Une Promenade En Bateau

C'est l'été, il fait chaud à Royan. Avec ma copine Viviane, je prends un verre sur une terrasse du Front de mer, l'oeil aux aguets, toujours prêtes à repérer les beaux hommes qui attirent leurs commentaires. Même s'ils sont accompagnés. J'ai 45 ans, Viviane cinq ans de plus. Nous sommes divorcées et souffrons de temps en temps de solitude sexuelle, surtout l'été. Je suis vêtue d'une mini robe qui découvre largement mes cuisses et mes seins ronds, solidement accrochés, qui font ma fierté. Je me sens très femme ce soir. Viviane est vêtue plus sobrement, sauf qu'elle ne porte pas de soutien-gorge et ses seins lourds pointent sous l'étoffe légère de sa robe. Nous sommes sexy, adorables, disponibles.
Dans l'angle de ma vision, assis à une autre table, il y a deux hommes, décontractés, genre jean-baskets-tee shirt. L'un d'eux, la quarantaine déja grisonnante, possède un charme incontestable. Il finit par s'apercevoir que je le regarde et il ne se dérobe pas. Je plonge dans mon verre, un peu gênée, et me contente de l'observer du coin de l'oeil. Tout en parlant avec Viviane, face à elle, j'écarte légèrement les cuisses, juste assez pour qu'il ne sache pas si je porte ou non un slip et que ça le tracasse. J'en ai bien un mais ils ne sont pas censés savoir.
Stupeur ! Au bout d'un moment,l'homme se lève avec une bouteille de vin et quatre verres, avec son compagnon : "Vous voulez trinquer avec nous ? C'est le meilleur de la boite, profitez-en". Rougissante, je marque une hésitation mais Viviane prend les devants : "Bien sûr, asseyez-vous, on adore le bon vin".

La conversation part vite, le vin fait des miracles. Ce sont deux moniteurs de voile. La nuit est tombée et il va falloir prendre une décision : continuer ou partir chacun de son côté ? Les deux hommes sont sympathiques, charmants même, ils ne sont pas vulgaires.
"Et si on allait faire un tour de bateau ? La nuit est belle, ce sera magique sur le plan d'eau" propose l'homme grisonnant.


Une fois encore, Viviane ne me laisse pas le temps de réfléchir : "Oui, très bonne idée, je n'ai jamais fait de bateau la nuit, on pourra même prendre un bain de minuit" dit-elle avec un aplomb qui me sidère.

Et les voilà partis tous les quatre. je suis devant avec l'homme grisonnant, ma copine derrière avec l'autre, un gars costaud aux bras puissants, avec des cheveux coupés court. Derrière, mon amie n'arrête pas de rire, elle tape sur les mains de l'homme qui essaye de la peloter. Mais quand la voiture arrive au port une demi-heure plus tard, je constate avec effarement que tous deux s'embrassent goulûment sur le siège arrière...

Le bateau est un quillard sympathique amarré à un ponton. "C'est le mien, pas celui de l'école" précise l'homme grisonnant. Nous montons à bord et le bateau sort au moteur, à petite vitesse. Les voiles sont hissées mais il y a très peu de vent et l'embarcation avance jusqu'au milieu du plan d'eau, à deux pas de la Pointe de Grave. La mer est lisse comme un miroir sous le magnifique clair de lune. Le deuxième homme sort de la cabine avec une nouvelle bouteille et des gobelets en plastique. Tout le monde trinque sur le pont. L'homme grisonnant me propose de tenir la barre. Tout occupée aux manoeuvres, je n'aperçois plus mon amie. Je l'appelle. "Oui, je suis là, je suis occupée" dit-elle de l'intérieur de la cabine. Je laisse la barre à l'homme pour "aller chercher un verre d'eau en bas".

A mi-escalier, je m'arrête tout net. Mon amie a envoyé valser sa robe et ses tongs. Elle est étalée sur la banquette du bateau, cuisses refermées autour de la tête de l'homme qui lèche sa vulve avec application. Son bassin est agité de soubresauts. Elle gémit. Elle ne me voit même pas, trop occupée à accompagner les mouvements buccaux de son amant qui lui arrachent des "ohhh" et des "ahhh" de satisfaction. Et ça dure, et ça dure... Le gars n'en finit pas d'agacer son clitoris avec sa langue. Je suis tétanisée sur l'escalier, à tel point que je sursaute lorsque l'homme à la barre m'interpelle : "c'est beau le spectacle en bas ?"


Je remonte, un peu confuse, mais là encore, je m'arrête tout net.
A la barre, l'homme grisonnant est entièrement nu, tenant le gouvernail d'une main. En bas de son torse velu, sans graisse, pointe une queue magnifiquement dressée dans ma direction. Il l'astique lentement en me regardant. Il se lève, affale les voiles, jette l'ancre à l'eau. Le bateau est quasi immobile, au milieu du désert marin, avec vue sur le phare de Cordouan au loin. Il n'y aurait pas un bruit si à l'intérieur de la cabine ne surgissaient les bruits de l'amour. Sur la banquette, l'homme baise ma copine qui l'encourage : "Oui, vas-y, allez, encore !". J'aperçois d'en bas les fesses de l'homme qui ondulent, et j'imagine sa queue fouillant l'intimité de mon amie, écartelée, nue, griffant les épaules de son amant.

Derrière moi, l'homme grisonnant a relevé ma robe et je sens son chibre sur mes fesses encore couvertes. Ses mains caressent ses seins gonflés. Je me rends compte soudain que je suis la seule à rester habillée. Je ne résiste guère quand l'homme grisonnant relève ma robe pour la faire passer par dessus ma tête, libère mes seins congestionnés par le désir en dégrafant mon soutien-gorge et enfin, enfin, baisse mon slip...

