Il Suffirait De Presque Rien

Une planche, une autre, un bout de plexiglass, un pan de moquette ou de tissu… D’une main ferme, la petite me les passe tandis que je suis juché en haut d’un escabeau et que je leste, avec les objets qu’elle me tend, la tonne de détritus sagement rangés dans la benne, pour perdre le moins de place possible.
Nous déménageons un entrepôt et la phase finale consiste à nous débarrasser des milliers de petites choses inutiles, cassées ou trop sales pour être récupérées. Les autres sont partis décharger les camions au nouveau siège social, il ne reste plus que nous deux. Nos vêtements propres du matin sont désormais souillés d’une boue faite de poussière mouillée de sueur. Il fait chaud en ce début juillet. Si chaud que l’eau que nous buvons s’étale en flaques sur nos T-shirts ou coule goutte à goutte de nos visages. Les plaques de plexi reflètent la lumière et rajoutent à la chaleur ambiante. Je jette négligemment sur l’une d’elles un vieux paillasson dont s’échappe, quand il atterrit, un nuage de poussière. Je me détourne vivement mais je suis tout de même pris, sans pitié dans le nuage. Je tousse à m’en arracher les poumons. Et c’est alors que je découvre le paysage.
La gamine est jeune, pas plus de vingt-deux ans, elle est petite, vraiment petite et blonde. Ses yeux sont bleus mais sans éclat. Ils reflètent un vide dans lequel on se perdrait volontiers pour oublier le monde sans joie qui nous entoure. Son corps, gracile et maigre, n’a pas vraiment de forme, il a des éminences. Ses bras, fins et déliés montrent des muscles allongés et solides. C’en est presqu’étonnant pour une fille de sa stature… Son visage, aux joues creuses, qui lui donnent l’air d’une gosse mal nourrie, est encadré de deux boucles d’oreille : petits anneaux auxquels pend une plume bleue qui n’est pas sans rappeler la couleur de ses yeux. Un piercing qui coupe par le milieu sa lèvre inférieure complète le tableau. Elle est vêtue d’un débardeur beige qui moule adorablement sa poitrine quasi inexistante et enchante son ventre, plat, de l’aspect d’une plaine ensoleillée.

Un sarouel qui laisse à l’observateur le soin de deviner la beauté fuselée de ses jambes et l’oblonguité balbutiante de son fessier, masque le bas de son corps. C’est ainsi que je l’ai découverte au matin - jusque-là, force est d’avouer que je ne lui avais pas prêté grande attention – et ce n’est pas ainsi que je la vois, alors qu’une quinte de toux me casse en deux, du haut de mon perchoir instable.
Elle me tourne le dos, penchée en avant pour attr les objets à jeter avant de me les passer. Son sarouel a glissé sur ses hanches découvrant le bas de son dos. La ceinture beige d’un string dentelé apparaît, sous laquelle, la blancheur de ses fesses naissantes est un régal pour mes yeux. La vision est, hélas, fugace. Alerté par ma toux, elle se redresse et se retourne en un clignement d’œil. Ses doigts lâchent l’objet qu’ils tenaient pour remonter le sarouel. Inquiète, elle me lance :
- Ça va ?
Je lui désigne la bouteille d’eau ne sachant si ce qui m’interdit de parler est la poussière que j’ai inhalée ou la vision que je viens d’avoir.
Elle me tend la bouteille avec un sourire.
- Tu veux que je te remplace ?
Je bois, goulument. L’eau apaise ma gorge. Je bois, jusqu’à la dernière goutte et enfin, je réponds :
- Merci, ça va… Et puis le paysage, ici, est trop joli.
Elle me regarde, une petite moue dubitative au coin des lèvres.
- Je peux voir ?
- Impossible !
D’un regard appuyé, je tente de lui faire comprendre qu’elle est, le paysage. Le message passe assez facilement. J’en ai confirmation quand son débardeur se déforme sous la poussée de ses tétons dressés.
J’ai toujours aimé les petits seins, ils ont l’avantage de rester fermes et érigés malgré le passage du temps, ils peuvent se passer de soutien-gorge sans crainte de se mettre à ballotter à chaque pas, ils ont l’éternité de l’albâtre et l’érotisme de la chair. Les siens ne font pas exception. Bien qu’assez discrets ils se marient admirablement avec sa silhouette.
