Le Chantier (20)

C’est donc dans ce lupanar que je prépare le repas oubliant le petit déjeuner vu l’heure avancée.
Je suis contente que Maryse ait retrouvé Sylvain et que l’entente cordiale règne entre Nadia et Eliane.
J’aime profiter du calme avant la tempête qui va déferler dans la salle lorsque tous vont être réveillés.
C’est Christian qui me rejoint le premier. Qu’il est doux lorsqu’il me prend dans ses bras de m’abandonner sur sa poitrine et de recevoir un baiser qui me bouleverse jusqu’au plus profond de mon être.
Et ce que je craignais arrive surtout lorsque Nadia se réveille et arrive main dans la main avec Eliane.

• Valérie, encore bravo pour votre victoire. Vivent les louves.

Eliane la regarde s’interrogeant certainement sur ces louves.

• Les louves, tu peux m’expliquer.
• D’abord dit à nos amies, pourquoi tu t’es retrouvé à la merci de Pierre.


C’est le moment où Maryse arrive nue comme je le suis alors qu’Eliane nous montre ses seins, ayant mis un string. Bien sûr, comme à son habitude Nadia, lorsqu’elle est ici, est toujours nue.

• Oui, nous aimerions bien le savoir, tu étais très appétissante sur ta croix dommage que l’on doive retourner au bureau de vote, hormis Nadia, j’en connais une qui t’aurait bien brouté ton minou.
• Mais je suis fidèle.
• Alors part vite en courant, fidèle est un mot qui est banni ici, Valérie notre chef en tête, nous a montré la voie lorsque son mec là trompé car demande à Petrov et à Christian s’ils sont jaloux lorsqu’elle se fait baiser par tout ce qui bouge.
• Maryse, tu vas me faire regretter de t’avoir recueilli avec Sylvain, tu me fais passer pour une pute depuis que j’ai retrouvé ma liberté.
• Oui, ma chérie, tu es une jolie pute et surtout une belle salope. Tu aimes ton corps qui a découvert, comme moi à nos âges que nos sexes servaient à autre chose que ce que nous en faisions lorsque nous étions là pour la servitude de nos maris.


• Ma chérie, je te fais marcher, bien sûr que tu es une pute et une salope, que j’en suis une aussi et que nous aimons cela.

C’est le moment où mes filles arrivent avec chacune dans une main celle de Sylvain qui semble nous regarder béatement.

• Bon, Eliane, explique à nos amis, pourquoi tu étais dans la cave.
• Un jour, je suis allé à la mairie répondre à une convocation du maire pour un problème à l’école maternelle. Il m’avait convoqué en tant que proviseur mais surtout en tant qu’adjoint chargé de l’éducation au sein du conseil municipal, rapidement il a essayé de me séduire.
Je lui ai fait comprendre que les hommes très peu pour moi mais.

Eliane semble avoir du mal à finir sa phrase, Nadia l’encourage à continuer.

• Dit leur mon cœur comme tu l’as fait lorsque je suis venue te voir, il faut que tu expurges ce qui t’est arrivé, puisque tu n’es en rien responsable.
• J’ai été abusé par mon professeur de piano un jour où mes parents étaient absents.
Lorsqu’ils ont été de retour, je leur ai dit et ils m’ont fait comprendre que par mes jupes courtes, je l’avais provoqué.
Ils ont accepté de le renvoyer sentant que je risquais de faire une bêtise.
Ce jour-là je me suis juré que plus jamais un homme ne me toucherait.
• Eliane, je respect ta douleur mais crois-tu que j’ai eu tort de rebondir dans les bras de mes amants après le trahison de Gaétan.
• Et moi celle de Sylvain.
• Maryse, ce sont ces deux vampires femelles qui m’ont accaparé, regardé, j’ai juste la peau sur les os depuis que, j’ai accepté la colocation.
Avec toi Maryse, nous faisions l’amour passionnément tous les deux, à Toulouse, je fais aussi l’amour passionnément mais puissance deux.
• On a pourtant fait ce qu’il fallait pour te soulager de temps en temps.

Cette phrase pleine de sous-entendu de Valentine l’une de mes filles m’interpelle.
Nadia recadre nos échanges.

• Eliane finit de leur expliquer.

• Je croyais en avoir fini avec ses avances jusqu’au jour où il m’a de nouveau convoqué et qu’il m’a dit d’un air énigmatique que je perdais beaucoup de bonnes choses en refusant ce que Nadia ma copine acceptait.
Il a ajouté que le samedi suivant, elle lui avait demandé de retourner ou elle avait eu beaucoup de plaisir.
J’ai accepté, mais là où j’ai eu peur, c’est lorsque je me suis trouvé menotté et qu’il m’a mis une cagoule qui m’empêchait de voir et d’entendre. Sans oublier la bouche où il m’a placé une boule m’empêchant de parler.
Dans la voiture, j’ai senti quelqu’un à côté de moi et j’étais persuadé que c’était Nadia.
J’aurais pu lui échapper, mais j’étais prête à défendre notre amour s’il lui avait fait du mal même les mains attachées.
À part mes seins qui semblaient être la seule chose qui l’intéressait et je dois l’avouer la jouissance que ces décharges dans les seins malgré les pinces qui me faisaient atrocement souffrir lorsque je bougeais, la journée m’a apporté bien du bonheur.
Regarder mes seins, ils sont tout abîmés.
Dommage que j’ignore où sont ces croix, j’y retournerais bien volontiers.

