Ma Vie A Changé (7)

-- ATTENTION HISTOIRE POUR LECTEURS AVERTIS --

Cathy était née à Portsmouth. Son père était sous-officier dans les Royal Marines. Ils habitaient une petite maison à Hilsea dans la partie nord de la ville. Sa mère était une Irlandaise venue travailler en Angleterre. Jusqu’à son adolescence tout se passa très bien. Son père parti dans les premiers lorsque l’Argentine envahi les Malouines. A son retour il avait beaucoup changé. Il s’était mis à boire et devenait de plus en plus violent. Sa mère en fût la première victime. Le soir quand il rentrait ivre, Cathy entendait dans la chambre de ses parents les bruits des gifles assénées et des coups de ceinture portés. Elle entendait les gémissements de sa mère. Plusieurs fois elle la vit sortir pour aller dans la salle de bains, nue, les cheveux défaits, recouverte de secrétions blanchâtres. Elle s’enfermait alors à clé et elle prenait de longues douches comme si elle avait voulu enlever la crasse. Son père se conduisait avec sa mère comme un salaud. Il la violait régulièrement. Seul son plaisir bestial comptait. Peu après, il commença à s’en prendre à Cathy. Cela commença par des gifles puis des coups de ceinture sur les fesses et sur les jambes. Sa mère essayait de s’interposer mais il n’y avait rien à faire. Un professeur remarqua les traces de coups et dénonça son père aux services sociaux. Sa mère ne voulût pas porter plainte, elle resta même avec son mari car elle l’aimait et elle considérait qu’il était malade. Il avait subi un traumatisme pendant la guerre quand il avait, lors d’une charge restée célèbre, tué six jeunes argentins à la baïonnette. A quinze ans, Cathy fût alors placée dans un pensionnat près de Londres pour la soustraire à son père.

L’école était une grande bâtisse glaciale. L’encadrement était assuré par des femmes au visage fermé, à l’aspect revêche. Les pensionnaires étaient en uniforme. Le règlement était sévère et les punitions corporelles autorisées.

Elles couchaient dans des grands dortoirs sous la surveillance de dames qui couchaient dans des petites alcôves sur place.

L’instruction dispensée était de bonne qualité et la plupart des élèves sérieuses. En dehors des classes, un petit groupe de filles faisait régner sa loi. Elles étaient agressives. Quelquefois, elles se faisaient prendre et nous assistions à l’exécution des punitions. La coupable devait se placer sur un coin de table buste à plat. Deux surveillantes lui tenaient les bras. Celle qui allait officier lui remontait la jupe sur les reins, lui enlevait sa petite culotte. Après la lecture de la sentence elle saisissait la badine et commençait à frapper. Les traces de coups marquaient le cul nu. Les cris de la suppliciée faisaient écho au bruit des coups s’écrasant sur la chair meurtrie.

Deux mois après son arrivée, elle fût prise en grippe par l’une des filles. Elle ne se laissa pas faire. Son père lui avait appris à se battre. Elle envoya son adversaire à l’infirmerie. La sanction fût immédiate. Elle se retrouva fesses à l’air dans cette position humiliante. Les coups lui firent très mal mais elle mis un point d’honneur à ne pas crier amenant la surveillante à intensifier ses frappes car vicieuse, elle voulant entendre les cris de souffrance de Cathy. Les surveillantes l’amenèrent ensuite à l’infirmerie pour qu’on lui badigeonne les fesses de pommade cicatrisante. Elle devait se présenter tous les matins et tous les soirs pour que l’infirmière puisse lui passer de la crème sur les fesses. A la fin, cela ressemblait plus à des caresses qu’à des soins. Les mains de cette dernière avaient tendance à dér. Au bout de dix jours, les vilaines marques bleues disparurent et elle cessa ses soins. Cathy aurait voulu qu’elle continue car elle éprouvait beaucoup de plaisir à ce massage. Elle sentait son sexe s’humidifier sous les caresses. L’infirmière à la fin de la dernière séance lui fît un clin d’œil complice montrant qu’elle avait apprécié manipuler son postérieur et surtout qu’elle s’était rendue compte du plaisir qu’éprouvait Cathy.


Elle avait gagné par son attitude, l’estime de toutes ses condisciples et l’année se poursuivit sans problème. Pendant les vacances qu’elle passa chez sa tante, elle rencontra ses premiers amoureux. Les deux années scolaires suivantes se passèrent très bien. Victime de la malveillance d’une surveillante, elle se retrouva une nouvelle fois les fesses à l’air. Le même scénario se reproduisit avec la même infirmière qui profita une nouvelle fois pour la caresser en la soignant. En sortant de l’infirmerie elle se finissait à la main. Cathy aimait beaucoup se caresser, étirer, pincer ses tétons. Elle découvrait progressivement toute la jouissance qu’elle pouvait tirer de son corps. A dis sept ans elle perdit sa virginité avec un garçon de son âge. Ce ne fût pas extraordinaire mais la voie était libre. Elle découvrit aussi pour la première fois la fellation. Elle apprécia cette pratique pour le plaisir qu’elle lui procurait et la facilité qui lui permettait de satisfaire discrètement les garçons sans avoir à ouvrir les cuisses.

