Hôtel : Des Barrières Qui Sautent

… Puis vînt l’automne, le souffle léger, encore doux, orange et roux, feuilles au vent…
Langueur d’un été qui s’étire et ne veut pas finir, se rappelant à nos souvenirs de plage et de corps dénudés.
Nostalgie d’une nudité facile, visible et accessible, invocatrice de caresses, de baisers ensoleillés de folies murmurées au creux d’une oreille curieuse et attentive.
Naissance harmonieuse de nos lointains fantasmes, de nos esprits d’s qu’agacent les
« T’es pas cap » ou bien « ben, fais le si tu m’aimes… »
Vagabondages, défis où nos esprits nous mènent, nous entrainent ou nous perdent.

- « J’aimerais essayer, avec toi mon amour, de franchir les barrières communes de notre cour où nos corps s’aiment à deux, pour aller voir la bas où les corps s’aiment à trois. »
- « Ha bon ? mais comment ça, je ne te suffit pas ? »
- « Mais, ça n’a rien à voir, ma douce, c’est la curiosité qui me pousse et m’entraine à te demander ça. Mais bon, si tu préfères, on peut rester comme ça, toi et moi, juste nous. Après tout être curieux n’est pas obligatoire… »
- « Mais non, j’ai pas dit ça. Et tu pensais à quoi ? à un homme ou une femme ? »
- « Je pensais à un homme… un homme pour commencer… »
- « Comment pour commencer ? et par la suite plusieurs ? Tu voudrais donc m’offrir ? »
- « … Je pensais à une femme qui nous partagerait, que nous partagerions… Mais t’offrir …Pourquoi pas … si tu t’en sens capable. »
- « Si je m’en sens capable ? … Pourquoi pas « si tu m’aimes » au point où nous en sommes »
- « ben oui, exactement, partageons une journée avec un partenaire faisons le, si tu m’aimes »

Un instant suspendu, j’attendais sa réponse, je la sentais fléchir, hésiter, réfléchir… Est-ce qu’elle allait oser ? Et moi donc, oserais-je aller au bout là bas, tout au bout du défi ?
Perdue dans ses pensées et le regard absent, elle faisait l’inventaire, le tour de ses fantasmes.


Y avait-il, bien caché, dans ses songes érotiques, un désir semblable qu’elle pourrait accomplir ?
Pouvait-elle accepter de combler son amant en lui offrant ainsi de casser les barrières d’une légendaire pudeur qu’elle trainait derrière elle comme on traine un fardeau, comme on traine un hiver ?
Femme et mère de famille, elle avait jusque là, réussit à tenir. Elle avait refusé, à son mari trop sage, d’ouvrir devant lui sa boîte à fantaisies. Se contentant de suivre un chemin balisé, sur, sans aucune surprise et classique à l’extrême… Classique à s’ennuyer…
Pourtant, elle savait, elle avait plus d’une fois eut des désirs d’orgie, de viol et d’abandon, mais elle n’avait jamais songé sérieusement à vivre ses envies, à leur donner du corps.

La suspension du temps jamais longtemps ne dure et elle venait tout juste de trouver une idée.
Pour ne pas trop rougir, elle mit ses lunettes noires et d’un ton détaché, du moins le plus qu’elle put, elle dit sans trop trembler :
- « Si on décide, mon cœur, d’accepter un troisième, on décide également de se le partager… »
- « Ben, oui, c’est évident on le partagera. C’est bizarre ta remarque ou bien je comprends pas «
- « Ou bien tu comprends pas ou tu fais l’innocent. Je veux qu’on le partage tous deux à 100% »
- « 100% c’est à dire ? Fais pas ta mystérieuse »
- « tu lui donneras tout, comme je lui donnerais et il pourra user de mon corps… et du tien. Si tu veux un troisième, il te faut accepter 100% du partage. On prend ET on se donne… ou bien on le fait pas ! »

… Le coup passa si près que le chapeau tomba…
Assis dessus ma chaise la remarque perfide, avec arrières pensées m’avait cueilli à froid.
J’étais abasourdi et muet comme une carpe… HOU le vilain coup bas je n’avais pas encore réfléchi jusque là. Elle acceptait, ok, mais c’était une embuche où je risquais de perdre de ma virilité.
Si je comprenais bien le fond de ses pensées, il fallait que j’accepte de faire ce qu’elle ferait.

