La Gêne Et Le Plaisir - Partie 5

-- ATTENTION HISTOIRE FICTIVE POUR LECTEURS AVERTIS --

Je me réveillais, toujours enveloppée de la couverture, couchée sur le canapé. Je ne vis aucune trace ni de Damien ni de Jacob. J’ignore comment il y était parvenu sans me réveiller, mais Damien m’avait remis ma ceinture de chasteté et menotté les mains. Je le regrettais, je me serais bien laissée allée à une petite caresse matinale…
Je me levais et me rendis dans la cuisine, en boitillant légèrement, les muscles endoloris et les fesses encore cuisantes. Damien préparait le petit déjeuner. Il avait fait griller des toasts et fait chauffer du lait.
- Bonjour, Soumise ! dit-il gaiement. Prête pour une nouvelle journée de servitude ?

Son enthousiasme me mit du baume au cœur, même si je redoutais désormais ses trouvailles.
- Oui Maître, tant que ça reste entre nous, dis-je en beurrant un toast, tâche peu aisée les mains liées.
- Ce sera un tête à tête pour le restant du week-end, rassure-toi.
Je mordis dans mon toast puis le posais pour prendre une gorgé de lait. Une fois que j’eu bu, Damien prit mon assiette, en jeta le contenu dans la poubelle et vida ma tasse dans l’évier.
Cette injustice me laissa pantoise. Que cherchait-il à faire ? Mon ventre criait famine.
- Va mettre une paire de baskets, on va aller faire un tour dehors.
- Une paire de baskets et… ?
- C’est tout.
La journée commençait mal. N’étant pas du matin, je peinais à retrouver l’enthousiasme de la veille. Je montais et enfilais mes baskets, pour ensuite redescendre et me préparer de mauvaise grâce. Damien me fit attendre debout, attachée par la laisse à la rampe d’escalier, tandis qu’il terminait son petit déjeuner, assis à table. Je fulminais. Puis ensuite il monta à l’étage et j’entendis le bruit d’une douche.
Il me fallut attendre patiemment qu’il fasse sa toilette et toutes les activités du matin. Il prit consciencieusement son temps, alors que le savais capable de se préparer en dix minutes top chrono en temps normal.

J’avais envie de retourner me coucher, mais je n’osais pas détacher la laisse. Damien descendit l’escalier, enfila sa veste et son sac en bandoulière, et m’entraina dehors en passant par derrière, tirant sur ma laisse.
Je voulu freiner des quatre fers quand il ouvrit la clôture pour m’emmener dans la forêt. Je me doutais qu’à cette heure ci nous ne croiserions personne, mais l’idée de quitter le cadre sécurisant de la maison et du sentier m’inquiétait. Je dû pourtant me résoudre à le suivre. Il faisait frais, et j’avais une sacrée dégaine, nue, trainée en laisse par lui qui était normalement habillé. C’était une belle journée de printemps, mais je ne parvenais pas à dépasser ma mauvaise humeur matinale. Je trouvais notre balade champêtre absurde.
Soudain, alors que nous étions dans la partie la plus touffue de la forêt, Damien se jeta sur moi et me plaqua contre un large chêne.
- Dis moi que tu es ma soumise, dit-il.
- Je… je… je suis…
- Dis-le sinon je jette la clef de la ceinture dans le ravin, et alors bonne chance pour la retrouver.
- Je suis ta soumise ! dis-je affolée. Je suis ta soumise.
- Utilise le vouvoiement, et dis le avec plus de conviction, dit-il en se pressant contre moi et en m’embrassant dans le cou.
- Je suis votre soumise !
- Plus aguicheuse, dit-il en étendant le bras, menaçant de jeter la petite clef.
- Je suis ta soumise ! répétais-je. Je suis votre petite soumise… Je suis… votre soumise. Vous me prenez quand vous voulez, je suis votre chienne, vous me baisez et je jouis immédiatement. Je suis votre petite soumise qui mouille en permanence.
- J’ai envie de te faire l’amour, petite chienne, dit-il en frottant son visage contre mes seins.
Me prenant au jeu, je lui dis :
- Allez-y, prenez-moi contre l’arbre. Faites moi gémir, comme la petite salope que je suis !

Alors il déverrouilla la ceinture, qui glissa le long de mes jambe avant de tomber au sol. Damien me retourna brusquement contre l’arbre, enfila un préservatif et me pénétra.

