Un Homme À Femmes

J’essaie de courir, je n’avance pas. Mes jambes sont de plomb. Julie cette nuit m’a pompé toute mon énergie. Sa fellation a été le prélude au plus complet des accouplements. Elle m’a pris, elle s’est soudée à moi. Assise sur mon ventre, plantée sur ma verge, yeux dans les yeux, elle a cherché à se rassurer :

- Dis, tu m’aimes ? Réponds Jean ou je t’arrache ton machin. Hé, tu as juré de ne plus me faire l’amour ; explique-moi ce que tu es en train de fabriquer dans mon vagin. Heureusement que je te connais. Que feras-tu si je persiste dans ma volonté et si je vais à Tunis ? Hein ?
-Je prendrai acte et je divorcerai : tu l’as compris.

Elle se renfrogne mais prolonge l’accouplement.

- Tu exagères. On ne divorce pas pour cette raison. Si tu avais l’intention réelle de me quitter, tu ne serais pas prisonnier entre mes cuisses. Tu as trop besoin de moi. Si tu voulais te séparer de moi, tu n’aurais pas attendu ce soir pour me l’annoncer en pleine baise. Et puis si tu ne souhaitais pas constater les heureux résultats de la liposuccion, tu ne m’aurais pas facilité l’achat des billets d’avion.

Heureuse de me mettre face à ses évidences, Julie se remet au galop. Elle monte et descend sur ma tringle raide, pense abattre mes dernières hésitations par la course enragée sur ma baguette magique. Elle appelle cela « me prendre par les sentiments » et elle malmène joyeusement ma verge. Elle fatigue, mais il lui faut une dernière petite salve de sperme pour arrêter son agitation.

- Après l’opération, je ferai retirer mon stérilet et nous ferons une petite sœur à Clovis. Merci encore pour ton aide pécuniaire. Tu es un amour.
- Tu commets une erreur. Tu te paies l’ensemble avec l’argent de ton salaire. De plus les résultats de l’intervention, je ne les verrai pas. J’aurai quitté la maison à ton retour. Un huissier aura constaté ton absence du foyer conjugal, mon avocat sera sur la brèche.

Tu feras la petite sœur avec Victoire et avec celui qui se cache derrière elle : car ils sont plus influents que moi. J’en ai marre, j’abandonne.
Ma queue s’est recroquevillée pendant ma réponse.

- Tu te dérobes pendant l’acte maintenant ? Comprends : Je ne peux plus faire marche arrière. J’ai pris un congé ; j’ai versé une somme importante : je ne peux plus abandonner. Sois raisonnable, je ne peux pas perdre autant d’argent.
- C’est ton choix... Je dois bien valoir quelques milliers d’euros à tes yeux ? Ou tu perds ton mari, ou tu perds les sommes versées, si tu ne peux pas en récupérer une partie. Lis tes documents, il y a certainement une clause de remboursement total ou partiel en cas de renonciation dans certains délais. L’argument de l’argent ne tient pas debout. A toi de savoir si notre couple vaut plus ou moins que la dépense engagée : quitte à perdre la totalité du prix payé, cette perte c’est le prix à payer pour conserver ton mari. Tu tiens entre tes mains le destin de notre couple. Tu pars,pour ta liposuccion, tu me quittes , notre couple est mort
- Tu es impossible. Ta quéquette à l’heure qu’il est ne vaut pas un clou. Elle proteste à sa manière contre ta décision. Attends, je lui fais passer l’envie de se mettre en grève.

Toute son expérience de femme mariée a vaincu ma résistance. Elle n’a eu de cesse avant d’avoir fait affluer le sang dans mon pénis. La panne a été réparée, Julie tenait trop à me prouver qu’elle seule savait m’aimer. Pour me requinquer elle a même envisagé d’annuler son déplacement. Ouf ! De joie je l’ai retournée sur le dos, je lui ai soulevé les jambes et je l’ai prise avec vigueur. Elle a joui. Elle a joui en levrette aussi. La réconciliation a duré jusqu’au matin. Mais au petit déjeuner Julie m’a posé « la question »
- Alors tu viens avec moi à Tunis ?
Patatras ! Badaboum ! Les paroles s’envolent…Que faire contre une telle obstination ? Je suis resté ferme sur mes positions :
- Non, tu ne m’estimes pas à ma valeur.
Profite de l’argent versé. Va te faire rafistoler et oublie-moi.


