Monica

MONICA (un récit entre femmes)
Immobilisée sur l’accotement, Madeleine attendit quelques minutes, en fait dix minutes, avant de conduire sa voiture dans le stationnement du motel. Elle faisait toujours ça. Le motel annonçait un festival du homard. Madeleine se mit à rire, seule dans sa voiture.
“Pour moi ce sera plutôt un festival de moules”, dit-elle en ricanant, étonnée par sa propre vulgarité.
Elle stationna la voiture dans la section des arrivées, comme elle le faisait toujours, et attendit quelques minutes. L’espace devant l’unité 17 était vide. Soudain elle eut la nausée. Peut-être avait-elle la mauvaise adresse, la mauvaise unité. Peut-être que c’était la mauvaise ville ou la mauvaise vie. Peut-être qu’elle ne faisait pas cela. Peut-être qu’elle n’était pas mariée avec des s. Elle revint sur terre lorsqu’une lumière s’alluma dans l’unité 17, puis s’éteignit. C’était le signal. Madeleine, une femme de 52 ans, à qui on aurait donné dix ans de moins, se regarda dans le miroir de la voiture, donna un coup de peigne à ses cheveux blonds, sortit son maquillage, puis le remit dans son sac à main.
“Idiote..tu aurais dû penser à cela avant de quitter la maison”, murmura-t-elle
Elle balança son sac à main par-dessus son épaule et se dirigea vers l’unité, ses talons la forçant à se déhancher. Elle pouvait sentir ses fesses, sortant de son petit string, qui frottaient contre le coton de sa jupe serrée. Madeleine était fière de son corps.
Elle frappa à la porte de l’unité. Une jeune femme rousse lui ouvrit. Elle sourit, et recula pour laisser entrer la visiteuse.
“Bonjour Madeleine”, dit la jeune femme avec une voix douce. Elle avait une grande serviette de bain autour de ce qui semblait être un corps très mince. “Je viens de sortir de la douche’, dit-elle comme si son accoutrement pouvait suggérer autre chose.
La chambre était sombre sauf pour une petite lumière d’urgence jaune près de la table de chevet.

Rachel s’assit sur le lit à côté de Madeleine.
“Tu sais que je vais t’appeler Monica”, dit Madeleine, un peu embarrassée.
“Oui…je sais..ça ne m’ennuie pas. Je suis habituée maintenant”, répondit Rachel sur un ton rassurant.
Madeleine serra Rachel contre elle mais comme elle le ferait avec une amie, les mains immobiles.
Madeleine pouvait sentir la lotion pour la peau et le savon bon marché. Rachel pouvait sentir le Chanel no.5 et le fixatif pour les cheveux.
Madeleine se leva, enleva son alliance et la mit dans son sac à main. Elle faisait toujours ça devant la jeune femme.
Elle sortit une enveloppe blanche et la posa sur le bureau.

“C’est toujours le même tarif ?”, demanda-t-elle sans se retourner
“Judith ne m’a pas mentionné une hausse”, répondit la rousse
“As-tu des s ?”, demanda Madeleine soudainement
“Oui..j’ai une fille…j’habite toute seule”, répondit Rachel qui répondait à la même question à chaque visite.
“Peut-on commencer ?”, demanda Madeleine, pressant ses fesses contre le bureau et déboutonnant son chemisier.
“Bien sûr”, répondit Rachel
La femme attendit quelques minutes que Madeleine ait enlevé son chemisier et son soutien-gorge avant de dérouler sa serviette. Une Rachel nue se dirigea près de sa cliente pour mettre la serviette dans la chambre de bain. Madeleine lui prit le poignet. Rachel lança la serviette dans le bain. Elle mit ses mains sur les seins un peu écartés de Madeleine. Les deux femmes s’embrassèrent brièvement.
“Est-ce que je devrais enlever ça ?”, demanda Madeleine à propos de son collier de perles.
“Je pense que si, mais mets-le sur la table de nuit”, répondit Rachel qui avait jeté le couvre-lit sur le plancher et était assise sur les draps.
Madeleine enleva finalement sa jupe et se présenta debout devant sa compagne avec seulement son string, rougissant légèrement, sachant que le triangle de nylon ne cachait pas totalement sa touffe de poils blonds.

