Florent Et Clément - 4

Dans la nuit, Clément se réveilla, serra de nouveau Florent, les couvrirent de la couette, et avant de s’endormir, Clément murmura à l’oreille de Florent : « Je t’aime ».

Le lendemain matin, lorsque Florent se réveilla, il se rendit compte que Clément n’était plus à ses côtés. En effet, le jeune homme semblait avoir déjà quitté l’appartement. Florent se dirigea vers la cuisine et vit un mot sur la table :

« Je suis sorti prendre l’air et réfléchir. Je reviens dans 1 heure ».

Combien de temps faisait-il que Clément avait quitté la maison ? Florent ne sait plus trop quoi penser : un coup Clément demeure distant et hésite sur tout, un coup il se lâche et devient le meilleur amant qu’il n’aurait pu espérer. C’est sur ces réflexions que le jeune homme décida d’aller prendre une douche, dans l’espoir de se réveiller et d’oublier toutes ses interrogations.
Quand il ressortit, il entendait du bruit dans la cuisine. Il vit alors Clément en jogging et tee-shirt, tout transpirant mais tout aussi excitant.

« Salut. Je suis sorti courir ».
« Oui j’ai vu ton mot sur la table en me levant » répondit Florent.

L’ambiance était tendue et Clément ne comprenait pas pourquoi. Il s’approcha de Clément et lui dit :

« Tu ne m’embrasse pas ? »
« Je suis dégoulinant, je vais d’abord aller prendre une douche » répondit Clément.

Sur ces mots et en sueur, Clément se dirigea vers la salle de bains, passant devant Florent sans le regarder dans les yeux.
Florent ne savait pas quoi faire, le laisser tranquille ou briser la glace et parler de ce qui ne va pas. Après tout, cela n’a peut-être rien à voir avec leur histoire ?

« Que tu es bête Flo’, c’est ment à cause de ça, pour quoi d’autre ? » pensait Florent.

Plus tard, lorsque Clément réapparait enfin, Florent l’attend de pied ferme pour enfin avoir une conversation avec son récent amant.



« Bon, on en parle ou quoi ? »
« De quoi veux-tu qu’on parle ? » Répond Clément d’un ton sec.
« De pourquoi tu fais la gueule depuis ce matin ».
« Je ne fais pas la gueule, je suis sorti courir ».
« Oui sauf que depuis ce matin, tu ne m’as presque pas parlé. Alors qu’est-ce qu’il t’arrive ? »
« Je n’ai pas envie d’en parler ».
« C’est par rapport à nous deux c’est ça ? Ce qu’on a fait, ce qu’on s’est dit ? »
« Je t’ai dit que non ! » Commençait à s’énerver Clément.
« Alors dis-moi, ce n’est pas ma faute si tu es comme ça ? »
« Ce n’est surtout pas ma faute si tu m’as fait devenir comme ça ! »
« Comme ça quoi ? »
« Si je suis devenu gay ! »

Florent était tombé des nues. Il était choqué de la réponse de son coloc’ et ne savait même pas quoi répondre. Il finit après quelques instants à reprendre la parole.

« Tu veux dire que tout ce qui s’est passé depuis quelques jours est entièrement ma faute ? » demanda Florent. « Non mais je ne t’ai jamais obligé moi ! Tu étais d’accord et on a même recommencé ! »
« Je sais Flo’. Mais… »
« Mais quoi ? Hein ? Dis-moi ! »
« Mais rien c’est juste que… C’est juste que Je t’aime ! » venait de lâcher Clément.

Florent vit alors Clément s’asseoir et s’effondrer. Sans dire un mot, Florent vint s’asseoir à ses côtés et mit une main sur son épaule. Clément n’arrivait pas à s’arrêter de pleurer, malgré les caresses tendres de Florent. De longues minutes passaient sans que le jeune homme ne soit consolable.

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Le lendemain, les garçons retournent en cours. La veille, ils ne s’étaient pas parlé pendant toute l’après-midi, Florent ayant décidé de laisser Clément seul pour réfléchir et se calmer. Cela lui avait fait un choc que son coloc’ lui ait dit qu’il lui « reprochait » de l’avoir « changé » en gay. Mais il n’avait pas pour autant insisté et était resté dans son coin.
Ce midi, les deux jeunes amis doivent se retrouver à la cafétéria, comme ils le font à leur habitude depuis des années.
C’est Florent qui arriva le premier, il cherchait Clément du regard mais ne le trouva pas à leur table usuelle. Il s’y dirigea et attendit un petit moment avant de ne voir arriver l’homme qui l’avait éveillé ces derniers jours, l’homme avec qui il se voyait réellement vivre une vraie histoire, et pas qu’une simple aventure comme celles qu’il a vécues depuis très longtemps.
Clément vint s’asseoir en face de Florent et avant même que ce dernier n’ouvre la bouche, Clément l’interrompt et lui dit :

« Non, ne parle pas. C’est à moi de parler. Il faut que je te parle. Je voulais surtout m’excuser pour tout ce que je t’ai dit hier, je sais que je t’ai fait du mal et je le regrette profondément. Je réfléchis énormément depuis notre engueulade d’hier, et je me rends compte que je n’avais vraiment aucune raison de te reprocher toutes ces choses. Ce n’est pas à cause de toi si j’ai craqué à mon désir de vivre quelque chose avec toi, ce n’est pas ta faute si je n’assume pas le fait de désirer un homme et ce n’est pas ta faute si je ne peux irrépressiblement te regarder et penser à toi. Bref, je voulais simplement te dire que je comprendrais que tu ne veuille plus de moi, ni comme amant, ni comme ami, et tu auras certainement raison, d’ailleurs je vais y aller parce que… »
« Non reste. S’il te plait. » Répondit Florent.