Donc si elle le suçait, je devrais le sucer… et donc s’il la prenait… je devait accepter d’être pris moi aussi, abandonnant une part de masculinité à laquelle je tenais de façon absolue.
Une vraie remise en cause de mes vues hétéro et du plan initial, oui elle m’avait bien eût !!!

Mon esprit échauffé tournait pourtant à vide, et je cherchais aussi dans les replis lointains de mes brumes licencieuses, un rêve ou un doux songe qui pourrait me permettre d’accepter le défi sans concomitamment aussi perdre la face.
Il était là, lové, facétieux et sournois. Oui comme beaucoup de mecs, j’avais eut, y a longtemps le désir très secret de goûter l’interdit… De me laisser aller à soulever le voile, me glisser doucement dans la peau d’une femme.
Un fantasme coquin, germé depuis longtemps mais que j’avais enfouis sous des tonnes d’autre chose. Je le croyais perdu, bien mort et enterré alors qu’il était là tout simplement caché.
Il fallait, pour le vivre, que je fusse « » que je n’ai pas le choix… ou un choix limité.
- « C’est bien ce que tu veux mon amour, mon aimée, que j’accepte de faire tout ce que tu lui feras ? Que je devienne donc BI c’est bien ce que tu veux ? »
- « J’aime que tu me comprenne ainsi à demis mots »
- « Tu veux me voir sucer la bite d’une autre homme ? Me conduire avec lui comme si j’étais une femme ? »
- « Oui, je veux te voir sucer c’est vrai, mais pas comme une femme… plutôt comme un amant. »
- « Un homo tu veux dire… »
- « Non, un amant, j’insiste ! Qu’il te prenne et t’encule et que tu fasses de même. Que vous fassiez l’amour et moi, en spectatrice, je vous admirerais et prendrais du plaisir rejoignant vos jouissances en gestes solitaires… »
- « … Me regarder baiser tout en te caressant ? Est-ce là un désir, l’envie contemplatrice ?
Ou le prix à payer pour un de tes caprices ?»
- « Non, j’ai toujours eus envie de voir de très près deux hommes faire l’amour.
Et puis c’est l’occasion pour toi de ressentir ce que je ressens lorsque toi, tu me baises. »
- « Si j’accepte ton marché, tu acceptes à ton tour, qu’un autre homme que moi pénètre dans ton corps, te fouille, te pilonne … Même au risque de jouir ? »
- « L’idée n’est pas de moi, mais bien sur je veux jouir et de ses coups de reins et de ta frustration. Celle de me voir « namour » prendre ton mon plaisir dans les bras de cet homme que tu veux « m’imposer »
- « Bien sur, comme tu y vas, « dans ses bras »… « par sa bite » tu veux dire »
- « oui par sa bite bien dure, la même que tu suceras , la même qui te prendra, que nous partagerons et qui nous feras jouir… faisant de toi, mon cœur, un parfait bisexuel !!! »

Je m’y attendais peu, ne m’y attendais pas, la bougresse, la salope ! Accepter un marché en en passant un autre. Pris à mon propre piège obligé de souscrire à un petit chantage pour pouvoir
emporter la décision finale.
Je voulais espérer que, très secrètement, elle devinerait, qu’elle subodorerait, ce qui me motivait me poussait à agir…
La voir se livrer la voir s’abandonner et accepter aussi de voir notre invité « » son amoureux à devenir un … BI

- « Bon, d’accord, j’accepte ta demande mais ne garantie pas que j’y arriverais. »
- « Je t’aiderais, p’tit coeur et nous partagerons tout… en guise de preuve d’amour. »

Puis avançât l’automne au rythme du clavier tapoté par mes doigts nerveux, anxieux, fébriles
Des recherches internet pour dénicher cet homme, trouver ce partenaire qui allait nous guider vers de nouvelles contrées, des lieux irrévélés, d’inattendus espaces.
Un guide, oui, c’est bien ça, un homme qui saurait sentir ce qu’on désire, mais qui saurait aussi nous imposer des choses.
Pas facile d’aborder le fond de ses envies, sans risquer aussitôt de perdre un peu son âme.
Lui dire nos exigences, en lui laissant assez d’espace de liberté pour s’y sentir à l’aise.

