Derniers Jours À Londres - Suite Et Fin
Ils sont une trentaine autour de nous. Ils sont si serrés quils forment des parois autour de la grande banquette centrale. A côté de moi, deux mecs sont aussi à quatre pattes, mais dans lautre sens, en quinconce. Ils gémissent fortement, certains trouvant ces bruits dérangeant, nhésitent pas à introduire leurs membres tendus dans les bouches bruyantes pour les faire taire. Moi, je suis plus discret et ne compte pas prendre en bouche le premier venu, malgré ma position de faiblesse. Un petit chauve insiste, il doit avoir soixante ans et ne bande même pas. Je ne trouve plus mes mots en anglais, me faisant prendre à un rythme très soutenu par un actif très dynamique. Un grand black me débarrasse du parasite.
Je profite de larrêt de ma pénétration pendant quelques secondes pour relever les mains et attr son pénis. Le grand black sarrête. Il me regarde. Je commence à le sucer. Cest la première fois que je fais ça à un black. Ce nest pas vraiment mon style de mec en général, mais lui est charmant et surtout a viré le vieux sans vouloir prendre sa place, juste par gentillesse. Ce nest pas la première queue XXL que jai en bouche, mais je ressens quelque chose de particulier. Peut-être parce que cest aussi un modèle XXL qui me pénètre. Je me sens totalement possédé et jadore ça. Mais cela ne dure pas longtemps. Je sens un liquide couler dans le bas de mon dos, tachant lélastique de mon jockstrap et dégoulinant entre ma raie. Mon actif a du enlever la capote préférant finir sur moi. Il messuie avec le papier absorbant suspendu au plafond et me donne une petite tape sur les fesses. Je me retourne et lui fais un clin dil. Je ne sais pas sil la vu, je lespère. Il part.
Ce type en jocktrap en cuir ma cherché toute la soirée. Nous nous sommes croisés dans la backroom du rez-de-chaussée, il ma touché le paquet en passant. Je me suis retourné pour le regarder partir, mais impossible de le trouver au milieu de tous les mecs en chasse.
Quand je lai enfin reconnu, il se faisait sucer par un bear vêtu de cuir. Il ma regardé. Je me suis pincé les tétons, jétais très excité et, il faut le dire, un peu jaloux. En plus dêtre beau, il en a une épaisse et bien longue. Il ma fait un signe de la main. Je nai pas bougé. Je ne sais pas pourquoi. Il sest alors approché de moi, a traversé toute la pièce pour venir, son sexe bien tendu à la vue de tous et ma poussé, sa main sur ma nuque, à poursuivre la pipe commencée par le bear. Son sexe était énorme, les veines bien apparentes, il était légèrement courbé, mais très beau. Quelques minutes plus tard, jétais à quatre pattes sur la banquette, devant tous ces hommes qui matent ou gravitent autour, dans lespoir de trouver un partenaire. Peut-être que je le recroiserai pour échanger quelques mots avec lui.
Le beau brun parti, mon petit trou na pas eu beaucoup de répit. Un sexe vêtu dun préservatif a pris sa place. Je me suis retourné pour apercevoir mon nouveau partenaire. Petit, musclé, très tatoué, vêtu dun harnais, il a commencé à me prendre de façon très mécanique. Le salaud aurait pu mettre plus de lubrifiant avant de me prendre !
Une deuxième queue savance vers moi, mon black se décale légèrement. Je la suce sauvagement, bien profondément. Jai envie dalterner les deux, de montrer mon appétit et mes talents de pompeur, mais mon black na pas lair dapprécier. Il sen va. Je veux le retenir, mais je ny arrive pas. Mon actif me serre les hanches, je suis comme emprisonné. Je pourrais tout arrêter, mais je suis tellement bien, tellement excité. Je continue à me faire prendre et à sucer le gars qui a fait fuir mon grand black.
