Un Si Bel Été, Et Ses Suites (14)
Un si bel été, et ses suites (14)
(Comment Nicolas rencontre le petit chaperon rouge et revisite le conte)
Cette nuit, dans mon lit, jessaie de faire le point. Agnès, Cécile, mes tantes Julie et Aline, Stoyanka, Edith de B., Juliette, Rachida, Sonia
toutes ces femmes avec lesquelles jai fait lamour depuis ces derniers mois, ce sont toujours elles qui ont pris linitiative. Mon manque de confiance en moi ma interdit de prendre linitiative. Je décide quil est temps de prendre de lassurance et de choisir moi-même ma partenaire. Mais qui ? Je passe en revue les femmes de mon entourage susceptibles de répondre à mes avances. Certaines femmes de limmeuble, célibataires o mariées ? Certaines me plairaient bien. La boulangère, dont la réputation est sulfureuse ? Une ou deux profs qui nous font fantasmer ?... Mais en cas déchec, c »est la honte et le ridicule assurés. Il serait plus prudent de tenter ma chance hors du cercle de relations rapproché. Comme souvent, cest le hasard qui va résoudre le problème.
Ce matin, dans le métro à lheure daffluence, je me retrouve projeté contre une passagère. Je mécarte de mon mieux en mexcusant. La femme me jette un coup dil, un léger sourire et se tourne légèrement, son regard retrouvant linexpressivité qui convient aux voyageurs des transports parisiens. Nous restons durant plusieurs stations dans cette promiscuité. Je note machinalement quelle a un joli visage, sans doute approximativement lâge de ma tante Julie, mais que ce qui attire lattention cest son béret rouge vif à gros pompon et lécharpe assortie. Elle descend avant moi et disparait sur le quai.
Et voilà que dans laprès-midi, sur le boulevard, alors que je ny pensais plus, japerçois devant moi le béret rouge et lécharpe ! Cest bien ma passagère du métro qui marche à vive allure, chargée de sacs estampillés dun grand magasin. La probabilité dune telle situation était infime et jy vois in signe.
« On respire mieux dans la rue que dans le métro. »
Mon inconnue tourne la tête et me jette un regard noir à travers ses lunettes, mais linstant daprès elle fronce les sourcils, puis me reconnais. Elle esquisse un sourire :
« Oui. Encore que dans les grands magasins avant les fêtes, cest presque pire que le métro !
-Vous permettez que je vous porte quelques sacs.
-Oh, merci mais ils ne sont pas lourds, plutôt encombrants. »
Comme jinsiste, elle men donne deux et nous marchons côte à côte en bavardant. Que dois-je faire à présent ? Comme nous sommes à la hauteur dune brasserie, je me lance et lui propose dentrer faire une pause. Elle a une seconde dhésitation :
« Je vous remercie... Oh, et puis après tout pourquoi pas, javoue que je meurs de soif. »
Attablés devant nos verres, nous parlons de choses et dautres. Elle est fonctionnaire, vit seule et a un petit garçon de cinq ans Entre son fils et son travail, elle a peu de temps pour les loisirs. Jai la présence desprit de prétendre que je fais du baby-sitting, ce qui na jamais été le cas, et que si elle en a besoin
Elle prend mon téléphone, « à tout hasard ».
Quand nous nous quittons devant une bouche de métro, je ne me fais guère dillusions pour la suite. Mais jai la maigre satisfaction davoir osé aborder une inconnue.
Ce nest pas sans surprise que jai reçu ce coup de téléphone, le lendemain, en fin daprès-midi :
« Bonjour, cest Marianne T., vous mavez proposé vos services hier, pour du baby-sitting. Excusez-moi de vous contacter au dernier moment, mais seriez-vous disponible ce soir ?
-Oui, oui, pas de problème.
-Ah, tant mieux ! Alors je peux compter sur vous vers 20h. Je vous donne mon adresse. Encore merci. »
Je me prends à espérer. Peut-être aurai-je ce soir loccasion manquée hier de draguer Marianne. Il ne faut pas semballer : elle fait seulement appel à moi pour garder son gamin.
A 20H je sonne à linterphone et Marianne me prie de monter. Elle me présente Pierrot, son fils de cinq ans, me rassure sur le fait quil est sage, dort sans problème, puis le conduit dans sa chambre.
Quand elle revient, elle sexcuse de nouveau de mavoir appelé au dernier moment :
« Mes amies mont poussées à enfin prendre une soirée de liberté. Nous sortons « entre filles » et ça fait longtemps que ça ne métait pas arrivé.