Dévoiler sans brider, et laisser la part belle à l’inventivité. Parvenir discrètement à lui faire comprendre qu’il pourra nous « avoir », plutôt nous « partager », mais que nous nous laisserons conduire… voire diriger.

Cela me prit du temps et beaucoup de patience. Mais le fil des recherches aussi ténu soit-il devient câble d’acier quand on sait ce qu’on veut…

Nous étions arrivés au mitan de l’automne lorsqu’il vînt, mystérieux, étrange, énigmatique
Tout bardé d’expérience, d’une parfaite intuition.
Sans trop me découvrir, je parvins à lui dire ce que nous attendions de lui et de ses compétences.
Il accepta sans peine mes coups de téléphone et la foule de questions qui pendaient à mes lèvres. Patient, il sut aussi nous donner des conseils, nous démontrant ainsi qu’il « avait l’habitude »
Il s’était montré doux, attendri par nos vœux et promettait de suivre le fil de nos pensées.
Je découvrais alors que nos inspirations loin d’être originales étaient plutôt communes, mais qu’on y pouvait prendre un immense plaisir pour peu qu’on lui laissât le soin de nous aider.
C’était une certitude, bien mieux, une évidence, il nous faudrait apprendre à lui faire confiance.

Le rendez-vous fut pris et un matin très tôt je parti en voiture… En route vers l’inconnu, l’inexpérimenté…

Le soleil était doux et nimbait la campagne, d’une douce lumière qui rendait l’horizon
Tout aussi incertain que notre destinée, notre destination.
Il était là, assis, musculeux et affable et nous parlions assez pour réduire mes craintes et lui permettre en plus d’apaiser mes angoisses.
Il était sur de lui et je savais déjà qu‘il serait parfaitement aux goûts de ma compagne.
Il avait à la fois, un regard ciselé d’où émanait quand même égards et savoir vivre.
Les épaules carrées tranchaient avec des gestes qui savaient être doux.
Je devinais la force, aussi la gentillesse la volonté farouche et l’infini respect.
- « C’est votre première fois, vous avez l’air nerveux… »
- « C’est notre première fois et je me sens noué. »
- « Faut pas, faites moi confiance et soyez détendu. Je ne ferais rien que vous ne vouliez pas. C’est la base vous savez dans ces relations là. Confiance et relâchement je vais pas vous manger… Je vous butinerais …ha ha… »

A force de rouler, le jour s’était levé sur le svelte profil d’un hôtel très discret… Abris de nos amour, de notre inexpérience, témoin des premiers pas vers un futur tout neuf…

Mon amour arrivât, à l’heure bien entendu et vêtue légèrement.
Sensuelle, voluptueuse, elle avançait vers nous, un beau sourire aux lèvres.
D’un pas gracile et frêle, faisant flotter sa jupe et bondir sa poitrine, elle arrivât vers nous comme une annonciatrice des bonheurs à venir délicieuse diablesse, envoutante tentatrice.
Sous son corsage beige à ma demande aussi, elle avait certainement mit une parure de rêve.
Soutien gorge balconnet, et shorty transparent… sans doute porte jarretelle et bas de soie fumés.
Non, ce n’était pas là, une demande de ma part, mais bien une exigence, une consigne, un ordre.
Fréquemment, dans nos jeux, elle jouait la soumise, heureuse de me complaire et de bien m’obéir et j’avais le désir de la revoir comme ça. S’il fallait que je sois le bi qu’elle voulait voir, elle serait également la soumise de notre hôte.
Je voulais la prêter, la livrer à cet homme et la voir s’offrir à sa concupiscence et à son appétit. Qu’il la prenne, la contraigne qu’enfin elle s’abandonne, qu’elle ne résiste plus
Qu’elle abdique tout à fait.
Elle était désirable et je voyais que l’homme que j’avais amené, la couvrait d’un regard avide, libidineux, savourant son aubaine imaginant sans doute les éventualités de ses envies lubriques.
Il devait certainement songer au grain de peau qu’il allait effleurer, caresser ou pétrir.
Songer aux poses lascives qu’il lui dirait de prendre et à tous les trésors qu’elle allait lui confier.
Il voyait dans les yeux de cette femme adorable, la pudeur et la gêne d’être si désirable.
D’être venue ainsi et prête au sacrifice dont elle ignorait tout, dont elle n’empêcherait rien.
Il l’a sentait fragile, pudique et retenue, mais savait qu’il pourrait aussi en r, qu’il avait mon aval pour l’astreindre, l’asservir et l’amener doucement au total abandon.
Il fallait qu’il soit guide, il l’avait accepté, mais comptait diriger le partage consenti.
Il nous aurait à lui, deux soumis au prix d’un, pour son plus grand plaisir de guide dominateur.