Au bout de quelques minutes, les deux mecs veulent éjaculer. Je mallonge sur le dos sur la banquette en similicuir. Elle est humide, je ne veux pas savoir ce que cest. Le petit musclé et la grosse queue se branlent au-dessus de moi. Les autres mecs sactivent pour moffrir eux aussi leurs jus. Je suis si excité dêtre lobjet de tous les désirs à cet instant précis que je jouis en premier. Sen suit, une bonne série de jets de sperme sur mon torse, ma poitrine, mon sexe. Quelques-uns préfèrent inonder mon visage. Ils étaient huit ou dix. Des litres de sperme ont été déversés. Lexcitation laisse petit à petit sa place au dégout
Je nai plus, mais plus du tout envie dêtre là. Les juteurs partent, certains me nettoient le corps. Je me déteste. La descente aux enfers. Je ne suis quune pute. Ces mecs ne me considèrent que comme ça.
Les quelques mecs restant me touchent les fesses ou le paquet, je fuis leurs caresses, je veux partir. En me rhabillant, je me rends compte que tout ce qui mexcitait pendant la soirée me dégoute maintenant que jai jouis. Je me presse de remettre mes vêtements et je sors de la boite. Le gars du sauna qui ma parlé de la soirée est à lentrée. Il est content de me voir, mais moi, je veux partir loin, très loin dici.
En arrivant dans la rue, je jure contre moi-même. Je suis sorti trop tôt pour choper le premier bus ou le premier métro et trop tard pour attr le dernier bus de nuit. Je marche sous une pluie fine. Je ne sais pas où je vais, mais je marche, jai besoin de marcher. La circulation est très calme. Je ne peux même pas appeler un taxi, je nai plus de batterie. Jai envie de prendre une douche, me laver, plusieurs fois sil le faut et dormir. Je suis mort. Je veux un lit, je veux mon lit.
Une voiture sarrête à côté de moi, la vitre arrière souvre : « Hey guy, where do you go ? ». Je préfère ignorer ce genre de mecs dhabitude, on ne sait jamais sils veulent du bien ou du mal.
Dans le taxi, japprends quil sappelle Calvin. Nous ne nous parlons pas davantage, juste quelques sourires et nos mains sur la cuisse de lautre. Je ne sais pas pourquoi, mais je me sens en confiance avec lui. Il me propose de sarrêter chez lui. Très honnêtement, je nai pas envie de baiser ce soir, mais Calvin est le candidat idéal pour me faire un câlin et me redonner un peu destime de soi. Mon grand black est un grand gentleman également, il insiste pour payer lui seul le taxi.
Nous arrivons devant sa grande maison. La pluie est plus forte quà la sortie de la boîte. Nous nous dépêchons de rejoindre le petit porche devant la porte dentrée. Alors quil cherche ses clés, je lappelle, il me regarde, je lembrasse. Il embrasse si bien ! Il lâche son sac sur le sol et me plaque contre le mur. Nos paquets sont collés, nous bandons comme fous, jai envie de lui !
Nous rentrons rapidement dans la maison, gravissons les deux étages avant darriver à sa chambre. Nous essayons de faire le moins de bruit possible. Tous les colocataires de Calvin dorment. Arrivés dans sa chambre, nous nous déshabillons tout en nous embrassant. Très rapidement je me retrouve en jockstrap sali devant lui. Lui avait choisi de déambuler dans la boite nu, il na pas de sous-vêtement sous son jean, sa queue bandée sort très rapidement de sa braguette. Avant que cela naille plus loin, je veux prendre une douche. Les odeurs corporelles, le sperme séché, bref, je veux me sentir propre. Calvin me montre la salle de bain et me donne une serviette.
Je repense à cette soirée, ces mains qui me caressaient, ces queues que jai sucées, sans même voir le visage de mon partenaire, le lubrifiant qui ma été appliqué, sans compter le nombre de propositions que jai reçu, sans donner suite.
***
Le bruit que les s des voisins font dans le jardin me réveille. Calvin dort encore. Je me suis endormi et ne lai pas entendu se coucher. Pendant la nuit, nous nous sommes rapprochés, câlinés. Je me lève doucement et cherche de quoi mhabiller pour aller dans la salle de bain. Ne trouvant que mon jockstrap salle de la veille, je décide de tenter dy aller nu. Il y a très peu de chances que je tombe sur quelquun.
