Liban À Courch

Jpj, héliport enneigé mars 2014

Le premier jour quand cette fille, cette femme devrais-je dire, mate de peau sous son bonnet de laine blanche à oreillettes façon péruvienne crêtes des Andes
Quand cette femme que je ne connaissais ni d'Eve ni d'Adam, m'a appelé de mon prénom, j'ai compris que j'étais tombé dans un piège.
Piège en eaux profondes.

Méribel, bel hôtel, club, groupe de ski.

La femme n'était pas grande
Sa vêture était un vrai clip de pub
Chaussures de ski dorées à l'or fin comme les robinets d’un palace saoudien
Combi en élastane genre tableau Vasarelli couleurs vives alternées tranchées
Le bonnet blanc dont j'ai parlé qui cachait complètement sa chevelure et encadrait un visage plein avenant souriant bronzé et luisant de crèmes aux reflets blanchâtres
Des gants blancs aux coutures sellier rouges, fins, élégants, des gants pour restaurant d'altitude gastronomique
Les lunettes façon glacier aux verres immenses et aux rabats latéraux de cuir noir pendant suspendues par un lien noir autour du cou
Les skis de la même espèce, de la même race, conformes eux aussi, blancs avec déco rose bonbon et bâtons perturbés d'une sorte de chicane près du poignet.

Je la détaillais de derrière mes lunettes noires en souriant de contenance. Ce visage ne me disait rien. Je regardais le corps petit replet très découplé que révélait sans discrétion l'élastane de la combi. Manifestement jolie fille bien faite hanches larges de femelle féconde, taille fine, longues jambes, buste large portant avec arrogance une forte poitrine.

Et puis manifestement le sentiment l'impression qu'elle n'avait aucun sous-vêtement. On eût dit la combi Vasalelli peinte sur son corps.
Ses fesses rondes musclées presque callipyges bougeaient sous le tissu enfouissant profond une partie de trait noir rouge et blanc entre les deux globes
Ses seins lourds implantés bas gonflaient le devant en un tableau surréaliste de bandes vertes et bleues
Sur l'entrejambe, le tailleur ou le peintre s'étaient retenus de barbouiller les couleurs.

Le pubis blanc vierge de peintures présentait une vulve glabre moulée du plus bel effet, à faire bander le téléphérique tout entier.

On comprenait alors la raison d'être de ce petit sac à dos façon Hermes. La combi n'avait aucune poche, rien qui pût entacher la statuaire. Alors c'est dans ce petit sac à dos qu'elle rangeait les tubes de crèmes et pommades solaires, les cartes gold, le Samsung, la liasse d'euro verts pliés en deux, la mini bouteille d'Evian, le chapelet de capotes king size avec réservoir XXL gel 5W30 arôme menthe, et encore une multitude foultitude de choses de gonzesses.

Ce sac à dos, j'ai vu plus tard qu'elle le confiait systématiquement à un mec ou à un autre.
La justification, était qu'un homme, dans son Pays, a galanterie de décharger la femme du bagage. Et elle tenait à faire respecter, même à l'étranger, cette coutume orientale.
Mais la vérité vraie était de deux ordres
D'abord elle voulait affiner sa silhouette en évitant tout appendice disgracieux
Mais surtout, elle exprimait ainsi son choix de l'homme digne de porter.
Et tous espéraient que l'adoubement aboutirait dans son lit, les deux mains crochées à ses hanches larges élastiques, la bite profondément plantée dans sa chatte, là-bas derrière ces deux fesses inouïes écrasées contre soi.
Chacun s'y voyait et comprenait que la semaine serait bonne pour les gars du groupe.


Moi, qu'elle m'ait appelé de mon prénom m'a inquiété.

J'ai longuement repassé mes voyages exotiques méditerranéens en cherchant où et quand j'aurais bien pu croiser la route de cette splendide créature. Et, pour qu'elle se souvînt tant de temps après de mon prénom, je n'étais pas peu fier de l'impérissable que j'avais manifestement laissé.

Pour ne rien gâcher j'ai commis un sourire entendu, me réservant de faire investigation plus tard.
Je pensais, allais-je aimer y revenir ?
Il est rare que l'on retire, sans mémoire aucune du premier coup.

Moi j’aime bien tirer, retirer moins.

En tous cas, cela ne m'était jamais arrivé.
Je n'ai pas plaisir à Nostalgie.
Et puis le Monde est grand et les belles filles pléthore
Comment imaginer repasser sans mémoire sur le même chemin, autrefois, un jour foulé ?

Non, je pensais, elle est allée au comptoir de l'ESF et a soudoyé le jeune du secrétariat.
C'est lui, ce petit con, qui a vendu la mèche ... enfin si l'on peut dire.
Vendu mon prénom...

