Ophélie, De Femme À Femelle (3)

« Et maintenant, je vais te dresser pour devenir une chienne. Ma chienne ! »
Cette phrase résonnait dans ma tête. Que voulait-il dire par dresser ? Par chienne ?
Je me posai encore ses questions, avachie par terre, les yeux dans le vague en train de récupérer de cette jouissance qui m’a terrassée. Comment ai-je pu me faire jouir sur les doigts de ce monstre ? Pourquoi une telle jouissance ?
La voix d’Arnaud me tira de mes songes, me réveilla de mes cauchemars.
Assis derrière son bureau il me dit :

- Ton poste de travail est désormais dans mon bureau, au coin la bas derrière la porte d’entrée ! désignant un petit bureau. Vas-y, tu as toutes les interventions de cette nuit à retranscrire !
A tâtons, je me relève, les jambes tremblantes, je me dirige vers mon pantalon et culotte pour les remettre.

- Laisse tes affaires ici, vas à ta place !
Résignée et abattue, je me dirige vers mon bureau, cul nu, le corsage ouvert, les seins sortis de mon soutien-gorge. Pitoyable, je dois être pitoyable à voir.
Assise à mon poste de travail, je remarque que je suis assise en face de mon patron, le bas du bureau ouvert, lui laissant le champ libre pour voir toute mon intimité.
J’essaie de me concentrer sur mes taches à faire, malgré la situation irréaliste que je suis en train de vivre, craignant a tout moment que quelqu’un entre dans son bureau.
Etrangement, la matinée fut calme, sans intrus, dans le calme. Moi essayant tant bien que mal à faire mes rapports, Arnaud vaquant à ses occupations. Sans ma nudité on aurait pu se croire dans un cadre de travail classique. Arnaud m’offre même 2 cafés en toute « innocence ».
Seulement, vers 11h 30, les cafés commencèrent à faire leur effet, et une envie pressante se fit sentir. Ne voulant pas déranger mon patron, le nez dans ses dossiers, j’essaie de contrôler ma vessie, me tortillant sur mon fauteuil pour me retenir.

- Qu’es ce qu’il t’arrive Ophélie ? Tu as des puces ? me demande ce pervers.


Des puces comme une chienne Ahahaha. Si la situation n’était pas aussi grotesque, j’aurais pu lui répondre ça. Au lieu de cela, je lui demande simplement si je peux reprendre mes affaires pour aller aux toilettes, comme une écolière.

- Oui tu peux aller aux toilettes faire ton pipi Ophélie, me dit-il avec un sourire moqueur.
- Je… je peux me rhabiller Monsieur ?
- Bien sûr que non ! tu comprendras comme ça l’intérêt de venir en jupe petite salope !
- Mais… Monsieur, je ne peux pas me balader toute nue dans les bureaux, s’il vous plait Monsieur….
- Soit tu vas exhiber ton cul à tout le monde, soit tu pisse devant moi dans le bol dans ton tiroir.
Au bord des larmes, je me résigne à me retenir, sachant qu’à midi, leur du déjeuner, il n’y aura personne à l’agence, je pourrai aller aux toilettes rapidement.

- Je vais me retenir Monsieur, essayant de le regarder avec un air de défis dans les yeux.
- Soit, comme tu veux.
Les 30 minutes suivantes furent un vrai calvaire, changeant de place toutes les minutes, je transpire comme un athlète.
Enfin midi, je vais pouvoir me soulager !
Arnaud, se lève de son bureau, prends ses clés, se dirige vers mon pantalon et en me le lançant me dit

- Habille toi, tu viens avec moi, on a des courses à faire !
Le salop, mon tour aux toilettes me parait plus que compromis. J’enfile mon pantalon, sans ma culotte et avant de remettre mon soutien-gorge, Arnaud m’ordonne de le retirer, il veut voir mes mamelles se balader. Obéissante, je ferme mon corsage sur ma poitrine nue.
Quelle sensation bizarre, le frottement du tissu sur mes pointes les fait durcir, c’est presque agréable.
Devant mon obéissance, il m’autorise un arrêt aux toilettes, une récompense pour lui.
Nous partons rejoindre sa voiture, comme deux collègues, presque naturellement, tout ceci est étrange, je devrais m’enfuir, me rebeller mais je le suis tel un automate.

