Cet Été Là

Un bruit mat presque claquant, un grognement sourd, un gémissement voilà les bruits qui se répètent et emplissent la pièce depuis une dizaine de minutes. La maison de Vincent, de ses parents, nous sommes un vendredi, le premier vendredi depuis son retour; Quatre semaines d'absence, quatre semaines avec ses parents sur l'ile de Madère, quatre semaines loin de moi. Nous sommes seuls dans la grande maison; eux, ses parents, sont repartis comme presque chaque weekend dans leur appartement au bord de mer... Lui, mon grand brun, est resté seul ici... Seul, jusqu'à ce que je le rejoigne; ses doigts fins et longs glissent sur mon dos, du creux de celui-ci jusqu'à mes épaules en passant par le long de mes flancs, sur mes omoplates. Là, sur mes épaules, ses doigts se crispent, s'agrippent à moi et avec toute sa force me tirent en arrière alors que son corps se cabre, que ses hanches se jettent en avant, propulsant en moi ses dix-huit centimètres de chairs bandées. Résonnent alors ce bruit mat, claquant de son bassin entrant en collision avec mon postérieur, de ses bourses se frappant à la raie des mes fesses, se tapant contre les miennes. Il pousse un long râle de plaisir, je gémis de bien être. Ses mains glissent à nouveau dans mon dos, ses doigts se pressent le long de ma colonne vertébrale alors qu'il reste au fond de moi de longues et délicieuses secondes avant de se retirer lentement, presque entièrement et de se cabrer à nouveau.


Comment en étions nous arrivé là ? J'étais à peine arrivé chez lui qu'il me tirait vers sa chambre, nos vêtements tombant les uns après les autres. Nu, il me plaqua contre le mur, m'embrassant dans le cou, cinq semaines, cinq semaines qu'il ne m'avait touché, qu'il ne s'était touché, qu'il n'avait éjaculé, me murmura-t-il. Pas vraiment romantique, mais tellement prenant de savoir qu'il me désirait ainsi. Il n'y avait pas de romance entre nous, juste une amitié indéfectible et un partage de nos corps, offrant l'un à l'autre se dont nos corps d'adolescents avaient besoin sexuellement.

Ses mains se crispèrent sur mes épaules, poussant légèrement, me guidant sur mes genoux et son entrejambe vint épouser mon visage, son sexe dur se frotter à ma peau. Mes narines s'emplirent de son essence, de son parfum, de cette odeur si unique, si affriolante. Mes lèvres posèrent mil et un baisers sur ce chibre tendu et ses bourses bien gonflées. Ma langue glissa dessus, humidifiant chaque centimètre carré de ce membre dressé. Ce gland décalotté glissa dans l'antre de ma bouche, poussa au fond et se fraya un chemin dans ma gorge, un râle de bien être vint de ses poumons, résonant à mes oreilles alors que je tétais son sexe bandé, mes mains courant le long de ses jambes.

Il me laissa faire deux ou trois minutes avant de presser une main sur mon front et de faire un pas en arrière, laissant son sexe glisser à l'air libre. "A moi." dit-il en me souriant, "A toi" lui répondis-je. Vincent s'éloigna et prit dans sa commode un pot de gel lubrifiant, son regard désignait le lit, je ne me fis pas prier et en quelques instants j'était sur le matelas, à quatre pattes, les pieds dans le vide au dessus du bord du lit. Je pouvais le voir se masturber tout en recouvrant son sexe de gel. Il me sourit et s'approcha de moi, ses mains me caressèrent, il se plaqua contre moi, son sexe dur reposant dans le sillon de mon fessier, doucement il le fit glisser, quelques va et vient avant de s'écarter. Un râle de surprise et de bonheur résonna autour de nous alors qu'il me doigtait, un puis deux et enfin trois de ses longs doigts traversaient mon anus, écartaient mes sphincters tout en les enduisant de gel. Il ne fallut pas longtemps pour qu'ils cèdent la place à sa verge gorgée de sang, pas longtemps pour que les poils bruns de son pubis ne se pressent contre ma rondelle. Il poussa un long soupir et resta ainsi presqu'une minute entière, savourant les sensations parcourant son corps alors que mes parois anales se contractaient, ondulaient, vibraient autour de son sexe.