A dix huit ans ans elle fût admise à l’université, ayant bénéficié d’une bourse. Son père avait été déclaré victime du conflit des Malouines. Elle intégra l’université de Greenwich. Elle suivi un Business management programme qui lui permit de décrocher un poste dans notre groupe. Elle avait une vie sexuelle d’une jeune fille de son âge faite de rencontres passagères. Elle faisait son apprentissage au travers de ses expériences.

A vingt six ans elle rencontra John. C’était un homme séduisant plus âgé qu’elle. Ils s’installèrent rapidement ensemble. Elle appréciait le fait qu’il n’était jamais rassasié. Il aimait lui faire l’amour. Il appréciait la sodomie. Il lui demandait souvent de le doigter et de le goder. Ils avaient une vie sexuelle intense. Ils n’éprouvaient pas le désir d’aller voir ailleurs

Au bout de quelques années, elle s’aperçu que John laissait de pus en plus traîner des revues fétichistes ou traitant du BDSM.
Il aimait bien les jeux où ils se retrouvaient à tour de rôle attachés à la merci l’un de l’autre. John l’entrainait doucement vers des pratiques SM et elle appréciait cette nouvelle sexualité et les moments où elle l’avait à sa disposition. Ils achetèrent des accessoires et des tenues adaptées. John se complaisait dans le rôle de soumis et elle dans celui de dominante. Dès qu’il arrivait de son travail, il se mettait nu, un collier au cou et une cagoule sur la tête pour bien lui montrer qu’il n’avait plus de visage, qu’il était un objet. Elle le promenait en laisse dans l’appartement. Il accomplissait les taches ménagères Elle adorait lui martyriser les seins et travailler son cul. Elle le forçait à porter des plugs de plus en plus importants que son conduit culier s’ouvre progressivement. Elle le forçait à lui lécher les pieds, le sexe, le périnée, l’anus. Sa langue devait être en permanence prête à la satisfaire. Il était devenu son jouet, sa chose. Il n’avait droit de jouir que sur son ordre. Comme il se laissait régulièrement aller, sa punition était immédiate et le martinet ou la planche à pain rentraient en action. Les marques sur son corps marquaient sa soumission. Elle lui acheta une cage de chasteté qui l’empêchait de bander. C’était très douloureux. Elle lui fît percer les tétons et mettre des anneaux permettant de lui mettre des poids, des chaînes ou des laisses.

Ils devinrent membres d’un célèbre club de Londres. Elle adorait exhiber son soumis. Avec son autorisation, il était livré aux autres. Elle veillait à ce que les rapports soient bien protégés. Elle fît la rencontre de master James, un superbe métis jamaïcain de un mètre quatre vingt dix, un véritable colosse doté d’un sexe imposant. Il venait avec sa soumise Nora une petite femme de un mètre cinquante cinq, elle aussi métissée et très bien proportionnée.. Le spectacle était impressionnant et excitant de voir cette poupée aller et venir sur ce colosse noir, comme un bilboquet et son sexe ou son cul avaler très facilement ce sexe imposant.


Cathy invita James à la maison. Pendant qu’ils faisaient l’amour, leurs soumis attendaient sagement sur le tapis. Dès qu’il se retirait d’elle après avoir éjaculé, Nora se précipitait pour la lécher, la nettoyer. Sa langue était très longue et agile. Pendant ce temps, John s’occupait du sexe de James.

Elle se rendit compte qu’elle devenait de plus en plus dépendante de James qui était un amant infatigable lui faisant éprouver des sensations de plus en plus intenses. Elle devenait de plus en plus soumise à son amant et elle délaissait John qui ne l’intéressait plus. Leur séparation était inévitable. John trouva un autre maître et se vautra encore plus dans la soumission la plus totale et la plus abjecte.

James était très fier de ses conquêtes. Le contraste était saisissant entre Cathy, grande femme à la chevelure flamboyante avec ses taches de rousseurs, ses formes épanouies, sa peau très blanche et Nora, petit bout de femme métissée à la peau cuivrée. Il organisait des soirées chez lui où elles étaient à la disposition de ses amis. Il avait aménagé une pièce. Elles se succédaient sur la croix de Saint André pour se faire fouetter, caresser, triturer, fouiller, goder. Elles se retrouvaient aussi allongées sur le dos sur une table les bras et les jambes immobilisées les grandes lèvres écartées par des pinces, laissant leur sexe ouvert et leur clitoris accessibles à tous. Certains se comportaient en brutes épaisses, en particulier les femmes, martyrisant leurs seins, forçant leurs culs. Leurs vagins accueillaient toutes sortes de sexes et d’objets. Elles furent fistées parfois sans délicatesse. Les martinets striaient leur corps de marques qui tournaient rapidement au bleu. Elles étaient devenues des objets, des trous à la disposition de tous. De plus en plus Cathy rentrait chez elle fourbue, éreintée, son sexe, son anus, sa bouche douloureux d’avoir autant servi. Elle mettait de plus en plus de temps à récupérer et à soigner ses marques mais elle avait besoin d’être traitée ainsi pour trouver la jouissance totale, absolue avec des orgasmes dévastateurs qui la laissait inconsciente.

