Le Réfugier.

• Mesdames et Messieurs bonjours, merci d’avoir répondu présent à mon appel.
Nous avons une demande du préfet suite à note du ministère de l’Intérieur qui souhaite que notre commune accueille quelques émigrés syriens tous de Damas, venant du quartier chrétien et qui parle français la plupart.

Je suis venue à l’appel de mon amant, car monsieur le maire agriculteur de la commune est avec moi le plus gros propriétaire terrien.
Il est fréquent que son quatre-quatre soit vu devant mon castel dont j’ai hérité avec de nombreux hectares de pâturages et autres champs céréaliers.
Je sous traite aussi 10 hectares de vignes cultivées par un viticulteur qui me rapporte énormément de revenue les bonnes années surtout que le chaix de premier cru m’appartient aussi.
Je disais que monsieur le maire est mon amant et qu’aucune personne de la commune l’ignore, car il est connu pour être le plus grand baiseur de notre secteur.
Quand un matin à 6 heures, je l’ai vu arriver alors que je déjeune et que je m’apprêtais à me rendre dans l’étable pour soigner mes génisses, je savais que c’était mon tour et je dois, l’avoué, j’étais vexé qu’il ait mis autant de temps à franchir le pas.

• Je viens te voir pour parler du champ de la haute cote avant que tu te mettes au travail, si tu me le vends au prix du marché ou si tu me l’échanges avec celui des basses plaines d’une surface identique, je pourrais l’exploiter avec celui mitoyen qui m’appartient et augmenter mon rendement par le temps gagné à labourer, semer et moissonner.
• Tu es et tu resteras toujours un beau salopard Lucien, mon champ vaut deux fois le tient par son exposition et le prix du marché est au plus bas.
Je sais pourquoi tu es là et tu ferais mieux d’être plus directe.
• Que veux-tu dire ?
• Tu es venu pour me sauter, car je manque à ton tableau de chasse.
• Comme tu y vas Lucie, tu veux me faire comprendre l’erreur que j’ai faite, il y a deux ans en épousant Louise dont le père possède trois hectares de champs de plus que toi et que ses vieux partant à la retraite, j’ai pu annexer.


Je vais te surprendre, tu as raison, mais c’est plutôt le petit coup que j’avais mis à leur fille qui nous a donné notre fils 6 mois après notre mariage qui a décidé à ma place, car son père le vieux Marius m’a intimé l’ordre de nous marier avec son fusil dans le dos et tu connais sa réputation de gâchette facile qu’il a chez nous.

C’est comme cela que je me suis retrouvé sur la table de la cuisine où nous étions à le recevoir en moi, car j’en avais marre de me masturber et un amant du calibre de Lucien en ayant une bien grosse en comparaison des quelques hommes de ma vie que j’avais connue à la fac et dans mes études supérieures en agriculture m’en avait montré.
Depuis six mois au moins deux fois par semaine il a toujours un motif pour venir me voir et nous baisons là où il me trouve.
Hier c’était à l’intérieur de l’étable sur la paille fraîche que je venais d’étaler qu’il m’a placé en levrette les vaches tournant autour de nous.
Il avait le cul à l’air quand l’une d’elles c’est approché sans qu’il la voie et qu’il la chasse, la bestiole semblant étonné de ce que nous faisions.
Bref, j’avais une belle vie et il était normal que je sois là à son appel.

• J’ai une place avec un logement dans mes dépendances pour une personne qui se chargera contre rémunération d’entretenir mon parc.
J’aimerais qu’il soit assez agile pour monter à des échelles, car il y aura de l’élagage à faire.
Le français, pourquoi pas mais l’anglais aussi serait valable, car j’ai toujours été bonne en langue.

En disant cette phrase, je regardais mon amant qui savait pour l’avoir testé fréquemment comment ma langue savait très bien s’enrouler autour de sa hampe lorsque je lui faisais une fellation.
J’ai senti que je venais de le fâcher. Ce devait être obligatoirement un homme, car voire les travaux que je venais d’énoncé, il devait avoir des pantalons non des jupes.

• Je prends note, merci Lucie, d’autres propositions.