Installés dans sa voiture, nous prenons la direction d’une zone commerciale près de Marseille, Plan de Campagne pour ne pas la nommée.
Arrivés à bon port, Arnaud se gare devant un magasin, inconnu de ma part, très discret, la devanture sombre et, au-dessus de l’entrée X-C…… en gros.
Mon dieu, il veut m’emmener dans un sex-shop.

- descends, on est arrivé !
Timidement je suis Arnaud qui marche d’un pas décidé, m’ouvre la porte pour me pousser à l’intérieur.
Mon dieu, je viens de rentrer dans un sex-shop, je n’ose regarder ce qu’il y a autour de moi, je suis rouge de honte.
A gauche, j’aperçois des accessoires en cuir, des cordes, pleins de choses inconnues, en face des tenues, des déguisements, des jupes, un peu plus loin des sexes de toutes grandeurs, longueur et couleur et, à droite un comptoir avec 2 vendeurs.
Je ne sais plus ou me mettre, je dois paraitre comme une gamine qui se demande où elle est.
Arnaud, lui semble dans son univers, va même faire la bise aux vendeurs, rigolant avec eux.
Il me présente et, je vois dans leur regard de l’envie, mais ils restent courtois.
Après ses brèves présentations, Arnaud se dirige vers les tenues, les jupes et robes. Il en choisit 3, me les donne pour que je passe dans la seule petite cabine d’essayage avec un rideau qui ferme disons-le, très approximativement.
1er essayage : une robe, rouge très, très moulante, arrivant au ras des fesses, avec un laçage dans le dos. Mon 95C a du mal à rentrer dans cette robe, et me paraisse énorme moulés comme ils sont.
A peine ai-je fini d’ajuster ma tenue que le rideau s’ouvre, m’invitant à sortir pour qu’Arnaud puisse me voir.
A ma sortie, je remarque qu’en plus des vendeurs, 2 autres clients se sont invités à ce « défilé de mode », regardant une bourgeoise, habillée comme une prostituée, rouge de honte.

- Pas mal, ça te fait un bon cul de salope ! me dit Arnaud en me faisant tourner sur moi-même.

Il me donne une claque sur mes fesses pour m’inviter à regagner la cabine pour la 2éme tenue, fermant le rideau à moitié, laissant un grand intervalle pour mes nouveaux mateurs.
2ème essayage : une robe blanche, un peu plus longue, avec pleins de petits trous, pleins partout.
A peine enfilée, Arnaud m’ordonne de sortir, tête basse, j’obéis. Tous les trous dans la robe laissent entrevoir ma peau de partout.

- Pas mal, original celle-là, dit Arnaud a un des vendeurs.
- Oui et regarde l’intérêt des trous, réponds un des vendeurs en s’approchant de moi.
Sans me demander mon avis, il me saisit un sein et, ajuste un des trous autour de mon téton.

- Tu vois, habillée, tu as accès à ses tétons ! Pas mal non ?
- Oui, c’est très bien ça, réponds Arnaud qui, ajuste lui-même l’autre sein. On peut jouer avec tout en la laissant habillée.
Et joignant le geste à la parole, commence à triturer les bouts de mes seins, fessant rouler mes tétons entre son pouce et l’index, les pinçant et tirant légèrement. Malgré la honte et l’humiliation d’être exhibée ainsi, je ne peux m’empêcher de soupirer de plaisir, de voir me tétons durcir sous cet attouchement.
Entendant cela, il s’approche de mon oreille pour me murmurer sans me lâcher les bouts de mes seins.

- Alors petite salope, ça t’excite de t’exhiber, de te faire peloter devant tout le monde ? je suis sûr que ta chatte coule de plaisir, n’est-ce pas ?
Pour ne pas répondre, pour ne pas lui avouer qu’il disait vrai, je ferme les yeux pour reprendre le contrôle de mon corps. Voyant cela, Arnaud accentue la pression sur mes tétons, me fessant râler un peu plus.

- Réponds salope !
- Ahhh oui monsieur, soupirai je.
- Mieux que ça, dit le, salope ! insista Arnaud
A bout de nerf, excitée comme une collégienne, je le dit tout haut, audible pour tous les mateurs qui ne rataient rien de la scène.

