Benedicte (Chapitre 7)

BENEDICTE 7

J'avais un mal fou à me concentrer sur la réunion, mon imagination s'échappait vers les souvenirs de la nuit passée et avait pour conséquence que mon slip s'humidifiait. Dès qu'il y aurait une pause il faudrait que je file dans ma chambre pour mettre un protège slip sinon je frôlais la catastrophe !!!

Perdue dans mes pensées une ou deux fois Michel m'a ramenée à la réalité en me disant d'un ton très sec :

- Si vos nuits sont si merveilleuses retournez-y ou bien concentrez-vous !!!

A la pause je lui ai dit que je devais monter une seconde dans ma chambre.

- Si vous arrivez à vous faire jouir en une seconde vous êtes très forte !

J'étais rouge de la racine des cheveux aux pieds !

Comment avais-je pu en arriver là ? Que j'ai quitté Gontran, pour qui "l'acte de chair" ne devait avoir pour seul but que la continuation de l'espèce, pour tomber dans les bras d'Olaf qui m'avait fait découvrir le plaisir c'était normal. Mais que je me sois livrée aux dernières extrémités avec une femme, même comme Elsa, cela me semblait impensable et pourtant je n'avais qu'une envie : retrouver son corps et ses caresses.

Que pouvait-elle faire en ce moment ? Se masturber dans la tranquillité de sa chambre ? Etre allée rendre visite à Guyonne pour se vautrer toutes les deux dans le stupre ? Il fallait que je me reprenne et que je sois plus attentive à ce qui se disait. Les heures passaient, bien trop lentement à mon goût, je prenais des notes, sachant qu’elles me seraient bien nécessaires pour tout le travail que j'aurai à faire de retour au cabinet.

A la fin de la journée j'étais épuisée mais impatiente de retrouver ma chambre, me faire belle pour aller à la réception du gouverneur et inaugurer la robe choisie par Elsa.
Je la trouvais très jolie mais à la limite de l'indécence, mais la sienne devait être dans le même esprit.
C'est à ce moment qu'elle a sonné à ma porte.

Je l'ai trouvée sublime dans ce fourreau bleu nuit avec un décolleté en V descendant pratiquement au nombril. Autour du cou, un collier en or avec un bracelet assorti, je me souvenais en avoir vu un identique dans la devanture de Zolotas lors de mon voyage en Grèce avec Olaf, le prix m'avait fait fuir !

- Tu es magnifique ! toutes les femmes présentes, qui ont les mêmes goûts que moi, vont te courtiser pour avoir tes faveurs, me dit-elle.

Nous sommes partis en convoi comme pour venir de l'aéroport.

Le palais du Gouverneur était splendidement éclairé et la vue sur la baie et l'estuaire de la Rivière des Perles à couper le souffle.

Elsa m'a intercalée entre Michel et elle pour les présentations au Gouverneur.

- Chris, je vous présente Bénédicte, avocate fort compétente qui travaille pour Michel

Il s'est incliné devant moi en me disant avec un sourire ironique et dans un excellent français :

- Si vous êtes tombée dans les griffes d'Elsa vous avez toute ma compassion !

Nous avons fait le tour des salons et des buffets, au détour de l'un d'eux nous avons trouvé Guyonne.

- Alors Bénédicte, les soirées avec Elsa ne sont pas trop ennuyeuses ? Il paraît que vous êtes libre demain nous pourrions aller faire un tour pour nous perdre au fin fond des nouveaux territoires et dîner à la maison ensuite. Michel a une réception "misogyne" demain, restons donc entre filles.
- Tu as tout à fait raison Guyonne, on s'amuse mieux à trois qu'à deux. Je vous rejoindrai avec plaisir.

Cet échange me laissait perplexe, que recouvrait-il ?

La soirée s'est terminée tard. De retour dans ma chambre je ne pouvais pas m'empêcher de penser à Elsa. Que faisait-elle à cet instant ? L'amour avec son mari ? Se caressait-elle en repensant à nos jeux pas sages comme j'étais en train de le faire ?

Ma pensée vagabondait et les images qui me revenaient en mémoire avaient pour conséquence que ma fente devenait humide.
J'ai décidé de prendre une douche pour me rincer le corps et l'esprit; au fait qu'avait-elle dit à propos de la douche ? Ses paroles étaient bien énigmatiques !
Installée dans mon lit, je cherchais le sommeil mais un désir fou de me caresser occupait mon esprit.