Y penser me met en émoi.
Mais l’heure est au labeur. Nous reprenons notre pensum qui pour moi devient sinécure. Le sarouel de la petite se remet à glisser. Peut-être est-ce pure invention de ma part mais j’ai l’impression qu’elle n’est pas vraiment pressée de le remonter, ne le faisant d’un geste preste que quand il est prêt de tomber. Je me repais de cette vue. La blancheur de ses fesses est joliment valorisée par le beige du satin et le noir de la dentelle. La ficelle, qui disparait entre les fesses menues, est la virgule d’un poème classique qui coupe le vers à l’hémistiche.
Mon émotion va grandissante. Le désir que j’ai de cette petite m’étonne, me ravit et m’inquiète. J’ai l’âge d’être son père pas celui d’être son amant… Même si le désir me taraude, je décide, tout en profitant du spectacle qui m’est offert, de garder mes distances.
Le plus simple, dans ce genre de situation, c’est d’engager la conversation sur un sujet anodin. Pour mon malheur, je ne sais pas faire ça. Babiller, ce n’est pas mon truc. Du coup, je l’interroge sur son avenir, ses projets… Mal m’en a pris.
- Je vais profiter des vacances pour écrire, me dit-elle. Tu pourrais peut-être me relire puisque tu es sans cesse avec un bouquin à la main…
Je suis un peu pris de court et j’acquiesce sans y prendre garde. Elle est de face et me regarde alors que mes yeux ne quittent pas son giron. Sous son débardeur, ses seins pointent. J’imagine mes doigts les caressant, pinçant leurs tétons sans aucun ménagement. Je m’imagine en prendre possession avec mes lèvres, avec mes dents… Bref, je me fais un mini porno à la vitesse de l’éclair et c’est à peine si j’entends ce qu’elle dit.
- … … quin. Et quand je dis coquin, je pense : hard !
Brutal retour à la réalité. Je n’ai aucune idée de quoi elle parle.
Sans savoir si je vais tomber juste, je lui rétorque :
- Il y a bien des volcans sous-marins…
- C’est exactement ça ! dit-elle en sautillant sur place.
Quand on te connait un peu et qu’on sait ce que tu écris, c’est exactement ça ! La braise sous la cendre…
Nom de Dieu, c’est de moi qu’elle parle, de moi et de ce que je publie sur internet !
Si je ne suis pas vraiment surpris qu’une gamine de son âge lise des histoires de cul (sur internet ou ailleurs), je suis en revanche étonné que les miennes lui plaisent : la gente féminine n’y est pas vraiment bien traitée et même si mes personnages féminins sont bien plus futées que leurs homologues masculins, elles n’ont pas la part belle dans mes ouvrages.
- Docteur Jekyll à la ville, Mister Hyde à la plume, c’est l’avantage de l’écrivain.
- Mais tu publies sous ton nom, donc tu assumes d’être mister Hyde.
- Bien sûr que j’assume ce que je fais, ce que j’écris et ce que je suis. J’assume aussi ce que je dis et ce que je tais. Je n’ai qu’une vie, elle est indivisible : je n’en aurais jamais de parallèle. Donc, je publie sous mon nom et je vis sous le même. Pourquoi se cacher ? Par peur de choquer ? Je n’ai pas peur de choquer et, si parce que mes écrits déplaisent ou choquent, des gens que je connais doivent se détourner sur mon passage, je m’en fous royalement.
- Mais c’est risqué quand même… Dans ton travail…
J’éclate de rire au point de risquer de perdre l’équilibre. Je descends donc quelques degrés. La discussion est assez sensible pour que j’évite le ridicule et le danger d’une chute.
- Si les gens qui m’embauchent lisent mes nouvelles et qu’ils se refusent à travailler avec moi après, tant pis pour eux. Ils devraient comprendre que la franchise que je mets à écrire sous mon nom est un gage de confiance et de fidélité. S’ils ne le comprennent pas, je ne peux rien pour eux et ils perdront mon respect ma confiance et tout ce qui va avec. Je ne pleurerais pas un client perdu pour cette raison.
Maintenant que je suis au sol, je suis près d’elle à la toucher. Je n’en fais rien malgré mes doigts qui me démangent et, plus bas, mon sexe qui gonfle.
D’un claquement de mains, je la sors de la torpeur dans laquelle l’a plongée mon discours. On a du boulot et je n’ai pas envie de continuer à bander.
