— ET tu l’aurais enculé à ton tour, avant de te finir sur son visage. Je lui aurais jeté ses vêtements, et on l’aurait regardé partir sans rien dire.
— Oui, mais on ne l’as pas fait, et c’est mieux ainsi, en revanche je suis bien excité par tout ça, et je dirais pas non à une petite pipe et une bonne baise.

Ils s’embrassèrent, et se livrèrent l’un à l’autre sur le canapé, jouissant du corps de l’autre, par leur bouche, par leur main, par leur cul.

Ils passèrent le reste de la journée nus, à faire l’amour, Félix venait juste de jouir dans la bouche d’Erwann qu’ils entendirent Nina passer le pas de la porte et les appeler.

Bien vite tout le monde fut de retour et autour d’un verre, sur la terrasse, Nina annonça son départ, avant que Félix et Erwann en fassent de même. C’était la fin d’une époque, la fin d’un chapitre à leur histoire à tous. Émilie pleura un peu, tout comme Nina, ils s’embrassèrent tous, mais, alors que quelque temps auparavant cela se serait terminé dans une orgie de sexe, ils partirent se coucher chacun de son cognant ainsi la fin de leur cohabitation.

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