Je me précipite vers les toilettes. En sortant, oubliant la possibilité que je pouvais croiser quelquun, je tombe nez à nez avec un petit brun ne portant quun boxer bleu turquoise très bien rempli, sûrement gonflé par lérection matinale. Je cache mes parties avec mes mains. Je suis gêné, mais on éclate de rire. Je ne trouve plus mes mots en anglais. Je veux fuir. Je mexcuse en anglais et mempresse de rentrer dans la chambre. ment, je lui tourne le dos : « Nice ass ! » me lance-t-il avant dentrer dans la salle de bain. Je souris et referme vite la porte derrière moi.
Hier soir, Calvin ma raconté que tous ses colocataires sont gays. Je commence à fantasmer, imaginer des partouzes, des plans tard dans la nuit
Mon sexe est de plus en plus dur. Je me colle contre Calvin qui dort encore. En cuillère, je veux savoir son membre en moi. Je sens ce dernier bouger, je veux accélérer les choses. Je le masturbe, il embrasse mon cou, il me caresse la queue. Je dirige avec ma main son gland vers mon petit trou. Nous nous frottons lun contre lautre, puis je décide de prendre les choses en main.
Je relève le drap et prends en bouche son monstre. Je prends autant de plaisir que la veille à sucer lune, si ce nest LA plus grosse queue quil mait été donné davoir. Calvin me fait minstaller sur lui, à lopposé pour un 69. Il ne me suce que quelques secondes, il préfère bouffer mon petit trou et me faire me dandiner sous ses coups de langue. Je pousse de petits gémissements.
Je me redresse. Je mallonge sur le dos et je relève mes jambes. Il me demande dattr une fiole de poppers dans sa table de nuit et me conseille den inhaler. Je mexécute et sens son monstrueux pénis en moi. Nos corps redressés, je maccroche à son cou. Il me pénètre dune façon virile et douce à la fois. Les effets du poppers se dissipent, je la sens de plus en plus
Je pousse des cris de plus en plus forts. Tellement forts, quil me demande de ne pas oublier quil a ses trois colocs qui peuvent nous entendre. Je les imagine derrière la cloison se branlant sous mes cris graves de femelles.
Nous nous retrouvons debout, je suis appuyé contre le mur. Juste à côté de nous, le miroir reflète notre image. Je suis très voyeur et me rends compte que je suis fasciné par le mélange de nos peaux chocolat et claire. Nous nous mélangeons, cest beau, mais peu confortable. Je me cambre encore et peux sentir lextrémité de son gland dans mon plus profond intérieur. Il me lime très fort, difficile de rester silencieux.
Nous nous rallongeons en cuillère, nos poings se lient. Je gémis. Calvin adopte un mouvement lent mais très intense. Puis, il accélère de plus en plus. Il finit par des coups saccadés, rapides et constants. Je me sens tellement rempli. Je suis à bout. Il pousse un dernier violent coup de rein et gémis dans mon oreille. Quand il se retire, jai un sentiment de délivrance. Le préservatif est plein. Jaurais préféré quil me jouisse dessus, mais cela ne ma pas empêché davoir adoré ce moment.
Une douche plus tard, nous nous câlinons dans le lit. Je crois que mon grand black en a autant besoin que moi. Depuis que je suis arrivé, jenchaine les plans, les rencontres rapides dun soir, voire dune heure. Être en couple me manque presque.
Nous discutons de choses banales, de mon séjour à Londres, de ses colocataires
Je lui dis que jen ai croisé un plus tôt dans la matinée. Après sa description, il me sourit : « Its Jules, he is French too ! ». Le fameux « Nice ass » vient donc dun français ! Nous parlons rapidement de lui avant de nous effondrer de fatigue.
