La Vengeance De Sophie

Secrétaire dans une administration, je m’épanouissais dans mon travail jusqu’au jour où mon chef de bureau partit à la retraite. Il fut remplacé par la plus ancienne de mes collègues dont la jalousie à mon égard était pathologique. Tout nous différenciait : je n’avais que 34 ans, elle en avait 55 ; j’étais certes petite (1m55) mais dodue (70kg), elle était grande et très maigre ; j’avais des rondeurs très bien proportionnées (100d-70-100), elle était plate et n’avait pas de fesses ; j’avais une crinière abondante de blonde teinte en rousse qui me tombait aux épaules en cascade, elle avait une coupe en brosse très courte de brune ; mon visage de chatte très maquillée aux yeux bleus contrastaient avec ses petits yeux noirs, son nez aquilin et ses fines lèvres ; mes tailleurs et robes étaient à l’opposé de ses sempiternels ensembles veste-pantalon, mes talons vertigineux de ses chaussures plates…

Bien entendu elle était folle quand les regards masculins de nos collègues s’attardaient sur moi et jamais sur elle. Pourtant j’étais une petite femme mariée qui s’était bien gardé jusque là de profiter de cet avantage dans mes rapports professionnels. J’étais donc devenue son souffre-douleur et je ne comptais plus les brimades qu’elle me faisait subir, attendant son prochain départ du service avec une patience raisonnable.

Chaque jour, j’allais déjeuner dans la même brasserie, suffisamment loin de mon travail pour y être tranquille et ne pas subir les conversations professionnelles de mes collègues. Ce mercredi, j’étais vêtue d’une petite robe en coton gris clair boutonnée devant et très serrée à la taille par une large ceinture noire. J’aimais affiner ma taille au moyen de ce genre d’artifice qui, tout en m’amincissant, faisait ressortir mes rondeurs mammaires et fessières. Cela attirait les regards des hommes, chose dont j’éprouvais un besoin constant pour me rassurer sur mon pouvoir de séduction.

Mon narcissisme me poussait également à apporter un soin méticuleux dans le choix de mes dessous.

Mon choix du jour s’était porté sur un ensemble noir soutien-gorge (dentelle sur satin), string (dentelle devant, satin derrière) sous un porte-jarretelles en satin noir large comme une petite gaine qui avait le pouvoir de m’amincir la taille et de comprimer mon ventre rond. Les jarretelles longues m’arrivaient à mi-cuisses pour tenir des bas fumés avec un léger ourlet plus foncé. Enfin j’avais mis des escarpins très ouverts, noirs à talons très hauts comme toujours qui laissaient découvrir mes ongles vernis d’un rouge carmin assorti à celui de ma bouche.

C’est dans cette tenue que j’arrivai dans ma brasserie habituelle pour déjeuner de façon frugale, mon embonpoint m’interdisant tout débordement dans ce domaine. Reçue par le garçon habituel qui plaisanta avec malice comme d’habitude sur mon élégance, je ne trouvai plus qu’une seule table de libre et là je me figeai en découvrant que la table devant moi était occupée par ma chef de service. Mon premier réflexe fut de sortir mais c’était trop tard : le garçon tenait déjà ma chaise pour m’installer, ce qui lui permit au passage de plonger un regard dans mon décolleté qui était ce jour-là particulièrement accessible car j’avais déboutonné deux boutons du haut de ma robe.

Furieuse, je pestai contre elle. Par chance, elle me tournait le dos et ainsi je n’avais pas trop à subir sa présence. Je commandai une salade d’asperges et attendis en regardant autour de moi. Mais mon regard ne pouvait s’empêcher de revenir à la table de ma chef. C’est alors que je remarquai l’homme qui l’accompagnait et me faisait face. Je n’en revins pas… Un homme au charme superbe, quasiment le sosie de Serge Piccoli, mon acteur préféré… Ce n’était pas possible… Quand, surprenant des bribes de leur conversation, je compris que c’était son mari, j’en demeurai stupéfaite… Une femme aussi laide et sans aucun charme était la femme d’un homme ressemblant à celui de mes rêves !

Lorsque le garçon m’apporta mon assiette d’asperges je n’avais déjà plus faim… J’étais furieuse de ma découverte.
Mon état d’exaspération commença à s’estomper quand je me rendis compte que le mari de ma chef regardait très souvent dans ma direction. Mon premier réflexe fut de me protéger contre ces regards intempestifs en tirant sur le bas de ma robe pour cacher mes cuisses. Il me sembla apercevoir alors une ombre de frustration dans son regard qui revint vers sa femme, laquelle n’arrêtait pas de parler comme à son habitude.

