La Folie Du Pleutre 9

A peine vidé, mon sexe reprend de la vigueur devant le spectacle de ma femme, qui m'a plusieurs fois juré fidélité, et qui se laisse donner du plaisir et me trompe avec ce con devant moi. Je suis consterné et j'ai envie de pleurer. Mais c'est bien tard et de ma faute. Pourtant je garde espoir qu'elle va réagir, je me dis que ce n'est pas possible que ce soit ma douce qui danse nue devant moi, excitée par cet individu.
Marion a les joues rouges et son visage affiche une certaine fierté d'être ainsi admirée, nue par cet homme qui visiblement a pris possession de son âme hier encore si pure.
Monsieur David la tient par un bras levé et la fait tourner et danser devant lui… et devant le miroir pour alimenter la cupidité des voyeurs. Marion qui ne se doute de rien se laisse mener. L'homme au passage lui flatte les flans, ce qui la fait rire. Il l’a tripote sans cesse, se laisse faire et semble toujours apprécier. Je suis meurtri mais le courage me manque pour réagir et la récupérer.
Quand il lui prend la main pour la porter sur son sexe, elle réagit cette fois.
- Non, s’il vous plait ! C’est assez !
Elle dit cela d’une petite voix timide, de peur sans aucun doute de blesser Monsieur David.
Je perçois enfin une révolte. Elle va me revenir. Elle s'écarte de l'homme récupère sa petite culotte. Elle est rouge de honte cette fois. Elle se rend compte alors qu'elle s'est abandonnée trop rapidement et trop facilement. Pense-t-elle à moi ?
Elle me cherche des yeux. Nos regards se croisent et je la sens au bord des larmes. J'ai juste le temps de me rajuster. Son regard affiche angoisse et panique comme si elle venait de réaliser le crime qu'elle vient de commettre. Je m'apprête à la rejoindre alors qu'elle se dispose à remettre sa robe, négligeant celle pour laquelle elle s'est abandonnée dans les bras de ce salaud.
Mais, rapidement ce dernier se ressaisit et lui propose d’essayer une autre robe qu'il avait promis de lui offrir quand elle viendrait.

Elle reste quelques secondes interdite. Je la vois qui hésite. Elle me regarde et moi, pauvre pervers, je lui fais un sourire d'absolution qui l'encourage à accepter. Alors son visage se transforme en un instant.
Elle accepte, toute joyeuse, et comme une gamine, elle lui donne un léger baiser sur les lèvres. Très chaste. Elle reste nue sauf ses chaussures et sa culotte qu'elle a remise rapidement alors qu'il s'est éloigné pour la chercher.
Il la lui présente. C'est une robe de soirée noire longue et fendue sur les cuisses de chaque côté.
Elle veut la passer dans la cabine. Il la dissuade soulignant qu'elle est déjà en tenue pour l'essayer. Elle lui sourit tendrement.
La robe passée, elle est collante et très ajustée aux fesses, on voit sa culotte disgracieuse. Il lui demande de l’ôter. Elle refuse. Elle semble avoir pris conscience de la situation alors que rester les seins nus ne semblent plus la gêner.
Elle est séduite, il lui offre. Elle est ravie. Moi je sais qu'il est en train d'acheter sa soumission. Maintenant il veut porter l'estocade.
- Maintenant je vous ai promis des sous vêtements. Toujours d’accord ?
Elle fait la surprise alors que c'était bien envisagé, mais elle n'avait pas accepté d'emblée. Elle hésite et cette fois encore elle regard dans ma direction. Je n'en peux plus, je suis déjà au bord une seconde éjaculation. Et cette fois encore d'un signe de tête je l'encourage à accepter. Mon excitation m'ôte tout discernement et prudence. Une minute auparavant je pleurais presque de la voir se soumettre aux demandes de Monsieur David.
- Oui, finit-elle par répondre.
Maintenant elle affiche un visage plutôt enjoué. A cause de mon acceptation, ou l'envie est plus forte que sa morale ? En tous cas, elle replonge, les scrupules ont disparus. Il faut dire que je l'y ai bien aidée.
Il lui présente un ensemble noir très sexy et de bonne facture. Elle n'hésite pas cette fois pour aller le passer dans la cabine.
Elle n'écoute pas Monsieur David mais, coquine, elle laisse le rideau à moitié ouvert comme une invitation à mater.
L’ensemble est noir, soutien gorge, string et bas auto-fixant.
Restés seuls, Monsieur David se rappelle soudain que j’existe !