Je suis parti pour ne pas voir ses larmes. Je rejette ses tentatives d’attendrissement. Et cet après-midi, je cours, derrière André. J ‘ai du plomb dans les jambes, mon cœur pèse une tonne, je ralentis, je m’arrête. André m’apostrophe :

- Jean, qu’est-ce qui t’arrive ? Tu es pâle, tu n’as pas dit un mot : tu as des soucis ? Viens, asseyons-nous, j’ai des nouvelles qui vont te remonter le moral. Ce soir deux femmes viennent chez moi. Oui, hier, avec Victoire, l’affaire a été expédiée rapidement, je n’ai pas besoin d’un jour de récupération. J’ai répondu favorablement à Maud. C’est une conquête récente, mais vu ton goût pour les filles pas trop maigres, elle devrait te plaire. Donc je lui accorde une priorité.
- Aujourd’hui je ne suis pas en forme. Ma femme m’a mis sur les rotules.
- Heureux mari, gros chanceux. Dire qu’il y a tellement de cocus et toi, ta femme t’épuise. Il n’est pas question de te livrer Maud ce soir, rassure-toi. Maud est distinguée, passionnée, elle déteste la vulgarité. Une attaque de front la ferait fuir. Ce soir tu vas la regarder attentivement pour te faire une idée. Physiquement elle est parfaite, elle a beaucoup de traits communs avec Julie qui lui succédera. Julie viendra un peu après Maud. Je ferai jouir Maud, elle vient compenser un manque.Le spectacle te feras bander. J’écouterai Julie. Je suis allé me faire couper les cheveux dans le salon de coiffure où elle travaille. Elle s’est arrangée pour s’occuper de moi.

- Cette Julie que tu envoies à la boucherie en Tunisie, t’a coupé les cheveux ? Elle aurait mieux fait de te couper la tête puisque tu la manipules honteusement.
- C’est pour la bonne cause. Elle finira par me manger dans la main pour obtenir le privilège de faire l’amour avec moi. Et ça, ça a un prix ! Qui me veut doit me gagner. Elle a tenu à me shampouiner : elle y a mis tant de douceur. Elle a pris tout son temps pour frictionner mon cuir chevelu, un peu comme si elle jouissait de pouvoir me toucher.
Ses doigts massaient mon crâne. Elle devait rêver à d’autres massages. J’aurais aimé toucher sa culotte, elle mouillait certainement. La décence me l’interdisait. Je veux respecter ma ligne stratégique, j’en ferai une esclave. Soumise, elle me baisera les pieds, acceptera toutes mes fantaisies sans broncher. Je lui dirai :

- Suce Jean, couche avec Jean, Fais-toi enculer par Jean, baise avec Pierre et Paul…

Elle obéira, exécutera avec plaisir tous mes ordres, devancera mes désirs. Elle devra retourner chez son mari et se donner à lui quand je l’exigerai. Mais, chaque chose en son temps, ce sera après la liposuccion.
Il est un mot que je hais, c’est celui-là. Il est synonyme d’humiliation, d’abaissement, de soumission, d’esclavage sentimental et sexuel. Julie ne m’aime plus. Mais je suis révolté par le sort que lui réserve André. J’échafaude des plans pour l’arracher à cette malédiction. Comment détourner du loup la brebis égarée alors qu’elle se précipite dans sa gueule en ignorant mes conseils et ma menace de divorce ? Même ça ne l’a pas détournée de son projet. J’espère trouver une solution. André continue son récit de leur rencontre :

- Elle m’a regardé attentivement de tous côtés, avec un soin plus que professionnel et m’a demandé mon adresse parce qu’elle souhaitait me rencontrer ce soir à la sortie du salon. Elle prétend avoir quelque chose d’important à me demander. Je lui ai indiqué où je demeure. En réponse elle m’a murmuré :
- Ah ! Mais ma cousine Victoire habite dans cet immeuble. C’est parfait, je dirai à mon mari que je vais chez elle. Il enragera mais ne se doutera de rien. Quand une femme ment à son mari pour aller à un rendez-vous, elle est bonne à baiser. Sa réponse est une façon de me faire comprendre qu’elle est prête à tromper son mari. De petits mensonges en tromperies successives, je la posséderai. Tu penses comme moi ? Oui, bien sûr, le message est clair. Elle ne perdra rien pour attendre.