- Oui monsieur, je suis excitée d’être exhibée, mon sexe est trempée !
Satisfait de mon abandon, il rigole et m’entraine en me tirant par les seins dans la cabine d’essayage, se colle contre mon dos, me laissant face aux vendeurs et quelques clients observant la scène.
Je sens son énorme érection contre mes fesses et, ce contact m’électrise. Que suis-je en train de faire ? Mon esprit me hurle de m’enfuir mais mon corps refuse de bouger, pire, il en redemande, jamais mon mari ne m’avait autant excitée, si je sers plus fort me cuisses, je pourrais jouir sans même me toucher.
Je sens les mains d’Arnaud empoigner mes seins, laissant mes tétons dépasser entre ses doigts. Mon dieu, c’est si bon, si l’environnement était diffèrent, je lui demanderai de me faire l’amour tout de suite. Salope, je suis prête à tromper mon mari ! Salope oui et j’aime ça !
Sans lâcher son emprise sur mes seins, il me demande de relever le bas de ma robe, de montrer à mes admirateurs ma chatte trempée.
Dans un état second j’obéis, je sens mes mains faire glisser le bas de cette robe haut dessus de me hanches, j’écarte même mes pieds pour exhiber mon sexe luisant de mouille. J’entends des Oh, Ah, des salopes, fusé du public, je n’ose ouvrir les yeux de peur de croiser leurs regards, j’essaie d’oublier ou je suis, ce que je suis en train de faire, ce que je ressent. Je suis dans un rêve, tout ceci n’est pas réel, mais la mouille qui coule le long de ma cuisse, le barreau de chair qui appui sur mes fesses sont bien réel, je ne peux le nier et, j’ai envie de jouir ! Je suis au bord de l’orgasme.
D’un coup, Arnaud lâche la pression, se retire de mon dos, sort de la cabine et me lance :

- Essaie la dernière tenue Ophélie, dépêche-toi on doit retourner au boulot !
Et d’un geste ferme le rideau, me laissant là, au bord de l’orgasme, frustrée et tout au fond de moi déçue et en colère.
3ème essayage : une robe plutôt classique, noire, mi-cuisse avec un joli décolleté.

- Très bien celle-là, on prend les 3. Ophélie tu garde celle-là sur toi, on y va.
Je rassemble mes affaires, les prends et rejoins Arnaud déjà dans l’encadrement de la porte de sortie.
Le retour dans la voiture, vers nos bureaux se fait dans un silence de cathédrale, sans un mot, il me laisse me tortiller sur mon siège, non pas par envie de faire pipi mais parce que j’ai la chatte en feu, humide, poisseuse, toujours avec cette envie de jouir comme une folle.
L’après-midi fut chargée, les rendez-vous s’enchainés pour Arnaud, me laissant à mon bureau, essayant de faire tant bien que mal mon travail, toujours excitée de ce qui s’est passé ce midi.
17 heures, l’heure du départ, je me dirige vers mon patron et, prenant mon courage j’ose lui demandé.

- Monsieur, je peux vous poser une question ?
- Oui, répondit-il sans lever les yeux
- Pourquoi ne m’avez-vous pas fait l’amour ce midi ?bredouillai-je
Lâchant son stylo, il lève les yeux sur moi, avec un sourire carnassier. Il me dévisage, j’ai l’impression d’être une petite fille qui vient d’être convoquée par son maitre d’école, attendant une sentence.
Il m’explique calmement que je ne suis pas prête, qu’il est trop tôt. Que je dois comprendre ce qu’il attend de moi, il ne veut pas simplement tirer un coup, mais qu’il veut révéler la salope soumise qui sommeille en moi, qu’il attend une totale dévotion et, pour finir, que je ne mérite pas de gouter à sa queue.
Je le fusille du regard, je ne le mérite pas, pour qui il se prend ce con ? Je ne suis pas assez belle pour lui ?
Vexée, je tourne les talons et me dirige vers la porte.

- Si tu en avais tellement envie, il fallait me le demander ! concluait-il.
Sur ces mots, je m’enfuis de son bureau, ne voulant pas écouter mon corps qui me demandait de me mettre toute nue, devant lui de m’allonger sur son bureau le suppliant de me prendre.

Non, je suis une femme mariée respectable, pas une salope.

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