Si je rentre un peu tard, ne vous inquiétez pas, je vous appellerai un taxi.
-Pas de problème. Bonne soirée. »
Je métais endormi sur le canapé, devant la télé. Je lentend rentrer. Elle ôte son manteau, ses chaussures et se laisse tomber à côté de moi.
« Ouf ! Je suis morte !... Et un peu pompette, je crois.
Pierrot a été sage ?
-Oui, oui. Il ne sest pas réveillé.
-Bon. Eh bien ça ma permis de passer une bonne soirée.
Je vous paye et je vous appelle un taxi. »
Je sens que cest le moment de tenter le tout pour le tout :
« Puisque je suis là, vous pourriez peut-être finir cette soirée agréablement
»
Marianne me regarde avec un air un peu moqueur :
« Dis donc, toi, tu naurais pas une petite idée derrière la tête ? Tu sais que tu pourrais être mon fils ?
-Je préfèrerais être ton amant.
-Eh bien tu ny vas pas par quatre chemins ! »
Elle me regarde en silence avec un petit sourire, le temps me semble sêtre arrêté et je sens que je vais encore rougir ! Mais elle reprend enfin : « Après tout, pourquoi pas ? » et elle laisse aller sa tête sur mon épaule. Mon cur bat la chamade. Jai osé ! Enfin jai osé ! Sans plus tarder, de peur quelle se ravise, je lenlace et pose ma bouche sur la sienne. Nos langues se rejoignent pour un baiser fiévreux et passionné. Marianne a glissé la main sous ma chemise et me caresse la poitrine. Je fais de même et je trouve sous le soutien-gorge un sein rond dont le téton durcit au creux de ma paume.
Brusquement, presque brutalement, elle sécarte, se lève : « Viens ! »
Je la suis dans sa chambre.
« Ne bouge pas, je reviens. »
Elle file à la salle de bain, revient après quelques minutes, nue. Elle est belle, la taille fine, les hanches un peu larges, des seins tout ronds. Jai eu le temps de me déshabiller et elle me rejoint sur le lit. Etroitement serrés, nous nous embrassons de nouveau tandis que nos mains descendent vers notre pubis. Elle caresse doucement mon sexe et mes testicules. Ma main se pose, entre ses cuisses, sur sa toison de poils taillés courts qui couvrent comme une douce fourrure sa motte rebondie. Sous ma paume le clitoris pointe, je le saisis entre deux doigts et je peux le branler comme une petite bite. Marianne réagit aussitôt. Ses « Ah, oui » senchainent tandis quelle serre fermement ma queue et me branle. Elle mattire sur elle et je pénètre sa chatte ouverte et trempée. Ma bite est aussitôt étreinte de contractions ininterrompues tandis que ses « Ah, oui » se font plus bruyants. Nous basculons ensemble et cest moi à présent qui suis sous elle qui me chevauche avec fougue. Ne pouvant me retenir plus longtemps, je lâche mon sperme et son cri de plaisir se joint au mien dans un accord parfait.
« Maman, quest-ce que tu fais ? »
Le petit Pierre, sans doute réveillé par nos cris, se tient à la porte de la chambre, tout ensommeillé.
« Ce nest rien, mon Pierrot, maman joue avec Nicolas.
-Je veux jouer aussi.
-Non, cest des jeux de grands. Allez, il faut retourner faire dodo. »
Elle se lève et me jette : « Ne bouge pas, je reviens ». Elle raccompagne son fils dans sa chambre et me rejoint sur le lit. Appuyée sur un coude, elle regarde et caresse ma queue :
« Cest quand même drôlement agréable, ce machin-là. Tu te rends compte, je men suis privé pendant plus de deux ans ! »
Elle semble bien décidée à rattr le temps perdu. Elle me décalotte complètement le gland, le lèche à, petits coups de langue, puis labsorbe et le tète comme un biberon.
Quand nous retrouvons enfin notre calme, Marianne me dit :
« Ma soirée a été parfaitement réussie grâce à toi. Mais je préfère que Pierre ne te trouve pas ici demain
enfin, ce matin. Je vais tappeler un taxi. Mais jaurai certainement encore besoin dun baby-sitter.
-Jespère bien !
-Oh, Nicolas, tu ne peux pas savoir le plaisir que ça ma fait ! »
Jai failli mendormir dans le taxi.
« On est arrivé, chef. Vous bossez de nuit, je suppose.
-Oui, du baby-sitting
»
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