Elle se rendait compte qu’elle allait trop loin. Son travail s’en ressentait. Après une soirée très chaude elle fût obligée aller à l’hôpital, le rectum déchiré par un fist trop violent. Le médecin voyant son état, la fît hospitaliser. Après une opération réparatrice et des entretiens avec des spécialistes qui lui firent prendre conscience de son état, elle décida d’arrêter.

Après deux mois d’abstinence, James lui manquait beaucoup. Elle accepta de le revoir sous condition d’avoir des relations sexuelles normales. Elle ne voulait plus fréquenter le club et participer aux soirées SM. Sexuellement elle trouvait son compte avec ce beau noir infatigable mais ce n’était pas le même type de plaisir et de jouissance. James insista plusieurs fois pour l’entraîner à nouveau dans ses pratiques passées mais elle eût la force de résister.

On lui proposa le poste à Edimbourg, qu’elle accepta. James venait la voir de temps en temps et elle appréciait ses étreintes fougueuses. Elle fréquentait des clubs où elle fît la connaissance d’hommes et de femmes mais malheureusement pour des rencontres sans suites. Si ses sens étaient apaisés, elle aurait cependant aimé établir une relation stable.

Le week-end précédent mon arrivée, elle avait été invitée à une soirée par un couple rencontré en club peu de temps avant Il y avait deux autres couples et trois hommes seuls. Elle les trouvait vulgaires et brutaux. Ils la firent boire, fumer des joints et profitaient de la situation pour la caresser et essayer de la baiser. Se sentant mal, elle demanda à ce qu’on la raccompagne. Elle se retrouva avec les trois hommes et dans la voiture les attouchements reprirent. Très vite, elle fût vite cul nu, vêtue uniquement de ses bas et de sa guêpière, un sexe dans la bouche. Des doigts forçaient son sexe et son cul, pinçaient ses tétons lui faisant mal. Le conducteur arrêta la voiture dans un endroit tranquille car il voulait participer à la fête. Les sexes se succédaient en elle. Elle sentait le sperme couler de son vagin, de son cul de sa bouche. Elle n’avait plus la force de réagir. Ils se conduisaient en soudards. Elle n’éprouvait aucun plaisir et ils lui faisaient mal. Son calvaire dura plus d’une heure. Repus, ils lui remirent sa robe qui ayant servi à protéger les sièges, portait les traces des viols qu’elle avait subis. Ils la portèrent jusqu’au pallier de son appartement. Je la récupérais sale et les vêtements souillés. Elle puait le sperme.

A l’évocation de tout ce qu’elle avait enduré, elle se mît à pleurer se traitant de garce, de putain, de salope. Elle réalisait qu’elle était dans une impasse et que la façon dont elle avait géré sa sexualité, l’avait perdue. Je la prît une nouvelle fois dans mes bras, je l’embrassais, la caressais pour la calmer. Elle, la femme qui paraissait si forte était en fait très fragile. Elle méritait de la tendresse et de l’amour mais elle avait été trop loin dans sa quête du plaisir. Je comprenais aussi Il pourquoi elle possédait toutes ces tenues et tous ces accessoires dans sa chambre.

Les jours suivants furent particulièrement agréables. Nous prenions beaucoup de plaisir à être ensemble à nous promener. Elle me faisait découvrir l’Ecosse. Nous étions belles et nous sentions des regards appuyés sur nous Nous faisions l’amour tendrement, amoureusement et je profitais de son corps et de ses odeurs de rousse. Sous mes caresses, ma langue, elle ruisselait littéralement et nos étreintes étaient ponctuées par des orgasmes fabuleux.

Le patron était très content de voir que mon stage se passait bien. Je l’assurais que mes progrès en « langue anglaise » étaient significatifs.

Frédéric annonça sa venue le week-end suivant. Je racontais à Cathy mon histoire avec lui. Elle me proposa de la recevoir chez elle ce que j’acceptais immédiatement. Avant son départ de France, j’eus un contact téléphonique avec lui. Je lui racontais sommairement l’histoire de Cathy et lui expliquais qu’elle avait surtout besoin de tendresse, d’affection et d’être bien entourée. Il fallait lui redonner confiance. (à suivre)

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