- Maud devra aussi passer par une liposuccion ?
- Ce n’est pas envisageable : elle a bonne opinion de son corps.
C’est un esprit solide et peu influençable contrairement à Julie. Il faut tenir compte de son caractère opiniâtre. L’opération ne lui ferait pas peur si elle s’imposait. Elle n’en a pas plus besoin que Julie. Celle-ci est plus malléable, va au devant de mes vœux. Maud pourrait se payer une liposuccion sans problème, ce ne serait ni un gros effort pécuniaire, ni un sacrifice. L’enjeu n’est pas le même. Autant cela exige de renoncement pour Julie, autant elle doit lutter pour obtenir sa liposuccion contre la volonté de son mari surtout, autant ce serait facile pour Maud : je ne vois pas l’intérêt d’imposer à Maud ce que Julie doit souffrir pour me mériter.

C’est un challenge. Vaincre les obstacles, l’opposer à son mari, la mettre en porte-à-faux, la priver de recours, l’amener à couper les ponts c’est renforcer son emprise sur sa proie. Voilà ce qui excite le don Juan. Il s’en prend à la plus faible mentalement, mène Julie par le bout du nez et l’achèvera au lit. Il se dressera alors comme son protecteur, il deviendra l’amant indispensable dont elle réclamera ment les faveurs. Pour l’instant André attend Maud et m’informe :
- Maud est sûre d’elle, a des idées claires, ne doute pas de son charme. Ce serait une erreur de lui proposer des retouches. Il faut savoir flatter son ego pour réussir à la séduire. C’est une passionnée, spirituelle et sensuelle. Hélas pour elle, son riche mari est devenu impuissant à la suite d’un grave accident de chantier. Maud est obligée de trouver ailleurs le plaisir sexuel quand un cunnilingus ou un doigtage ne calment pas les exigences de ses sens. J’ai la chance d’avoir été élu par elle pour soigner ses ardeurs.

- Quel portrait idéal tu fais d’elle ! Tu en serais amoureux que cela ne m’étonnerait pas.
- Tu connais ma philosophie : Pour profiter de toutes, il ne faut se lier à aucune.
- La fameuse Julie paraît bien pâle en comparaison. Si tu te fixais avec l’une des deux, laquelle choisirais-tu ?
- Ça demande réflexion. Pour avoir une épouse solide, volontaire, mature, sophistiquée et de conviction je prendrais Maud. A la recherche d’une femme plus influençable, plus soumise, plus douce, mais peut-être encore plus sensuelle, je me tournerais vers Julie. Je ne sais pas encore ce qu’elle vaut au lit. Et puis, il y a trop de choix à côté de ces deux là. Je refuse de m’enchaîner. J’ai bien le temps de me caser. Je compte sur toi pour filmer ma soirée.