Florent savait que Clément était sincère et savait qu’il devait le rassurer à ce moment même.

« Je ne peux pas te laisser dire des choses comme ça. Je suis aussi fautif. J’ai voulu aller trop vite et je n’ai pas fait attention à tes sentiments » déclara Florent. « Non mais regarde-nous, on dirait des femmelettes. On est des hommes ou non ? »

Clément rigolait et commençait à retrouver le sourire, visiblement rassuré que Florent ne lui en veuille pas.

« Oui, après-tout, ce n’est pas parce qu’on fait du sexe ensemble que l’on n’est pas des hommes » décidait de conclure Clément.
« Exactement ! Bon on mange ? »
« J’ai une faim de loup ! »

A la fin du repas, les deux garçons avaient fini par aplanir la situation, et étaient tombés d’accord : ne pas annoncer aux proches leur relation avant un petit moment et surtout, profiter ensemble de leur désir.


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Plus tard dans la journée, Florent reçut un SMS de Clément lui demandant de le retrouver devant une salle de cours en particulier. Florent s’y rend à l’heure indiquée, très curieux de savoir pourquoi il a été invité ici.
Clément arriva et plaça ses mains sur les yeux de Florent qui sursauta. Il se retourna et se regardèrent intensément dans les yeux. Clément approcha doucement ses lèvres de celles de Florent dont le souffle s’intensifiait tellement il attendait ce moment depuis 2 jours et leurs derniers ébats nocturnes. Lorsque leurs lèvres se touchèrent, les deux hommes eurent un soupir de soulagement et de plaisir tellement ils en avaient envie. Quand leur baiser prit fin, Florent engagea la conversation :

« Salut toi ».
« Tu es là je suis soulagé ».
« Je n’allais quand même pas louper un rendez-vous avec toi ».

Florent et Clément se regardaient et s’embrassèrent une seconde fois :

« Tu peux me redire ce que tu m’as dit hier et à midi ? » demanda Florent
« De quoi tu parles ? »
« Mais si tu sais très bien de quoi je veux parler… »
« Je t’aime… » Dit Clément.
« Je t’aime aussi » répondit Florent.

Sur ces mots, les deux hommes s’embrassèrent, et Clément, qui avait tout prévu, ouvrit la salle de cours, fit entrer son homme et ferma la porte à clé.

« Je crois que je suis pris au piège non ? » plaisanta Florent.
« Tu ne crois pas si bien dire » provoqua Clément.

Clément s’approcha de son amoureux et le saisit par le derrière du dos pour le coller à lui.

« Je vous en prie monsieur ayez pitié de moi et ne me faites pas de mal » supplia Florent, visiblement amusé par la situation.
« Oh ne t’inquiète pas je vais même de donner du plaisir » répondit Clément
« Chiche ! » provoqua Florent.

Clément, alors collé à Florent, commençait à masser les parties intimes et déjà plus molles de ce dernier, qui lui, se laissait faire, apparemment intrigué par l’idée d’être un peu soumis par Clément.
Celui-ci sentit que le paquet de Florent était déjà bien dur et ne put s’empêcher de commencer à déboutonner son jean. Quand il vit le début du boxer de Florent, Clément caressa l’élastique de celui-ci jusqu’à l’écarter pour commencer à entrevoir le membre imposant de Florent.
Florent, qui ne voulait pas que Clément reste en berne, commença lui aussi à s’activer sur le torse de Clément pour le motiver à continuer le traitement qu’il infligeait à son membre. Au bout de quelques minutes, Clément s’agenouilla devant Florent et descendit tout doucement le pantalon et le caleçon de ce dernier, qui commençait à gémir sagement. Clément saisit le pénis bien droit de Florent et approcha sa bouche jeunement initiée aux plaisirs de la fellation, du gland rose et humide de son amant.

« Hum, j’aime ce que tu me fais » gémit Florent.
« Alors profite et tais-toi » répondit Clément qui voulait que Florent prenne le maximum de plaisir.

La fellation que prodiguait Clément l’obligeait à ne pas prendre le phallus de Florent en entier tellement celui-ci était large et long. Les soupirs et gémissements de Florent prenaient de plus en plus d’ampleur et juste avant que la jouissance ne vienne, Florent proposa quelque chose à Clément :

« Je voudrais que tu essayes de me pénétrer »
« Tu en es sur ? » demanda Clément
« Oui je veux te sentir en moi »

Clément, qui avait l’habitude d’avoir un préservatif dans son portefeuille suite aux nombreuses conquêtes qu’il avait jusqu’à maintenant, le prit et déboutonna son jean. Florent l’interrompit et l’aida, bouton par bouton, tout en le regardant et en se léchant les lèvres. Une fois son boxer devant les yeux, Florent caressa tout doucement et dans son intégralité, le pénis et les testicules de Clément qui profitait de la situation. Une fois prêt, Clément baissa son boxer et Florent s’empara de sa colonne chaude pour la masturber doucement tout en suçant son gland pour le faire mouiller. Ne tenant plus, les deux hommes décidèrent de mettre le préservatif sur le membre de Clément et se mirent en position sur une des tables de classe.
Florent s’appuyait contre une table, son œillet proche de Clément qui essayait de le détendre en mouillant son doigt et en essayant de passer à travers la marge anale de Florent, ce qui, contrairement à ce qu’il pensait depuis toujours, ne le dérangeait pas.
Quelques minutes plus tard, Florent et Clément furent prêts. C’est ainsi que Clément commençait à s’approcher du trou de Florent.

« Tu es prêt ? » demanda Clément
« Vas-y je te veux en moi… » Répondit Florent.

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Merci à tous pour tous vos commentaires, cela m'a donné envie de réécrire la suite des histoires de Florent et Clément.

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