Douceur Hivernale (Suite Et Fin)

Le corps de mon amante trésaille, ses grognements sont sourds, sa tête totalement rejetée en arrière.
Elle vibre. Elle gémit. Elle râle. C’est beau, une femme s’abandonnant à l’orgasme.
D’une brusque contraction, je comprends que ma belle jouit. Les spasmes qui enferment mes doigts en elle se font plus forts et désordonnés. Elle crie. Elle n’est plus que frissons.
Je continue mes mouvements de vas et viens pour que perdure sa jouissance.
Après un instant de calme, ses convulsions reviennent avec plus de force. La respiration de Kaya se bloque. L’air de ses poumons est évacué par un cri de plaisir.

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Un silence s’est fait dans la pièce. Contraste saisissant avec les sons de nos ébats. Ce calme est reposant. On est bien, dans les bras l’une de l’autre. Le réverbère éclaire légèrement la chambre. Une pénombre agréable noie la pièce et je devine plus que je ne vois le visage de ma barmaid. Et, bercées par les caresses douces et régulières, le sommeil a fini par nous saisir.

Je me réveille quelques temps plus tard. J’ai soif. Je me détache de mon amour de la nuit en tentant de ne pas la réveiller.
Je reste quelques instants appuyée contre le chambranle de la porte. Je regarde sa silhouette, seulement éclairée par la lumière du réverbère qui entre dans la chambre par la fenêtre. Elle est belle. Plus grande que moi, plus musclée aussi. J’entends son souffle régulier. Ses cheveux bruns s’étalant sur le drap blanc.
Je souris en m’écartant de la porte pour chercher la cuisine. Il fait assez clair dans la petite pièce pour que je puisse me servir d’eau sans allumer la lumière. Je n’ai pas envie que les néons brisent la quiétude de la nuit. J’ouvre deux placards avant de trouver les verres. J’allume le robinet et me sers un grand verre.

Je sursaute. Un corps chaud se colle au mien. Ses bras se nouent sous ma poitrine. Ses lèvres se posent contre ma jugulaire.

Je ne peux m’empêcher de frissonner. Sa bouche est si douce…
Je pose le verre au fond de l’évier et m’appuis sur elle. Je murmure :
« Je connais ton corps, mais je ne connais pas encore ton nom… »
Je la sens rire doucement alors qu’elle pose son front contre mon épaule et que ses mains descendent contre mon pubis.
« Kaya, chuchote-t-elle, et toi ? »
Je frémis sous ses doigts. Je ferme les yeux.
« Kim » réponds-je après quelques secondes.
Mes mains, au dessus de ma tête, se perdent dans les cheveux bruns de ma belle.
Les siennes s’égarent contre ma fente encore ouverte de nos jeux de la soirée. Humide, je le suis. Son souffle dans mon cou, ses bras sous mes seins. J’aime ces attentions.

Kaya me retourne dans ses bras. Elle se colle contre moi. Son corps est chaud et doux. Je tends mes lèvres en fermant les yeux.
Sa bouche touche la mienne dans un baiser plein de tendresse. Elle pose ses lèvres à de multiples reprises juste au dessus de ma bouche et sourit de mon agacement quand je veux les capturer.
Elle retire juste son visage quand je cherche à établir ce contact. Un affectueux sourire se dessine sur sa figure.
« Tu es toujours pressée ! »

Mes mains jusqu’alors posées sagement sur ses fesses attnt ses joues qui me fuient. Nos langues se nouent. Sans hâte, mais avec conviction.
Je pose mes bras sur ses épaules. L’attire encore plus contre moi. Ma langue se fait plus fougueuse.
On s’écarte à regret mais à bout de souffle.
« J’ai raison d’être pressée ! Tu n’aimes pas mes baisers ? »
Son rire mélodieux me répond.

Je fixe ses yeux. Un nouvel éclat transparait dans son regard sombre. Elle frémit dans mes bras.
J’y vois du désir, de l’excitation, de l’appétit.
J’y vois de la soif de plaisir, de passion, d’envie.

Son bras me décolle de l’évier. Elle me soulève pour me poser sur la table de cuisine. J’écarte les cuisses.

