Le Chantier (50)

Hilda mon amie néerlandaise prend de plus en plus de place dans ma vie, elle arrive même à distance à nous imposer un restaurant et à payer l’addition.
Pourtant la malle qui vient de partir vers le jet qu’elle nous a fourni pour notre retour vers Paris contient assez d’argent pour que j’offre un repas à tous dans l’un des meilleurs restaurants de la capitale.

Dès que nous arrivons la femme chargée de nous amener à notre table qu’elle nous a réservée, sors de derrière son bureau et vient saluer Rupert.

• Bonjour monsieur, madame est absent, vous savez que nous avons toujours beaucoup de plaisir à la recevoir.
• Non elle est restée en Hollande, vous savez sous ses allures décontractées c’est une grande travailleuse.
• J’en suis sûr, vous la saluerez pour moi.

L’ambiance est bonne surtout grâce à Nadia qui se fiche de l’endroit où elle est et cherche toujours à s’amuser.
Son souffre-douleur est en ce moment l’un des petits serveurs certainement issus d’une école de cuisine et de service à la français.
Tous a commencé quand le maître d’hôtel engoncé dans son costume de pingouin comme elle l’a dit à envoyer ce jeune homme à notre table pour nous enlever les miettes de pain invisible pour le moment.
Elle lui demande de se pencher pour lui parler à l’oreille mais j’ai entendu ce qu’elle lui a dit.

• Jeune homme, vous voyez le monsieur qui vient de vous demander de nettoyer notre table propre, il me donne l’impression d’avoir un balai dans le cul.

La réaction du jeune serveur est immédiate, il se met à rire d’un rire comme nul pareil.
On aurait dit que sa voix était celle d’une crécelle avec en plus une sorte de hoquet qui fait le plus bel effet dans la salle.
Nous sommes le centre d’intérêt mais surtout ce que Nadia a ignoré c’est que le jeune homme a brillé par son absence jusqu’à la fin du repas.
Nous en étions au dessert quand je me suis levé pour officiellement me rendre aux toilettes mais dès que j’ai été dans le couloir j’ai cherché et trouvé le bureau marqué « direction.

»
Je frappe et je reçois l’autorisation d’entrer.

• Bonjour madame j’ignorais qui j’allais trouver derrière cette porte mais je dois constater que j’ai bien fait de frapper et de voir que vous êtes une femme étincelante.
• Merci du compliment mais dans mon métier je sais que rien n’est gratuit, que voulez-vous.
• Vous avez raison, je viens pour que vous me disiez ce qui est arrivé à ce jeune homme en pleine mue qui a répondu à une bêtise de mon amie et qui a ri d’un rire digne des plus grands castra.
• Il est dans les vestiaires et s’apprête à rentrer chez lui.
• C’est bien ce que je craignais, c’est pour cela que je suis là, savez-vous au moins où il habite ?
• S’il me fallait connaître toutes les adresses de notre personnel j’aurais un ordinateur à la place du cerveau.
• Pouvez-vous le faire venir ?
• Il est peut-être déjà parti.
• Contrôlez s’il vous plaît.

Elle prend son téléphone et après quelques secondes raccroche ayant donné un ordre.

• Il allait quitter l’établissement et il va arriver.
• Merci vous êtes bien aimable.

J’attends deux minutes et on frappe.

• Entré, merci vous pouvez disposer.

C’est au portier dans sa livrée qu’elle donne l’ordre.

• Jeune homme, venez avec moi votre service dans cette maison est terminé, vous êtes mon invité.
• Il est hors de question que ce jeune homme entre en salle pour s’asseoir à votre table.

Je contourne le jeune homme et je parle à la directrice à hauteur de son oreille.

• Vous savez par qui nous avons été invités dans votre établissement ?
• Je l’ignore.

Le nom que je lui susurre semble faire tilt dans son cerveau car elle me regarde et me dit.

• Excusé, je l’ignorais, jeune homme vous pouvez suivre cette madame bonne soirée à vous.

Je quitte le bureau, très satisfaite d’avoir compris lors de notre arrivée qu’Hilda était une habituée avec Rupert de ce restaurant et si comme chaque fois que je l’ai vue, les bouchons de champagne ont sauté les uns après les autres, la directrice a su rapidement faire ses calculs.


• Jeune homme, comme vous appelez-vous, moi c’est Valérie.
• Benoit, Madame.
• Excusez mes amis de vous avoir fait perdre votre emploi.
Tu habites à Paris.
• Non, je couche dans un foyer pour jeunes travailleurs mes parents habitent près de Nevers.