Je la pris dans mes bras pour un long baiser doux, fiévreux et passionné, débordant de frissons de tendresse, de douceur et d’amour contenu.
Puis, se tournant vers lui, timide et rougissante, elle embrassât ses joues les mains sur ses épaules.
- «Vous êtes resplendissante, appétissante et belle. »
- « Merci, merci beaucoup »Lui dit-elle simplement.
Elle vit dans ses yeux gris la force et la puissance et ne put s’empêcher de songer en silence que ce regard perçant lisait comme dans un livre et qu’il avait accès aux plus intimes secrets. Il l’a déshabillait déjà moralement et elle, de son côté, était impressionnée.

Dans le hall de l’hôtel, nous avons avalé un café à la hâte et puis quelques croissants…
Qu’il avait acheté pour nous, en attendant que la voiture arrive… Nous prenions notre temps.
- «Chérie, te sens tu prête ?» avais-je murmuré
- « Oui mon cœur allons-y, j’ai un peu peur tu sais ? »
- « Je sais, je suis comme toi, mais j’ai tellement envie… »
- « Moi aussi t’inquiètes pas, j’ai pas changé d’avis. »

Nous montâmes les marches menant vers l’inédit, emmitonnés de rêves, enroulés du frou-frou des tissus qui chantaient des odes libertines…
Il n’était pas 9h lorsque s’ouvrit la porte qui filtrerait bientôt, en les assourdissant, les bruits de nos soupirs, de nos respirations, et du sommier qui grince sous le poids des murmures.
La chambre était discrète, feutrée et très « cosy ». Un grand lit blanc et bleu, frais, duveteux à souhait, attendait tranquillement d’être enfin découvert.

- « Allons, détendez vous et commencez sans moi, je viendrais vous rejoindre bien sur, un peu plus tard. Aimez vous tendrement et mettez vous à l’aise. Faites tout simplement comme si j’étais pas là. »