Ma belle s’insère entre celles-ci. Le haut de sa jambe frotte contre mon sexe ouvert. Un doux baiser sur mes lèvres et la voilà qui s’agenouille.
Sa bouche est à la hauteur de ma chatte. Je suis trempée.
Je la regarde. Elle est belle, comme ça… Cette vision m’électrise.

D’un souffle, elle me fait me cambrer. Sa langue sort lentement de sa bouche et commence à me lécher.
Kaya écarte mes nymphes de sa langue. Ses légers coups de langues remontent vers mon clito que je sais déjà tendu.
Elle tourne autour, sans jamais le toucher. Redescend vers mon vagin qui implore une pénétration. Je sens les contractions désordonnées. Le sang bat dans mon sexe.
Sa langue me pénètre. Elle fouille mon intimité offerte.
Que c’est bon !

Elle lèche l’intérieur de ma chatte. Je rejette la tête en arrière. Un gémissement de plaisir passe mes lèvres ouvertes, elles aussi.
Son petit organe fouineur remonte vers mon clito. Il est dur et elle le lape largement. Je vais partir !
Elle le pince, le mordille, l’aspire.

D’un geste saccadé, je maintiens sa tête entre mes cuisses. Je gémis. Mon bas ventre s'enflamme.
Je geins. Une longue plainte m’échappe.
« Putain ! »

Le bonheur m’empêche de respirer.
Je lance mon ventre contre sa bouche. Je me déchaîne.
Deux doigts me pénètrent profondément.
C’en est trop. Je pousse un dernier cri avant d’être prise de tremblements. Pleine de secousses, je jouis.

Je sens Kaya se relever, alors que son index et son majeur continuent à travailler en moi. Elle me soutient le dos en passant un bras derrière mes épaules.
Ses doigts en moi ont trouvé mon point G. Je m’amollie avant de partir dans de longs soubresauts.
Je me sens gicler, j’entends le bruit de liquide qui se fracasse sur le carrelage de la cuisine. Je pousse un cri qui doit être monstrueux.
A chaque respiration, c’est un gémissement qui passe mes lèvres.

J’en oublie la nécessité d’oxygène, tellement concentré sur l’orgasme qui parcourt mon corps tendu et offert à mon amante.
Plus rien d'autre n'existe que ses doigts. Juste ses doigts.
Son pouce entre en contact avec mon clito. J’ai l’impression de prendre feu. Je m’accroche au cou de ma belle. Je suis prise de convulsions. Je sens des larmes couler le long de mes joues. Je pousse un mugissement.
Je m’effondre.



Quand je rouvre les yeux, je suis allongée dans le lit de ma fabuleuse amante. Ses yeux brillants dans la nuit me fixent.
« Ça t’arrive souvent de partir comme ça ? » me demande Kaya.
Je secoue la tête négativement avec un sourire.
« Ça fait longtemps que tu m’as couchée ?
- Un peu, oui !
- Ah… Mais qu’est ce que c’était bon ! »
On se met à rire.

Je l’enjambe, mon corps encore lourd de l’abandon s’écrase contre le sien.
Nos lèvres se joignent encore…

Je suis l’angle de sa mâchoire. Je descends le long de sa jugulaire. J’aime son odeur… Savant mélange de son parfum, son déodorant, sa transpiration et de la senteur de son plaisir. Je m’enivre, le nez plaqué contre son cou.
Je lèche, je caresse, j’embrasse. Je mordille son téton déjà tendu. Ma langue s’enroule autour et ma main caresse son sein.
Elle a une belle poitrine, ronde, pas trop grosse. Mes mains massent le globe à la fois tendre et dur.
Les soupirs de Kaya sont de plus en plus sonores. Je pince le téton et ma langue poursuit son infernale descente.

Son ventre et ses jolis abdominaux que j’avais imaginé au premier regard. Ma bouche s’écarte, je m’en vais agacer le bas de sa côte droite. Mes mains lâchent ses adorables seins pour découvrir ses flancs.
Une douce caresse. Apprendre à la connaitre. Apprendre ses formes et ses contours. Ma belle se cambre, offrant ses reins à mes découvertes nocturnes.
Ma langue se perd dans son nombril.
Mes paumes à plat s’enroulent autour de ses hanches, longeant le V du bas des abdominaux. Marqué, mais pas trop. Cette fille a un corps à me faire rêver !