J’espérais un choix qui écarterait Julie au bénéfice de Maud. Il se réserve les deux en plus de toutes les autres. Un jour, à son retour de Tunis, il voudra tester la sensualité de ma femme. Elle devra passer à la casserole, comme il dit. Toutes, y compris Julie. Le salaud, un jour….. Je conduis Clovis chez ma future ex belle-maman, je file avec le caméscope avant le retour de mon épouse.
Avec ces éléments « Julie, coiffeuse, liposuccion à Tunis, cousine de Victoire, influençable, prête au sacrifice et qui ment à son homme » : le doute est interdit, ma femme viendra au rendez-vous d’André. Elle l’a sollicité.Les choses se précisent. André le diabolique calculateur se trompe sur un point de son caractère : Julie est d’une opiniâtreté à toute épreuve; même la menace du divorce ne l’a pas dissuadée de subir sa liposuccion, elle a la tête dure. Ou elle me joue pour quelques jours encore la comédie de l’amour, ou bientôt elle me larguera ce soir, peut-être demain. Si elle s’est laissé influencer, c’est que la voie indiquée par celui qui tire les ficelles correspondait à un projet réfléchi : séduire. Séduire André, séduire ce jeune coach, le voler aux autres filles; maintenant je le sais.
De mon placard, je suis les ronds de jambes d’André autour de la belle Maud. Musique sirupeuse, thé, petits gâteaux, lumière tamisée créent une ambiance nécessaire pour les derniers remords de la malheureuse femme contrainte de recourir à un tiers pour être sexuellement comblée. La coupe de champagne l’étourdit : Elle écourte l’accueil, demande à passer en chambre. André m’adresse un signe de satisfaction. Il se dit maladroit à discuter autour d’une table et plus à l’aise en action sur un lit. Il range soigneusement les vêtements de la dame, l’enlace lorsqu’elle est en soutien-gorge et culotte,, la fait pivoter sous mon nez et l’embrasse avec passion avant de la plier pour la culbuter.
Maud est la réplique exacte de Julie, de taille moyenne, bien en chair, avec des seins et des fesses joliment passés au tour. C’est le même gabarit, avec un visage avenant. Le bassin est large, les jambes musclées mais fines et nerveuses. « Appétissante » est le terme qui s’impose. Le soutien-gorge libère la poitrine. André embrasse les aréoles. Sa bouche bécote les côtes, le nombril, l’estomac, la lisière haute de la culotte. Maud minaude, mais le voile transparent glisse sur le mont de Vénus, s’enroule sur les cuisses, tombe sur les chevilles. Maud lève un pied, l’autre : elle est nue. Alors elle fixe l’homme avec assurance :
-Aujourd’hui, mon ami, je sors de chez ma coiffeuse. Je souhaite ne pas m’allonger sur le dos.
Assise en bord de lit, elle ouvre ses pieds et ses jambes et elle attire la tête d’André vers son pubis aux boucles noires. L’intention est claire. L’homme à genoux se penche sur l’abricot, ses index ouvrent avec délicatesse le fruit onctueux. Il accorde un compliment, et se met à l’œuvre. Ils sont de profil, la cuisse gauche de Maud me dissimule le travail des lèvres sur la vulve. Un travail très efficace. Mes oreilles l’entendent; le caméscope en témoignera.
- Mon chéri, n’oubliez pas mon clitoris… Oh !... Oh ! C’est divin. Dieu que j’aime. Ne vous retenez pas. Bouffez-moi la chatte…et l’anus, oui, vous avez entendu, le trou du cul; hi, hi !
Dans le plaisir le vernis de la bonne éducation saute, la bouche parle de l’abondance du cœur, elle préfère encore « anus » à « cul » mais y vient. Maud se laisse aller sur les coudes, ramène ses talons sur le matelas, ordonne :
- Va plus bas, pousse ta langue dans ma rose… Oui. Un doigt, oui, creuse…mon cul. Continue à me sucer le con. Oh ! Je tremble, je bous, prends-moi. Vite, fort.

Le vocabulaire s’est débridé. Faut-il le croire, selon André, en toute femme il y a une touche d’obscénité. La volupté fait chavirer de la distinction calculée à la vulgarité refoulée. La nature prend le dessus, les sens écrasent la raison. Les gémissements remplacent la parole. Sa bouche ronde bée, aspire l’air en saccades. Elle oublie sa coiffure, se laisse tomber en arrière en travers du lit, prend appui sur ses talons pour occuper plus de place sur le lit, s’installe confortablement, préoccupée par la nécessité de se donner sans condition à son jeune maître. Elle le masturbe à peine et exige :
- Viens, baise-moi, j’ai faim de toi. Vite sur moi, vite dans mes bras, embrasse-moi, baise-moi. Entre, pousse, fort, au fond. Ah ! Ah !
C’est fait. Elle a salué la pénétration puis se mord les lèvres. Mais de plus en plus fréquemment elle poussera des cris variés, brefs, de joie ou de douleur, difficilement contrôlés, à la fois expressions de plaisir et encouragements à l’amant. Sa jambe gauche repose sur le couvre-lit, repliée, la droite pointe son pied vers le plafond maintenue par l’épaule du mâle obéissant. Il sort tranquillement du vagin et se projette en deux temps dans la chaleur de ce ventre en folie. Il s’enfonce bien profond puis force sur les derniers centimètres, cherche le fond du fond de la crevasse qui l’aspire Il tente de s’y fixer, recule, prend un nouvel élan et plonge encore. Indéfiniment il recommence, frappe encore, défonce, toujours insatisfait, toujours plus acharné. La liqueur vaginale facilite la pénétration, mais on pourrait croire qu’il reste un je ne sais quoi à trouver tout au fond, insaisissable et indispensable. André pioche, André se colle, en veut encore, replonge. Maud accroche ses mains à une épaule, à un coude ou envoie un index sur le haut de sa fente pour taquiner le clitoris et augmenter les frissons qui la secouent. Les fesses d’André battent tambour. Maud réclame :

-Plus fort, euh, plus vite, vas-y. Je sens que ça vient. Plus fort.

