La Folie Du Pleutre (2)

Je téléphone de mon bureau au magasin, dès le lendemain jeudi. C'est la jeune vendeuse qui me répond.
- Mademoiselle, comme je le craignais, la robe est trop grande et ne va pas du tout à mon épouse.
- Ah Bon ? Rassurez-vous, comme l'a proposé Monsieur David, vous pouvez la ramener à votre convenance et nous vous rembourserons sans aucun problème.
- Mais ma femme voudrait essayer de la changer car le modèle lui plait beaucoup.
- Pas de problème non plus. Nous devrions recevoir un nouvel arrivage d'ici la fin de la semaine. Si vous pouvez venir, nous pourrons faire l'échange et faire plaisir à votre femme.
- C'est possible samedi en fin d'après midi ?
- Attendez, je vais m'en assurer auprès de Monsieur David car moi, je serai absente.
Après un court moment, c'est le David qui répond.
- Bonjour Monsieur. Bien sûr je vous attendrais. Elle a aimé ce modèle ou bien elle veut en essayer d'autres ?
Elle adore ce modèle, simplement il lui est trop grand.
Alors que j'échange ces mots avec lui, je suis pris d'une érection spontanée. De l'entendre parler de ma femme m'excite. Je sens qu'elle l'intéresse et qu'en même temps il me considère comme poussière. Je ne peux alors m'empêcher de lui dire.
- Si vous voulez, je peux prendre une photo de ma femme dans la robe et vous l'envoyer par MMS pour que vous puissiez en juger vous même.
Là je sens bien que j'ai frappé fort. Il marque un court silence. Je l'entends respirer un peu plus vite !
- C'est une excellente idée finit-il par dire. N'hésitez pas à prendre plusieurs clichés sous différents angles pour que nous puissions bien apprécier ce qui ne va pas et vous préparer des modèles à la bonne taille.
- Malheureusement Monsieur David, je ne suis pas un bon photographe mais je vais m'appliquer.
Je bande de plus en plus fort. Car maintenant c'est lui qui mène la danse. Il me demande ni plus ni moins de lui exhiber ma femme.

Je suis sur le point de jouir quand je l'entends me dire à l'autre bout du fil.
- Dis-moi mon p'tit… oh pardon excusez moi cet écart familier, dites-moi Monsieur…
Je ne l'entends plus. J'éjacule lentement dans mon slip. Je sens mon foutre qui s'écoule lentement en continu sans que j'aie besoin de me toucher. Je dois me cacher pour que personne ne voie la tache de sperme s'étaler sur le devant de mon pantalon au niveau de la braguette. Je jouis.
- Allo ! Allo ! Vous êtes là Monsieur ?
Ses paroles et sa voix autoritaire me ramènent à la réalité.
- Oui, oui pardonnez-moi, j'ai été dérangé !
Le comble ! C'est moi qui m'excuse alors qu'il vient de m'humilier.
- Très bien, je voulais vous dire que je trouve, à la vue des images que vous m'avez données le loisir de voir, qu'au contraire, vous avez du talent de photographe. Si, si, vraiment !
- Merci, vous être indulgent !
- Non, non et d'ailleurs si vous le voulez bien je pense que vous pourriez me montrer d'autres images de votre épouse pour me faire une idée de sa personnalité et de ce qu'elle aime porter. Je me ferais un plaisir de la rendre heureuse !
Le mufle. Il ne se gênait plus du tout ! Voilà qu'il me proposait de l'aider à séduire ma femme. Il était en train de se l'approprier, sans aucune considération pour moi, son mari. Mais n'étais-ce pas ce que je souhaitais ? Ne l'avais-je pas suivi ce matin là parce qu'il m'en imposait ! Et que je voulais lui montrer ma force grâce à la beauté de ma femme, douce, aimante, fidèle !
Je n'en pouvais plus. Vidé, je bandais encore ! Je réussis difficilement à lui répondre, d'une voix qui tremblait, ce qui ne dut pas lui échapper.
- Quel genre d'image souhaitez-vous, Monsieur David ?
Le ton de ma voix ne pouvait plus laisser le doute que j'étais sous sa coupe, soumis, sous son emprise. Ce qu'il ignorait c'est que je faisais ça pour ma propre jouissance. Il était le jouet de ma perversion. Ma femme également.

- Dans ses habits de ville par exemple. Mais aussi en tenue de soirée, quand il faut porter des robes qui mettent en valeur les atours de nos femmes. N'est-ce pas ?
- Oui bien sûr, monsieur David, je suis entièrement de votre avis.
- Dites moi, mon bon monsieur, votre femme aime-t-elle les sous vêtements ?
Une nouvelle éjaculation me submerge ! Moins abondante certes, mais moins de deux minutes après la première. Je jouissais une nouvelle fois ! Jamais je n'avais ressenti cela. Si je n'avais pas été à mon bureau risquant d'être surpris, je crois que j'aurais sorti ma bite pour me branler.
Je n'en croyais pas mes oreilles. Il me parlait de sous vêtement et de ma femme !
Cet homme avait pris possession de ma volonté.
A cet instant, une sueur froide m'envahit : et s'il faisait de même avec ma femme. Je pourrais la perdre. Elle pourrait tomber amoureuse de cet homme l'opposé de son pleutre de mari ! L'angoisse qui m'avait submergé alors s'estompa très vite. Mon excitation est trop forte et immédiatement je balaie cette éventualité. Grâce à ma chérie et sa beauté, j'étais important, ou du moins encore incontournable pour l'accomplissement de son désir à lui, mais aussi du mien. Il voulait ma femme, il devenait évident que je la lui livrerais !
- Vous savez, ma femme est timide. Je sais qu'elle aime en porter mais sa pudeur la freine dans ses envies. J'ai beau l'encourager, elle reste très réservée.
- Mon bon monsieur, toutes les femmes aiment être désirées. Pour arriver à leurs fins, elles n'hésitent pas à se parer des plus beaux vêtements. Croyez-moi, votre femme n'échappe pas à cette règle. Si vous me faites confiance, et si vous le désirez, je saurais lui donner des envies que vous soupçonnez.
Ça devenait de la folie ! Voilà qu'il me proposait de la foutre à poil et de la dévergonder.
- Vous êtes sûr, monsieur David ?
- Écoutez, croyez-moi. Et puis je me souviens d'avoir eu l'occasion d'apprécier la beauté de votre femme avec les photos que vous avez bien voulu me montrer.

Je fis l'innocent, feignant de ne pas me rappeler qu'il avait vu une photo de ma femme les seins nus !
- Vraiment ?
- Absolument. Allons n'hésitez pas. Prenez-moi des images de votre charmante épouse habillée dans son quotidien, en tenue de soirée…
Et après un moment de silence il reprend :
- … Et en sous vêtements. Je pourrais ainsi me rendre compte par moi même de ses goûts. Je les attends, impatient. Voici mon numéro de portable privé !
- Merci, je vais faire de mon mieux, pour vous satisfaire. Monsieur David.
- Prenez les dès ce soir et envoyez les moi. Bien sûr je vous attendrais samedi en fin d'après midi. Je vous aurais préparé des robes toutes plus jolies les unes que les autres et je proposerai à votre épouse une gamme de luxe de sous vêtements.
- D'accord, Monsieur David. N'hésitez pas à critiquer mes images si elles ne vous donnent pas satisfaction.
- N'en doutez pas !
- Au revoir.
- Au revoir.
J'attends qu'il raccroche pour le faire moi-même, de peur de le froisser !
(à suivre)

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