Alors qu'il jeta ses hanches en avant pour la énième fois, ses bras se glissèrent sous mon torse et agrippèrent mes épaules, il me tira vers lui avec force, plus encore qu'il n'en avait déployé jusque là. Il tira si fort qu'il me fit me redresser sur mes genoux, mon dos plaqué à son torse et la il pistonna purement et simplement mon rectum avec toute la bestialité d'un animal en rut. En quelques secondes il me poussa au delà de tout bonheur et sans même me toucher, mon sperme vola devant nous en de longues courbes blanchâtres. L'orgasme traversant poussa mes chairs à se contracter encore plus autour de son madrier. Un, deux, trois, quatre grognement puissants résonnèrent à nos oreilles alors qu'il donna ses ultimes coups de butoir et joui au fond de moi. Je pu ressentir les spasmes de son sexe bandé trahissant ses jets de sperme. Vincent me poussa en avant et se plaqua à mon dos, me maintenant à plat sur le matelas alors qu'il était toujours en moi, il haletait, respirait profondément, son corps m'irradiait de sa chaleur corporelle. Nous sommes restés ainsi de longues minutes, nous remettant d'un orgasme intense et pour lui d'une délivrance.

"Merci." me souffla-t-il à l'oreille, m'embrassant sur la nuque, imprimant de son bassin de petit mouvements circulaires, me laissant sentir qu'il était encore raide et bien bandé.
"Toujours d'humeur jouasse?" le titillai-je en poussant mon postérieur vers le haut, contre son entrejambe, m'empalant un peu plus sur son sexe.
"Cinq semaines... que je me languis de toi."
"C'est vrai?"
"Pas une fois je ne me suis touché et pourtant j'avais la gaule tout les matins."

Cela me fit rire et comme pour insister sur son état, sur son désir de mon corps il donna quelques coups de reins "Et toi?" me demanda-t-il, prenant appui sur ses bras tendus, son bassin roulant, ondulant d'avant en arrière, son sexe dur glissant en moi dans un rythme lent et constant. Après sa fougue, il me prenait avec tendresse, laissant son second orgasme s'accumuler, se construire lentement.
"Un peu..." lui dis-je et il rit, stoppant ses mouvement "Johan?" je ne pus m'empêcher de rougir un peu et d'acquiescer de la tête. "Raconte." et il repris son rythme lent et tendre, générant en moi des sensations des plus plaisantes. Je ferma les yeux et lui raconta....

Vincent était parti avec ses parents depuis quelques jours lorsque Johan me contacta, il me demanda si j'étais ok pour partir avec lui et deux ou trois amis de lycée le lendemain à la piscine d'un des villages voisins, celle-ci ayant quelques attractions nautiques, toboggans, bains à remous et même vagues. Je ne pu qu'accepter car cet été était des plus ensoleillé et chaud. Ce jour là nous avons passé plusieurs heures aux glissades puis à nous prélasser au bord de l'eau et dans un des jacuzzi. Après une douche, toujours portant nos shorts de natation nous avons rejoins les cabines et c'est la que je me suis glissé dans celle de Johan en même temps que lui. A sa surprise, je lui ai répondu que les cabines étaient suffisamment grandes pour deux. J'avais commencé à m'essuyer quand j'entendis le rouquin grommeler, pester, je me suis alors retourné pour le voir se battre avec le nœud de ses shorts, il en avait fait un double bien serré et mouillés, les nœuds comme disait Coluche dans un de ses sketchs... Bref cela me fit rire mais je lui proposa de l'aider, je me suis donc mis à genoux devant lui et me suis attaqué à cette cordelette. Il me fallut une minute ou deux pour en venir à bout et je poussai donc ces shorts à ses pieds.

Je ne pus retenir un petit sourire à la vue de son joli service trois pièces, cette touffe de poils roux détrempée, ces bourses pendant bas dont on voyait sous la fine couche de peau les formes ovoïdes de ses testicules et cette verge flaccide mais un peu gonflée surement stimulée par la proximité de mes mains alors que je tentais de défaire ses shorts. "Merci", "De rien" et avant qu'il ne puisse réagir je déposai un baiser sur son sexe. "Iwao.
.." murmura-t-il de surprise mais personne ne put l'entendre dans le bruit ambiant du bâtiment. Mon visage se pressa sur son entrejambe, je respirai profondément, captant un résidu d'eau chlorée mais la douche l'avait bien diminué, dominait déjà son odeur propre...

