Ton Retour 4

Ton sourire vengeur m’horripile mais j’adore aussi être sous ton emprise. Je me débats comme un diable, je peste, tu rigoles. Entre 2 râles, j’articule « T’es qu’un salaud… je te déteste… » Ta main glisse de ma gorge à ma bouche « Tss tss ma puce, tu t’épuise là et j’ai besoin de ta jolie voix tout à l’heure… En plus, je sais que tu adore ça donc ne raconte pas de conneries…. ». Je te regarde pour savoir si tu es au courant que ce geste m’électrise… Tu me fais un clin d’œil « J’adore te voir comme ça… ». Tu lâche mes mains et libère ma bouche, mais ton genou reste à sa place. J’appuie mes mains sur ton genou pour essayer de le faire descendre. J’appuie de toutes mes forces mais cela te fait rire. Je relève la tête et te fusille du regard. Tu soupire et d’un coup, ton regard d’assombrit « Bon, ça suffit maintenant ! Assez jouer ! ». Tu atts mes cheveux d’un geste soudain et qui m’arrache un cri de surprise et de douleur. Ton genou me libère mais tu ne me lâche pas pour autant. Ta main dans mes cheveux me guide jusque dans la chambre et tu me jettes sur le lit… Je me retrouve à plat ventre avec les mains à hauteur de ma tête. Les oreillers sur ma droite, j’ai l’idée de t’en lancer un pour avoir le temps de m’échapper mais je me ravise. Je prends appui sur mes mains pour me relever et tu cries « Tu bouges pas ! ». Je repose mon buste sur le lit et lève les mains en signe de reddition. J’entends alors que tu enlèves ta veste, ton t-shirt que tu me jettes dessus. Sous la surprise, je me retourne et me retrouve alors assise sur le lit, je te le jette de nouveau et ton regard s’assombrit. Tu approches ta main de mon tiroir ou se trouve les menottes avec lesquelles je t’ai nargué sur Skype. Je suis horrifiée et je vais pour m’échapper mais tu atts mon pied et me tire violemment vers toi. J’agrippe ton bras pour éviter que tu trouves les menottes mais j’entends le bruit métallique et joints les mains pour te prier « ok, j’avoue que je t’ai cherché sur Skype mais je t’en prie, je serais sage… » - « Tu rigoles ma puce ? Ca fait combien de fois que tu me cherche ? Que tu me provoque ? Que je te demande des photos mais tu refuses ? » En parlant, tu poses un genou vers ma cuisse gauche et ta jambe gauche se pose lourdement vers ma cuisse droite.

Je suis coincée et tu me dis « Donne ta main puce… » - « Non, KL je jure… KL … » - « DONNE TA MAIN ! ». En gémissant, je te tends la main gauche et tu dis alors « l’autre ! Je sais que tu es droitière… Me prends pas pour un con puce… ». Je te fusille du regard et te tends la main droite ; tu accroche un anneau en serrant. « Aïe ! ». Je cache ma main gauche et tu dis « j’en avais pas besoin de toutes façons puce… ». Je t’interroge du regard mais tu tires d’un coup sec ma main menotté vers le bois de lit qui présente un espace et tu clipses l’anneau vide sur cette barre de fortune. Je me mets alors à genou face aux menottes et j’essaie de trouver l’anneau qui a le mécanisme pour rouvrir l’anneau. J’entends alors ta ceinture et le bruit de ta fermeture éclair, je me fige alors sur place et un frisson glacé me traverse le corps. Je tourne lentement la tête vers toi et je te vois torse nu, avec on simple boxer blanc sur ton corps fin, musclé. Je détaille ta musculature, tes épaules, ton torse et mes yeux descendent jusqu’à ton boxer bombé par ton sexe durcit. Je ne peux m’empêcher de soupirer… J’entends alors ton rire que j’adore et qui me fait fondre… Tu lèves légèrement les bras et fait lentement un tour sur toi-même. Je soupire de nouveau et je pose mon corps sur mes fesses. Ma main gauche est en appui sur le lit et je penche ma tête sur le côté en soupirant de nouveau… Je laisse mes jambes tombés à plat sur le lit. « Tu savoure ma puce ? » - « Oh oui… ». Un nouveau soupir sort de ma bouche et une vague de chaleur m’envahit. Tout en gardant mes yeux rivés sur les tiens, je ne vois pas que tu saisis le peignoir bleu foncé posé juste là. Tu laisses ton genou droit se poser sur le lit et ta main gauche prend appui tout près de la mienne. Mon souffle se coupe et tes lèves effleurent les miennes. Je suis suspendus à tes lèvres et tu le sais, tu vas pour m’embrasser mais tu retires tes lèvres au dernier moment, frustrée je murmure « non, s’il te plait …. ». Tes genoux entourent mes cuisses et tu poses le peignoir à ta droite.
Ta main gauche att le bas de mon visage et tu m’embrasse avec une fougue inattendue. Je m’abandonne à tes lèvres si dures et douces à la fois… Mon corps entier se rapproche de toi mais le poignet menotté me rappelle à la réalité. Je gémis et je sens ton sourire à travers notre baiser brûlant. Nos lèvres se séparent sans un bruit et nos fronts se rejoignent. « Tu m’as manqué… » - « Toi aussi… Je vois que tu es capable de romantisme de temps en temps…

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