La couleur rose de ses joues s’évanouie lentement pour retrouver le léger hâle que le soleil de juillet a glissé sur sa peau. Elle reste immobile et perplexe, comme si elle attendait de moi un geste qui ne viendra pas.
Je rentre dans la benne en me maudissant du cinéma que je me fais. Je suis bien trop rêveur pour croire à la réalité des pensées qui m’assaillent : Non ! Non ! Non ! Elle n’est pas tentée par ton gros bide et ta vue basse. Tout ce que tu viens de surprendre n’est que le fruit de ta concupiscence et de ton imagination. C’est tout juste si je me convaincs de n’avoir pas vu, ces fesses menues et charmeuses, exhibées pour mon seul plaisir dix minutes auparavant.
Nous reprenons le travail : elle, me tendant les plaques de bois ou de plastique ; moi les rangeant soigneusement dans le but avouer de faire rentrer le tas d’immondices au complet, dans le container. Il nous faut une bonne heure pour ramasser les quinze mètres cube de merdes qui jonchaient le sol. Hors de la benne que je viens de fermer – enfin ! – l’air paraît presque frais. La petite me fait signe de la suivre dans le bâtiment et me tends un coca.
Nous buvons sans un mot puis nous nous séparons.

Passe le week-end du 14 juillet. J’écris. Enfermé dans mon bureau comme un ours dans sa tanière. Mes pensées sont à mille lieues de la petite, elles sont avec Gabrielle et Jacques : les personnages de mon roman.
Mon téléphone sonne ce mercredi matin.
- J’ai besoin d’un service me dit la voix de la petite.
- Bien sûr, dis-moi.
- Il faut que je fasse mon cv et une lettre de motivation, tu peux m’aider ?
- Oui. Quand veux-tu ?
- Baah…
- Viens !
Je lui donne mon adresse et je l’attends. Sous mes doigts, mon traitement de texte ne produit plus que des mots sans suite, des phrases disgracieuses et des idées ineptes.
Moins d’une heure plus tard, elle est sur le pas de ma porte.
Elle est habillée d’une robe en coton, bariolée, qui s’arrête au-dessus du genou et masque ses bras jusqu’aux coudes. Le vêtement moule son corps, c’est à se damner. Sa poitrine, en contact direct avec l’étoffe, érige des pointes dévastatrices. Quant à son cul – que je ne pourrai m’empêcher de lorgner quand elle passera devant moi pour se rendre au salon - , merveilleusement dessiné sous la robe, il est sans conteste possible, la preuve de l’existence de Dieu.
Je l’invite à entrer et, après les bisouilleries d’usage, elle me demande ce que j’ai fait de mon week-end. Comme je n’ai fait qu’écrire, je le lui dis.
- Hmmm ! Fait-elle avec une petite moue qu’on pourrait croire coquine. Moi, j’ai lu.
Je ne relève pas et j’entre dans le vif du sujet.
- Tu as ton CV ?
Elle fouille dans son sac dont elle sort une sorte de torchon qu’elle me tend. Je m’en saisis, incrédule.
- C’est ça ? Ça mériterait une bonne fessée pour t’apprendre à respecter les gens à qui tu l’envoies…
Je n’arrive pas à croire que j’ai dit ça mais… Si, je l’ai dit et j’assume.
La petite aussi apparemment. Elle s’agenouille sur le canapé, la tête enfoncée dans ses bras qui reposent sur le dossier, le dos cambré, les fesses tendues vers l’extérieur.
Après une seconde d’hésitation, je rectifie sa position en rapprochant ses genoux trop écartés. Après tout, si c’est ce qu’elle veut, je vais le lui donner.
- Combien penses-tu mériter de claques ?
- Dix.
Sa voix me parvient étouffée.
- Quoi ?
Ma voix est sèche.
- Dix ! redit-elle plus fort.
- Dix qui ? Puisque tu m’as lu, tu dois savoir comment t’adresser à moi.
- Dix ! Monsieur.
- Dix sur chaque fesse, nous avons désormais deux bévues à punir…
- Oui Monsieur.
Sa voix est toute menue, comme ses fesses.