Il alla à la fenêtre pour fermer les rideaux et nous offrir ainsi un peu d’intimité.
Une lumière cotonneuse remplit alors la chambre enveloppant nos corps de contour indistincts.
Puis vinrent les premiers gestes, les premières caresses. Sur la joue, les épaules, sur le galbe d’un bras. Juste un effleurement sur la courbe d’une hanche, caresse charnelle et pure et puis lascivement le tout premier baiser. Long, sensuel, impérieux, gonflé, gorgé d’amour.
Nos deux yeux qui se ferment et laissent aux autres sens, le soin de débuter cette journée de plaisir, de tendres découvertes et d’angoisses grimpantes… Comme être seuls au monde… avec UN spectateur…
Timides, nos quatre mains glissent à la découverte des trésors qui se cachent sous chacun des vêtements qui tombent sans combattre, sans bruit, sans tintement et choient dans l’atmosphère galamment érotique.
S’ouvre enfin le corsage sur des seins arrondis prisonniers d’un tissu qui montre plus qu’il ne cache. Des lèvres qui se posent à lisière des pointes. Une petite morsure mesurée, éphémère…
Un soupir, un reproche : « Quoi ? C’est déjà fini ? ». Egarement d’une bouche qui cherche les endroits, les plus appropriés et les plus stratégiques pour provoquer une onde, un sursaut, un souffle d’impatience.
Et je picore encore cette peau qui s’agite et se hérisse d’une touchante chair de poule.
Quelques doigts indiscrets s’égarent sous le shorty lissant quelques touffes de poils.
Et tandis que mes lèvres amoureuses butinent, les doigts mutins touchent leur but.
Ils abordent des douces et luisantes contrées où nichent les plaisirs communs ou solitaires.
Caressent les contours, visitent les replis et … disparaissent laissant derrière eux les traces bruissantes des expirations extatiques.
La tête renversée, elle gémit, les mains agrippées à ma virilité découverte, triomphante.
Nos souffles mêlés, s’abîment en de langoureux baisers où plus rien n’existe que notre soif inextinguible de plaisir.
Dans le chahut de mes doigts, elle s’affale, se tord et perds ma bouche. Elle me griffe et me mords, miaule et doucement perds pied. Emportée loin là bas elle feule, n’est plus là, planante, éperdue au milieu des flash crépitant d’un orgasme inattendu.
Mollement, elle revient très lentement à elle et dans une douce brume, s’approche, me cueille des lèvres. Elle ronronne, me caresse, embrasse le bout de mon sexe dressé où perle déjà la trace d’une évidente envie, d’un désir encore contrôlé.
Sa langue me taquine et ses lèvres me gobent accaparant la preuve de ma concupiscence.
Elle me suce désormais avec avidité. J’ai toutes les peines du monde à dompter mon urgence mais je trouve la force d’abandonner sa bouche pour m’allonger prés d’elle, la couvrir de mon corps.
J’agace de mon priape son bouton impatient et descends lentement vers la fourche aguichante ou je mime une approche franche et déterminée.
Je fais mine, je biaise, je feinte encore une incursion proche… qui pourtant ne vient pas.
Elle s’affole et réclame mais je diffère encore et puis, n’y tenant plus mon gland s’immobilise.
J’avance, je fais des pauses, j’adore sa frustration, elle quémande et m’agrippe pour que je vienne enfin.
Je progresse en une fois au fond de son vagin qui m’accueille soulagé, vibrant et survolté.
Je respire maintenant comme un soufflet de forge contenant à grand-peine toute mon excitation. Je marque encore une pause et m’oblige encore à l’inaction.
Puis, l’orage passé, je bouge enfin en elle, l’obligeant à crier sa soif de nos étreintes.
Elle se serre et m’enlace perdant à nouveau pied. Oubliant qu’on nous voit, et même qu’on nous observe, elle se laisse emporter par cette nouvelle vague. Balayant ses pudeurs, dans un cri de jouissance, elle ne voit pas notre hôte, tapit dans l’ombre qui s’approche doucement, sournois… nu comme un ver.
Le lit avait plié, mais pris par nos assauts, nous n’avions rien noté.
Rien noté de bizarre, il était arrivé un peu comme par hasard.
Il caressa la joue de la femme alanguie qui se laissait porter par cette fin d’orgasme
La queue de la comète s’éloignait doucement, à mesure qu’une autre apparaissait soudain.
La main douce descendit sur les lèvres ouvertes quémandant un baiser ou bien un coup de langue.
La belle languissante sortit un peu la langue et lécha les pourtours des doigts qu’on lui présente.
Notre bel invité poussant son avantage, fait pénétrer les doigts mimant une gâterie.
Jolie scène, tendre et suave où l’on voit mon amante encore éperonnée, se livrer sur ces doigts à de douces succions.
Sur ma tête se pose une main masculine qui me flatte me caresse et descend vers ma bouche.
Je me vois, dans une brume, passer aussi la langue sur les doigts qui se posent sur le coin de mes lèvres et dans l’instant qui suit, je les prends dans ma bouche imitant tous les gestes que ma douce accomplit !
Chacun de nous deux suce les doigts qu’on nous propose, liés par le regard embué qu’on échange.
Moi, toujours enfiché dans la chatte accueillante, j’ondule d’une houle amoureuse et lascive, lorsque notre hôte avance encore et pesant sur mon crâne m’incite à embrasser celle qui me reçoit.
Un long baiser s’en suit sous les douces caresses de ces mains qui visitent nos corps encore soudés. Il lui touche les seins, me caresse les fesses et nous trouble à l’excès dans notre orgie buccale.
Me relevant la tête et croisant nos regards, il avance entre nous son sexe conquérant. Puis, pesant à nouveau sur ma nuque vacillante, il m’incite à nouveau à embrasser ma douce.
Confus, nous échangeons derechef nos langues sur ce vit indiscret qui réclame attention,
Nous oblige à glisser dessus avec nos bouches qui entament un ballet de succions, de baisers.
Cette bite qui passe d’une bouche à une autre ou choisit de rester ainsi entre nous deux,
Hypnotise nos yeux, capte nos complaisances nous forçant à faire preuve
D’une grande sollicitude.
Notre hôte change place, il se mets devant moi et « m’oblige » à le prendre tout entier dans ma bouche.
Sans rien, dire, je cède en absorbant la bite j’accède à sa requête, silencieuse, absolue.
J’ouvre complaisamment mes lèvres asservies et fais courir ma langue sur ce gland despotique !
Guidant de ses deux mains ma tête sur son nœud, il m‘impose de monter et descendre à son rythme. Arrondissant les lèvres j’essaies de lui complaire en avalant ce sexe imposant, péremptoire, sous les yeux de ma belle qui appui sur mon dos m’interdisant l’arrêt, le retrait et la fuite et m’encourageant même à poursuivre ma pipe à l’homme autoritaire, injonctif, silencieux.
Car, durant tout ce temps où cet homme s’impose, pas un mot, une phrase n’ont été prononcés. Son regard nous guide et nous assujetti. Soumission taciturne au maître de ces lieux.
Conforme à ces espoirs que j’avais fantasmés, cette situation émoustillait mes sens. Mon sexe avait reprit de jolies proportions ainsi que son voyage vers l’éternel plaisir.
De son côté ma belle, qui vivait de plein pied ses lubriques obsessions, convulsait en doux spasmes sur ma bite en fusion.
Elle gourmandait aussi, d’une langue gloutonne les couilles bien remplies de notre suborneur.
Notre invité de marque avait volontairement installé entre nous, un mutisme exigeant.
Trouvant les gestes justes et la bonne attitude, pour « contraindre » et guider ce couple débutant.
Il était souverain et se savait vainqueur et sentait qu’il pouvait à nous deux imposer,
Sa loi, son ordonnance, toutes ses prescriptions, auxquelles, docilement nous vouions nous plier.
Ainsi, quittant ma bouche, il déposa son gland, sur les lèvres ouvertes de ma belle qui soupire.
Les yeux toujours fermés, elle le laissa glisser, s’enfoncer dans sa bouche et se mit à sucer.
Profitant du roulis que j’imprimais encore, il poussait loin sa bite dans la bouche conciliante
Qui accueillait, sans gêne, la bite autoritaire acceptant l’obédience la tendre soumission.