Bien entendu elle s'est débrouillée pour monter avec moi dans le premier télésiège.
M'a fallu accepter le rôle de porteur de son petit sac à dos Vuitton cuir blanc.
Elle était tellement persuadée de notre profonde intimité qu'elle a immédiatement sans attendre, sans vergogne, mis la main par la braguette zip descendue dans mon caleçon.
Les deux Anglais montés avec nous, deux pédés à moustache vieil empire, exprimaient le flegme de leur culture en regardant au loin un chamois escalader les rochers enneigés.

Moi je suis un garçon poli et j'ai jugé normal de bander dans sa paume tactile, capuche levée et aussi de rendre politesse en visite de son sein par le col et la fermeture Éclair descendue. J'ai pu constater, et cela n'avait rien de surprenant, qu'elle ne portait aucun soutif, brassière ou autre harnais à nibar.

Le sein, son sein, était chaud dans ma main
Il était large gros lourd plein
L'autre que j'ai voulu tâter aussi était pareil et j'en fus bien content
J'ai trituré l'un après l'autre les deux tétons

Les Anglais, à coté, étaient cois et l'on comprenait qu'eux restassent indifférents à nos émois. Les Anglais sont d'une autre race. On se demande comment ils ont fait pour assurer pérennité de leur peuple. Sous-traitance ? Délégation ? Enfin, probablement.
Ça me rappelait les échanges culturels de mes vacances d'adolescent à Canterbury et en Cornouailles. Qu'est-ce qu'on leur a mis, aux Petites Anglaises ! Carton plein à couilles rabattues.
Les matous locaux se contentant, indifférents, de descendre des bières.

Les tétons étaient conviviaux et ont chanté leur allégresse
En Ut majeur
Sacrés tétons allègres !
Je pensais, que sais-je du Liban ? Les mezzés innombrables, à bouffer sous les cèdres en été. Les garçons à peau douce bronzée gentils et caressants. Le son des musiques de soleil de chaleur de cordes pincées en cascades bouzouquies.
Les gâteaux gluants miels et sucres dégoulinant les fritures mille feuilles qui collent aux doigts aux lèvres et même restent ganguées aux dents aux gencives.
Des gâteaux que l'on mange de longues heures durant langue en recherche entre les dents, des réserves ici et là stockées.

Je pensais c'est ça le Liban et cette fille je vais l'aimer ainsi en langue fourrée dans sa chatte chaude relevant les chairs fortes d'odeurs orientales.
Ma main serrait son sein mou et son téton noir dur saillant
Mon esprit était plongé dans les villosités gluantes de son vagin.

Cling cling, les Anglais ont pris initiative à relever le garde-corps et nous, on n'on a eu que peu de temps pour vite se rajuster, mutuellement.

Bien entendu, j'avais compris que cette fille, cette femme, m'était une parfaite étrangère et que la soi-disante antérieure rencontre, n'était que juste un prétexte.
Je n'y voyais que bonheur de rencontre fortuite, un petit peu bidouillée mais quasi à peine... En quelque sorte j'étais complice consentant de cette diablerie machinée, de cette diable de machination.

Les descentes carvées dans la neige dure en vitesses et accélérations ont vite fait monter l'adrénaline.

Au soir elle était rompue et moi j'étais prêt.
Toujours prêt. Scout, un état d'esprit chez nous, Franzouses.

Au vestiaire elle a changé les chaussures d'or pour des babouches argentées.
En prenant l'ascenseur pour les chambres elle m'a dit, mon mari m'attend au sauna, viendras-tu toi aussi ?

*

Au sauna j'y étais et elle n'y était pas.

Son mari, lequel donc était son mari ?
Un brun solide de sa race probablement.
Zétaient tous comme ça les mecs du sauna.

Moi je matais en douce
Mon idée était seulement de repérer le mec le mac de cette superbe gonzesse de mon groupe
Mais les bruns solides du hammam ne l'entendaient pas ainsi.

Je pensais celui-ci avec sa bite épaisse lourde mate
Celui-ci est bien dans le ton de la femme
Doit savoir chatoyer les villosités comme cordes de violoncelle
Mais au club Med, au sauna au hammam, faut pas déconner
Faut pas trop montrer d'intérêt aux gars solidement charpentés, enfin montés
Ou sévèrement burnés
On y risque gros
Gros pour sa rondelle
Sa frêle rondelle
A soi.

Faudrait rester discret
Pas avoir les yeux glués sur ces membres décoiffants
Qui défrisent
Moi, ça je sais pas faire
Mon émoi se voit...
Pauvre de moi, bite droite
Même pas main dessus
Mes cuisses incapables de cacher ça.

Bon sourire des gars assis sur le bois blond du sauna
L'un me dit, va ami mets donc une louchée d'eau parfumée sur les pierres
Et quand penché en avant je sens son long doigt mouillé investir mon fondement
Je me dis
En mon for intérieur le moment est venu de choisir ta destinée.

Sauvé par le gong.

Elle est entrée dans le sauna embrumé et a immédiatement repéré le coquin qui taquinait mes intérieurs plissés, villosités anales.
Sacrée salope qui a saisi le poignet de l'homme et, devant toute la clique suante assise sur les clayettes du sauna, a porté le doigt inquisiteur à ses lèvres épaisses de femelle libanaise orientale.