Ma main allait d'un sein à l'autre, s'attardant pour faire le tour des pointes qui devenaient de plus en plus dures. Une humidité envahissait de plus en plus ma petite fente. J'ai pris conscience que je ne trouverais pas le sommeil si je ne me donnais pas du plaisir. Ma main est descendue vers ma toison blonde blés mûrs. J'ai trouvé cette humidité délicieuse et mon doigt a commencé à écarter mes lèvres afin d'ouvrir les vannes de ma fontaine.

Mais le plus surprenant et culpabilisant était que, d'habitude lorsque je me donnais du plaisir, ce qui était fréquent, les images qui me venaient à l'esprit concernaient mes amours avec Olaf or, là, c'était les souvenirs du corps et des caresses d'Elsa qui m'obsédaient. J'ai enfin glissé mon doigt dans ma
Il était dur, mes doigts poisseux de mouille. Tout en continuant à émoustiller ce petit bouton qui ne demandait que des caresses plus appuyées, j'ai porté mes doigts à la bouche pour me délecter de ma propre liqueur. Comme j'aurais aimé que ce soit Elsa qui vienne me boire !

Toujours est-il que je me suis donnée deux ou trois orgasmes et suis parvenue à m'endormir dans des draps pourtant bien humides mais dont l'odeur était délicieuse !

Le lendemain, vers neuf heures Guyonne m'a téléphoné pour me dire qu'elle passait me prendre dans une heure. Vite je suis allée dans la salle de bain afin de me préparer en me surprenant à le faire comme une jeune fille pour son premier rendez-vous.

Guyonne était très belle avec une robe assez courte et des chaussures à talons qui mettaient en valeur ses jolies jambes. Elle m'a embrassée sur les deux joues en me disant :

- Allons, ma belle, je vais te faire découvrir la Chine profonde, dans les Nouveaux Territoires nous serons dans un monde bien différent de celui de Victoria !

Fort heureusement elle parlait un peu le Mandarin ou le Cantonais, je ne me souviens plus du dialecte utilisé dans cette région.
J'ai découvert un monde fascinant, des marchés que je n'imaginais même pas, la foule grouillante et hurlante, des étals pleins de nourritures inconnues. Nous avons déjeuné dans un restaurant qui n'avait rien de comparable avec les restaurants chinois que je connaissais en Occident.

En fin d'après midi nous avons repris le ferry pour traverser la baie et retrouver une civilisation, presque occidentale à Victoria où nous devions retrouver Elsa dans un bar à la mode. Elle était attablée et s'est levée pour nous embrasser sur les joues. Devant ma surprise elle m'a expliqué que l'homosexualité, surtout entre femmes, était très mal vue en Chine.

Nous étions installées autour d'une table ronde, mes deux amies face à moi. Involontairement j'ai fait tomber mon paquet de cigarettes et en me penchant pour le ramasser j'ai vu qu'Elsa caressait la cuisse de Guyonne. Cette vision, même fugitive, m'a excitée au plus au point et j'ai senti que mon slip devenait mouillé. Comment une simple caresse pouvait-elle provoquer chez moi une telle réaction ? Un tel geste, à mon égard et en public, de la part d'Olaf m'aurait fait repousser sa main.

- Gardons ces caresses pour l'intimité mon amour, mais pas en public ! C'est inconvenant !

Sans doute encore des blocages qui me venaient de mes années passées avec Gontran. Or là qu'avais-je envie de faire ? Tout simplement de caresser l'autre cuisse de Guyonne. J'ai laissé place à mon envie et elle a posé sa main sur la mienne en me disant qu'elle attendait depuis longtemps de savoir à quel point le contact de ma peau devait être agréable.

Elsa s'étant rendue compte du manège a ajouté:

- Je vois que nous avons toutes les trois les mêmes idées lubriques. J'en suis ravie et pense que nous allons passer une excellente soirée et même peut être plus. Mais allons donc chez Guyonne, je suis sûre que sa cuisinière chinoise nous aura préparé quelques mets des plus aphrodisiaques !

Sur ces paroles pleines de promesses Guyonne a hélé un taxi dans lequel je me trouvais assise entre mes deux amies dont l'une était déjà mon amante et l'autre n'allait pas tarder à le devenir.
D'autant plus certainement que Guyonne m'a pris le menton pour tourner ma tête vers elle et a posé ses lèvres sur les miennes, es par sa langue insidieuse. Elle avait un goût de menthe des plus suave et ma langue est partie à la découverte de la sienne dans un ballet langoureux. Profitant de ce contact délicieux, ma main est partie sur sa cuisse et sous sa robe pour remonter vers ce que je convoitais, malgré moi. Ma main a atteint le haut de la cuisse et j'ai senti l'élastique d'un slip en dentelle dont l'humidité qui commençait à l'imprégner me permettait de savoir que Guyonne était prête à des jeux moins sages.