Cette fois, je suis nue, complètement, absolument nue, ouverte, béante de désir. Les ébats de plus en plus sonore dans la cabine me mettent en transe. Mais qu'est-ce qu'il lui fait pour qu'elle crie comme ça, "à la Viviane". Il me faut une bite, vite, n'importe où, n'importe comment, mais une bite. Elle est là, tendue face à moi, et je l'absorbe goulûment, mêlant petits coups de langue sur le méat et engloutissement au creux de mes joues. Je pompe en massant les couilles de mon partenaire qui grogne de satisfaction tout en me caressant les seins : "bon dieu, t'as une paire de fesses, toi, à faire bander un eunuque" souffle-t-il. Mes pointes de seins sont aussi dures que des clous dans la paume de ses mains et il me les pétrit avec douceur et ardeur à la fois pendant que je le suce avec conviction.

En bas, c'est de plus en plus chaud.
Le bateau en arrive à tanguer à la fois sous le roulis et sous les coups de boutoir de l'amant de mon amie : "oui, défonce-moi, comme ça, encore plus fort" gémit-elle alors que des bruits sourds courent dans le bateau, les bruits du sexe dans sa crudité. "Ah oui, elle se fait vraiment défoncer" me dis-je, et je prends appui sur le bastingage du bateau, croupe offerte à l'homme dont j'ai vu vu qu'il se munit d'un préservatif :"viens, baise-moi, j'en peux plus d'attendre" dis-je entre mes dents. Je viens de me rendre compte que je n'ai pas fait l'amour depuis des lustres, engluée dans le métro-boulot-dodo. Je sens la bite de l'homme qui s'insinue dans mon antre béant et dégoulinant d'envie. C'est chaud, c'est dur, c'est bon et j'agite la croupe pour en profiter un max. L'homme répond à mon attente et donne de profond coups de queue. J'ai l'impression d'être pénétrée jusqu'à la gorge. Mon regard se perd sur l'eau calme du lac, mes seins vibrent sous les assauts de plus en plus vigoureux de mon partenaire dont les mains s'accrochent à mes hanches. Il se retire, s'allonge sur le pont et m'invite à le chevaucher, ce que je m'empresse de faire. C'est ma position préféré, celle où je domine l'homme et profite de son corps. C'est alors que je m'aperçois que ma copine et son amant sont remontés et nous regardent, assis sur le pont. Elle a la main entre ses cuisses, l'homme paluche sa queue et nous matent en train de baiser. "Suce-le" ordonne celui sur lequel je me suis empalée si délicieusement. L'amant de mon amie me tend une bite un peu flapie (il vient manifestement d'éjaculer) que je m'empresse de ranimer à grands coups de langue, tout en allant et venant sur la queue de mon amant.
Mon travail porte ses fruits, je sens le gourdin de l'homme prendre un étonnant volume et ça m'excite tellement que j'en oublie mon partenaire privilégié. Mon amie s'en aperçoit, me pousse et hop, elle prend ma place ! La garce ! La voilà qui ondule de la croupe, plantée, d'avant en arrière, sous le regard ravi de l'homme grisonnant qui se met à ruer sous elle.
La coquine a passé une main derrière son dos pour aller chercher les couilles de l'homme qu'elle palpe tout en le chevauchant avec ardeur.

Le dard bien dressé se positionne alors que je chevauche toujours mon partenaire. Compliqué, hein ? Vous ne voyez pas ? En tout cas, j'ai compris l'intention. Je veux me révolter. Non, pas ça. Mais le gland s'est déjà insinué et mon amie écarte mes fesses pour permettre la double pénétration. Et voilà, il y est, ils y sont, je suis doublement baisée. Ah, ça fait mal et c'est bon à la fois, mon cul ne m'appartient plus, il remue presqu'automatiquement et les deux hommes me bourrent de plus en plus fort, l'un en bas, l'autre derrière. Je me sens vraiment fourrée. L'onde renvoie mes cris de joie très loin, je jouis jouis jouis... Et les deux hommes aussi. Ils ont arraché leur capote, j'ai du sperme partout, sur les seins, le ventre, les cuisses... Ma copine, qui s'est masturbée en me regardant, crie aussi, heureuse de mon plaisir et vient lécher le jus sur ma peau...

Nous nous regardons tous les quatre, un peu ébahis de cette partie de cul hors normes. Nous prenons le temps de reprendre nos esprits. "Bon maintenant, un bon bain s'impose" dit l'un des deux hommes qui place l'échelle de coupée et plonge aussitôt, suivi de l'autre homme puis de mon amie. Elle hésite un peu mais encouragée, elle y va. Brrr elle est plus fraiche que dans la journée, mais que ça fait du bien quand même après une telle suée d'amour. Je sens mes pointes durcies par l'eau et le sel. On batifole, mon amie plonge pour taquiner les parties des deux hommes, cette fois au repos. En voudrait-elle encore ? Possible. On remonte se sécher, on regagne le port, totalement désert. Quelques rares promeneurs hantent encore la grande conche. J'inviterais bien nos deux bons serviteurs à boire un verre mais ils doivent revenir chez eux pour être prêts à naviguer le lendemain matin. "On se reverra, des filles comme vous, on n'en a pas tous les jours" promettent-ils. Et je me dis : si vous saviez, des gars comme vous, on n'en a pas tous les jours non plus...

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