Le Chantier (4)

Petrov, mon amant m’a laissé partir dans des débordements avec ses copains de chantier et mon corps a reçu pour son plus grand plaisir les six hommes qui m’ont fait des choses innommables et si bonnes.
J’ai pu prévenir mon amant, mon mari m’a téléphoné qu’il revient ce soir d’Angleterre.

Mon mari me téléphonait tous les jours au début où il a accepté son poste de responsable.
Depuis quelques mois ses appels comme nos moments d’intimité sont devenus de plus en plus rares, mais je suis si bien dans notre maison que seule ceux qui sont positifs vécus ensemble restent dans ma mémoire.
Le contrat de fidélité que j’ai conclu avec Gaétan lors de notre mariage a toujours été facile à respecter, car aucun homme ne m’a proposé de vivre ce que je viens de vivre, avant ce grand coup de couteau mis lors de ces soirées sur mon lit de plaisir.
Fidélité, ce mot dans mon esprit ne faisait aucun doute.
Au cours des mois qui ont précédé ma chute, je mettais peu d’empressement à lui téléphoner et à faire l’amour lorsqu’il revient chez nous. L’usure du temps a fait son œuvre.
Les dérives que j’ai pu connaître en quelques heures me font penser que je fais fausses-routes.

Je suis Jeans dans la cuisine à préparer notre repas lorsque je le vois descendre de son taxi qui l’a conduit de l’aéroport.
Il entre et m’embrasse tendrement.
Comment puis-je avoir eu des idées sur sa fidélité avec le baiser qu’il me donne.
Il va pour me mettre la main sur le sexe lorsque je l’arrête.

• Chéri, pas de chance, je suis indisposé.
• C’est bien ma veine moi qui suit là que quatre jours.

Lorsqu’il me dit cela, je suis enchanté, je l’ai été juste été avant de rencontrer Petrov. Faire l’amour avec mon mari m’aurait été insupportable, j’aurai eu la sensation de tromper mon amant. Déjà ses lèvres sur les miennes sont presque un supplice.
Je me sais accro, mais tous ce stratagème que j’élabore montrent que perdre notre propriété est impensable si je le quitte pour rejoindre la cabane de chantier.



• Je croyais que tu venais quelques jours en vacances.
• Non, je pense en prendre cet hiver.
• La piscine ne nous servira à rien.
• Oui, je suis d’accord, je pense t’emmener au ski si nos moyens nous le permettent.
• Tu as des problèmes.
• Laisse-moi arriver, nous en reparlerons après que j’ai piqué une tête, il fait si chaud.

Il part sur la terrasse, quelques secondes après je l’entends plonger.
Mon amant peut être content, je lui serais fidèle, mais pendant quatre jours, il me faut oublier la piscine.
Je nous sers des boissons fraîches et je le rejoins.
Je m’assieds sur le lit de plaisir lorsqu’il me rejoint après quelques longueurs.

• La piscine, c’est ce qui me manque le plus en Angleterre surtout ses jours si où la chaleur est suffocante.
• Pourquoi te prives-tu de vacances ?
• Avec le développement du projet A380 nous avons des soucis sur les ailes que construit notre usine et cela accapare tout notre temps. Comme les s sont hors de l’âge scolaire, les collègues sont prioritaires.
• L’an passé, tu m’avais donné un motif presque similaire. En hiver, je t’ai attendu, je me souviens de ton coup de téléphone où tu m’as dit qu’un essai avait mal fonctionné et qu’il était nécessaire que tu sois avec ton équipe anglaise.
• Lorsque j’ai accepté que tu prennes ce poste mixte, tu devais être quatre-vingts pourcents du temps en France.
• Oui, je suis d’accord, mais une recomposition des fonctions m’oblige à être presque tout le temps là-bas.
• Tu sais, nous rattrons le temps lorsque je serai en retraite.
• Dans plus de dix ans, j’ai le temps de sécher sur pied. Le mur construit par mon amant est arrivé au dernier rang et bientôt les hommes, qui m’ont fait atteindre les sommets de la luxure, quitteront le chantier et je resterais seule.
• Valérie, lorsque les ouvriers ont construit ce mur, as-tu eu des nuisances.
• Non, seulement les deux derniers rangs, je suis resté à l’intérieur.

