Le Matin


Le Matin



C’est un matin de semaine, un matin plate de décembre, il est 5h45, il fait noir, il fait froid. Le réveil sonnera dans 15 minutes. La levée du corps est toujours pénible. Dans le confort du lit, au chaud, aucune motivation pour me lever.

J’ai souvent l’habitude de me réveiller avant la sonnerie infernale du réveil, c’est un peu comme mon « snooze » intérieur. C’est frappant comme le corps recherche des habitudes répétitives et les absorbe comme une pâte à modeler.

Èva dort profondément à mes côtés, la tête posée sur mon épaule, son souffle est lent et chaud. La jalousie me gagne toujours à ce moment de la journée. Elle a le luxe de pouvoir dormir 1 heure de plus, elle n’a que quinze minutes de voiture à faire pour se rendre au travail. Et puisqu’elle est d’une efficacité remarquable pour se préparer le matin, elle n’a besoin que du minimum de temps. Par opposition à mes 35 min d’autobus, 25 minutes de métro et 20 minutes de marche sans compter à mon incapacité chronique de m’organiser le matin.

Pendant que je lui en veux de souffrir moins que moi, je sens son souffle sur ma poitrine, sa main qui caresse machinalement le bas de mon ventre. L’érection matinale chasse ma jalousie et la transforme lentement en désir. J’ai soudain une folle envie de m’insérer entre ces jambes et sentir la chaleur de son intérieure sur ma verge, le passage du froid au très chaud est tellement enivrant.

Le problème c’est que ma compagne « adore » dormir, et n’apprécie pas particulièrement être réveillé. Par une verge, une caresse, un réveil-matin, un baisé, un bébé… peu importe le médium, l’effet est habituellement peu agréable pour le coupable. Hors il est possible par des petites manœuvres subtiles mais efficace, de faire grandir son désir, avant qu’elle ne se réveille. Il s’agit d’une manœuvre périlleuse et très risquée. Si la caresse, le mouvement est trop brusque, elle se réveillera, verra l’heure avant de se recroqueviller en position du fétus et tout sera perdu.

Il faut absolument que son désir ait atteint le point de non retour AVANT qu’elle ne se réveille.

Mais suis-je prêt à prendre ce risque ? Suis-je préparé à faire face à un rejet en cas d’échec ? C’est une décision difficile. Je pourrais me retirer doucement ? Allez prendre ma douche, se soulager en solitaire ? Qui suis-je en train de convaincre ? Je la veux, je la désire…je la prends. Là, maintenant, doucement, délicatement.

Dans la position actuelle, je ne peux rien faire, elle est couchée au creux de mon épaule droite et de l’autre bras, je ne peux que caresser ces cheveux. Je me presse donc délicatement contre elle, de façon à ce qu’elle se retourne sur le côté. Mon bras droit est toujours coincé sous elle mais mes 4 autres membres sont libres.

Je glisse mon genou gauche entre ces jambes, poussant sa jambe du dessus vers l’avant et de façon à écarté légèrement ces fesses et appliquer une légère pression sur sa vulve. Je caresse lentement sa cuisse avec ma main libre, en remontant jusqu’à la hanche prenant bien soin de ne pas la chatouiller sous le bras. J’alterne entre la douce peau de ma paume, les égratignures de mes ongles et le revers de ma main. Je sens ses muscles se délier lentement, ces jambes s’entrouvent me laissant frotter le dessus de ma cuisse sur sa chattes chaude. Ces bras s’étirent doucement.

Je suis satisfait de la progression des manœuvres mais il ne faut surtout pas précipiter les choses, il faut y aller doucement.

Ma main qui était coincé sous sa tête a maintenant accès à sa poitrine, et à ces bras. Je caresse son bras et j’effleure son sein au passage. Ma main attitré à sa cuisse se concentre d’avantage sur son entrejambe et va jusqu’à toucher le bout des quelques poils qui couvrent ces lèvres.

Mon visage est couvert par sa chevelure, Je sens son parfum, l’odeur de sa peau, mêlé à son champoing. Cette odeur m’excite beaucoup. Ma verge est maintenant bien érigée, droite et fière, chaude et pleine de sang.
Je fais bien attention de ne pas la presser trop fort contre ma partenaire de peur de la réveiller.

Soudain, je sens qu’elle se réveille. Il est trop tôt… j’arrête tout. Je retiens mon souffle, elle se retourne un peu plus sur le ventre, emprisonnant du même coup ma main droite entre ces seins.

Je ne peux plus reculer, ou attendre d’avantage. Il faut agir. Je saisis un de ces seins, en m’assurant de pincer son mamelon entre mes doigts. Je place ma queue entre ces fesses pointant mon gland vers son dos. Je sens qu’elle se déhanche, le moment est arrivé.

J’hésite quand même et je caresse sa cuisse de plus belle lorsque j’entends : « c’est long…, je ne dors pas tu sais, je suis réveillé depuis une heure, envoye je veux ta queue…accouche…. »

J’ai été berné, quel surprise, je serai surpris plus tard, pour l’instant je ne veux que sentir la chaleur de son intérieure.

Je libère ma main droite, je me place sur elle. Elle est déjà sur le ventre, le visage plaqué contre l’oreiller. Je vois son bassin se soulever pour m’accueillir. Ces lèvres résiste à peine à la pression de ma verge, j’entre en elle avec un râlement qui exprime la douceur de son intérieure, elle est chaude et humide, douce et serrée.

Le soupir qu’elle lâche m’indique que le sentiment est réciproque. Je n’ai pas le goût que ça dure, je veux venir, venir fort venir en elle. Mais avant je veux qu’elle jouisse. Je connais exactement l’angle pour y arriver, c’est la position magique. Je lui empoigne le coup de ma main droite, m’appuyant sur le poignais de la même main. De l’autre je lui serre férocement la cuisse. Et je la brasse en bougeant mon bassin allant au fond d’elle, touchant chaque fois au point sensible, frottant au bon endroit à chaque passage.

Sa bouche se crispe, sa respiration s’accélère, ses seins brassent au rythme de mes mouvements, sa respiration se transforme en gémissements, j’accélère le va-et –vient les gémissements laisse place aux cris, je la sens se crisper, elle entre ses ongles dans mon bras.
Je ne peux retenir la sève que j’expulse ne elle au même moment où le plaisir la remplie. Nos cris, gémissement et roucoulement s’entremêle. Je me laisse tomber près d’elle, comblé vidé et rompu.

Elle m’embrasse tendrement en m’ordonnant d’aller travailler et de revenir au plus vite.

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