Mes lèvres découvrent son pubis lisse tandis que mes doigts jouent au creux de ses aines et avec l’adducteur. J’étire la peau de l’intérieure des cuisses que je sais si sensible chez moi. Mon traitement semble plaire à Kaya qui grogne régulièrement de bien être.
Ma bouche découvre pour la seconde fois de la nuit ce sexe épilé, ce clitoris érigé et le goût si particulier de cette cyprine. Je donne un bref coup de langue sur ce bouton tendu qui fait frémir ma partenaire et poursuit mon inlassable descente.
Le vagin qui a avalé une partie de ma main tout à l’heure m’appelle de nouveau. Je le pénètre, de ma langue, de mes doigts, suivant la respiration de mon amante. Elle gémit, se tend, vibre. Je quitte ce lieu humide pour continuer la route des délicieuses découvertes, non sans laisser mon index au chaud.
Je lèche avidement le périnée. Je touche enfin mon but : ce petit orifice entre ses jolies fesses.

« Qu’est ce que tu fais ? questionne-t-elle, la voix rauque et tremblante.
- Laisse toi faire, chérie ! »

Je la bascule sur le ventre en écartant son genou pour pouvoir lui dispenser ma caresse buccale. Je lèche consciencieusement. Passe et repasse sur l’anus qui se détend peu à peu. Tourne, contourne et retourne.
Mon doigt pénètre toujours son intimité. Je joue avec la pulpe de l’index contre son petit anneau.
Ma belle tend son cul vers moi. Sa respiration se crispe. Ses gémissements s’amplifient. Parfois un petit cri de plaisir lui échappe.

Le bout de ma langue tendue entre doucement. Kaya se cambre brutalement, sa main vient chercher ma nuque pour me plaquer entre ses fesses. Mon doigt la pénètre. Un cri de volupté lui échappe.
« Putain continue ! C’est si bon ! »

Je souris aux encouragements de ma belle et fais tournoyer ma langue sur les pourtours de son anus pénétré.
Quand je la sens complètement détendue, un second doigt entre en elle. Elle se redresse et se cambre encore plus en émettant une longue plainte. A genoux devant moi, offerte. Le spectacle est beau. Jouissif.
Je la pistonne lentement, ma langue sur son périnée. De deux doigts, je prends possession de sa chatte entièrement ouverte et collante. Elle est surprise. Un long feulement passe ses lèvres.
Je joue de mes mains, de ma langue. Je titille. Je mordille.

Le corps de mon amante trésaille, ses grognements sont sourds, sa tête totalement rejetée en arrière.
Elle vibre. Elle gémit. Elle râle. C’est beau, une femme s’abandonnant à l’orgasme.
D’une brusque contraction, je comprends que ma belle jouit. Les spasmes qui enferment mes doigts en elle se font plus forts et désordonnés. Elle crie. Elle n’est plus que frissons.
Je continue mes mouvements de vas et viens pour que perdure sa jouissance.
Après un instant de calme, ses convulsions reviennent avec plus de force. La respiration de Kaya se bloque. L’air de ses poumons est évacué par un cri de plaisir.
Ses muscles sont complètement tétanisés. Elle s’écroule brutalement sur le lit.
« Mon dieu… Quel orgasme monstrueux ! » lâche-t-elle à bout de souffle.


Après tant de jouissances, nos esprits sont brumeux. Sa main douce contre mon flanc, mes lèvres contre les siennes. Des jolis moments tendres en attendant le sommeil, de nouveau.


Je suis réveillée par la lumière qui entre dans une chambre que je ne connais pas. Un poids dans mon dos me rappelle mon extraordinaire nuit. Je sors du lit lentement. Préparer le café.
Je regarde mon amante entièrement nue. La couette qui aurait du nous protéger du froid a du tomber pendant nos ébats.