Cette réaction m’intrigua et une petite idée perverse commença à faire son chemin en moi. Je me penchai alors vers mon sac à mains qui était au sol pour sortir une cigarette. Je voulais vérifier si son attention allait être détournée par mes mouvements. Un bref coup d’oeil me fit chaud aux reins car aussitôt le regard de l’homme se détourna de sa femme pour revenir à moi. J’avais envie maintenant de capturer ce regard, de me l’approprier, de le détourner de son épouse.

En portant la cigarette à ma bouche et la déposant sensuellement entre mes lèvres, je secouai mon abondante chevelure négligemment et l’aidai d’un revers de main à s’étaler sur mes épaules. Le regard se fixait de plus en plus sur moi, je devenais avec délice le centre d’intérêt du mari de mon acariâtre chef de service. Je relâchai, en arrondissant ma bouche, quelques volutes de fumée puis déposai dans le cendrier la cigarette tachée de mon rouge à lèvres en la laissant se consumer toute seule, comme si la fumée mettait entre nous un voile tentateur. Je me mis alors à déguster mes asperges en les saisissant entre mes doigts et en les portant avec lenteur et gourmandise à ma bouche ce qui eut pour effet d’accen la fréquence des regards de l’homme, surtout lorsque ma langue récupéra les gouttes de vinaigrette restées sur le bord de ma bouche.

Ce jeu dura un long moment qui me rassura sur l’effet produit auprès de mon attentif observateur. Je mis fin à ce spectacle tentateur en posant mes lèvres sur la serviette blanche pour lui offrir l’empreinte de ma bouche comme un baiser envoyé.
Je ponctuai ce geste d’un croisement de cuisses qui attira son regard sous ma table à ma plus grande satisfaction.

Son regard manifestement ne quittait plus mes cuisses. Le garçon m’apporta mon café et je discernai avec émotion un voile d’inquiétude dans son regard craignant l’imminence de mon prochain départ. Je me penchai alors vers mon sac, laissant dans mon mouvement un troisième bouton de ma robe s’ouvrir, pour sortir mon tube de rouge à lèvres. Je me remaquillai en prenant mon temps et en jouant de mes lèvres pour attirer son regard et je souris en entendant son épouse lui demander s’il l’écoutait.

Par bonheur son portable sonna pour une longue conversation qui facilita l’intimité de nos échanges clandestins.

Cette intimité prenante, je commençais à la ressentir au plus profond de mon corps. Je sentais mon épiderme réagir et s’emplir de chaleur. Je me trouvais flattée d’attirer les regards de cet homme qui me paraissait si charmeur. L’effet produit était au-delà de mes intentions et même, comme les réactions de mon corps me le démontraient, de mes espérances.

Oui ! Il fallait bien me l’avouer : j’avais envie de cet homme et pas seulement parce que c’était le mari de ma chef. Alors sentant la chaleur venir s’incruster entre mes cuisses, je décroisai et recroisai aussitôt mes cuisses guidant ainsi par mes mouvements la direction de son regard que je sentais de plus en plus brûlant. Je sentis dans la brillance de son regard qu’il avait vu que je portais des bas avec un porte-jarretelles. Je n’avais pas envie de lui cacher cela. J’avais l’impression de diriger son regard avec les mouvements de mes cuisses et je ne me privais pas de ce pouvoir. Il ne me quittait plus des yeux et je jouais en croisant et décroisant, en écartant furtivement mes cuisses pour lui offrir la vue du petit triangle de dentelle noire enfoui au plus profond de moi.

Pendant ce temps elle téléphonait toujours, je savais que ça pouvait durer longtemps et j’en profitais pour me venger de ses brimades en faisant bander son mari avec le jeu de mes cuisses.
Je me prenais à ce jeu délicieusement pervers au point de sentir quelques dégâts très humides qui se répandaient sous la dentelle de mon string. Je mouillais abondamment en effet et je sentais mes gros seins se gonfler dans mon soutien-gorge tendu et plein à craquer. Il fallait que je bouge, que je me sorte de cet état qui faisait des ravages entre mes cuisses et partout dans mon corps.

Je me penchai pour prendre mon sac à mains, sentant ainsi le regard venir dans le décolleté presque indécent à ce stade de mes contorsions suggestives. Je me levai enfin et croisai vraiment, pour la première fois son regard. L’espace de quelques secondes nous nous sommes compris, nous avons lu nos désirs dans nos regards. Baissant la tête je tournai le dos pour me diriger vers l’escalier qui montait vers les toilettes en exagérant mon déhanchement naturel comme une invite à me suivre. J’eus l’impression que l’escalier était interminable : Je sentis que le regard suivait le mouvement de mes jambes, de mes cuisses, de mes fesses. Le flot bouillonnait entre mes cuisses gonflant ma vulve qui trempait mon string. Je n’ai pas osé me retourner et me suis rendu le plus vite possible aux toilettes femmes.