- Dis que tu m’appartiens.
- Je vous appartiens, Maître. Je suis votre propriété… votre chose.
- Dis que tu resteras ma soumise au-delà du week-end.
J’eu un instant d’hésitation, mais un coup de butoir me fit me cambrer de plaisir. Si c’était pour baiser comme ça tous les jours…
- Je resterais votre soumise pour toujours.
- Tu m’obéiras…
- Je vous serais toujours dévouée et obéissante… plus fort !
Il accéléra ses mouvements de va et viens et me tira les cheveux. Je gémis en répétant :
- Je suis votre soumise… je suis votre chienne…
Il me sembla alors que ces mots se gravaient dans ma chair. J’aimais être à lui, être sa soumise !
Il se retira de moi et tout en faisant un nœud sur le préservatif, me désigna un tronc couché avec une branche cassée polie.
- Tu vois ce tronc ? Va t’empaler dessus, et entraînes-toi à baiser les mains derrière la tête, en répétant « Je suis une soumise. »

Encore sous l’effet de l’extase de l’acte sexuel, je m’élançais vers le tronc et l’enjambais. La rugosité de l’écorce était un plaisir sous mon sexe brulant de désir. Je m’avançais, me positionnais au dessus du bout de branche, qui était étonnamment droit pour un objet de la nature, et m’enfonçais dessus. Polis par les merveilles de la nature, d’une longueur excédant légèrement la profondeur de mon vagin, je ne pouvais m’enfonçais jusqu’au tronc, c’était un agréable défis ; je croisais les mains derrière la tête, et montais et descendais.
- La phrase, chienne !
Je lançais ma phrase d’abord timidement « je suis une soumise », puis pris de l’assurance. Je montais et descendais, en répétant ma phrase, entrecoupée de temps à autre de gémissement, tandis que Damien me photographiait. Le cadre, la situation, la gêne et les sensations… c’était trop bon ! Je n’atteignis pas l’orgasme mais pris véritablement mon pied. Après avoir finis, je m’allongeais sur la mousse.
- Damien vint se pencher au dessus de moi.

- Qu’est-ce que tu es ?
- Une soumise, Maître !
- A qui appartiens-tu ?
- A vous, Maître.
- Bien, nous allons reprendre notre promenade, donne-moi ta laisse.

