La Forêt Des Plaisirs

Le temps était brumeux ce matin là. Solène avait rendu visite à ses grands parents, au beau milieu du Vercors. Leur petite maison était éloignée de tout, proche d’une grande forêt. Afin de rentrer chez elle à Lyon, la jeune femme avait décidé de prendre un car régional, desservi une fois par jour à un petit arrêt de bus devant les grands bois.

Posant son sac à terre devant elle, elle posa ses fesses sur le banc froid de l’abri bus, fixant la route de part et d’autre en quête d’un moyen de retourner rapidement chez elle. Mais rien, pas une voiture, ni le fameux car ne vînt après une heure d’attente.

Fatiguée et emmitouflée dans son manteau, elle eût bien du mal à ne pas s’endormir. Mais la magie des lieux laissait place à la songerie, puis à la rêverie. Un fin crachin parcourait ce paysage forestier, sublimé d’une belle brume se cachant délicatement dans le sous-bois. Si le temps était gris ce jour d’automne, l’ambiance était délicieusement fantastique.

Solène ferma ses yeux, se laissant aller à un petit somme insouciant, appuyant sa tête contre le rebord en bois du petit cocon improvisé. Une petite sieste, anodine, qui fût néanmoins écourtée en douceur par l’étrange sensation d’être observée.

Solène révéla son regard grisé, cherchant la source d’un regard qui la parcourait. Alors, elle aperçut à l’orée du bois, un jeune homme, qui la regardait, a moitié caché derrière un arbre.
Elle se redressa un peu sur son banc, non par crainte que prudence.

L’homme s’avança alors vers elle, traversant la route qui les séparait. C’est alors que la jeune fille s’aperçut que cet inconnu marchait pieds nus. Sa démarche était légère, lente, fluide et élégante. D’âgé à peu près 20 ans, le garçon portait des habits simples en toile, visiblement fait mains, dégageant une allure étrange, sauvage et mystérieuse. Son visage était fin, mal rasé mais sans vulgarité, ses cheveux bruns légèrement frisés donnaient une impression de douceur.



Mais ce qui perturba le plus Solène, fût ses yeux. De beaux et grands yeux bleus, dont les pupilles étaient comme spiraliques, petits tourbillons océaniques, qui semblaient tourner sur eux mêmes, conférant une aura presque magique.
Et c’est la profondeur du regard de cet être mystérieux qui la fît quelque peu sursauter, se levant à son approche.

N’ait crainte Solène, je ne te veux aucun mal. dit l’homme, d’une voix douce et suave, celle d’un jeune garçon rêveur.
Qui êtes vous ? Et…comment connaissez-vous mon nom ? s’interloqua t’elle, presque vexée de ne pas être anonyme.
Je m’appelle Illias. Et je t’attendais depuis très longtemps. répondit-il, d’une voix de velours dénuée de toute agressivité.
Vous…vous m’attendiez ? bégaya t-elle, troublée autant par le dialogue que par la beauté de ce personnage.
J’ai pu voir tes rêves, je veille sur toi depuis de longues années, en attendant que tu vienne à ma rencontre aujourd’hui.

Solène ne sût pas quoi répondre et n’arriva pas à bouger lorsqu’il s’avança vers elle, pour lui tenir la main.

Viens avec moi, vivons cet instant en dehors du temps qui passe…

Et alors qu’il caressa ses doigts, elle se sentie avancer d’elle-même vers la forêt, accompagnée de cette homme. Normalement, elle serait probablement entrain de se débattre, refusant qu’on l’emmène dans l’inconnu.

Mais quelque chose envahissait son esprit, comme un doux voile onirique, diffusant dans tout son corps une grande impression de douceur, d’amour et de confiance. Alors, elle marcha avec lui, ne regardant pas derrière elle pour ne pas voir disparaître la route, engloutie par la forêt.

Et alors que le chemin sembla durer une éternité, main dans la main, ils arrivèrent devant un splendide grand arbre, gigantesque à vrai dire, au tronc noueux, entouré d’une petite clairière. De la magie se dégageait de ce lieu, qui semblait ne pas être réel. Le crachin froid s’était arrêtée d’humidifier la peau de Solène, alors qu’elle caressa l’écorce de cet étrange chêne.


L’homme sourit en la voyant faire, puis en passant très près de son cou il souffla un petit air chaud qui la fît frissonner. Il toucha du bout des doigts, à son tour, l’arbre qui sembla réagir et se dessina alors, devant leurs yeux, une grande porte.

Solène se laissait totalement portée par la magie de l’instant, enivrée par le charme des lieux et de cet homme qu’elle trouvait de plus en plus beau à mesure qu’elle le dévisageait…son coeur palpitant dans sa poitrine.

lls entrèrent tous deux dans un grand renfoncement dans le tronc de l’arbre. L’endroit était chaleureux et accueillant. Un petit feu brûlait dans un coin, non loin de grandes paillasses de feuilles sèches et de plumes.

