Les Routiers Sont Sympas

Je suis célibataire, plutôt bourgeoise, et mon vice c'est le camionneur, les mains fortes, les étreintes rudes dans des cabines imprégnées de sueur, de tabac froid et aussi d'un relent de gasoil. Je connais toutes les aires d'autoroutes de la région, pour moi, la vue des longs bahuts parqués suffit à m'en promettre. Pour chaque bahut, un homme arrêté, est un homme affamé, mais un homme, un vrai, un sexe qui veille que j'ai envie de sucer, et aussi de me faire mettre.

À chaque fois plutôt le samedi soir, je choisis une aire d'autoroute. Dès le départ de chez moi, durant le parcours sur l'autoroute, je sens mon bas-ventre tiédir, ma chatte se gonfler et s'humidifier sur le cuir de ma voiture. Oui ! Je ne porte pas de culotte. Ma technique de chasse est très simple. J'adopte une tenue correcte, qui correspond à mon style classique ; l'hiver, ce sera un long manteau qui masque le haut de bottes en cuir, cela me permet d’approcher de mes proies en toute impunité.

Ce jour-là, sous le manteau, je ne porte que des bas de soie et un porte-jarretelles. Cet attribut contribue à mon excitation, et le fait d'être nue, prenable immédiatement, correspond aussi à mon fantasme. Comme à chaque fois, je vais garer ma voiture sur le parking de la station-service, je me dirige vers le resto des routiers, j’entre, et je m'accoude au bar.

La clientèle est variée, bien sûr beaucoup de routiers, pour manger, mais aussi des familles qui font une halte, ou quelques représentants pressés. Je fais mon choix, je prends ma consommation et je me dirige à une table, vers un homme qui finit son café, pas de doute, c’est un routier.

Ma technique est simple, je lui dis que je n'ai jamais visité de cabine de routier, et que je lui serais très reconnaissante, s’il avait un peu de temps avant de reprendre la route pour me la montrer.

En général, c’est toujours OK, et celui-ci n'a pas fait exception à la règle. Arrivée au camion, je passe devant et défais les trois boutons de mon manteau, le type, voit tout de suite que je suis nue sous mon manteau.

En escaladant le marchepied, je fais en sorte de lui dévoiler mes jambes gainées de soie. Le type ce soir est un colosse.

Il est à deux doigts d'exploser, et sa main tremble en glissant la clef dans la serrure de son bahut. Il me laisse à peine monter qu'il est déjà sur moi. Il me jette sur la banquette, ramène mes genoux sous mon ventre, relève mon manteau et me fourre. C'est brutal, rapide, mais c’est comme j'aime. Je hurle de plaisir aussitôt. Mais, la suite n'a pas été dans mes plans habituels. Dire que j'ai été consentante, pas vraiment, mais je ne sais pas non plus dire à quel moment j'aurais voulu tout arrêter.

Il m'a d'abord caressée. Des caresses douces mais fortes en même temps. Autour de mes seins, puis à leurs pointes, je ressens comme des décharges. Au creux de mon sexe, il fait de nouveau jaillir ma fontaine. Tandis qu'il me caresse, il a les mots crus qui m'excitent :

- Mais c'est qu'elle mouille la bourgeoise ! Elle en veut encore plus.

Nous sommes assis côte à côte, au centre de la banquette, presque comme si l'on conduisait.
Soudain, sans prévenir, avec à la fois de la brutalité et de la précision, il m’empoigne, me soulève, et m'empale sur le levier de vitesse. Mon sexe dégoulinant de mouille absorbe sans encombre le pommeau, tandis que l'homme me repose assise sur ses cuisses.

Sur le coup, je suis suffoquée, la taille de l'engin, la soudaineté du geste, une douleur aiguë mais brève lors de la pénétration, et puis très vite le caractère complètement obscène de la situation m'a follement excitée. Avec ses cuisses musclées, il me fait monter et descendre à sa guise sur le levier, dont la boule bute au fond de mon con.

Il me bascule la poitrine sur le plastique froid de la lunette avant, mon visage contre le pare-brise, mon corps à l'horizontale. Alors que je suis toujours empalée par le levier de vitesse, je le sens forcer sa verge toujours bandée comme un arc à l'entrée de mon cul.
Il m'encule brutalement, et je hurle une jouissance démente.

Tout en me besognant profondément, il décroche sa CB et appelle plusieurs de ses potes. Inutile de vous décrire la teneur de ses commentaires, et inutile de vous préciser qu'au bout de quelques minutes six camions de routiers se pressent autour du camion.

Les deux premiers sont rentrés dans la cabine, les suivants se sont contentés de mater à partir d'un autre bahut venu se coller face au nôtre, pare-brise contre pare-brise. Ils me laissent tous sur mon pal d'acier, et se sont succéder dans mon cul. L'un d'eux a soudain une idée : mettre le moteur en route, les vibrations du moteur transforment mon pal en un gigantesque vibromasseur qui me secoue si violemment que mon corps entier se déporte au rythme des différents régimes du moteur.
Les types comprennent vite ce qu'ils peuvent tirer des variations de régime, l'accélération réduit l'amplitude de la vibration, mais accroît sa fréquence.

Je hurle mon plaisir ignoble sans discontinuer, les seins collés contre le pare-brise. Dans leurs cabines en face, à quelques centimètres, le nez à la porte du camion, je vois les visages stupéfaits des autres routiers qui attendent leur tour. Je suis possédée par les bites et les mains des camionneurs qui se succèdent, mais ce soir, le camion est mon meilleur amant, un amant puissant
et infatigable, qui emplit de son souffle rauque l'espace exigu de la cabine. Dehors, un couple âgé regagne sa voiture, et jette un regard bref au camion. Ils ne peuvent rien voir de ce qui est en train de se passer dans la cabine. J'entends l'homme dire suffisamment haut pour qu'on puisse bien l'entendre de la cabine :

- Ces cons de routiers, tout ce qu'ils savent faire, c'est faire du bruit avec leur camion qui pue, pour épater tout le monde.

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