Je passais le reste de la balade comme sur un petit nuage. Cette énonciation, qui m’apparaissait désormais comme une vérité ultime, m’obsédait : j’étais une soumise. Sa soumise ! Il me demanda plusieurs fois de marcher à quatre pattes, de gambader, d’aboyer et de me frotter contre lui en tirant la langue.
- Bonne petite chienne, dit-il en me caressant le sexe.
Un frémissement de feuillage me fit sursauter ; je crains d’être vue. Ma pudeur sembla le contrarier. Il me traina par la laisse tout le reste du trajet, marchant devant moi sans me regarder.
A la maison, il me fit retirer mes chaussures, me remit ma ceinture de chasteté, me lia les chevilles et les poignets par devant, et me remit mon bâillon.
- Allez, va, j’ai à faire. Va faire tes devoirs, réviser tes cours, ce que tu veux.
Il me planta dans l’entrée et alla s’affaler dans le canapé du salon, allumant la télévision.
Je me sentis légèrement stupide, attachée ainsi et laissée libre de mes occupations. Je montais avec difficulté l’escalier, et allais à la salle de bain pour faire un brin de toilette. Mon reflet me sidéra ; mes cheveux à moitié décoiffés, avec des feuilles prises par endroit, les traces de sperme séché sur mon visage, et surtout cet attirail à la fois si étrange et si familier. Je me rinçais le visage à grandes eaux, tentais de me recoiffer les mains attachés, m’arrachant une touffe de cheveux au passage avec les menottes. Je retournais ensuite dans ma chambre, domaine qui me parut étranger et si réconfortant. Je cherchais mon ordinateur, puis me rappelais que Damien avait pris tout objet de communication menant à l’extérieur. Je dû me résoudre à faire mes devoirs à la main galérant pour écrire avec mes menottes sur une feuille. Je décidais de commencer un devoir de macro-économie.
En m’asseyant sur ma chaise, le contact du cuir de ma ceinture de chasteté m’excita.
Tout en travaillant, je me balançais d’avant en arrière, cherchant désespérément à multiplier les frottements du cuir sur mon sexe. J’étais tellement excitée par cette posture – toute attachée même en travaillant – que je ne pouvais me sortir de mon état de désir permanent. J’eu au bout d’une heure envie d’aller faire pipi. Je descendis avec peine l’escalier et m’approchais de Damien. Il leva à peine un regard vers moi. Je m’agenouillais devant lui.
- Qu’est-ce qu’il y a ? soupira-t-il. Tu ne sais pas t’occuper sans moi ?
Ne pouvant parler, je désignais mon sexe.
- Tu as envie de baiser ? Il va falloir être patiente ma petite, ricana-t-il.
Je fis non de la tête et insistais.
- Tu as envie de pisser ?
J’opinais vivement. Il se leva en soupirant une fois de plus. Il sortit de sa poche la clé de la ceinture et me libéra. Je me dépêchais de prendre le chemin des toilettes, lorsqu’il me rappela :
- Jenny !
Il pointa la porte de derrière.
- Dans le jardin.
Je le regardais avec désarroi. Puis lui obéis. Je me rendis dans le jardin, m’éloignais de la porte pour éviter les odeurs dans la maison, et baissais ma culotte pour uriner avec soulagement. Je rentrais, génée par cette obligation d’avoir eu à agir comme un animal une fois de plus. Je voulu remettre ma ceinture, mais Damien me fit signe de déguerpir sans. Je remontais et tentais de me remettre au travail. Deux heures plus tard, vers l’heure du déjeuner, pour tromper la faim, je me laissais aller à un un petit plaisir. Je frottais mon sexe contre le tissu poreux de ma chaise à travers ma culotte. Les mains crispées sur le bureau, j’intensifiais mes gestes, et finis par baisser ma culotte et me masturber à la main. Ce fut le moment que Damien choisit pour entrer. Je ne l’avais pas entendu arriver – peut-être étais-je trop absorbée par ma tâche, ou peut-être s’était-il glissé discrètement à l’étage pour me prendre sur le fait.
- Petite chienne… se moqua-t-il. Je ne peux pas te laisser une heure seule sans que tu te touches comme une salope. Je t’ai pourtant interdire de jouir sans mon autorisation, non ?
Je me statufiais, craignant la punition qu’il allait certainement m’infliger.
- On va passer une après-midi intéressante, toi et moi. Tu as faim ?
J’hochais la tête.
- Il va falloir aller te l’acheter toi-même. Mais d’abord on va te choisir une jolie tenue.
Il ouvrit tous mes tiroirs et tira les vêtements qui l’intéressait. Il tira un T-shirt bleu moulant, une jupe blanche vaporeuse et une écharpe rose à paillettes.
- Pour cacher ton collier, l’écharpe.
Après m’avoir détaché, il me laissa m’habiller. Je n’eu pas la stupidité de lui demander quoi mettre comme sous-vêtement. Le T-shirt moulait ma poitrine et surtout mes tétons ; ma jupe fort heureusement m’arrivait en dessous du genoux, mais vaporeuse comme elle était, elle nécessitait toujours de porter une culotte couleur chaire, et se soulevait au moindre coup de vent. Elle ne révélait rien de ma nudité mais je craignais qu’elle s’envole, révélant mon impudeur, et même pire, mon absence de poils…