Une ou deux personnes ont proposé des maisons et du travail dans les vignes, car nos campagnes se dépeuplent et ils trouvaient là l’occasion de relancer certains secteurs qui partaient en friche.

Huit jours plus tard j’ai vu arriver un homme d’une grande beauté comme savent l’être ces personnes venant de l’orient.
La trentaine comme moi et des yeux dès qu’il me regarde me transperce.
J’ai nettement l’impression que Lucien doit bien se tenir auprès de la gent féminine, car un grand félin prédateur entre dans l’ancienne maison des gardiens du domaine, mais que mes parents s’étaient vus dans l’obligation de limoger l’année, où un orage de grêle avait dévasté les vignes et des champs de céréales.
Je passe une matinée avec lui pour lui faire voir sa charge de travail qu’il semble bien lui plaire.
C’est dans un Français parfait que nous discutons même si certaines tournures montrent que c’est un Français d’école qu’il parle.

Les jours passent et un samedi après-midi du mois de juillet où je me repose sur mon transat au soleil en me bronzant en mono n’étant en rien pudique.
Ce matin Lucien est passé me voir afin de me donner ma nouvelle carte d’électeur alors que tous les autres l’on reçut par le garde de la commune.
C’était la première fois qu’il passait alors que j’étais couché et c’est dans mon lit que nous avons baisé, je me suis un peu fâché, car pour la première fois il a eu des prétentions de m’enculer.
J’aurai bien accepté pour lui montrer que les tabous et moi cela faisaient deux, mais j’ai nettement eu l’impression que par ce geste, il souhaitait prendre du poids sur moi craignant me perdre face à mon nouvel employé.
J’ai parlé de sa grosse queue et une fois de plus quand il me la met dans la bouche, mes mains me sont bien utiles pour le faire bander suffisamment pour qu’en position du missionnaire, je commence une bonne journée.
Je le reconduis gentiment sans le brusquer avant d’aller rejoindre un de mes employés souhaitant me voir concernant son salaire.

La réunion se passe très bien, car en bonne négociatrice, j’arrive à lui prouver que c’est lui qui devrait me payer pour son travail. Je suis de bonne humeur et je fais de l’humour bien sûr.

Sur mon transat, je vois Marwan qui nettoie des rosiers alors que le samedi fait partie de ses jours de repos.
Yvette, ma femme de service m’apporte une orangeade pour que je me désaltère.
Je sirote tranquillement quand une drôle d’impression monte en moi.
J’avale une gorgée et je sens une piqûre dans ma gorge.
J’ai le temps de pensée que c’est une abeille ou une guêpe qui vient de me piquer.
Je porte mes mains à ma gorge en poussant un grand cri.
Rapidement je sens que l’air me manque et que le manque d’oxygène me fait perdre conscience.

Ces quelques minutes plus tard où je reviens à moi voyant Marwan qui semble s’affairer sur ma gorge bientôt suivie par les pompiers qu’ils ont été appelés.

Hôpital, je suis sur le brancard et j’ai énormément de mal à respirer.
Un bruit, comme le font les insectes avec leurs ailes, parvient à mes oreilles.

• Laissez passer, emmené là au bloc.
Commencer l’anesthésie.

Quand je me réveille dans un lit douillet, je vois plusieurs personnes s’affairer autour de moi.

• Bonjour mademoiselle, vous avez bien dormi.
Vous souvenez-vous de ce qui vous est arrivé ?

Bien sûr, je me faisais bronzer, à oui une piqûre dans ma gorge et maintenant je suis dans l’impossibilité de parler.

• Restez calmes, dans votre verre, vous il y avait une abeille, vous l’avez avalé et elle vous a piquée, le gonflement vous empêchait de respirer, votre chance, c’est qu’un médecin était près de vous et qu’il vous a opéré immédiatement rétablissant l’oxygénation de votre cerveau.
Vous pourrez remercier le docteur Marwan qui a su réagir, mais vous en apprendrez plus dans les heures prochaines dormez.

Il y a des gens qui racontent n’importe quoi, Marwan est mon jardinier et n’a rien à voir avec un médecin !
J’ai dormi et lorsque je me réveille, je vois Lucien près de moi.