Je suis à côté de l’endroit où elle souffre et dans le même mouvement Nadia en gobe un pendant que je gobe l’autre.
Eliane, avec ses deux bras nous, appuie sur la tête.

• Pas ici, venez dans la chambre.
• Pas question de nous isoler, on va te faire l’amour là sur la table de la salle à manger devant tout le monde et soit Petrov ou Christian vont s’occuper de toi.
• Je suis là aussi.

C’est Sylvain qui vient de s’exprimer, pour un garçon épuisé par ses deux femelles, il semble avoir repris du poil de la bête.

• Arrêtons de faire peur à Eliane, ici, chacun fait l’amour avec des personnes consentantes.
Sache tout de même, si l’un de ces beaux mâles te fait envie, tu leur demandes et tu les auras entièrement à ta disposition avec ton notre soutien où et quand tu le décideras.


Sur le visage d’Eliane, je sens bien que le doute s’est insinué en elle surtout que Nadia lui chuchote à l’oreille et que connaissant ma petite, elle doit appuyer ma proposition.

• Bien, puisqu on en ait aux confidences et que je vois que chacun s’exprime librement ici Noémi, Sylvain et moi avons quelque chose à vous avouer.
Depuis les vacances, nous sommes libertines. Plus précisément avec Noémi depuis nos vacances en Italie.
Maman, je vais être obligé de parler crûment si tu veux sortir, il en est encore temps, mais apprend que nous avons un message à te transmettre et que nous serions déçus que la femme que nous avons vue s’éclater sur un lit près de la piscine refuse d’assumer ses fantasmes et ses plaisirs.
• Je suis une grande fille ma grande depuis la trahison de ton père et des diverses rencontres que j’ai faite.
Regarde, je m’accroche au bras de Christian pour qu’il me retienne si l’envie de fuir ton récit me fait envi.
Commence.
• Pendant les vacances, nous avons dressé notre tente tous au fond d’un camping le long d’une salle dont nous ignorions ce qui si passait.
Nous l’avions monté à cet endroit, car une grande partie de la journée le mur faisait de l’ombre et nous évitait d’avoir trop chaud la nuit.
Dès la fin d’après-midi, nous entendions de la musique très tendance qui nous évitait de mettre notre Phone en marche.
Un jour une porte non loin de notre tente s’est ouverte et un couple est sorti et c’est mis le long du mur pour baiser.
La femme était très jolie et l’homme le prototype du mâle italien.
À aucun moment ils nous ont vus, mais en rentrant l’homme a dit qu’il remerciait la femme d’avoir accepté de venir à l’extérieur se faire enfiler sans que son mari les mates comme chaque fois qu’il lui faisait l’amour.
Les derniers mots prononcés étaient très explicites « dans le club ».
Il y avait bien longtemps que nous avions perdu notre virginité, depuis nos vacances deux ans plus tôt à Ibiza.

Nous sommes allés repérer les lieux et de l’autre côté de notre camping une porte avec une enseigne lumineuse indiquait « club privato ».
Le soir même, nous entrions dans le club les portes grandes ouvertes à des jumelles mignonnes du moins, c’est ce que disent tous les hommes et les femmes avec lesquelles jusqu’à la fin de nos vacances, nous avons fait tout ce que des corps peuvent pratiquer comme jeux érotiques.
Piscine et salle de jeu sado étaient l’endroit où nous nous sommes éclatés comme jamais.
Bref, lorsque nous sommes revenus ici quelle a été notre surprise de voir que tu avais, toi aussi jetés tes préjugés bourgeois au panier et que tu étais bien en avance sur nous sur la façon de baiser et de te faire baiser.
Maman, ça vas-tu tiens le coup ?

Quoi répondre à tant de propos qui auraient dû me faire partir en courant, mais je suis une louve entourée de mes louves et rien ne doit nous atteindre.

• Je vois que ton cœur tient alors je continue.
Valentine, je suis fidèle à ce que nous avons fait.
• Continu, tout est parfait. Lorsque tu racontes, j’ai la chatte qui mouille après tout ce que nous avons fait dans ce club.
• Arrête soit modéré, tu parles devant notre mère.
• Ces bons mes filles, arrêtée de me prendre pour une demeurée, une chatte est une chatte et un braquemart un braquemart et ceux de mes amants sont de belle taille.
• Nous sommes partis faire nos études et là je dois vous avouer ce qui nous est arrivé.
Nous avions accepté d’avoir Sylvain comme colocataire et dès le premier soir, il nous a violé toutes les deux l’une après l’autre.
• Vous êtes malade, évité de les croire, ce sont elles qui m’ont sauté dessus.
• Oui, excuse-nous Maryse, j’ai un peu tordu ce que nous avons fait.
Monsieur était bien content de participer, mais rapidement cette petite nature, c’est plein que nous étions deux sangsues qui le vidaient de son sang et que ses études allaient en pâtir.
C’est cette grande salope de Valentine qui une nouvelle fois a trouvé la solution sur Internet à club libertin sud de la France.
Toulouse, trop près de la Faculté et le risque de rencontrer des personnes, connut trop grande.
Bordeaux nous a semblé en meilleures adéquations.
Un club a attiré notre attention.
Le « 113 Avenue. »
Le vendredi suivant nous nous sommes retrouvés tous les trois devant Sylvain ayant bizarrement récupéré et c’est dans cet établissement que nous avons fait la connaissance d’un couple ayant environ ton âge maman et qui s’appelle Criss et Soso…




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