- Mets tes baskets, me dit-il en bas.
Puis nous sortîmes de la maison. Nous montâmes dans sa voiture.
- Soulève ta jupe avant de t’assoir, pour être directement en contact avec le siège.
Je frémis en sentant le cuir chaud contre mon ma peau. J’attachais ma ceinture, qui passait au travers de ma poitrine, frottant contre mes tétons.
Nous fîmes le trajet en silence. Sur le parking de la supérette qu’il avait choisi, il se gara dans une allée reculée, à l’ombre.
- Très bien, tu as le droit de t’acheter un concombre, une carotte et du yahourt, dit-il en me tendant un billet de dix euros.
Je me détachais ma ceinture.
- Attends, je n’ai pas finis. Quand tu seras dans le magasin, tu vas trouver un mec, l’aguicher, et tu lui diras de te suivre. Derrière la voiture, tu soulèveras ta jupe et tu lui demanderas de t’écrire « chienne » sur les fesses et d’inscrire son numéro. C’est clair ?
- Oui, Maître.
- Caresse-toi avant de partir.
Je regardais autour de moi avec angoisse.
- Obéis. Il n’y a personne. Et si quelqu’un passe, ce sera probablement un ou une inconnue total.
Avec réticence, je soulevais ma jupe et me caressais doucement. Je fermais les yeux et essayais de me détendre. Damien glissa une main et prit le relais. Je m’arqueboutais et retins au dernier moment un gémissement. J’ouvris les yeux. Damien me surveillait.
- Bien.
Il ouvrit ma portière et me fit signe de descendre. Il verrouilla les portières après ma sortie. Je me mis en marche en tremblant comme une feuille. Il n’y avait pas un chat sur le parking. Une légère brise menaçait de soulever ma jupe, que plaquais fermement contre mes cuisses. J’entrais dans le supermarché. Le froid me fit frissonner et je sentis aussitôt mes tétons se durcir.
Merveilleux.
Je parcouru rapidement les rayons, pressée d’en finir. Je passais en coup de vent aux légumes pour prendre la carotte et le concombre puis filais aux produits laitiers. La marque de yahourt que j’aimais se trouvait tout en bas dans les étalages. Je me penchais pour attr un pot, lorsque je sentis une légère caresse. En me redressant, je vis un type passer en me faisant un clin d’œil. Je me dépéchais, courant pratiquement, de rejoindre la caisse. Dans la file, entre une vieille dame et une mère de famille, je réalisais que j’avais oublié le principal. Il me fallait trouver un homme et le draguer. Ce que je ne me sentais pas du tout en l’état de faire. Quittant la file, je m’enfonçais de nouveau dans les rayons. J’avais les cheveux un peu sales, une mine fatiguée, et surtout j’étais effrayée par l’idée de croiser quelqu’un que je connaissais. Je finis par me planter dans le rayon des conserves, le plus étroits, pour réfléchir. Je n’avais pas croisé beaucoup d’hommes, surtout des mères de famille ou des cinquantenaires désoeuvrés. Je repensais au type qui m’avait effleuré les fesses. Il n’était pas très beau mais surtout la vulgarité de son attitude me répugnait. Mais en même temps, il serait déjà acquis à la cause… Je passais dix minutes à aller et venir dans les rayons, de plus en plus paniquée. J’étais assez timide et n’aimais pas d’ordinaire aborder des inconnus pour leur demander de simples renseignements, alors les draguer dans cette tenue…
Soudain je vis le type à l’autre bout du rayon. Il me vit le regarder. Je lui souris faiblement, ne sachant pas trop quoi faire. Le type vint à moi, amusé.
- Tu es réchauffée, dit-il de but en blanc. Pas trop froid ?
Il posa son regard narquois sur ma poitrine. Je croisais les bras.
- Un peu, admis-je.
- Si tu veux je pourrais te réchauffer…
- Et bien justement… commençais-je, j’aurais un petit service à vous demander.
J’ignorais pourquoi je le vouvoyais alors qu’il me parlait avec familiarité. L’habitude de me soumettre commençais à rentrer, peut-être.
- Ouh la, tu comptes pas me faire porter tes courses, hein ? Quoique ça a pas l’air très lourd ce que tu portes, dit-il en regardant dans mon panier.
Soudain la forme des légumes lui sauta aux yeux.
- Mais t’auras surement un endroit ou les ranger pour avoir les mains libres, ricana-t-il. Bref. Tu as un 06 ?
- Je pourrais prendre le votre si vous… si vous me suivez à la sortie du supermarché. Je vous dirais quoi faire.
- T’es cheloue mais j’aime bien les filles qui font pas les princesses difficiles. Vas-y, on va à la caisse, je suis trop pressé.
Il avait l’air si enthousiaste que j’eu presque de la peine pour lui. Dans la queue pour la caisse, il profita de l’affluence pour se coller à moi. Je sentis à deux reprises sa main effleurer mes fesses. Une dame cru bon d’intervenir :
- Laissez Madame un peu respirer, Monsieur.