Elle aussi désirait, comme moi, secrètement que ce bel inconnu fusse dominateur.
Attentif, doux et tendre mais sachant devenir cet homme tyrannique qui subjugue nos corps,
S’empare de nos esprits, contraignant en douceur deux agneaux qui se livrent, chavirant de bonheur.

La bite longue et dure se retira sans bruit de la bouche accueillante qui lui faisait du bien.
Couvrant d’un geste sur, son sexe impatient, il m’écarta du corps où je bougeais toujours.
Frustré, j’abandonnais à regret cette fourche où il vînt se placer despote, autoritaire.
Il exigeait un dû, une sorte de récompense, pour asseoir sur nous son nouveau patronage.
Me montrant par la même qu’il était notre maître et que sa gouvernance excluait tout refus.
Il posa donc son gland sur la fente liquoreuse qui donc allait subir une autre intromission.
Ouvrant alors les yeux, me cherchant du regard, ma tendre me lançait un appel éperdu.
Voulant la rassurer, ne pas briser le charme, je lançais un coup d’œil doux et réconfortant.
Sans un bruit, bienveillant, je lui serrais la main comme pour l’accompagner, l’aider à accepter, d’accueillir dans sa chatte cette bite nouvelle qui ferait d’elle, alors la nouvelle soumise.
Il poussa doucement, tendrement, sans rudesse le gland qui écarta les lèvres palpitantes
Forçant les réticences affolées de ma douce qui ouvrait de grands yeux craintifs, épouvantés.
Freinant sa progression, l’arrêtant tout à fait, il laissait à ma belle, le temps de s’adapter
A l’intrusion nouvelle, épaisse et conséquente et qui intronisait sa féale condition.
Elle me serrait la main avec toutes ses forces me priant de ne pas la lâcher maintenant.
Les yeux écarquillés, la bouche grande ouverte exprimant l’étonnement et la résignation,
Elle gémit sourdement lorsque son nouveau maître la pénétrât plus loin imposant sa grosseur.
Il écartait ses chairs de sa queue vigoureuse s’octroyant des retards, des pauses, des arrêts
qui bouleversaient les sens de la femme épinglée, contrainte, conquise et pleine et enfin résignée.
Aux marques de ses ongles dans la paume de ma main, je savais qu’elle partait déjà vers son orgasme. D’abord chaloupés, Les coups reins devenaient peu à peu plus puissants. A mesure que les cris augmentaient de volume, on entendait claquer les couilles contre les fesses. La belle écartelée, maint’nant sans objection, acceptait les assauts de son nouvel amant.
Elle se donnait enfin, libre, sans obligation à cet homme énergique qui acceptait l’offrande.
Il recevait autant qu’il prenait possession de son corps, de sa tête et de sa reddition.
Spectateur frustrè, aussi un peu jaloux, j’observais impuissant aux montées orgasmiques
De l’amante secouée et qui prenait plaisir avec un autre maître pourvoyeur de fantasmes.