- Comment ça va mon vieux ? Dit-il d’un ton qui se voudrait neutre mais en réalité un peu narquois et moqueur. Il ajoute :
- Alors content ? On profite de ton bijou comme tu le souhaites ! Attend, tu n’as pas encore tout vu !
Je suis contrit, consterné par tant d’assurance, toupet, maîtrise de soi. Tout mon contraire. Je suis sans importance, insignifiant car en disant cela, il ne me regarde même pas, les yeux fixés sur Marion qui est maintenant en train d’enfiler de manière très sensuelle ses bas noirs.
Le soutien gorge qu'elle a déjà passé est pigeonnant et fait ressortir sa poitrine. La limite du tissu flirte avec ses tétons couleur caramel en laissant apparaître juste leur moitié supérieure. On la voit passer sa main sous le vêtement, tirer sur ses seins pour les ajuster au vêtement.
L’ensemble lui va à ravir bien entendu et Marion, pratiquement nue ne se ressent plus du tout de sa pudeur et de sa timidité. Et moi je ne peux détacher mes yeux du corps tant aimé sachant que derrière ce miroir, des yeux pervers se régalent de ma femme à son insu.
Quand enfin elle tire complètement le rideau, elle nous apparaît tout sourire, assurée de l'effet qu'elle produit sur son presque amant. Je ne sais pas si elle pense à moi. Elle fait quelques pas devant lui, roule des hanches, joue en quelque sorte une danse nuptiale pour séduire son reproducteur. Là encore je suis surpris de sa transformation depuis qu'elle est entrée dans cette boutique.
- Tu es splendide Marion ! Vraiment? Je n'en reviens pas.
Il est passé au tutoiement sans aucune gêne. Elle est devenue sa chose et elle ne s'en rend pas compte. Jusqu'où va-t-elle le laisser la mener ?
Il la fait défiler devant le miroir, se tourner, virevolter.
Il lui demande de mettre ses mains sous le soutien gorge dans un geste d'offrande de ses seins au miroir. Le salaud. J'ai à nouveau sorti ma queue. Je n'en peux plus. Marion est heureuse à l'évidence. J'avais bien imaginé cette scène mais pas sa puissance érotique où jalousie et excitation sexuelle se mêleraient avec une telle intensité. Monsieur David présente une érection qui témoigne qu'il a un gros sexe. Je vois bien que ma douce évite de regarder en cet endroit. Mais comment peut-elle l'ignorer tant la bosse est importante. Je le vois même à un moment, alors que Marion lui tourne le dos, porter sa main à sa braguette pour remettre en place son membre dans un geste obscène jambes écartées. Cela ressemble à un signe destiné à ses complices signifiant que la petite le fait bien bander. Une humiliation de plus. Ce type n'a aucune pudeur ni dignité.
Elle est encore toute surprise s'abandonner à ces jeux qui ne lui ressemblent pas. Puis soudain, la farce s'arrête, Marion reste figée devant le miroir. A-t-elle vu au travers ? Un frémissement ? Une lueur ? En tous cas sans dire un mot, elle retourne dans la cabine avec la robe avec laquelle elle est venue. Tire le rideau et on devine qu'elle se rhabille. Sa culotte est restée dehors, son soutien gorge aussi.
Quand elle reparait, elle se dirige vers moi pour me demander de rentrer. Visiblement, elle est choquée, abattue. Elle est nue sous sa robe quand elle enfile sa petite veste. Toujours coquée, elle garde le regard baissé, se garde bien de regarder son peloteur droit dans les yeux. Je ne comprends pas cette réaction mais je me sens malgré tout soulagé.
Monsieur David comprend vite que la situation a basculé. Il se doute peut-être qu'elle s'est aperçue de quelque chose. Obséquieux et beau joueur, il me donne les robes et les sous-vêtements.
- Rassure-là. Il faut que vous reveniez. C'est trop beau. Elle est trop bonne ta petite fée.
Il nous raccompagne à la porte. Au moment de la saluer, je vois qu'il glisse ce que je reconnais comme une carte de visite directement dans la poche de sa veste sans qu'elle semble s'en rendre compte.

Nous retournons au parking sans échanger un seul mot. Je n'ose pas l'entreprendre redoutant sa réaction. C'est dans l'auto avant de démarrer qu'elle rompt le silence.
- Tu m'aimes toujours ?
Elle s'effondre en sanglots profonds, toute tremblante.
Heureux comme pas possible je la prend dans mes bras et tente de la rassurer. Mais rien n'y fait.
- Bien sûr mon amour. Je t'aime et t'aimerai toujours.
Je suis soulagé. Pas elle.
- Explique moi ce qui t'arrive.