La porte se ferma sans bruit, en même temps que les bras de l’inconnu autour des épaules de Solène, qui frémit à ce contact. La luminosité se fît plus tamisé. Il parcourût le cou de la jeune femme avec un long souffle plein de désir et d’amour. Elle ne pût contenir un petit souffle d’aise, saisie d’un grand frisson qui descendit le long de sa colonne vertébrale.

Les grandes mains d’Illias effleurèrent sa peau avec une infinie tendresse, enlevant le manteau de Solène avec nonchalance. Il tomba à terre, dans un léger bruit tamisé. Toujours dos à lui, elle savourait l’instant, s’enivrant de la douce haleine boisée de celui qui provoquait des tremblements dans ces jambes…des tremblements de désir…

Il apposa ses lèvres dans le creux de son cou, embrassant tout en douceur non sans tirer les hanches de Solène contre les siennes. Dans un murmure, il glissa à son oreille un « Je te désire ardemment…plus que tout au monde… » qui fît la fît gémir de surprise et d’envie.

Elle se retourna alors, vive, pour goûter aux lèvres de cet inconnu qui lui inspirait une envie folle. Il l’enserra dans ses bras, plongeant sa langue dans la bouche de Solène, à la rencontre de la sienne, qui s’enroula autour, pleine de promesses. Et elle se laissa aller à parcourir son dos de doigts délicieusement maladroits mais sincères.
Le bout des ongles de l’être de la forêt continua à dessiner son plaisir le long de la nuque de son aimée, avant d’avoir envie de se plonger dans ses cheveux, afin de sentir son odeur, s’en imprégner, la faire sienne.

Elle défît lentement la ceinture de l’habit qui gardait le torse de l’inconnu étranger à son regard avide. Son regard timide s’animait d’une flamme de désir coquin. Ce à quoi l’homme répondit d’un baiser et d’un langoureux regard l’invitant à se laisser aller…

Elle lui sourit en retour, appréciant les épaules de l’homme et son corps élancé, presque aberbe. Sa peau était douce, très douce et elle alla s’enivrer de son odeur de cèdre…jusqu’à la goûter, d’une langue gourmande. Elle frotta presque son visage contre son torse et son ventre, comme un chat qui aimerait s’emplir de l’odeur de son partenaire…

Solène apprécia la main d’Illias parcourant ses cheveux, cette fois avec un peu plus de fougue. Et soudainement, il la releva, avant de la porter dans ses bras, avec une force douce et puissante. Il ne pût s’empêcher de sentir son décolleté, voulant s’abreuver de la vue et du goût de sa poitrine. Ce qu’il fît sans tarder, caressant le corps de la jeune femme dont il retira sans mal le haut…

Sa longue langue dessina le contour des seins de Solène, qui enserra ses doigts dans l’épaule de l’objet de tout son désir, le dissuadant d’un regard presque menaçant d’arrêter ce qu’il faisait.

Plus joueur que son allure d’homme tranquille et doux le laissait paraître, Illias lova sa langue sur les têtons de Solène, les caressant ou les mordillant tantôt. Le bout de sa langue jouait avec les limites de l’excitation de la jeune fille, très délicat, cette petite bosse chaude ne se lassait pas de lui donner du plaisir.

Avec un peu moins de douceur, il la renversa sur la paillasse finalement assez confortable. Si Solène avait un peu froid en entrant, ce changement de position avait finit de la rendre chaude.
Il délassa le bouton du jean de sa promise pour finir de se convaincre qu’elle était parfaite…

De délicieuses jambes lui étaient offertes, douces et surtout…il sentit la chaleur intense de son entrejambe qui lui était offerte. Il alla s’enivrer de l’odeur douceâtre de son sexe déjà humide et avide de plaisir.

Il n’allait pas la décevoir. Pour cela, il dessina tout en douceur le contour des lèvres de Solène, rendant hommage à ce cadeau qu’elle voulait sans nul doute partager avec lui. Il décida d’y goûter d’une langue délicate, commençant par finir d’humidifier les grandes lèvres, l’entrée de sa vulve, avant de s’attarder un peu sur son clitoris. Mais contrairement à tout ce que Solène avait connu de la part de garçons, celui-ci ne se contentait pas d’harceler ce petit bouton de plaisir qui pouvait vite devenir source de gêne. Il prenait grand soin de n’oublier aucune partie de son sexe, lui offrant des plaisir différents, avec un fin mélange de gourmandise et d’attention.

