Promenons-Nous Dans Les Bois...

(récit de faits réellement vécus, écrit par elle)

Nous sommes chez toi, dans ta chambre, un après-midi d'hiver. Impossible de faire quoi que ce soit de crapuleux, tes parents sont en bas.
Nous nous remémorons la fois où nous avions émis l'hypothèse de faire des « bêtises » dans la forêt.
Et pourquoi pas maintenant ? Je ne suis pas franchement emballée. Dehors il y a du vent, il fait froid et il pleut par instants. Clairement, de quoi me refroidir ! Nous continuons à réfléchir et j'avoue que l'idée m'attrait petit à petit. Ni une ni deux nous nous habillons et nous sortons nous balader en forêt.
En effet le vent nous gifle les joues avec la bruine qui l'accompagne. Nous arrivons à la lisière boisée. Un 4x4 semble quitter la prairie voisine et des véhicules circulent sur la voie bétonnée à la périphérie de notre destination. Je commence à me demander si nous allons être bien seuls... Nous nous engageons sous les arbres et avançons en quête d'un coin tranquille, et adéquate à notre projet. Nous l'avions repéré lors de notre précédente balade. Malheureusement pour nous, des bûcherons sont passés par là depuis notre dernière visite. Un grand nombre de fustes gisent dorénavant au sol, laissant apparaître de grandes clairières dépouillées de toute cachette. Nos chances d'intimité s'amenuisent... De plus, la pluie se fait plus intense et les gouttes plus imposantes. Je commence à douter de la possibilité de notre mise en pratique. Vais-je en être capable ? Pourrais-je être suffisamment détendue pour avoir du plaisir et t'en donner en retour ?
Nous n'abandonnons pas. Puisque nous y sommes, ça ne nous coûte rien de continuer à chercher un endroit agréable et nous verrons sur place ce qu'il adviendra.
Nous ne retrouvons pas l'amas de troncs et de racines que nous recherchions. Il a dû être détruit. Tant pis.
Au fur et à mesure que nous nous enfonçons dans la forêt, et ce, malgré les conditions défavorables à notre entreprise, des images nous traversent l’esprit.

