Eloge De La Masturbation

ÉLOGE DE LA MASTURBATION

Les pratiques sexuelles sont nombreuses ainsi que les positions, (j'ai un livre qui en recense 365 !), mais pour moi la masturbation y tiens une place à part.

Elle se pratique le plus souvent seule, bien qu'il ne soit pas désagréable de voir le ou la partenaire faire de même, à côté ou face à vous.

On peut s'y donner n'importe quand, n'importe où, en voiture au feu rouge ou dans les encombrements ; lors d'une réunion peu intéressante, les tables de conférence étant un excellent rempart à l'activité de la main.

Mais c'est une merveilleuse machine à fantasme et à souvenirs. Pourvoir évoquer, en se caressant, les souvenirs de moment intenses passés avec une amante. Imaginer ce que pourrait être un moment d'amour avec la fille voisine de la mienne au restaurant.

Mais le fin du fin est de pouvoir être seule, allongée nue sur son lit, sentir son clitoris s'éveiller aux caresses qu'il va recevoir mais qu'il lui faudra patienter, ne jamais aller directement à l'essentiel.

J'aime faire rouler mes pointes de sein sous mes doigts, parcourir d'un doigt léger mes aréoles pour sentir ma poitrine durcir et ma fente commencer à répandre le divin nectar dont j'empilerai mes doigts pour les sucer avec délectation.

Faire courir mon index sur mon ventre afin d'atteindre le nombril pour y faire une pause ; l'étape suivante consistant à aller caresser ma toison qui commence à sentir la rosée de la cyprine. J'aime en tirer doucement les poils qui entraînent mes grandes lèvres, dont les pétales s'ouvrent, afin qu'un doigt fureteur vienne les caresser pour s'enfoncer, aussi profondément que possible dans mon vagin, imaginant que c'est celui d'une amante qui m'a si bien pénétrée.

Les robinets de la fontaine à nectar s'ouvrent en grand, ma mouille ruisselle entre mes fesses et sur mes doigts. Vais m'en délecter tout de suite ou bien satisfaire ce petit bouton rose qui ne cesse de grossir.

Je pense que c'est lui qui aura la primeur de mes caresses, afin d'augmenter le débit de ma fontaine, quand une vague que je sens se former va déferler sur moi, arquant mon corps comme des décharges électriques.

Enfin, mes doigts ruissellent plein de ce liquide si doux au toucher et à l'odeur iodée si suave. Mes doigts rejoignent ma bouche et de les sucer, avec délectation, comme la petite fille que j'ai été, trempait ses doigts dans la confiture. À ce moment-là, et seulement, j'aimerais qu'une langue vienne me sucer pour me faire jouir encore…

Septembre 2014

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