“Super”, dit Rachel avec un grand sourire. “Tournes-toi”
Madeleine sourit comme une adolescente et se retourna pour montrer à Rachel ses fesses dans lequel son string s’enfonçait sérieusement.
“Viens ici ma belle’, ronronna Rachel
Madeleine enleva son string serré et s’allongea sur le dos à l’endroit du lit que Rachel avait préparé pour elle.
La femme rousse nue s’allongea sur la femme blonde nue qui faisait deux fois son poids et avait 30 ans de plus. Même si vous aviez détourné le regard, vous auriez entendu leur baiser, le bruit que font deux bouches mouillées, deux paires de lèvres qui ne veulent pas se laisser. Madeleine gémit quand la jambe de Rachel se frotta entre ses cuisses écartées. Elles échangèrent des mots cochons: fuck, chatte, plote, tétons, trou du cul, gouine, bitch..
“Oh mon dieu ma suceuse de trou de chatte”, cria Madeleine quand la bouche expérimentée de Rachel se souda au triangle blond et poilu de la femme plus âgée.
Madeleine continua à parler cochon quand Rachel glissa sa longue langue rouge dans le vagin mouillé et ouvert de son amante. Ensuite elle grignota les lèvres gonflées comme si c’étaient des pâtisseries. Rachel glissa sa main sous son petit ventre et le frottement de doigts contre sa forêt pubienne échappa à Madeleine. Son visage couvert de cyprine, Rachel se mit à lécher le gros clito de son amante. Elle le fit disparaître dans sa bouche et commença à le sucer de toutes ses forces, en prenant avec l’organe tout ce qui l’entourait.
Rachel était jeune mais une vraie professionnelle. Elle avait sucé des plus jeunes et des plus vieilles, de toutes les couleurs et grosseurs, dans des voitures, des cuisines, des clubs de nuit, des maisons cossues et dehors dans les bois. Madeleine demandait toujours la meilleure et elle l’obtenait.
La bouche de Rachel s’activait plus rapidement contre le haut du triangle blond de sa cliente. La femme plus âgée pressa la tête de son amante contre son entre-cuisses et plia les genoux, donnant de l’espace pour que Rachel puisse accéder à ses fesses.
La putain glissa un doigt dans le petit trou de Madeleine sans pour autant ralentir le suçage du clito.
Les deux femmes avaient passé assez de temps ensemble pour savoir que c’était la caresse qui faisait sauter le bouchon de Madeleine et la petite rousse se prépara à l’orgasme de son amante. Sa bouche demeura soudée à la chair de la femme blonde pendant que Madeleine était secouée par des spasmes. Elle cria, grogna et éclata en sanglots. Madeleine passa ses bras sous les aisselles de Rachel et la ramena sur sa poitrine. Elle l’embrassa tout en pleurant. Les grosses lèvres de Rachel se frottaient contre les minces lèvres de la blonde et leur langue se touchait à chaque passage. Cette caresse rendait Madeleine complètement folle.
“Tu me narguais toujours, Monica, et tu m’envoyais des bisous quand nous étions seules. Est-ce que tu me voulais autant que je te voulais ? demanda Madeleine.
“Oui Madeleine je t’ai toujours désirée”, répondit Rachel, la voix tremblante d’émotion. Elle l’imaginait se préparant pour la graduation.
“Mais on devait faire tellement attention. Deux filles. Quel scandale !”, murmura Madeleine tout en prenant le lobe d’oreille de Rachel entre ses dents.
“On devait faire attention mais on devait aussi faire l’amour”, chuchota Rachel
“Oh oui on devait le faire…après la graduation…cette nuit-là …dans le hangar de la maison de mes parents”, dit Madeleine en pleurant, soulevant la poitrine de Rachel et embrassant ses petits seins.
“Nous étions tellement amoureuses”, geignit Rachel qui sentait ses longues tétines dans la bouche chaude de Madeleine. Elle mit le collier de perles.