• Bien que ce que je te dis soit à moitié vrais car je suis venu la nuit me baigner.
• C’est dommage d’avoir accepté ce projet, le mur gâche l’arrière du jardin.
• J’ai vu le maire, qui m’a dit que le revêtement qui sera posé limitera l’impression cette impression.
• Satisfait de mes explications, je lui ressers une orangeade avant que la chaleur ne fasse fondre la glace.
• Si tu as un moment, il faut que l’on parle argent.
• On est en faillite.
• Évite de rigoler, si je suis la demande de tes filles, cela pourrait être le cas.
• Qu’elle demande.
• Elles m’ont téléphoné, il y a deux jours pour me demander qu’elles puissent louer un appartement à Toulouse près de la fac.
• Je croyais que la voiture était prévue pour qu’elles fassent le trajet.
• Il semblerait que cette solution ait fait long feu. Des sexes mâles entreraient dans leurs plans que j’en serais persuadé.
• Je vais chercher du travail.
• Avant cette extrémité, cherche et téléphone-moi où nous pourrions économiser certains frais dans la maison.
• Tu as raison, je vais y réfléchir.

Pendant trois jours, pas l’ombre d’un ouvrier encore moins Petrov qui me manque énormément.
Il me manque comme me manque la piscine. Les nuits avec ma culotte et ma chemise de nuit, je suis au supplice tellement, il fait chaud. Après ce que m’a dits Gaétan il est difficile de lui demander de climatiser la maison comme je pensais le faire avant qu’il arrive.
Nous en avons parlé au début de notre installation, mais Maryse et Hugo son mari nous en a dissuadé, les systèmes de cette époque étaient peu fiables, coûteux et bruyants. La nouvelle génération a gommé tout cela, mais a doublé de prix.

C’est demain qu’il repart et pendant la nuit, je me lève pour boire un verre d’eau fraîche.
Je quitte notre lit et la chambre sans faire de bruit et sans allumer pour éviter de le réveiller.
Mon verre en main, je vais sur la terrasse, de gros nuages, signe d’un orage qui approche, noircis le ciel.
Il y a de fortes chances comme les autres jours que nous n’ayons aucune goutte d’eau.
Je rêve à la nuit prochaine lorsque je me sens saisi par quelqu’un qui est derrière moi.
Ces bras musclés ressemblent à ceux de mon amant.
Il récupère mon verre que j’ai failli lâcher et me prends la bouche que je lui abandonne avec délice.
Je retrouve mon lit si cher à nos ébats, mais avant il me met nue.
Finie la recherche de position plus ou moins érotique, c’est dans une classique position du missionnaire qu’il me prend en m’écartant les cuisses pour que son sabre entre directement dans mon corps en me tuant dès la première pénétration.
Il m’est impossible d’émettre un cri de plaisir.
Je sens un orgasme dévastateur monter en moi alors je lui reprends la bouche pour qu’il étouffe mes cris qui montent par vagues vers ma bouche.
Lorsque ses jets de sperme inondent mes entrailles, mon corps s’embrasse d’amour.
Alors qu’il a basculé pour s’allonger près de moi côté piscine, le séjour s’allume et éclaire la terrasse.
Je suis tétanisé lorsque je sens le corps de mon amant s’éloigner et le bruit de son corps entrant dans l’eau.

• Tu es là chérie, j’ai entendu un cri et j’ai cru que quelqu’un avait un problème.
• Non, tu as mal entendu, je prenais le frais.
• J’ai dû rêver. Je vois que tu en as fini avec cette culotte disgracieuse.
• Oui, j’allais te faire la surprise avant ton départ.
• Pourquoi perdre du temps ?

Il s’assoit à côté de moi et j’ai juste le temps de lui bloquer la main qu’il voulait poser sur ma chatte.
J’ai tellement de sperme déposé par Petrov dans mon vagin qu’il risque de lui paraître suspecte.
Je me penche et j’att sa bite avec mes lèvres et je commence à passer ma langue sur son prépuce. En deux secondes, il bande.
J’ai des regrets de faire cela alors que mon amant doit être à quelques centimètres de nous tapit derrière le rebord de la piscine.

Que faire, je suis piégé, surtout lorsqu’il me caresse les seins et que mon corps commence à régir.
Il me fait lâcher ma proie pour mieux se coucher sur moi et me prendre comme vient de le faire Petrov.
Une fraction de seconde la pensée que la verge de mon époux nage dans le foutre de mon beau gitan me fait démarrer un orgasme surprenant que la queue de mon mari m’a privé depuis des mois, presque des années.
Je me déchaîne comme j’ai pu le faire avec mes six amants.
J’ai peur d’être devenu une vraie nymphomane, je rêve de verge qui me prenne et qui me laboure.
S’ils sont dehors les six hommes entendent que leur salope s’envoie en l’air encore une fois avec une nouvelle verge en elle.

• Chéri, tu as été rarement aussi mouillé, tu avais vraiment envie de moi, tu veux que je te remplisse.
Tiens, je jouis, ta chatte va déborder tellement, je t’en ai mis.