Je ne dis rien, prétendant n’avoir rien entendu. Le type se tint à carreau pour le reste du temps d’attente, mais une fois les courses payées, il libéra sa parole et ses gestes.
- Alors ma belle, qu’est-ce que tu voulais me montrer ? dit-il en passant un bras autour de ma taille.
- Suivez-moi, dis-je en pressant le pas, l’obligeant à me lâcher.
Je le conduis jusqu’à la voiture. Damien pianotait sur son téléphone. Il m’adressa un grand sourire en me voyant accompagnée.
- C’est ton mec ? demanda acidement le type, méfiant.
- Pas exactement, dis-je. Venez avec moi derrière la voiture. Vous avez un stylo ? ou un feutre ?
- Pas sur moi. Qu’est ce que tu veux faire ?
- Attendez.
Je toquais à la vitre de la voiture. Damien descendit la vitre de la voiture.
- Oui ?
- Est-ce que vous auriez un feutre ?
- Je n’ai pas bien entendu.
- Est-ce que vous auriez un feutre… s’il vous plait. Maître ?
- C’est mieux. Heureusement que je suis plus prévoyant que toi, petite chienne.
- Merci, Maître.
Le mec de la supérette suivit l’échange, bouche bée. Je lui tendis le feutre.
- Est-ce que vous pourriez s’il vous plait écrire le mot « chienne » sur mes fesses, et votre numéro aussi ?
Il regarda ma main comme si je lui tendais un serpent.
- Vous êtes sado-maso, c’est ça ? Faut vous faire aider, dit-il en passant étrangement au vouvoiement.
- S’il vous plait ?
- Qu’est ce que j’y gagne, moi ?
- Si je vous demande votre numéro, c’est bien pour vous rappeler plus tard, non ?
Cette réponse l’enchanta. J’allais me placer derrière la voiture, me penchais en avant et relevais ma jupe. J’essayais de ne pas penser, de ne pas ressentir ce qui se passait. Le type prit le temps de bien regarder mes fesses avant de se décider à écrire dessus. Agrippant fermement ma hanche à m’en faire mal, il appuya fort sur la pointe du feutre, traçant ses lettres sur ma peau encore endolorie.
- J’en connais une qui a pris une sacrée dérouillée, ricana-t-il.
Il inscrivit son message ; j’espérais qu’il n’allait pas écrire autre chose, craignant les ennuis qui pourraient m’arriver. Lorsque le type finit, il réclama un baiser.
- Un tout petit, pour ma peine !
- Je pense que vous avez davantage profité que moi, dis-je froidement. Au revoir Monsieur.
Je montais dans la voiture prestement et claquais la portière. Le type tenta vainement de nous retenir, mais Damien démarra la voiture.
- Chapeau, dit-il en conduisant.
Je ne répondis rien, gardant le silence pendant tout le trajet.
A la maison, Damien me fit poser jupe relevée dans l’entrée le temps de prendre une photo.
- J’en ai pris une sur le parking, me dit-il.
Il m’ordonna ensuite de me remettre à nu et de remettre ma laisse.
- Mets-toi à genoux.
Je lui obéis de mauvaise grâce apparente.
- Ecarte les cuisses, mets les mains derrière la tête. Lève le menton, et creuse le dos pour faire ressortir tes nichons. Ouvre la bouche aussi. Voilà c’est parfait. Retiens bien cette pause, ce sera ta pause de soumission par définition. Quand tu n’auras pas de consignes précises et que tu devras attendre, tu prendras cette pose.
J’attendis dans cette position qu’il me prépare à manger. Il coupa la carotte et le concombre en tout petit morceau, les disposa dans une assiette creuse et la déposa devant moi.
- Bon appétit, petite chienne.
Je ressentis à nouveau cette gêne intense qui devenait caractéristique de notre relation. En me penchant au-dessus de l’assiette pour manger, les cuisses écartées et le sexe exposé, je sentis l’excitation me gagner. Me rabaisser constamment, me mettre à l’épreuve, loin de calmer mes ardeurs, m’excitait au plus au point. Je mangeais avec appétit, regrettant d’être exclusivement nourrie de légumes si pauvres. Une fois l’assiette finie, il s’accroupit à côté de moi et me fit boire le yahourt au pot. Je vis ses yeux briller de malice lorsque je me léchais les lèvres.
- Merci, Maître, dis-je d’une petite voix.
- Brave fille, dit-il en me caressant la tête. Il va falloir te trouver un nom, d’ailleurs. Tu as des idées ?
- Un nom ?
- De soumise, bien sur, que j’emploierais seulement quand nous nous retrouverons entre nous.
Je réfléchis. Des noms clichés de films pornographiques défilaient dans ma tête : Ruby, Perle, Crystal… Star….
- Sugar ? proposai-je.
- Trop banal, et pas assez personnel. Que dis-tu de Pinky, pour ta manière de rougir si mignonne ?
- Moyen.
Je réfléchis encore. Le nom qui me venait le plus naturellement en pensant à mes turpitudes avec lui était « Petite Chienne ». C’était scandaleux, gênant, mais tellement excitant…
- J’aime bien Petite chienne… dis-je doucement.
- C’est vrai que ça te va naturellement bien, dit-il en riant. Alors c’est adopté : Petite Chienne. Un jour je te ferais graver une médaille à ce nom. Bien, maintenant la suite !

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