Madeleine monta complètement sur Rachel et recouvrit le petit corps du sien. Elle tremblait encore, pas tellement à cause de l’orgasme, mais plutôt d’excitation et de nervosité. Les seins de la femme plus âgée se posèrent de chaque côté de l’étroite poitrine de la plus jeune. Elle bougea son ventre contre celui de la femme. Rachel leva les jambes and plia les genoux.
Le triangle pubien de Madeleine frotta la boule de poils frisés de Rachel.
“Est-ce que cela veut dire que je peux te baiser, Monica ?”, demanda Madeleine en examinant la position soumise de Rachel.
“Oh oui, Madeleine…s’il-te-plaît baise-moi’, répondit Rachel, ouvrant grande sa bouche, invitant la langue chaude de Madeleine. Rachel croisa ses jambes autour de la taille de son amante dominatrice.
Les deux femmes bougèrent leurs hanches. Si quelqu’un avait pu se tenir derrière les deux femmes, il aurait vu deux boules de poils, une blonde et une rousse, les frisettes s’entremêlant, et surtout deux paires de lèvres roses et molles, l’une écrasant l’autre, et le trou plissé de Madeleine à peine visible entre ses deux fesses grassouillettes.
“Peux-tu sentir ma chatte ?”, demanda Madeleine, à quelques centimètres du visage de Rachel.
“Oui je peux sentir ta chatte mouillée…frotte-la contre la mienne…mon bébé d’amour”, murmura Rachel.
“Mon Dieux…mon clito touche le tien…non ? “, s’excusa Madeleine comme elle avait fait une maladresse.
“C’est ce que je veux que tu fasses…baise-moi Madeleine..baise ma chatte…comme tu as fait ce soir-là”, cria Rachel qui mit une partie du collier de perles dans sa bouche.
“Ah oui…je te baise…il faisait si noir…le plancher était si humide…Je me souviens de ce collier…FUCK”, cria Madeleine
“Tu glissas ton gro clito dans le trou de mon vagin….et ensuite tu le frottas contre mon bouton d’amour”, s’écria Rachel.
“C’est à ce moment-là que tu as joui, salope”, dit Madeleine qui bougeait ses hanches de plus en plus rapidement contre celles de Rachel.
“Ah FUCK….oui. j’ai joui si fort…et ensuite tu as joui…sale gouine ”, cria Rachel
“Ah oui OUI…FUCK….FUCK…..FUCK”, crièrent les deux femmes à l’unisson alors que leur corps trembla et qu’elles pouvaient sentir le liquide collant et chaud se répandre sur leur ventre, et dégoulinant sur leurs cuisses.
Madeleine trembla de nouveau et gicla cette fois. Rachel frissonna car elle pouvait encore sentir le clito de Madeleine contre son pubis. Elle ne jouissait pas toujours avec les clientes mais avec Madeleine, oui, presque toujours.
Les deux amoureuses, les jambes entremêlées et les chattes se touchant, roulèrent sur le côté pour que la blonde n’écrase pas la petite rousse.
“Pourquoi es-tu partie ?”, chuchota Rachel à l’oreille de Madeleine.
“Quelqu’un nous avait vues par la fenêtre du hangar and l’avait dit à mes parents. Ils m’ont envoyé vivre avec ma tante et mon oncle à Détroit”, répéta Madeleine sur un ton monotone, la même réponse qu’elle avait mémorisée depuis 35 ans.
“Mon père m’a battue et m’a dit qu’il me ait si je faisais ça encore”, dit Rachel en sanglotant
“Nous ne nous sommes plus revues, dis-moi ?”, demanda Madeleine
“Non..on ne s’est jamais revu”, répondit Rachel, les larmes coulant sur ses joues
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Rachel se rhabilla rapidement.
“C’est la leçon de piano de ma fille, et je ne peux pas être en retard”, dit-elle avec un sourire.
“Je vais prendre une douche et faire l’épicerie pour le souper. On reçoit des invités”, dit Madeleine qui ensuite éclata d’un rire sonore.
“Qu’est-ce qu’il y a de si drôle ?, demanda Rachel
“Si seulement ils savaient ce que je fais le premier lundi de chaque mois”, répondit Madeleine, se séchant les yeux.
“Dis-leur que tu rencontres Monica, une vielle amie à toi”, suggéra Rachel
“Oui…c’est une bonne idée”, répondit Madeleine.
“Ah..et dis à Judith que j’ai besoin de passer plus de temps avec toi”, ajouta la blonde.

FIN

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