Elsa nous regardait d'un oeil amusé mais restait parfaitement stoïque. Elle a simplement dit :

- Rassurez-vous les filles vous ne perdez rien pour attendre car je n'ai pas l'intention de n'être que spectatrice de vos saletés !

L'appartement de Guyonne, situé sur les hauteurs de Victoria avait une vue superbe sur la baie de Hong Kong et l'embouchure de la Rivière des Perles. La nuit les feux de la ville et de la multitude de bateaux était féerique. Pendant qu'émerveillée je regardais le spectacle, j'ai senti une présence derrière moi mais n'ai pas détourné la tête de la vue qui s'offrait à moi.

- C'est beau, n'est-ce pas ? Guyonne me chuchota à l'oreille.

J'allais me retourner quand ses mains vinrent empaumer mes seins pour que je ne me retourne pas et son corps se presser contre mon dos. Mes mains sont parties à sa rencontre pour l'inviter à continuer sa pression et je me suis rendue compte qu'elle était nue puisque ce sont ses hanches et sa peau soyeuse que j'avais trouvées. Aucun élastique, aucune dentelle n'entravait le mouvement de ma main. Elle a lentement glissé vers le buisson clair et taillé court en même temps qu'elle défaisait les boutons de ma robe qui est tombée à mes pieds. D'un geste rapide elle à fait prendre à mon soutien gorge et à mon string le même chemin.

Libre de toute entrave elle s'est plaquée sur mon dos, ses poils très courts piquaient un peu mes fesses. Elle a conduit ma main vers sa fente et m'a demandé d'y faire pénétrer mon index pour vérifier son état d'excitation. Elle mouillait d'abondance et mon doigt a pu pénétrer profondément dans sa grotte, je sentais son clitoris se raidir et sa respiration devenir plus rapide. J'ai fait un mouvement de va-et-vient de façon à ce que chaque fois son bouton de rose soit stimulé.

Dans le même temps elle a fait de même avec moi, elle avait choisi son majeur pour entrer plus profond dans mon coquillage qui laissait sourdre son eau d'abondance. Des baisers dans mon cou, derrière mes oreilles ne faisaient qu'augmenter mon désir.

Elle a retiré son doigt, brillant de cyprine pour le porter à sa bouche et le sucer comme elle l'aurait fait avec un sucre d'orge, le tout accompagné de petits bruits de satisfaction. Moi aussi j'étais impatiente de la goûter. Son nectar était plus fruité que celui d'Elsa mais je trouvais les deux délicieux. Il est vrai que je n'avais pas encore une grande expérience des différentes saveurs des abricots.

Mais que faisait Elsa pendant que nous nous doigtions ?

Elle était tranquillement installée sur le canapé, la robe remontée jusqu'à la taille et regardait notre manège du sourire ironique que je connaissais si bien. Son slip avait été dire bonjour à la moquette et elle passait, elle aussi, un doigt distrait dans sa fente en peignant son buisson de l'autre main.

- Vous êtes adorables toutes les deux et le spectacle que vous offrez, nues devant cette superbe vue sur la baie est à la fois romantique et érotique ! Mais vous ne pensez tout de même pas que je vais faire tapisserie toute la soirée en me branlant comme une collégienne qui découvre ses premiers émois !

Je reconnaissais bien là son caractère un peu "acide", parfois, bien que sa phrase ait été dite sans animosité.

- Tu as raison, dit Guyonne, nous sommes trois et cela fait un brelan parfait pour se branler! Mais avant je vais dire à la bonne qu'elle peut venir disposer les mets, typiquement locaux, qu'elle nous a préparés. Nous allons avoir besoin de prendre des forces car il me semble que la soirée et même plus sera longue et chaude.

Pendant que la jeune asiatique disposait les plats divers et variés sur une table basse, sans aucune gêne, Elsa s'est déshabillée et, nue, a commencé à aller picorer dans les plats sous le regard stoïque de la jeune chinoise qui avait dû en voir d'autres.