Quelques baisers, quelques coups de langue et je pouvais sentir son corps se bander, le sang affluant dans ses muscles, tendant sa peau, dans les extrémités de son corps, gorgeant cette verge quelques instant auparavant flaccide, son prépuce se tendit et le méat du gland apparu. Mes lèvres se refermèrent dessus comme celles d'un sur une friandise, mes doigts tirèrent sur la peau, exposant la chair à vif de son pénis à la moiteur de ma bouche. Johan eut juste le temps d'agripper une serviette de bain et de mordre dedans pour retenir un cri de plaisir. Mon amis d'enfance plaqua ses mains contre la parois et gémit à nouveau, me laissant aduler son sexe, me laissant lui offrir l'extase d'une fellation, un plaisir incomparable au simple jeu d'une main dont il était habitué... Les minutes passèrent et le plaisir, la jouissance grandit en lui, il luttait contre lui même pour repousser ce moment ultime, ses hanches poussant parfois en avant, son corps réclamant d'enfuir son organe reproducteur au plus profond de cette source de plaisir qu'était ma bouche et ma gorge. Son corps le trahi, ses instincts aussi, m'annonçant sa jouissance proche. J'enlaça alors son bassin de mes bras et plaqua mes lèvres à la racine de sa verge, son gland gonflant légèrement ma gorge. Le roux grogna de plus belle et de long jets de sa sève chaude jaillirent dans ma gorge, glissant directement vers mon estomac.

Je restais là devant lui sur mes genoux a téter son sexe alors que le flot de son orgasme se tarissait, Johan respirait lourdement, il avait laissé tombé la serviette. Lorsque ma tête s'éloigna de son entrejambe c'est un sexe tout luisant de salive que je laissa glisser hors de ma bouche. Lentement je me suis redressé, amenant mon visage en face du sien, légèrement en dessous dû à notre différence de taille et j'ai déposé un baiser sur son menton. Ses joues étaient rouge et son corps irradiait sa chaleur, cette douce attention avait ramené en lui les souvenirs de cette journée quelques jours auparavant, son sexe était encore bandé. "Merci" dit le roux en me souriant, je décidai donc de la titiller un peu plus et murmurai à son oreille "Tu as aimé?" "Qui ne pourrait aimer?" me répondit-il avec un large sourire. "Alors il faudra recommencer." lui di-je et il me sourit de nouveau, bombant un peu le torse de fierté "Oui, assurément." Alors je lui ai donné une petite tape sur la hanche lui rappelant que nous n'étions pas seuls et que nos amis devaient nous attendre. Il laissa s'échapper un petit soupir, nous savions tous les deux que j'avais raison et qu'il nous fallait nous rhabiller même si nous étions tout deux partant pour un second round.

Quelques minutes plus tard J'étais dehors, dans le couloir et je rejoignis nos amis, Johan arriva juste après, heureusement que son short de basket était large et dissimulait plus ou moins une érection qui avait du mal à s'estomper. Nous primes tous ensemble à verre à la terrasse avant de remonter sur nos vélos et de rentrer chez nous.


Vincent m'avait écouté tout de long, me prenant avec tendresse dans de lent mouvements et là il glissa hors de moi avant de me pénétrer à nouveau avec force. Une, deux, trois, quatre, cinq fois, chacune nous arrachant une grognement, un gémissement de plaisir. Puis sans un mot il se retira et roula sur le côté, sur son dos. "T'as pas honte, le tenter ainsi le pauvre... En tout cas moi... Je ne t'aurais pas laissé partir aussi vite." dit-il alors qu'il me regardait, sa main jouant sur son sexe, le tenant bien droit, s'amusant à le calotter et décalotter. "C'était il y a quatre semaines." lui répondis-je en me glissant moi aussi sur le côté mais en chevauchant ses hanches alors qu'avec un large sourire il guidait son sexe turgescent vers mon petit orifice, me laissant m'empaler dessus. Mes mains se posèrent sur son torse, les siennes sur mes hanches "Raconte moi tout!" dit il avec un sourire narquois, son corps se cabrant un peu, donnant un petit coup de rein pour me faire sentir son sexe gonflé au fond de mes entrailles.

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