Solène gémissait déjà sous ces coups de langues expert, ne pouvant s’empêcher d’une main de caresser les cheveux d’Illias et de l’autre de se saisir d’un de ces seins afin de renforcer son plaisir. Un orgasme vînt la foudroyer dans un cri langoureux de plaisir, puis un second, plus fort encore, qui la laissa sans voix, avec la seule envie de lui rendre tout ce qu’elle avait reçu…

Sans crier gare, elle se redressa sur ses fesses et renversa l’homme sur le dos…plongeant ses yeux dans le sien en criant silencieusement :  « A toi maintenant ! »

Ses mains tremblantes d’empressement retirèrent succinctement son pantalon pour dévoiler son sexe à demi dressé, entre excitation et expectative. Elle n’allait pas le décevoir. Solène prît quelques instants pour observer les attributs de cet homme. Un long pénis, assez large, sans provocation ni excès, qui dégageait une délicieuse odeur mêlant bois et transpiration…

Elle caressa le sexe de ses doigts, avant de faire glisser le bout de sa langue sur ce dernier, entraînant un raffermissement de la main du garçon autour de ses cheveux. Sans attendre, trop désireuse de le goûter, elle apposa ses lèvres autour de son gland, avant de le faire rentrer délicatement dans sa bouche chaude et humide, accompagnant le geste d’un oeil qui laissait présager le meilleur.

Hmmm…son sexe était délicieux, presque sucré. Alors, le faire aller et venir dans sa bouche était aussi agréable pour elle que pour lui. Lui qui d’ailleurs souffletait de plaisir, parfois dans de plus amples râles de remerciements. Elle adorait la sensation de chaleur qui se dégageait de ce sexe qui durcissait rapidement dans sa bouche et qu’elle imaginait déjà entrant en elle…

Il craqua, retenant difficilement une jouissance bienvenue, mais qui gâcherait trop vite cet instant magique. Se retirant de sa bouche, il la remit sur le dos, oppressant son entrecuisse de la pointe chaude et dure de son sexe qui désirait bien plus.

C’est elle qui, brisant toutes les dernières barrières de timidité, alla enserrer ses jambes autour de ses hanches pour laisser le sexe la pénétrer doucement. Et lui, profiter de cette première pénétration intense, dans ce vagin mouillé et chaud à souhait…

Il offrit son torse chaud à Solène, s’allongeant sur elle afin de se nourrir de son regard, tout en avançant en elle pour aller aussi profondément que possible en elle. Sa bouche d’ailleurs s’entrouvrit en le sentant progressivement l’envahir, dur et ardent, la comblant de plaisir. Elle fût surprise par la douche morsure de ses lèvres par son amant qui semblait autant savourer.

Il entama d’amples va et viens entre ses cuisses, retirant et poussant son sexe en elle, recevant chacun de ses cris comme une invitation à la prendre plus fortement, plus vide, avec plus d’intensité. Il s’activait avec la rigueur attendue, frottant son torse transpirant contre les seins de Solène dressés de bonheur.

Les yeux mi-clos de la jeune femme se perdaient dans les spirales des pupilles de cet homme qui lui offrait plus de plaisir que jamais. Mais malgré le contact érotique de son corps contre le sien, elle regretta progressivement de ne pas être libre de lui offrir beaucoup plus, aux limites de son corps et de son intimité.

Alors, elle tenta tant bien que mal de l’allonger sur le dos. Ce dernier se laissa faire, avec une pointe d’amusement traduit par une légère morsure dans le cou.

Tressaillant de plaisir, elle vînt s’empaler amoureusement sur ce sexe chaud et ruisselant de son excitation. Le sentir aussi profondément en elle la fît jouir une autre fois. Elle activa son bassin dans de grandes vagues qui semblaient tordre de plaisir Illias, qui ne savait plus ou mettre ses mains.

Pendant quelques minutes, ce fût l’union parfaite du plaisir et de l’excitation masculine contenue, dans un beau duo de cris et de gémissement.

Et vînt l’orgasme commun, puissant, imprévisible et non concerté, Solène qui crie plus fort, en sentant son corps se raidir de plaisir en faisant pulser son plaisir dans chacune de ses veines. Son vagin se contracte un peu plus à cette décharge de plaisir, ce qui vînt le peu de volonté qui restait à son amant, qui se mit à jouir en criant à son tour, profondément introduis en elle.

Elle apprécia dans cet instant magique, autant son plaisir que la sensation de chaleur qui l’envahit dans des vagues de plaisir, sa semence brûlante qui glisse en elle avec tant d’amour et de passion…

Et ce n’est qu’après de longues minutes de nirvana qu’elle se laissa tomber sur lui, épuisée, mais comblée, sentant ses bras chauds la serrer contre lui.

Et alors, son sourire s’agrandis, avant de s’apaiser…

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