Elle en veut, il lui en donne. Les deux corps emboîtés en leur milieu, se contorsionnent, s’immobilisent.
C’est terrible, j’en oublie par instants de viser avec précision. Maud me trouble, mon sang afflue dans mon sexe, malgré la fatigue de la nuit précédente. Je bande depuis des minutes. Je m’en croyais incapable aujourd’hui. Mais si, je suis à l’étroit dans mon slip. Je suis condamné à me rincer l’œil. Que Julie me quitte, elle est remplaçable, cette Maud ferait l’affaire.
Elle veut changer de position, se met à quatre pattes. Épaules enfoncées dans le matelas, elle tire des deux mains sur ses chairs, me donne vue sur un sexe béant, rose clair à l’entrée, rose un peu plus accentué, proche du rouge environ deux ou trois centimètres plus loin à l’endroit où le conduit se rétrécit dans l’attente du prochain assaut. André ne ménage pas sa peine.

-Vous souhaitez une levrette ? Voilà.

Il pointe son gland toujours enveloppé d’un préservatif, entre à peine, saisit les hanches généreuses et balance un grand coup de reins. Elle pousse un cri bref, arrondit son dos. Au retrait de la verge elle se cambre.

-Oui, comme ça, c’est formidable. Encore.
Cela dure depuis des minutes, je fatigue mais ne débande pas. Ce va-et-vient perpétuel, les râles de plaisir de la femme, les grognements sourds de l’homme, la sueur qui fait briller les peaux, l’apparition rythmée du vestibule vaginal extrait autour de la hampe masculine en retrait me rendent dingue. Je retiens mon envie de prêter main forte à mon copain. Maud apprécierait peut-être un renfort, ses remparts de bienséance sont tombés, elle est sensible au plaisir uniquement. Un renfort redonnerait de l’éclat à ses orgasmes. Se rendrait-elle compte du changement d’amant. Je n’ai rien à envier à André, mon membre vaut le sien et je me sais endurant. Ce qui me retient, c’est l’ordre de ne pas me montrer et aussi un peu le souvenir des excès avec Julie qui pourraient me faire connaître une défaillance. Je bande, oui, mais j’aurais honte d’une panne : on rirait de moi. Je filme. Les amants s’effondrent.
-Sors. Lance Maud
L’image s’embrouille. Je filme une mêlée, le couple se décompose puis se recompose autrement. Maud a arraché le préservatif, Maud s’abreuve à la source, courbée sur le ventre, figée autour de la pine vénérée. Sa langue ratt le sperme échappé de sa bouche. Son index cueille une éclaboussure blanchâtre sur une paupière, la donne à déguster, ramasse une autre coulée sur le menton, la remonte en bouche. Maud ouvre sa bouche toute grande : André doit voir et se réjouir : dans la bouche vide la langue frétille ; elle a tout avalé. Elle sourit béatement. Elle est heureuse.
Ils restent allongés. Elle sur le ventre, l’arrondi de la croupe bien exposé en pleine lune ; lui sur le dos, zizi en détumescence, retombé sur son pubis aux poils poisseux. Les amants se reposent. Elle réclame un baiser, il lui roule une pelle chargée de reconnaissance. Enfin avec bien du mal les bouches se désunissent.
-.La salle de bain est bien là ?

Maud connaît déjà les lieux. Bruits d’eau, chantonnement. André ouvre le placard, côté salle à manger. A voix basse il m’interroge :

- Alors, conquis ? Quel coup, hein ! C’est de la femme de premier choix. Elle te plaît ? Ho ! Ça se voit :

Il désigne la bosse dans mon pantalon, rit et referme le panneau coulissant.
Maud quitte l’appartement, un peu dépeignée mais rayonnante et va montrer sa belle humeur à son époux chéri.

- Merci, je te ferai signe. A bientôt. Tu es un amour.

Attendons la suivante. Que veut Julie à ce gros porc. ?

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