Adossée au lavabo j’attendis. J’étais inquiète. Allait-il oser venir ? Allait-il me laisser ainsi dans une attente impossible ? La porte s’ouvrit sur lui, je me cambrai la respiration haletante. Il referma soigneusement la porte en mettant le verrou. Ma gorge était sèche… Jamais je n’avais fait l’amour dans les toilettes d’un restaurant surtout avec un homme que je ne connaissais pas.

Il posa un doigt sur sa bouche en faisant "chut !" avec un sourire enjôleur déstabilisant et je compris aussitôt que je ne menais plus le jeu, dans l’intimité de ces toilettes. Il s’approcha, je me sentais sa proie et je trouvais cela délicieux. J’en oubliai ma chef, ne pensant plus qu’à ce que j’allais vivre avec cet homme. Il était maintenant tout près. Je sentis son souffle sur mes cheveux car il était beaucoup plus grand que moi. Ses mains vinrent aux boutons de ma robe et habilement il les ouvrit tous. Son regard s’illumina quand il découvrit mes dessous. Mon corps me brûlait. Il se pencha sur moi et sa bouche se colla à la mienne dans un baiser si fort qu’il me souleva du sol. Mon ventre, protégé par le porte-jarretelles, vint à lui, je cherchais à sentir la preuve de son désir. Il ne me refusa pas cette petite vérification en poussant son chibre tendu dans son pantalon contre moi, et je laissai échapper un petit gémissement de satisfaction.

Nos bouches s’étreignirent pendant que ses mains descendaient sur mes hanches et me soulevaient pour m’asseoir sur le lavabo. J’étais là robe et cuisses ouvertes, prête pour subir son assaut. Tout mon corps réclamait cette étreinte. Alors sa bouche quitta la mienne pour venir à mon oreille et il me chuchota :

— Nous devons hélas faire très vite. Il y a quelque chose pour vous dans ma poche droite.

Je ne compris pas mais son sourire insistait, alors j’obéis et découvris la présence d’un préservatif, ce qui me fit sourire. Nos regards confirmèrent cette complicité troublante et pendant qu’il sortait sa queue de son pantalon, je défis l’enveloppe du préservatif délicatement puis le sortis et le dirigeai vers sa queue qui était triomphante de raideur. Il me laissa faire et même se délecta de mon habileté à enfiler le caoutchouc sur sa bite dont je pus, dans la manœuvre, apprécier la dimension fort honorable.

Tout se précipita alors. Ses bras m’empoignèrent la taille par dessus mon porte-jarretelles et il me souleva pour me faire retomber sur sa queue. Très vite, suspendue au-dessus de la mâle menace de chair, il sut me pénétrer d’un coup et s’enfoncer dans ma vulve gluante, m’arrachant un cri qu’il arrêta en m’embrassant fougueusement. Je le recueillis ainsi au fond de mon vagin et il me bascula sur le lavabo pour me fourrer avec ardeur. Agrippée a ses épaules je gesticulai et remuai, folle de plaisir, sous les coups de butoir. Très vite la jouissance monta en nous. Il grognait en me fourrageant la moule. Il me prit les seins de ses mains fermes et les pressa, les tripota tandis que je geignais de plaisir. J’haletais à chaque coup de bite puis je sentis que tout allait partir. Je me livrai totalement tandis qu’il me défonçait la chatte et puis on se raidit ensemble, mon ventre fourmillait de mille flammes et tout éclata : mon plaisir, la salve de sa queue, son cri de fauve, mes hurlements….

Il se retira triomphant et avant qu’il ne se recule je l’attrapai aux épaules lui offrant une dernière fois ma bouche. Nos corps prirent le temps de s’apaiser dans ce long baiser de remerciements réciproques. Je glissai alors du lavabo et m’approchai de lui. Je pris dans mes mains sa queue encore revêtue du préservatif que je dégageai en le refermant par un nœud pour le mettre dans mon sac à mains. Il sourit de ce geste qu’il pensait sans doute puéril puis disparut pour rejoindre sa mégère.

Après m’être réajustée et maquillée je descendis triomphante les escaliers. Comme il n’y avait presque plus personne, mes talons en claquant retentirent et ma chef détourna le regard vers moi, surprise manifestement de ma présence. Alors avec mon plus beau sourire, je me dirigeai vers leur table et sortant de mon sac à mains le préservatif plein du sperme de son mari, je le posai sur leur table en disant :

— Je crois que cela vous appartient…

Je repartis fière de ma vengeance et triomphante…

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