Le Chateau

Lundi, chienne, perverse, je conjuguai les verbes liés au cul, m’offrir, me donner, trembler, gémir et jouir pour mon plaisir et le vôtre. J’ai une appétence pour le champ lexical du sexe car j’adore la queue. Après trois mois de distance, entretenus par tant de mails, vidéos et sms, le but était que je coule sur vous et que vous m’enculiez. Distance et le désir entretenus par des vidéos, des images de mes rencontres avec d’autres. Ils ne le savent pas mes amants de passage, distributeurs de plaisirs que je me sers d’eux aussi pour entretenir le feu avec vous. Subtile trahison perverse.
J’ai survécu à cette attente interminable, je suis restée « chaude », en désir, mes mots vous ont maintenu en excitation. Le cadre était tout simplement idyllique, à la hauteur de cette rencontre.
Je m’installai avant vous dans cette chambre, pour vous attendre. Deux godes en place, je suis prête, sereine. Le moment de l’attente m’est agréable. Vous attendre : tout un programme. Et vous voici. Vous êtes en avance sur l’horaire. Précipitation. Urgence. Approcher, vous toucher. Je réclame.
- Je souhaite couler sur vous et que vous m’enculiez.
Vous adorez les cochonneries, tous ces mots que je déroule pour notre excitation. Je déclenche le sourire dans vos yeux, j’adore bien sûr. L’érection est immédiate. J’engloutis en bouche. J’apprécie vous prendre ainsi bien profond ! Entièrement en bouche. L’exercice est plaisir mais déclenche aussi quelques larmes, simple réaction d’effort, juste un réflexe, et le plaisir de vous donner cette gaterie. Alterner les léchages légers, les zones réceptives et la performance profonde en va et vient, ce mouvement rythmé. Souvent je relève le visage pour croiser votre regard, rencontrer votre sourire. En fait, je suis en état second. Une telle envie de ce moment, une montée d’excitation depuis quelques jours, bousculée émotionnellement par cette attente longue, interminable. Déstabilisée aussi par des messages ayant obtenu des réponses dans les derniers jours.

Une réponse, c’est une douceur, c’est un bonbon à sucer.
Ma demande guide nos échanges depuis tellement de jours, que je ne doute pas d’être satisfaite. Mais ensuite vous me suggérez de me mettre assise au bord du lit. Je sais que c’est pour me donner mon plaisir personnel. Votre main est ferme et particulièrement adroite. Vos doigts délicieusement diaboliques s’attardent sur mon clito et juste dessous. Mon clito, le centre du monde s’épanouit. Rougeur aux joues, chaleur diffuse du bas ventre, des seins, partout. A ce jeu, qui est aussi celui de mes entrainements quotidiens de plaisirs solitaires, je suis de plus en plus déchaînée. Je coule, j’inonde, et c’est délicieux. Dire que j’inonde est un léger euphémisme. Je fais des flaques et c’est bon. C’est cela qui me fait me sentir vivante. Au même moment, arriva votre petite giclée chaude sur ma chatte, ce qui décupla ma sensation plaisir.
- Humm, j’adore.
Oui, j’adore vous voir vous branler ainsi devant moi, en même temps que je m’active sur ma chatte. C’est une découverte pour moi. J’apprécie et je ne le dis pas assez.
Vos yeux rieurs apprécient. Je ne peux vous décrire les trois rounds. Mais l’instant de s’intéresser à mon petit orifice arriva. Le gode avait préparé le terrain. Sentir juste un doigt, crochet légèrement agaçant en moi fut agréable et j’accompagnais ce moment de petits bruits. Je savais que ce doigt marquait le début de cette sodomie. Pour accompagner, ma chatte se mit à baver. L’action débuta. En levrette, ma position préférée. Progressif, puis bien profond. Je vous ressens en moi, j’accompagne ces mouvements. Parfois c’est moi qui viens vers vous, je viens m’empaler sur vous. J’adore m’empaler sur vous. Vos mains tenant mes fesses. Parfois une main sur mon dos. Vous savez rester attentif à mon plaisir. Je ressens cette pénétration, son effet jusqu’à mes épaules. Je me donne et je ressens. Votre queue qui entre en moi, ma chatte si dilatée, dure, mon anus ouvert pour votre queue.
Je suis là, à vous et pour vous c’est géant, alors oui juste après je suis entrée en tremblements, de longs tremblements et cela déjà c’était de bon augure.Bon, délicieux. Et puis, quelques mots à partager, centrés sur des récits de sexe. Vos autres amantes, quelques récits de mes rencontres. Adorable, quand vous parlez de vos amantes, vous employez le mot « dame ». Juste une petite pause pour se recentrer sur nos sexes, sur l’instant. Le dernier round me laissa encore plus tremblante. Je le garde en espace privé.
J’ai bien compris que c’est sans attente, sans exclusivité, ce qui me va, je suis papillon. Libre.
Quelques bribes de tristesse, très légères pendant quelques minutes parfois, mais je gère. Je navigue entre me nourrir de souvenirs à faire émerger, à sucer doucement et savourer les projets. Avoir une date, un beau projet libertin, qui génèrera quelques images à vous envoyer est pour moi, un moteur qui me permet d’avancer dans le reste de ma vie. Ensuite il reste encore des marches à monter ensemble, un jour lointain pour quelques heures isolées du reste de ma vie. En attendant je vis de sexe, chez d’autres amants de passage, juste pour le plaisir, juste pour avoir des images et des mots à offrir pour maintenir l’excitation. J’ai très envie d’une double pénétration comme prochain projet.

Comments:

No comments!

Please sign up or log in to post a comment!