Ce doigt inquisiteur de ma profonde intimité humide chaude suintante, ce doigt qui m'avait fouaillé et que j'avais senti ressenti délicieux, elle l'a porté à ses lèvres et l'a aspiré bouche abutée sur la paume, charnu de troisième phalange à sa glotte.

J'ai compris que je lui plaisais car elle a dit, à la cantonade, enfin un mec qui sent bon du cul. Manifestement son mari n'était pas encore arrivé.
Et elle brandissait la main et le doigt haut dans le ciel étoilé des LED qui changeaient de couleur.

Sa chatte, glabre, bronzée, dégoulinante de plis et replis sombres couronnait ses cuisses épaisses.
Elle était pour moi, tout le monde dans ce sauna l'avait compris.
J'ai tendu la main, elle l'a prise.

Elle a de ses fesses de ses hanches larges sur la banquette pour se faire une place assise entre les mecs. Elle était la seule femme en ce sauna de Club Med mixte de Courchevel et on sentait bien que ça lui plaisait, qu’elle était à son affaire et que demain et tous les autres jours de la semaine, du séjour, elle reviendrait.
Dans la chaleur, il y avait une bonne ambiance.

D’autant que j’étais comme un con, le seul debout, avec ma trique saillante, à pas savoir que faire de la louche à eau parfumée que j’avais en main.

Un des gars m’a dit, je crois l’ami que le moment est venu pour toi de passer à la douche glacée et même de compléter d’une plongée dans la fraîche, la neige fraîche tombée cet après midi. Si t’es calmé tu nous reviens. Nous on te garde ta copine. Même qu’on va te la chauffer. A ton retour, sûr qu’elle sera mûre.

La femme souriait et j’ai compris que je devais obtempérer et suivre la recommandation prodiguée. Elle avait déjà posé ses mains sur les bites de ses deux voisins.
Juste je pensais, si le mari débarque, vont vite débander…

A mon retour le sauna était plein comme un oeuf. Même qu’ils ne voulaient pas me laisser entrer, plus de places assise et comme dans l’autobus, les mecs debout serrés tous nus les uns contre les autres retenaient difficilement leur émotion.
Ce qui n’arrangeait pas l’affaire.

J’ai réussi à me faufiler et elle m’a attrapé par la taille et m’a assis sur ses cuisses, comme on dit, chastement, sur ses genoux. Vous imaginez le dépit de certains et la jalousie des autres.

Ses cuisses étaient trempées de transpiration et, qui plus est, glissantes des onguents dont elle usait sans retenue pour faire sa peau douce et jeune. Mes fesses étaient comme sur un toboggan et heureusement qu’elle me gardait fort de ses deux bras autour de la taille et de ses deux mains, l’une paquetant mes couilles, l’autre crispée sur ma tige.

Je sentais dans mon dos, comme un gros coussin de dossier de fauteuil, ses deux seins mous lourds doux encore plus chauds que l’atmosphère pourtant brûlante du sauna. Et duretés, ses tétons pointus qui chatouillaient mes omoplates.

Vous allez rire … c’est alors qu’un mec s’est pointé.
Noireau, basané, large de thorax et bâti comme un lutteur de foire. Il portait un slip de bain noir plein à craquer d’un paquet manifestement au repos dont chacun ici a pensé que ce serait monstrueux en expansion.
Il a regardé par la porte vitrée l’intérieur du sauna. Il n’a pas vu sa femme mais se doutait bien qu’elle y était, enchevêtrée de multitude de bras et jambes mâles.
Il a descendu, sur ses cuisses épaisses de muscles, le slip noir et tous nous mations le foisonnement de poils noir qui faisait écrin à un bitos large et long se déroulant par gravité jusqu’au milieu de la cuisse encadré de deux corones de Miura velus.

Il a ouvert la porte et le froid de l’extérieur est entré. Il n’a rien dit mais tous ont compris que le moment de plonger dans la piscine était arrivé. J’aurais volontiers filé moi aussi mais elle me tenait solidement et j’étais coincé.

Il m’a dit, en anglais, ainsi vous voici à nouveau.

C’est alors que j’ai tout compris et que m’est revenue cette affaire de Marrakech dans le Ryad de DSK, derrière la médina.
J’ai compris que la vie, c’est comme les albums de Tintin, les mêmes personnages resurgissent chaque fois aux quatre coins du monde. A nouveau. Comme mouvement perpétuel. On rencontre quelqu’un et puis, la messe est dite, au fil des albums on le retrouvera à chaque coin d’aventure, identique, pareil. Comme un revenez-y, comme un Vergiss mein nicht.

Je sentais au fond de moi vibrer mes intimités.

Cette bite que je voyais là devant moi, au repos, me revenait en
mémoire. Solidement, puissamment, profondément en mémoire, à fond. Et j‘en tremblais…

Juste j’ai pensé, elle est rabatteuse, just.

Et moi, j’en bandais déjà haut et dur.

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