La Baie Des Cochons

Samedi 1er octobre; 10 jours que l’anticyclone est sur la France, déversant soleil et chaleur que nous n’avions pas eu en juillet.

En bout de plage naturiste, entre Agde et Marseillan, existe un bout de sable coincée entre la mer et les dunes .C’est le rendez-vous des libertins, concentration de couples à la recherche de leur alter ego, mais aussi d’hommes seul en quête de plaisirs furtifs.

Tout ce petit monde est rassemblé sur quelques mètres carrés, attendant le moment pour déchainer leurs pulsions.

Je fais partie de ces hommes seuls aujourd’hui, ma compagne n’ayant pu m’accompagner. Allongé à quelques mètres de l’eau, je suis moi aussi en position de voyeur, matant les couples qui commencent à s’échauffer, se caressant, s’exhibant, se badigeonnant avec sensualité de crème solaire.

Tout près de moi, un couple d’Allemand passe la vitesse supérieure. Le mari embrasse sa femme, descend vers son pubis et commence à la lécher avec ardeur, sous les yeux intéressés des voisins de serviette. Ils doivent avoir la quarantaine, pas mal physiquement, visiblement ravi de se livrer au regard des autres.

Après quelques minutes de ce manège érotique, le mari se couche sur sa femme et commence à la pénétrer…C’est le signal… Très vite, les hommes seuls se rapprochent s’accroupissant tout près des deux corps enlacés. Bien sûr je ne suis pas en reste, me mettant juste derrière l’homme, pratiquement entre les jambes de l’allemande. J’ai une vue superbe sur leurs entrejambes, la bite teutonne défonçant le vagin de sa moitié.

Levant les yeux, le spectacle est assez incroyable. La femme est maintenant entourée de bites, une grappe d’hommes est sur elle. Il cerne sa tête d’un faisceau de phallus, certain bien érigés, d’autres flasques. Ces derniers tentent de bander, et les mecs se branlent comme des fous.

Pas du tout inquiète par ce déferlement, la vacancière empaume les tiges tendues, les branlant vigoureusement.

Un petit malin réussit à lui mettre son engin dans la bouche ; sans hésiter, elle le tète comme un veau sa mère.

Bientôt, c’est le déferlement. Les hommes se mettent à cracher leurs spermes inondant la face, les cheveux, le thorax de la belle vicieuse.

Et moi, me direz-vous, qu’est-ce que je deviens ? Toujours derrière le mari, j’assiste au bain de sperme, puis à l’éjaculation du mari sur le pubis de sa compagne. Alors qu’il se retire, je lui montre un préservatif sorti de mon sac de plage. D’un signe de tête, il me fait comprendre que la place est disponible.

Quel bonheur de la baiser. Elle est douce et chaude, mouillée par le plaisir et l’éjaculation de son homme.

Soudain, venue en rampant entre les jambes des voyeurs agglutinés, un mec en tee-shirt, entre deux âges, des binocles de professeur sur le nez, se jette sur notre chérie et lèche à grands coups de langue tout le sperme répandu. Il est consciencieux, ramassant des lampées de jus séminal .Il absorbe avec délectations, nettoyant son visage, ses seins, bouffant une quantité incroyable de liquide.

Le spectacle est dantesque, étonnant, irréel. Superbe de vice!

Une fois bien propre, notre compagne se redresse et me fait comprendre qu’elle veut s’assoir sur moi. Elle se plante sur ma queue, nous sommes tous les deux face à face, imbriqués l’un dans l’autre .Je perçois des mains qui lui caressent le cul, touchant ma bite. Des doigts pénètrent nos culs, déclenchant chez elle un nouvel orgasme .Je l’accompagne dans la jouissance, remplissant ma capote.

C’est fini, elle a son compte, faisant comprendre aux mâles qu’ils stoppent leurs attouchements.
Et là, toujours avec mon sexe débandant en elle, elle se met à me faire un câlin, me bisouillant le cou, m’embrassant avec douceur, me remerciant dans sa langue pour le plaisir partagé. Elle se lève, aidé par son mari et tout naturellement va se baigner pour nettoyer son corps souillé.


Je reste à demi assis sur le sable, encore sonné par mon orgasme, la queue toujours capuchonnée du plastique usagé.

J’ai beaucoup de gratitude envers cette nana, elle nous a livré son corps sans pudeur, s’abandonnant totalement à la masse lubrique, pour finalement trouver un peu de douceur dans mes bras ébahis.

Ah, vraiment, merci l’anticyclone !

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