Un Si Bel Été, Et Ses Suites (12)
Nous avons convenu de nous retrouver au café près de chez elle. Jarrive le premier. Le bistrot est plus fréquenté, en cette fin daprès-midi, que la veille au matin, mais « notre » table étant libre, je my installe. Le garçon, en bon professionnel, ma reconnu et jai limpression de faire déjà partie des habitués :
« Bonjour, mon prince. Juliette ne va pas tarder. Quest-ce que je vous sers ?
-Un demi, sil vous plaît. »
Quand il dépose la bière sur ma table, il ajoute :
« Cest une brave gosse. Ah, tenez, la voilà. »
En effet, Juliette approche en saluant au passage quelques personnes, sassoit auprès de moi sur la banquette et membrasse, puis :
« Salut, Paul ! Tu me donne la même chose, sil te plaît.
-Ça marche, princesse. »
Nous bavardons un moment et lorsque nos verres sont vides nous prenons la direction de son studio.
Dans lescalier, nous croisons une grande fille en noir, silhouette fine, très beau visage de madone italienne.
« Salut, Sophie.
-Bonjour Juliette. Bonjour
?
-Nicolas. Bonsoir, mademoiselle.
-A tout-à-l heure. »
Nous poursuivons la montée et Juliette mexplique :
« Cest la sur de Marc. Ils habitent au 4ème, juste en dessous de chez moi. Marc et Rachida tont trouvé sympa, ils ont proposé quon passe chez eux ce soir. Si tu es daccord. »
A priori, javais plutôt prévu que nous passions la soirée à baiser, mais je ne voyais pas dinconvénient à boire dabord un verre chez Marc.
Nous sommes assis sur son lit, parmi les coussins, et Juliette se lance dans une présentation entrecoupée de baisers de Marc, Sophie et Rachida.
Les parents de Marc et Sophie sont enseignants, actuellement en poste à la Réunion. Sophie est lainée, institutrice. « Elle pourra te paraître un peu distante au premier abord, mais cest une chique fille. Par contre lesbienne pure et dure, alors pas la peine de ty frotter », précise Juliette en riant.
Lappartement est cossu. Au salon, autour dune table basse, un canapé en cuir, des fauteuils et un pouf. Nous sommes invités à prendre le canapé, Marc a investi un fauteuil où il se roule un joint, Sophie a posé sur la table des assiettes de mézès et remplit les verres. Rachida, mini-jupe et haut tout aussi réduit, sest assise sur le pouf dans une position qui ne me laisse aucun doute sur le fait quelle a omis de mettre quelque sous-vêtement que ce soit.
Lambiance est détendue, Sophie me demande ce que je fais. Contrairement à ce que mavait dit Juliette elle est plutôt attentive et chaleureuse. Au bout din moment, elle sexcuse : « Je vous abandonne, jai du travail à terminer. Marc, il y a encore quelques assiettes à la cuisine. Bonne soirée. »
Marc a choisi une musique de jazz chaude et sensuelle. Il fait passer le joint, Juliette tire une taffe, je décline linvitation. Rachida quitte son pouf et vient sassoir entre nous deux. Elle se love contre Juliette et lembrasse. Celle-ci na pas lair surpris et lui rend son baiser. Telle quelle sest placée, Rachida me permet de confirmer sil en était besoin quelle na rien sous sa mini-jupe. Son petit cul est bien visible, ainsi que sa chatte parfaitement glabre, petit abricot fendu, entrouvert, ourlé dune frange de dentelle ocre. Je considère cela comme une invitation, Marc, yeux clos, ne semblant pas prêter attention à nous, je caresse cette chatte offerte. Rachida réagit aussitôt, sa main tâtonne à la recherche de mon sexe et tout se précipite : Juliette déboutonne son jean, le fait descendre à ses pieds ainsi que son string, Rachida plonge le visage entre ses cuisses écartées tandis quelle saisit la bite que jai extraite de mon pantalon.
Lorsque chacun de nous a joui dune façon ou dune autre, Marc va chercher le reste des plats dont Sophie avait parlé, mais très vite Rachida propose que nous passions dans la chambre.
Nous nous retrouvons tous les quatre sur le lit après nous être débarrassés des vêtements qui restaient. Rachida est étendue sur le dos et cest elle à présent qui offre sa chatte largement ouverte à la langue de Juliette. Jen profite pour passer derrière celle-ci et la prendre en levrette, puis je glisse ma bite entre ses fesses et introduit doucement mon gland dans son cul. Juliette recule la croupe pour accélérer la pénétration, et jentre en elle jusquà la garde. Marc, qui nous observait en se masturbant, remarque :
« Tiens, tu fais ça, toi, maintenant. Cest nouveau.
-Oui, mais pas avec nimporte qui, ne te fais pas des idées, répond Juliette en riant.
-Moi je veux bien prendre mon tour, me dit Rachida. »
La soirée avance, nous avons changé souvent de partenaires et de pratiques au gré des envies quand Sophie entre dans la chambre. Nullement surprise, elle dit :
« Bon, les s, je vais aller me coucher, je me lève de bonne heure. Tâcher de ne pas faire trop de bruit. Ciao. »
Elle va sortir, se ravise et vient sassoir sur une chaise près du lit :
« Rachida, tu viens me dire bonsoir. »
Celle-ci, visiblement habituée, vient docilement saccroupir devant elle qui a écarté les pans de son peignoir et les jambes. Jai le temps dapercevoir brièvement une chatte lisse largement ouverte, une vulve rose tendre, avant quelle ne me soit cachée par la tête de Rachida qui entreprend de la bouffer.
Vers 3 heures du matin, nen pouvant plus et ayant joui à satiété, nous décidons tous daller dormir. Marc nous propose la chambre dami ; om le lit est plus spacieux que celui du studio. Une fois couchés, Juliette conclut :
« Nous avons passé une bonne soirée. Ils sont sympas, non ? »
Jaurais mauvaise grâce à prétendre le contraire.
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