• Écoute-moi, tu peux dire que tu as de la chance, lorsque l’abeille t’a piqué dans la gorge, notre réfugié a réagi en quelques secondes.
Il est parti dans sa chambre et a ramené une trousse de secours avec son stylo à plume fétiche que sa famille lui avait offert pour son diplôme de médecin en Syrie.
Il t’a incisé la gorge et place le capuchon de son stylo où il avait cassé la barrette pour le tenir dans une poche permettant à l’air de passer suffisamment pour en faire une canule. Ils t’ont opéré et placé une vraie canule qui te sera enlevée lorsque ta gorge sera revenue normale.

Deux jours avant que l’on me redonne ma voix en m’enlevant la canule, j’apprends que Marwan a été arrêté pour exercice illégal de la médecine.
Damas qu’il avait fui, car menacé de mort, il était chirurgien et arrivé en France, il avait fait une demande de reconnaissance de ses diplômes.
Il avait signé un engagement lui interdisant d’exercer en attendant. Pour les autorités, ils ont considéré qu’il avait enfreint son interdiction en se servant d’un bistouri l’arrêtant et l’incarcérant.
J’écris une lettre à une amie sur laquelle je savais pouvoir compter et le jour où je suis libéré de mon blocage de gorge, je le vois arriver à l’hôpital.

Quand il entre le regard que je lui ai porté au moment où il s’occupait de moi et que je savais que j’étais touché par les flèches de l’amour.
Il m’a pris la main et moi dans un geste totalement naturel, je l’ai placé sur mon sein étant simplement recouverte d’une chemise d’hôpital.
Il a compris que pour nous les choses étaient classées, ses lèvres posées sur les miennes m’ont bouleversé et si j’avais eu une culotte, je l’aurais certainement complètement trempé.
C’est à son bras que je suis sortie demandant à l’ambulancier de se dépêcher de nous conduire dans la chambre de mon castel.
Il m’a déshabillé et alors que je coulais d’envie pour lui le médecin est ressortie et il m’a bordé en quittant ma chambre.
Au matin, il est arrivé pour prendre le petit déjeuner, en s’allongeant à mes côtés une fois le plateau enlevé et me prends dans ses bras pour qu’enfin il me donne un baiser permettant l’ouverture aux plaisirs de nos corps.
Sa main se faufile vers ma toison, ses doigts trouvent ma fente ruisselante et en quelques allers et retours, je sens mon corps se tendre et il me procure la première jouissance d’une longue série.
Mes cuisses s’ouvrent au maximum de ce que je peux lui offrir dans le même temps que je sors sa queue et que sans attendre sans qu’il soit nu, je le fais pivoter et me planter me donnant en parfaite fusion avec lui.
Il m’apporte mon premier orgasme et légèrement fatigué, car je viens de sortir d’une dure épreuve avec anesthésie totale, je m’endors dans ses bras.

Deux jours plus tard Lucien est venu pensant qu’il pourrait reprendre sa place auprès de moi de temps en temps.
Il avait tout faux, car dans la nuit, je m’étais donné à Marwan et en parlant de donner, c’est même ma rosette que je lui ai offerte et qu’il a acceptée, car depuis que nous sommes amants, nous sommes convenues d’avoir aucun tabou.
C’est la queue basse que Lucien a quitté le castel m’en étant fait un ennemi.

L’autorisation d’exercer en France lui ayant été donner Marwan a ouvert un cabinet dans notre village qui avait perdu le sien depuis plusieurs mois, car il est parti à la retraite.
Demain, je l’épouse sachant sans lui avoir dit que je lui apprendrais qu’il va être père.
Je cache à Marwan que Lucien a fait une demande en préfecture pour signaler un mariage blanc.
Il a perdu, car j’avais en main la preuve de ma relation avec mon beau Syrien.
J’ai appris qu’il sera parti en vacances et que c’est sa première adjointe va nous marier.
Cela tombe bien, c’est une amie d’enfance et qui en a ras les baskets de lui, car étant elle-même mariée, elle refuse de se faire baiser.
L’an prochain ce sont les municipales et elle va monter une liste contre lui et me demande de devenir sa propre première adjointe…

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