Sans relever sa robe, j’abats une première fois ma main sur sa fesse droite et je récidive aussitôt sur la gauche. Mes claques sont légères, j’ai peur de la casser tant elle a l’air fragile dans cette position. Je la gratifie néanmoins d’une deuxième puis d’une troisième volée de gifles que je prends soin d’administrer aux mêmes endroits, sur le gras des fesses.
Ma main s’alourdit quelque peu pour la quatrième tournée. Elle pousse un petit cri, plus de surprise que de douleur, face à la violence de l’impact. Je n’en prends pas moins le temps de cajoler son fessier par des caresses qui n’ont pas l’air de lui déplaire. Avec un tour d’avance, je trousse sa robe. Les points où ont atterri mes mains sont clairement visibles, rosis à souhait par un afflux sanguin. Je poursuis un instant mes caresses en pensant qu’il me reste six coups pour chaque fesse. Sans hésiter, je fais se succéder trois volées de claques sèches à cadence accélérée. Les cris de la petite ne sont pas feints. Les caresses, intrusives, que je lui prodigue pour la calmer, me prouve que, si je lui fais mal, son plaisir n’est pas absent de notre petit jeu. Autant dire que je prends mon temps avant de lui administrer les deux dernières séries composées de gifles pesantes qui donnent à son petit cul la couleur d’une pivoine.
La séance terminée, elle fait mine de bouger mais je l’en empêche d’un mot. Je file dans la salle de bains me munir de deux gants de toilette, l’un mouillé d’eau tiède, l’autre d’eau froide. A mon retour, je les passe délicatement sur le fessier endolori, ramenant ainsi la température de la peau à un niveau acceptable.
- Une fessée, c’est comme un repas, elle est le plat de résistance mais il lui faut un dessert, doux et sucré, de préférence. Normalement, il lui faut aussi une mise en bouche, une entrée. Je suis désolé de t’en avoir privé.
Tout en parlant, je continue à promener le gant froid sur sa peau meurtrie. Du silence dont elle faisait preuve s’échappent peu à peu des soupirs discrets. Je m’enhardis à glisser le gant dans sa raie et à le faire remonter. Elle frémit. J’ai bien envie d’aller plus loin mais je n’ose pas sans son assentiment.
- As-tu envie de te toucher ?
J’ignore l’effet que lui fait ma question puisque son visage est toujours enfermé dans ses bras. La réponse en revanche, est sans équivoque : sa queue de cheval remue frénétiquement pour crier « Non ! ».
- As-tu envie que je te touche ?
Il va sans dire que je joue mon va-tout et qu’un refus rendrait la situation difficile à gérer. Heureusement pour moi, sa réponse est tout aussi claire que la précédente :
- Oui Monsieur.
Une poussée d’adrénaline plus tard, mes mains se posent sur ses hanches. Délicatement, je pousse la robe vers le haut de son corps. J’ai envie de la voir nue, j’ai envie de goûter ses seins. Je la dévêts puis la relève. D’un mouvement tournant, je la plaque contre mon torse, ses fesses contre mes cuisses. J’empoigne ses seins tandis que mes lèvres se posent à la naissance de son cou. Je la picore de baisers pendant que pouces et index pétrissent ses mamelons. Puis, abandonnant ses seins, mes mains plongent sur son ventre, effleurant à peine la fine couche de sueur qui le recouvre. Ma bouche ne reste pas inactive, elle se perd sur ses épaules, s’attarde sur leurs arrondis et glisse, sur l’autre versant que mes mains, le long de son dos. Je m’accroupis pour me délecter des fossettes qui marquent ses reins. Enfin, n’y tenant plus, je la retourne pour dévorer ses seins. Mes doigts cavalcadent sur son dos pendant qu’éclate dans ma bouche le goût de fraise de ses tétons. Je mordille ses pointes dures, je m’empare de ses fesses fermes. Son corps se tord et ses yeux accrochent les miens, un bref instant.
Un instant qui me suffit pour savoir ce qu’elle veut.
Je la prends dans mes bras et l’allonge sur le canapé.
Son string est toujours en place, ce qui me convient tout à fait. Je vais lui donner le plaisir qu’elle attend à travers le bout de tissu. Ma bouche en effleure déjà le satin humide et, passant outre la fine bande qui le cache, ma langue s’aventure entre les lèvres tièdes de son sexe. Tout doucement, tout lentement, ma langue navigue sur les chairs tendre et lubrifiées de la petite chatte.