En effet, en scrutant les alentours à la recherche d'un fameux partenariat d'arbres ou de branches pouvant convenir à notre activité, nous sommes amenés à envisager des scénarios afin de sélectionner la scène.
Tiens tiens, pourquoi pas celui-ci ? Je pourrais me mettre comme ça avec la jambe comme ceci... Et pourquoi pas celui-là... ? Toi tu pourrais te tenir à cette branche... Et ainsi de suite...
Finalement avec toutes ces frasques et positions qui défilent dans nos têtes, le désir revient au galop.
La chance est sans doute de notre côté, la météo semble s'apaiser.
Enfin tu repères un trou important dans le sol, lequel était traversé de multiples billes de bois et branchages. Voilà de quoi nous assurer un peu de discrétion et d'intimité. Ce qui n'est pas négligeable puisque nous sommes novices en la matière, particulièrement moi.
Nous descendons dans la cavité. Un tronc nous parait plus pratique que les autres. Il est tombé au sol de manière à nous proposer plusieurs hauteurs possibles, selon si nous voulons nous-y asseoir ou alors nous y accrocher. Nous verrons à ce moment là...
Nous sommes un peu balbutiants. Nous ne savons pas encore vraiment quoi faire et encore moins comment. Nous commençons tout simplement par nous embrasser. Je suis légèrement appuyée sur la bûche. Nos baisers s'intensifient et nos corps se rapprochent. Je me retrouve les cuisses plaquées contre notre support. Nos parties intimes se rencontrent à travers nos vêtements. D'ailleurs nous sommes loin de porter des tenues très attrayantes. Bottes en caoutchoucs pleines de boue et vieux manteaux bien épais. Mais peu importe, la situation et le désire que nous avons l'un pour l'autre suffisent à faire venir l'envie.
Je déboutonne ton jean, introduis discrètement ma main à l'intérieur de ton pantalon et te caresse timidement. Tout d'abord les extrémités de mes doigts se baladent le long de ta verge déjà bien dure à travers ton caleçon. Progressivement ma main finit par se retrouver à l'intérieur de celui-ci.
Mes doigts entreprennent des passages avec de légères pressions autour de ton gland.
Tu m’interromps, prend ma place et me positionne dos à toi collée contre ton corps. A ton tour, tu passes ta main dans mon pantalon puis à l'intérieur de mon sous-vêtement. Force est de constater que tout ceci me plaît bien puisque je suis déjà bien mouillée, et ce n'est pas à cause de la pluie. Voilà qui annonce une suite plutôt positive...
Tu me caresses tout doucement puis plus fermement. Ta main gauche me sert contre toi et me masse la poitrine par moments. Pendant ce temps tu m’embrasses dans le cou et me feules dans l'oreille. Tu sais que j'aime ça. Ta main droite ne s’arrête pas. Tes doigts glissent entre mes lèvres. Tu vas de plus en plus loin.
Je décide d'alterner. Je me retourne, passe ma main entre tes jambes, finis de défaire ta fermeture. Je me penche vers toi, baisse un peu plus ton jean et dépose d'abord mes lèvres tout doucement au sommet de ton gland. Ma langue se balade un peu le long de ta rampe. Je descends plus franchement ton vêtement et prend ta verge en bouche. J'effectue quelques mouvements de sucions qui se mêlent à ma langue vagabondant de part et d'autre sur l'extrémité de ta « quatre étoiles ».  Les sons, que tu émets lorsque ma langue s'amuse à tourner en rond autour de ton gland et plus précisément quand elle s’attarde sur ton frein, me font monter en pression. Tu le sais et c'est en partie pour cette raison que tu ne retiens pas tes soupirs. Il se remet à pleuvoir mais à ce stade je n'en ai que faire. Heureusement tout de même, la pluie n'a pas vraiment duré.
Enfin tu estimes que c'est le moment de passer aux choses sérieuses. Tu me fais signes de remonter, tu m'arraches un baiser langoureux, m'empoigne et me retourne rapidement face au tronc.
Je n'en peux plus. Je sais pertinemment ce qu'il va advenir de mon petit derrière et suis impatiente.
J'aime quand tu prends le contrôle de la situation.
Tu baisses mon pantalon.
Je m'incline vers l'avant, appuyée sur le tronc, le dos cambrer et le fessier tendu vers toi et là ça commence.
Tu pénètres doucement en moi. Je laisse échapper un petit gémissement de plaisir dés le premier aller-retour. Le premier mouvement est toujours un peu spécial. Parce que je ne te vois pas. Je ne sais pas à quel moment tu vas entrer, un peu comme une surprise que j'attends. De plus mon intérieur profite des premières sensations du rapport comme une terre qui n'a pas été foulée depuis longtemps et qui le redécouvre.
Tu me fais d'abord l'amour tendrement puis plus intensément. Tes coups de reins s’enchaînent de plus en plus vite et de plus en plus fort. Je te sens profondément en moi.
Le côté insolite de la situation en forêt est très excitant pour toi, trop...
Ça n'est pas dans tes habitudes mais nous devons rapidement faire une pause pour ne pas être contraints d'en finir en si bon chemin. C'est difficile pour moi de m’arrêter ainsi. Sentir ta verge en moi me donne envie de bouger mon bassin pour aller chercher le plaisir. Sans parler du fait que de te savoir au bord de l'orgasme m’enflamme au plus au point. Mon côté joueuse et taquine m'astreint à ne pas m’interrompre totalement. Je poursuis avec quelques va-et-vient. Je suis consciente que ça rend les choses compliquées pour toi car tu cherches à te détendre pour ne pas partir trop vite. Cela m’amuse beaucoup. Cependant, je le concède, je n'ai pas non plus envie de conclure tout de suite. Bien évidemment j'en veux encore. Je me résous donc à cesser mes gamineries et te laisse reprendre tes esprits.
Nous changeons de position, J'enlève le manteau, le dispose sur le tronc et prends ma place, assise dessus, face à toi. La scène est assez cocasse puisque j'ai le pantalon en bas des jambes et qu'il m'est impossible de l'enlever à cause des bottes en caoutchouc. Je parviens tout de même à passer mes genoux autour de ta taille. Nous nous embrassons encore et tu t'introduis une nouvelle fois en moi.
Au début nous cherchons un peu notre équilibre car je suis perchée sur mon arbre sans un pied qui ne touche le sol. Je savoure cette position. Je sens que je monte dans les tours. Je suis de plus en plus contractée. Mes jambes tremblent. Et puis zut, le tronc étant penché, je glisse sur le coté. Rien de mieux pour me faire redescendre. Nous nous replaçons. Cette fois-ci tu me tiens plus fermement. Je m'accroche à toi avec une main et garde l'autre sur la souche pour te soulager et garder l'équilibre.
J'ai la tête posée contre ton épaule et profite donc d'une bonne vue sur ce qui se passe plus bas ce qui a le don de m'émoustiller. Je te vois passer et repasser entre mes lèvres. Le spectacle visuel, mêlé au plaisir physique, m'exalte. Je me rends compte que tu me portes totalement. Ma main restée sur l'arbre est pratiquement inutile.
Je sens que mon plaisir repart de plus belle. Mes jambes se remettent à trembler. Tu accélères les mouvements. Je n'arrive pas à retenir mes petits cris de jouissance. Ça y est c'est l'apothéose pour moi. Et heureusement pour toi car malgré ma petite taille, mon poids plume et tes bras puissants tu commençais à t'épuiser.
Nous revenons à la position initiale. Cette fois-ci tu peux te lâcher, plus besoin de te retenir et de faire durer le plaisir. Tu t'enfonces profondément en succédant les allers-et-retours entre mes cuisses. Malgré mon appétit déjà assouvi, je me délecte de ce que tu me procures. Je profite de tes gémissements. Tu es au bord de la jouissance. Qu'est ce que j'aime ça !
C'est finalement à ton tour d'atteindre l'orgasme. Mais tu as la prévenance de te retirer juste au bon moment. En effet ce n'est pas pratique de s'essuyer correctement en forêt surtout quand on doit se rhabiller et marcher tout de suite après.
Nous nous embrassons une dernière fois avant de rentrer, un peu essoufflés, des étoiles dans les yeux et les jambes chancelantes. Heureux de notre nouvelle expérience.

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