Il est timide le poussin mais malgré ses problèmes de voix il est aussi beau qu’un cupidon.

• Tu as quel âge ?
• Dix-huit ans aujourd’hui madame.
• Super, on va fêter cela.

Arrivé à la table je croise le regard noir du maître d’hôtel qui semble avoir pris le serveur comme tête de Turc et qui voit d’un mauvais œil qu’il lui échappe, je lui fais signe de s’approcher.

• Donner une chaise à mon invité.
• Il va falloir que vous vous déplaciez messieurs-dames pour ajouter une chaise et replacer les couverts.

C’est le moment où Nadia se penche vers le jeune homme qui recommence son rire de crécelle entrecoupé de ses hoquets qui nous font tous rire.
Une fois tout installé je fais signe au maître d’hôtel de s’approcher.
Une nouvelle fois je lui parle doucement pour éviter que tous n’entendent.
On nous sert du champagne et dix minutes après le chef cuisinier assisté par deux de ses adjoints, suivi du maître d’hôtel au bord de la jaunisse s’avance avec un gâteau accompagné par la musique jouant Happy Birthday.
C’est le moment où la directrice arrive.

• Êtes-vous satisfaits messieurs-dames ?

Je le suis mais surtout Benoit qui semble pris en main par Nadia qui a compris ce que son bon mot avait déclenché et ce que j’avais rattrapé.
Nous terminons la bouteille de champagne.

• Valérie, nous avons divinement mangé comme d’habitude chaque fois qu’avec Hilda nous venons à Paris, je te remercie d’avoir intercédé en faveur de notre jeune ami,
Pendant ton absence Nadia m’a dit que vous connaissiez une boîte près de la place Clichy où je vous propose de continuer la soirée.


Nous sommes tous d’accord et nous nous levons.
J’ouvre mon sac et je sors quelques billets que je distribue à chaque personne qui s’est occupée de notre table.
Arrivé devant le pingouin je lui tends le billet mais au moment où il a l’outrecuidance de le saisir j’ouvre ma main et le billet de 100 € tombe à ses pieds.
Je passe fièrement devant lui sans me retourner.

Rupert a commandé un taxi 7 places pour que nous tenions tous.

• Nadia tu t’occupes de notre ami, ratt ta bêtise.

Pour s’en occuper elle s’en occupe quelques minutes après alors que nous remontons les Champs-Élysées Benoit l’embrasse fougueusement et elle a déjà sa main à l’intérieur de son jean.
Elle se sépare du garçon.

• Valérie, je crois que j’ai trouvé quelque chose de fort intéressant, je pense que je vais bien m’amuser.

Et elle replonge pour que sa langue retrouve les amygdales du garçon.
Nous arrivons devant la boîte et je me souviens que quand je suis venue la première fois, Christian était resté à la maison.

• Reste près de moi mon chéri, je souhaite être ta seule partenaire ce soir.
• Merci mon amour mais si tu veux changer d’avis je te laisse ton libre arbitre.

Nous entrons passons au vestiaire et je retrouve l’atmosphère de ma première visite.
Benoit est vraiment un puceau, déshabillé il suit notre belle Nadia comme un toutou mais ses mains placées devant son sexe.
Je comprends ce qu’elle a voulu me dire dans la voiture sa main dans la braguette du garçon, elle dépasse de 20 bons centimètres de ses mains.
Sans attendre elle se dirige dans les antres du club.
Nul doute qu’elle va rattr sa bêtise du restaurant et que le garçon ressortira comme un homme et plus un puceau.
Quant à moi je prendre Christian par la main et je descends dans le Jacuzzi.
Je commence par m’asseoir sur la margelle ou l’eau cache mon intimité, Christian est debout devant moi et sans aucune pudeur je lui prends la bite que je suce.

Une fraction de seconde je compare celle de mon homme à celle de Benoit du moins du peu que j’en ai vu pour le moment.
Même longueur mais Christian en pleine forme comme il l’est après mon travail buccal doit être moitié plus grosse.
Il s’assoit à mon côté et par un mouvement de glissement je me place sur le pieu que j’aime en moi plus que tous les autres qui m’ont pris ces mois derniers.
Je suis dans un lieu public et l’orgasme qu’il m’apporte m’oblige comme une midinette à me mordre la lèvre pour éviter que les autres partouzeurs ne m’entendent.
Il me donne quelques coups supplémentaires et a son tour je sens sur mon col de l’utérus les jets puissant qu’il propulse en moi.
C’est à ce moment que je vois arriver Benoit suivi de Nadia, le jeune homme a la bite en avant semblant avoir oublié sa pudeur de jeunes puceaux qu’il était en entrant…

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