Il se tait, mais je sens son corps vibrer lorsqu’un frisson court le long de sa colonne vertébrale.
Il reste écroulé sur moi de longues minutes avant de m’entraîner vers la piscine.
Je suis paniqué, si Petrov est là même si la nuit le protège, la lumière venant de la maison lorsque nous arrivons dans l’eau, permet de voir ses contours.
Je vois mal Gaétan dire « bonsoir monsieur, vous prenez le frais, vous avez raison, profité de l’eau est fraîche ».
Mais contre toute attente, nous faisons des longueurs et la piscine est vide. Il a réussi à s’éclipser sans que je le voie.
Je suis rassuré, mais lorsque je m’arrête sur les marches, Gaétan vient me rejoindre et se couche à moitié sur moi et me prends la bouche.
Horreur, un léger mouvement d’eau se fait entendre. Sans qu’il puisse le voir, à l’opposé d’où nous sommes, je vois une tête qui sort de l’eau et qui replonge.
Je la vois réapparaître avant que j’entraîne mon homme en dehors de la piscine.

• Je voulais te faire l’amour dans l’eau.
• On sera mieux sur le lit, viens.

Arrivé dans notre chambre, il m’agenouille dessus et me saisit par les hanches et il me colle sa bouche sur la chatte. Pire, il me fait une feuille de rose et finit par me mettre deux doigts.

• Jamais je te l’ai dit, tu as un cul à te faire enculer. Je peux.

Aussitôt dit aussitôt fait, il me plante entièrement sans aucune souffrance.
Heureusement qu’un éclair me revient et je gémis comme si j’avais mal.

• Excuse, chérie je sens que tu as eu un peu de douleur, mais je rêvais de te prendre par là depuis des années, tu vas voir dans une minute, tu vas apprécier.

Quels couillons, s’il savait que j’en ai reçu deux en même temps dans chaque trou, il me labourerait avec des coups puissants pour me faire jouir aussi fort que l’autre nuit avec mes ouvriers.
Je jouis tout de même et il vient s’allonger près de moi.
Une fois de plus, c’est le soleil et le bruit que font les ouvriers qui nous réveillent.

• Merci ma chérie, je vois que tu as un tempérament, volcanique.
Si je comprends bien, j’ai fait une erreur avec toi, il fallait te bousculer un peu pour faire sortir de toi la part de salope que vous avez toute en vous.
Je saurais m’en souvenir.
• Au chéri salope comme tu y vas.

Il se penche vers moi m’embrasse et se lève la verge à moitié tendue qui ne peut tout de même pas lutter avec celle de Petrov.

• C’est une image, mais reconnaît que, cette nuit tu m’as déchiré, jamais tu as été comme cela, tu en voulais toujours plus.
Dommage que je doive partir prendre mon avion, car je t’en aurai bien remis un petit coup.

Moi à ce moment mon esprit va en direction de mon amant, s’il a vu la façon dont je me suis laissé baiser cette nuit alors qu’il était à quelques centimètres de nous, je l’aurai perdu et des larmes me viennent aux yeux.

• Ma chérie, si tu pleures, comment veux-tu que je parte, pense aux vacances que nous allons passer à la montagne dans quelques mois.

Je dois me rendormir, car c’est lorsqu’il est prêt à partir qu’il m’appelle.
Je me lève et toujours nue je le rejoins.

• Arrête de m’allumer, le taxi va arriver.
Pense à ce que je t’aie demandé pour les économies.
Au fait un exemple, j’arrête l’opérateur de téléphonie actuelle et je change de forfait dans les jours prochains, je prends un contrat avec un opérateur anglais bien moins cher que celui que j’ai en France, il se peut que pendant quelques jours, je sois injoignable.

Nous nous dirigeons vers la porte d’entrée et quand il m’embrasse, il me met une main sur la chatte.
Il a eu raison de me traiter de salope tout à l’heure, je sens que sous cette simple caresse, je mouille. J’ai l’impression que tous ces hommes qui s’acharnent sur mon corps pour mon seul plaisir ont déclenchée en moi une envie permanente de me faire sauter.
Son taxi arrive et il le rejoint.
Je retourne dans ma chambre et je prends une douche froide.
Je m’habille, je prends ma voiture en direction de chez Viviane.
Tout ce qui m’est arrivé à couper nos relations.
Lorsque j’arrive, je comprends tout de suite pourquoi Maryse est tombée amoureuse de Sylvain, ce jeune homme de dix-neuf ans qui est devant chez ses parents à frotter sa voiture.
Il y a plusieurs mois que je l’ai vu et lorsque je descends, il vient m’ouvrir ma portière pour m’aider à descendre.






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