Je me réveille et consulte mon téléphone. Il est treize heures passé. Je profite du sommeil de mon amant pour aller boire un peu deau dans la salle de bain. Je me rhabille et ouvre la porte. Je vois Jules, le coloc français croisé plus tôt torse-nu, le jean ouvert, le boxer turquoise apparent, dire au revoir à un bear dune trentaine dannées. Le bear se dirige vers les escaliers et japostrophe Jules : « Cétait bon ? ». Il est étonné que je parle français. « Et vous ? » me demande-t-il, « Cest parce que je vous ai entendu que jai appelé ce plan cul ! ». Nous sourions.
Je ferme la porte derrière moi pour ne pas réveiller Calvin. Jules minvite à entrer dans sa chambre. Je peux encore sentir lodeur de sexe et des corps qui se mélangent. Le préservatif usagé est encore sur la moquette. Gêné, Jules range tout et aère sa chambre. Nous échangeons quelques banalités et apprenons à nous connaître. Jules est très sympa, drôle et, il faut lavouer, très sexy. Il na toujours pas remis son t-shirt. Ses muscles sont discrets et légèrement dessinés. Alors que je détaille chacun de ses muscles, il sexcuse davoir le pantalon et la braguette encore ouverts. « Jai été pire tout à lheure ! » faisant référence à ma nudité totale devant.
Il éclate de rire. « Cest vrai, une belle vision de bon matin ! ». Je souris. Il me demande ensuite des détails sur la soirée. Je ne sais pas si je dois raconter où jai rencontré Calvin. Je tente de gagner du temps, histoire de réfléchir, puis je me lance : « Cétait une soirée en boîte, on a accroché et voilà ! ». Plus facile à faire quà en parler des inconnus ! Jules sassoit sur le lit à côté de moi et me tend une petite pipe. « Quest-ce que cest ? ». Je pose la question, mais je sais très bien ce que cest. Cest assez courant ici ce type de « plantes aromatiques ». Jaccepte, je nai jamais testé avec un français.
Nous continuons notre conversation. Les effets se font vite ressentir. Nous commençons à rire pour rien, à être un peu plus tactiles. Japprends quen plus davoir la même nationalité et tous les deux du sud de la France, nous avons tous les deux couché avec Calvin. Je demande des détails. Jules se fait un plaisir de me raconter : « Je nai couché avec lui quune seule fois. Cétait mon premier été dans la coloc. Jétais trop pauvre pour partir en vacances alors je bronzais dans le jardin et souvent à poil. Je tavoue que souvent, ça finissait en branlette, jai toujours aimé le faire dehors. Jétais face à la maison et jai vu bouger devant la fenêtre de Calvin au deuxième étage. Il sest foutu à poil et ma vu me branler. Je ne me suis pas dégonflé et jai continué. Un jeu sest mis en place entre nous, il a commencé à se branler lui aussi. Sa queue avait lair impressionnante vu den bas. Jétais tellement chaud que j'ai jouis très vite. Jai eu à peine le temps de lever les yeux quil avait disparu. Je suis rentré, le torse plein de foutre, il est arrivé dans la cuisine en même temps. Je ne savais pas quoi dire, quoi faire. Il ma embrassé et ma sucé. On a baisé dans la cuisine comme des dingues ! Javais le cul explosé, mais cétait génial ! ».
Jimagine tellement bien la scène que je bande. Jules a posé sa main sur mon paquet, sans prévenir. « Mais tu bandes
». Nos visages se rapprochent, nos bouches se touchent, nos langues se mélangent. Il embrasse tellement bien (ou ce sont les anglais qui embrassent mal ?) ! Les effets de la plante aromatique me désinhibent complètement. Je ferme les yeux deux secondes. Quand je les ouvre, Jules est à genoux devant moi, il ouvre mon pantalon, le descend, avec le jockstrap jusquaux chevilles et me prend en bouche. Cest si soudain que je nai pas le temps de penser. Je commente son action, tel un vieux film porno : « Ah oui suce bien ma queue », « bouffe la bien », « tavais faim ! ». Je ne me reconnais pas. Il maspire le gland. Je lui préviens que je vais jouir. Il me garde en bouche.
Jules aura été le dernier à me faire jouir lors de mon séjour à Londres.
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