Un miaulement de plaisir, ses mains qui se crispent sur mes oreilles. Il n’y a pas de doute, ce que je fais lui plaît. Alors, je n’ai plus qu’une envie, c’est l’entendre crier et la regarder jouir.
Mes doigts viennent à la rescousse de ma bouche et la pénètre lentement. Mes lèvres, elles, prennent possession de son bouton. Elles le pincent et le caressent jusqu’à ce que le chant de la petite sirène envahisse l’espace. Son dos se cambre, bombant son ventre comme une vague. Son dos s’affaisse, ma langue danse sur son clitoris une sarabande endiablée. J’ouvre grand la gueule et je happe son sexe, comme si je ne voulais en faire qu’une bouchée. Mes dents dént sur ses lèvres, ma langue glisse sur sa vulve. Et la petite explose, encore et encore, comme un feu d’artifices. Mes mains, ma langue, mes lèvres, poursuivent leurs besognes. Mais ses mains me repoussent. Alors, je m’interromps.
- Je n’en peux plus ! dit-elle en reprenant son souffle. Tu m’as tuée.
Je lui souris, heureux de son plaisir. Nos yeux se croisent et elle répond à mon sourire.
- Et toi ? Tu ne peux pas rester comme ça.
Elle désigne la bosse qui déforme mon pantalon. Je fais un geste de désintérêt.
- Gabrielle ne te laisserait pas dans cet état…
- Mais Gabrielle est un fantasme, un personnage de roman qui peut tout accepter, tout faire, tout endurer… Gabrielle est un rêve !
- Moi aussi je pourrais, regarde, je me suis entraînée…
Disant cela, elle s’agenouille sur le parquet, le dos droit et les bras croisés dans le dos. Instinctivement, je rectifie sa position :
- Serrez les genoux mademoiselle, vous ne devez ouvrir les cuisses qu’à la demande de votre maître…
- Ooh ! Alors vous m’éduquez, Monsieur… ?
Sa voix a changé. Elle mélange désormais timidité et volontarisme. Elle modifie sa position, elle est presque parfaite : son regard est tourné vers l’horizon alors qu’il devrait être au sol.
- Non ! Va te doucher et rhabille toi, il est temps qu’on s’occupe de ton CV.
- C’est un ordre, Monsieur ?
- Mais, non ! Bien sûr que non !
- Je suis donc libre d’agir comme je veux ?
- Tu es libre de te rhabiller.
Mon ton se veut sans réplique, je suis exaspéré. Mais la bougresse insiste :
- J’ai envie de ta queue, envie de la sucer. J’ai envie que tu sois le premier que j’avale. Laisse-moi faire, s’il te plaît…
Résister est de plus en plus difficile d’autant que ma tige, qui avait retrouvé une certaine quiétude, est de nouveau au garde à vous et que mes couilles sont tellement lourdes que c’en est douloureux. Je déteste cette situation. Je me sens piégé et je le suis bel et bien. Je n’ai aucune solution et je sais que je n’ai d’autre choix que céder. La petite avance vers moi. Elle est à quatre pattes. Et, putain ! J’adore ça. Je suis tellement excité que ma verge se tend encore.
Une main dans la poche… Je suis sauvé. Je me masturbe. Quelques coups de poignet suffisent.
J’éjacule.
- Rhabille-toi ! Ce ne sera pas pour aujourd’hui ! dis-je en sortant ma main gluante de la poche de mon pantalon sur lequel s’étend une tâche.
La petite comprend parfaitement ce qui s’est passé. Elle m’en veut. Je crois que, moi aussi, je m’en veux.
- OK ! Je me rhabille et on travaille. Mais ça ne change rien à ce que j’ai dit. Tu seras le premier à jouir dans ma bouche, le premier que j’avalerai. Si c’est pas avec toi, je ne le ferai pas. Jamais ! j’ai encore plein de choses à apprendre et je veux que ce soit toi qui me les enseigne, dans tous les domaines. Ne me demande pas pourquoi, je n’en sais rien, c’est comme ça, c’est tout. Maintenant que je te l’ai dit, on peut s’occuper de mon CV.

Ce soir, longtemps après son départ, je dîne seul d’une boîte de thon et d’un paquet de chips.
J’écoute, en boucle, une chanson de Reggiani :
« Il suffirait de presque rien… »

Comments:

No comments!

Please sign up or log in to post a comment!