Je souris en observant le flanc droit de Kaya. Quel tatouage ! J’étais venu là pour ça. Enfin, officiellement... Mais la nuit m’a montrée que la jolie barmaid n’était absolument pas dupe de mes manœuvres.
Je n’avais rien vu de la pièce, m’avait-elle dit au comptoir. A la lumière, je comprends mieux la réflexion…

Diverses sortes de feuilles sont entremêlées avec des chaînes sur le bras et l’avant bras. Je reconnais des feuilles de lierre, de houx et de ronces. Le vert des feuillages est contrasté par la tige marron des ronces, le rouge du fruit du houx, et le noir de la chaîne.
De son bras recouvert, le dessin passe sous son sein, s’enroule autour du téton avant de poursuivre sa chute le long de son flanc pour finir par s’embobiner autour de sa hanche et au milieu de sa fesse. Je remarque sur ses côtes gauches un cadenas fermé. Au creux de son biceps parmi le feuillage vert et les boules de houx rouge, une clef.

Prise à ma contemplation, je ne vois pas Kaya se réveiller et me fixer longuement. Seule sa voie me sort de ma rêverie :
« Ce que tu vois te plait ? demande-t-elle dans un sourire.
- C’est juste impressionnant ! Je comprends mieux ce que tu appelles « belle pièce, que tu ne pouvais me montrer dans la rue » ! Et je crois que j’aurais besoin d’explication… C’est quoi toutes ses feuilles ? Et pourquoi des ronces, c’est quand même pas le tatouage le plus courant !
- Mais parce que je suis piquante et sauvage… répond-elle malicieusement.
- Tu es à manger aussi… Comme une petite mure ! ripostai-je en riant.
- J’aime bien ta pièce aussi, reprit-elle en fixant le tribal stylisé qui s’enroule autour de ma hanche droite, même si elle est un peu discrète pour moi ! »

Kaya se lève à son tour, m’embrasse tendrement et m’entraine vers la salle de bain.


Ma belle m’enlace en me faisant rentrer dans la douche. L’eau chaude coule sur nos corps offerts. Rapidement, la buée envahit la petite pièce.
La proximité que nous impose l’étroitesse de la douche est mise à profit. Mes mains chaudes redécouvrent ce corps magnifique. Sa bouche aspire mon téton tendu. Ses doigts titillent mon clitoris.
De lents mouvements en douces caresses, je suis surprise par la jouissance qui me saisit. Je me retiens à Kaya, me sentant vacillante.

Je la retourne, coupe le mitigeur et att le gel douche avant d’en verser une dose au creux de ma main. Je le fais mousser et masse la nuque, les trapèzes, les épaules. Je détends le grand dorsal complètement contracté, joue avec mes paumes contre les lombaires et laissent mes doigts s’évader vers les flancs.
Je m’agenouille dans son dos. Les doigts au creux de son sillon fessier, je masse le muscle, la main sur le gros tendon en haut de la cuisse. Mes mains chaudes frictionnent la cuisse, puis le mollet.
Je pose un baiser au creux de ses reins avant de me relever.

D’une pression sur son épaule, Kaya se retourne. Je reprends du gel douche et poursuit consciencieusement mon massage.
Les pectoraux, le sternum, les muscles intercostaux. Je masse la zone sous les seins que je sais si érogène. Je saisis sa poitrine, frictionne et agace ses tétons. Ma belle gémit sous la caresse. Je souris.
Je pose mes genoux contre la faïence du bac de douche. Je suis juste à la hauteur de son sexe qui me semble toujours aussi appétissant. Mes mains jouent avec ses abdos et son nombril. Je m’égare sur l’aine, le pubis.

J’embrasse le clitoris qui dépasse de ses lèvres. C’est doux, c’est calme, c’est bon.
Kaya s’appuie contre le mur. Ma langue écarte ses petites lèvres. Tranquillement, guidée par les mouvements de bassin et les plaintes, j’amène mon amante à la jouissance.

Je me relève, l’embrasse doucement. Je vois qu’elle a du mal à émerger. Le souffle court, encore tendue.
Je souris, rallume l’eau pour que ma belle puisse se rincer.


Je sors de la douche, att une serviette, me sèche rapidement et je me dirige vers la cuisine pour préparer du café et grignoter quelque chose... Je meurs de faim !

J’ai un rire en voyant mon grand verre d’eau intact au fond de l’évier. Quelle nuit ! Pleine de plaisir, de surprise et de désir… Pleine de jouissance, de magnificence, de concupiscence.
Une bien belle nuit, en somme…
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Kaya, ma belle Kaya, si tu passes par là…

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