Elle n'arrive pas à parler et redouble de sanglots. Elle semble inconsolable. Je lui caresse la joue, les cheveux pour la calmer. Enfin, elle articule :
- J'ai honte. Je me suis conduite comme une catin, une vulgaire pute. Je ne sais pas ce qui m'a pris. Je sais que tu ne me pardonneras jamais.
- Mais non, mais non ! Tu as été superbe. Je suis fière de toi. Et c'est moi qui t'ai demandé de le séduire, non ? C'est vrai que ta conduite a dépassé mes espérances, mais je suis content. C'est fou combien j'ai été excité de te voir en sous-vêtements sexy.
Là, je fais exprès de ne pas parler de la scène où elle s'est abandonnée aux caresses de cet abruti et que je l'ai vue fondre à l'embrasser plein bouche et se laisser doigter la chatte sans protester.
Il lui faut plusieurs minutes pour resurgir de ses larmes. Elle me sourit enfin. Elle se penche vers moi pour m'embrasser. Quand ses lèvres se posent sur les miennes, je ne peux retenir un petit geste de recul. Je revois la langue de Monsieur David jouer avec la sienne. Et sur ses lèvres, je sens l'odeur de l'autre. Bien sûr elle saisit mon geste et mon refus à l'embrasser et aussitôt les larmes reviennent, plus fortes.
C'est vrai, je perçois les conséquences perverses de son abandon de tout à l'heure. Je l'aimerais moins ? Cette idée me bouleverse. Non, ce n'est pas possible. Je décide de n'en rien dire et de la rassurer. Les larmes finissent par se tarir. Je luis souris et je prends l'initiative de l'embrasser. Elle hésite de peur d'un nouveau recul, mais elle se laisse enfin embrasser. Ce baiser est important car c'est pour moi le baiser pour la récupérer, la retrouver. On s'abandonne tous les deux dans un tourbillon de plaisir. Je la sens qui frémit entre mes bras.
Sûr de moi, l'envie de la soumettre à mes envies me prend soudain. Je me sens devenir un Monsieur David.
- Dis-moi, tu m'aimes, je lui demande dans le creux de l'oreille ?
- Je te l'ai déjà dit mais je suis prête à te le répéter encore et encore.
- Je voudrais que tu me fasses plaisir, là tout de suite.
Elle est surprise mais me demande ce que je désire.
- J'ai trouvé que tu te plaisais à te montrer. Fait-le pour moi, maintenant.
- Comment ça, elle me demande étonnée ?
- Je ne sais pas moi. Par exemple, tu pourrais enlever ta robe ici dans la voiture et passer les sous vêtements qu'il t'a offerts.
- Mais c'est fou ! On peut me voir non ? Tu as bien profité toi aussi tout à l'heure non ?
- Oui, mais tu l'as fait pour ce Monsieur David. Et le faire ici, pour moi, c'est cela qui m'excite.
Je la sens qui réfléchit. Tenaillée entre désir de me faire plaisir pour se faire pardonner et la peur d'être vue par des inconnus. Enfin elle se décide. Je la vois qui se détend. Elle me sourit.
- Tu es un vrai cochon, monsieur mon mari !
C'est vrai et déjà je sens que ma bite est à l'étroit dans mon slip.
Alors, doucement, lentement, en me regardant droit dans les yeux, elle commence par se défaire de sa petite veste qu'elle dépose sur la banquette arrière, puis elle dégage la robe de ses épaules mettant ses seins en pleine lumière du parking. Elle se soulève pour libérer la robe et la fait passer entre ses jambes. Elle est nue dans l'auto simplement habillée de ses chaussures. Elle commence par passer le string en se contorsionnant sur le siège, puis les bas, un à un. Enfin elle passe tranquillement le soutien gorge. Elle est magnifique et je la sens fière de son effet. Comme tout à l'heure dans la boutique.
- Tu es content ? Tu me trouves belle ?
- Oui beaucoup. Et toi tu aimes maintenant que je te regarde ?
- Oui, ça m'excite vraiment. Je t'aime.
- Moi aussi je t'aime. On va rentrer à la maison et tu vas rester dans cette tenue.
Cette fois, ce que je viens de dire est un ordre et elle le sent bien. Elle me fixe incrédule alors que je mets la voiture en route.
- Mon dieu, on va se faire arrêter !
- Ne t'inquiète pas, je vais veiller sur toi.
Je ne croyais pas si bien dire, car une nouvelle vie commençait pour moi et pour elle. Je retrouvais tout mon amour pour elle. J'étais devenu ce que je souhaitais : le maître. Du moins en cet instant.
Et la carte de visite… de ce Monsieur David ?
(à suivre)

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