Reprenant sa place sur le canapé elle m'a demandé d'approcher, j'ai obéi comme attirée par un aimant. Arrivée devant elle, ses cuisses se sont écartées et elle a avancé pour se retrouver au bord du canapé. Elle a pris ma main pour que je vienne juste en face d'elle, de ses pouces elle a écarté mes lèvres en me disant:

- Je vois que ta fontaine a un débit des plus honorables, tu as de la mouille jusque sur les cuisses. Or j'ai très soif et ton divin nectar va me permettre de l'étancher un peu.

Sa langue est venue happer mon clitoris comme celle du caméléon se projetant sur sa proie. Afin de rendre les choses plus joyeuses, Guyonne est venue s'asseoir près de nous et d'un doigt expert a commencé à masturber Elsa. Un doigt de son autre main s'enfonçant profondément dans sa fente.

Une chaleur extraordinaire envahissait mon bas ventre et je sentais monter un plaisir qui n'allait pas tarder à se transformer en orgasme.
Quand il a déferlé, un liquide abondant a inondé Elsa, j'étais une femme fontaine et mes glandes de Skene étaient entrées en action pour la première fois de ma vie. Cette inondation et les savantes manœuvres de Guyonne ont déclenché chez Elsa un violent orgasme qui lui a presque fait mordre mon clitoris. La seule en manque, malgré sa masturbation intensive était Guyonne.

- Ne vous inquiétez pas les filles, mon tour va venir mais avant donnons-nous des forces en dégustant ce qui est sur la table avec un peu de vodka c'est souverain pour nous débrider complètement.

Parmi les mets il y avait des petites saucisses parfumées à la citronnelle, elles étaient délicieuses. Pour leur donner plus de goût Guyonne les plongeait dans sa fente bien humide, imitant en cela Elsa qui faisait de même avec les havanes qu'elle adorait fumer après se les être plongés dans sa grotte tel un gode.

Après ce dîner aux sauces curieuses, Guyonne a décidé de m'offrir un digestif. J'ai tout de suite pensé à la vodka; que nenni c'était à la cyprine dont elle avait parfumé certains mets; tout comme elle avait envie de laper Elsa.

Elle m'a fait m'allonger sur le confortable tapis et est venue s'accroupir devant moi. J'avais une vue magnifique sur sa vulve aux lèvres longues et foncées dont des gouttes de son "digestif" commençaient à suinter. Ma langue est venue les écarter tandis qu'Elsa à genoux avançait sa jolie toison, en ticket de métro, vers la bouche avide de Guyonne. Le spectacle était si érotique que ma main, attirée comme par un aimant, est partie vers ma propre fente dont le clitoris se sentait un peu délaissé.

Nous avons interverti la même position à tour de rôle, puis avons décidé de former une étoile à trois branches en emmêlant nos jambes de telle façon que nous pouvions masturber notre voisine, celle de droite d'abord, celle de gauche ensuite. Nos doigts ruisselaient de mouille que nous dégustions avec délice !

J'étais épuisée, mon clitoris douloureux, une douche s'imposait. Lorsque je me suis levée Elsa m'a dit qu'elle allait m'accompagner afin que nous nous aidions à nous décontracter sous la douche. Qu'avait-elle derrière la tête ? Je me souvenais qu'elle m'avait fait une remarque à propos de la douche, mais laquelle ? Tout semblait bien se dérouler, nous nous passions l'éponge sur le dos mais rien de plus. Mais brusquement elle est passée derrière moi en attrapant la pomme de douche et réglant le jet au plus fort, d'une main elle a écarté mes lèvres et de l'autre a dirigé le jet sur ma fente, bien ouverte, et sur mon clitoris en particulier. L'effet fut immédiat, bien que douloureux il s'est mis à durcir et j'ai senti arriver un orgasme comme je n'en avais encore jamais eu. A tel point que je me suis écroulée sur le sol prise de spasmes de la jouissance.

- Je t'avais bien dit que tu ne savais pas te servir d'une douche ! dit-elle en éclatant de rire.

Je me suis préparée aussi vite que possible afin de ne pas être en retard à la réunion.

Le futur Président m'a dit l'air goguenard :

- Bénédicte il ne faut pas travailler si tard sur vos dossiers ou……………..autre, vous avez des cernes qui vous mangent le visage !

Je suis devenue rouge comme une pivoine.

Peu satisfait de ses discussions avec las autorités il a décidé de quitter Hong Kong le soir même.

Comments:

No comments!

Please sign up or log in to post a comment!