A cet instant précis, elle lui appartenait et goûtait pleinement à ces plaisirs nouveaux :
Jouir sous les charges d’un amant inconnu, savourer ce moment d’acceptation docile
En fichant son regard dans mes yeux dépités, scellant un sort commun, puisque je consentais.
L’indice émotionnel soudain devînt trop lourd et elle ferma les yeux en criant sourdement.
Brisant le long silence nous l’entendîmes prier :
- « HOOOO oui, PUTAIN C’EST BON ALLEZ VAS-Y ENFONCES !!! »
- « Vas, ma belle, exprimes ta jouissance. Hurles, cries et accueilles ce plaisir. C’est moi qui te le donne et non plus ton amant, jouis encore, lâches toi, profites pleinement. »
La raison submergée, elle griffait, voulait mordre et miaulait comme une chatte.
Il lui pris les poignets pour éviter les marques et imprima un rythme qui devait l’achever.
Un rythme plus puissant, plus rapide et plus fort qui amena la belle à lui rendre les armes.
Elle abdiquait enfin, se calmant peu à peu subissant cette extase brutale, désordonnée.
Secouée par la houle de notre hôte triomphant, elle ouvrit en cillant des yeux baignés de larmes. Les spasmes s’éloignaient mais agitaient encore ce corps repus d’extase, charmé et bienheureux.
Rougissante, elle osa enfin couler vers moi, un regard plein d’amour et de reconnaissance. Je lui avais permis de vivre un grand fantasme et elle me remerciait gênée et frémissante.

Très délicatement il sortit de ce corps dompté, maté, transi et qui tremblait encore. Il s’allongea près d’elle pour de tendres câlins et moi je m’approchais pour la réconforter.
Lui dire comme j’étais fier de l’avoir vu si belle; se donner à un autre et jouir profondément.
- « Tu es belle mon amour et je suis fier de toi. »
- « Merci, merci à toi c’était vraiment génial.»
Reprenant ses esprits, elle me fit un baiser profond, et plein d’amour, pendant que sur ses seins, la bouche de l’invité butinait les framboises encore gorgées d’envie de luxure, d’abandon de douce complaisance.
Lui, en homme sur, résistant, n’avait pas encore jouis. Se levant doucement il s’en revînt vers nous, toujours très occupés à de fougueux baisers.
Il sépara nos têtes, intercala son sexe entre nos deux visages et puis d’un geste doux, rassembla nos deux bouches sur ce mandrin humide pour qu’à deux, en même temps, nous puissions nettoyer les traces encore visibles de son excitation et sceller par cet acte une tendre soumission.
S’acquittant de la tâche qui nous était confiée, nous nous partagions ses goûts et ses fragrances en coup de langue furtifs ou en longue succions.
Jusqu’à ce qu’il nous stoppe pour pouvoir profiter d’un légitime repos, d’une pause salvatrice.
Nous prîmes un en-cas accompagné de vin. Il n’était pas midi, mais il faisait grand-faim.
Et l’exercice ça creuse chacun est au courant. Nous savions tous les trois qu’après ce premier round, un second attendait que nos forces reviennent.
Cette suite inconnue et un peu angoissante, aiguisait nos envies et nos désirs d’amour.
Mais nous étions curieux d’en savoir davantage et souhaitions ardemment d’en apprendre encore plus.
Si vous le désirez, vous pourrez lire la suite une autre fois peut-être et sous la même forme.
Donnez moi, s’il vous plait, vos premières impressions, vos critiques constructives propres à améliorer, la narration finale de cette journée folle.

Bien à vous.

AdultR

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