Le Démon De Midi, Version Féminine

Les hommes ne sont pas les seuls atteints par le démon de midi, cette flambée sexuelle de l'entre deux âges. Les femmes aussi. L'histoire que je vais raconter évoque celle d'une femme tout juste âgée de 50 ans. Prénommée Corinne, c'est une fausse blonde à cheveux mi-longs, au corps élancé (1,76m), aux yeux émeraude et au corps harmonieux, prototype de la belle femme mûre. Mais elle n'en est pas moins arrivée à un âge où elle commence à douter d'elle-même et de sa séduction. Ce virage, elle l'a pris à la ménopause, phase naturelle et toujours un peu douloureuse pour une femme, jolie ou non, mais aussi quand elle a découvert que sa fille Justine, âgée de 18 ans, s'était mise à faire l'amour. Certes, elle l'avait préparée à cette échéance inéluctable (et désirable) en lui permettant la contraception "à titre préventif", avait-elle assuré. Mais quand elle avait compris qu'elle couchait avec son prof de philo de quinze ans plus âgé qu'elle, Corinne avait pris un petit coup de vieux. Elle l'aurait fait avec un gars de son âge, cela aurait été plus supportable. Mais un homme pas loin de son âge à elle, Corinne, voilà qui était déstabilisant. Une chanson trottait dans sa tête, de Georges Moustaki chantée par Serge Reggiani : "Votre fille a vingt ans, que le temps passe vite, madame hier encore, elle était si petite, et ses premiers tourments sont vos premières rides..."

Des rides, elle en avait bien sûr, un peu sur le front et au coin des yeux mais avec un peu de "trompe-couillon", elles pouvaient s'estomper facilement. Ses seins généreux avaient tendance à s'affaisser mais les pointes et aréoles rebiquaient encore, comme un défi. Le haut de ses cuisses montrait un peu de gras mais comme elle avait les jambes longues, ça ne se voyait pas trop. Il y avait bien ce petit "bedou" au-dessus de la taille mais pas au point de ne plus pouvoir fermer ses pantalons. Sa fierté restait ses fesses, certes piquetées de cellulite (quelle femme n'en a pas ?) mais bombées, vénusiennes et fermes, si bien qu'elle pouvait se permettre de porter des pantalons moulants, en particulier des fuseaux en coton avec rayures sur le côté qui lui faisaient comme une seconde peau et que son mari trouvaient "indécents", ce qui ne la dissuadait pas de les porter, au contraire.



Ce mari, elle l'aimait toujours comme un mari et n'envisageait pas sa vie loin de lui. Mais sexuellement, ce n'était plus vraiment ça. A part un accouplement rituel le dimanche matin (et encore, pas toujours), c'était calme dans le plumard conjugal. Le fait que Justine se soit mise à baiser alors qu'elle-même baisait de moins en moins la décida à reprendre sa vie en main. Pas question de vieillir prématurément comme certaines de ses collègues qui se transformaient peu à peu en matrones et considéraient la ménopause comme la fin d'une vie sexuelle. Elle se mit au roller, ce qui n'alla pas sans plaies et bosses mais lui valut quelques regards admiratifs de jeunes mâles impressionnés par son audace. Ses tenues devinrent plus "sexy", ce qui n'alla pas sans susciter des commentaires sur son lieu de travail où elle exerçait la profession de comptable. Acerbes du côté féminin, grivois du côté masculin où le pantalon à rayures remportait un franc succès. Certains la qualifièrent même de "plus beau cul de l'entreprise", ce qui la faisait officiellement protester pour cause du sexisme mais la flattait officieusement. Mais pas question de nouer une relation adultère avec un collègue, telle était sa règle.

Dans la rue, elle se mit à regarder les hommes derrière ses lunettes noires, imaginant leur corps surtout quand ils n'étaient pas accompagnés. Certains le remarquèrent et tentèrent de la draguer mais elle opposait une attitude hautaine qui les décourageait. Ils devraient se contenter de mater sa superbe croupe en mouvement. Mais à la longue, son comportement lui parut inutile et vain. Elle agissait comme une allumeuse. Ce n'était plus de son âge. Il fallait réagir mais elle ne savait pas comment.

Les circonstances l'aidèrent. Un jour, Justine annonça à ses parents qu'elle passerait sa soirée en boite de nuit avec son "copain". Corinne osa lui demander de l'accompagner. "J'ai envie de danser", expliqua-t-elle. Surpris, le mari accepta parce que justement, ses "deux femmes " iraient ensemble s'éclater.
Il était prêt à cette concession pour son épouse dont il voyait bien qu'elle s'ennuyait. Justine ne pouvait pas s'y opposer.

Corinne partit à la soirée vêtue de son pantalon fétiche sous lequel elle ne portait qu'un string et un léger chemisier à col ras du cou, sans manches et fendu dans le dos jusqu'aux reins, ce qui révélait l'absence de soutien-gorge. Elle chaussa des ballerines sur ses pieds nus afin d'être plus mobile et de ne pas paraitre trop grande. Le prof de philo fit le chauffeur, un rien étonné par la présence de la belle-mère, mais une fois dans la boite, Corinne délaissa le couple pour s'abandonner seule à la musique et à la danse. Elle vit un ou deux hommes lui tourner autour, en particulier un barbu un peu chauve, costaud et dépoitraillé, qu'elle ignora. Elle se trouva un moment aux côtés d'une femme de son âge, blonde peroxydée, cheveux fous, courte (sa tête arrivait à l'épaule de Corinne), boulotte mais bien proportionnée, vêtue d'une mini robe très décolletée. Ses gros seins tressautaient aux mouvements de la danse. Elle avait l'air de bien s'amuser et son voisinage rassura Corinne, qui se sentit moins seule dans cet environnement "djeune". Une sympathie commune ne tarda pas à se faire jour et les deux femmes se retrouvèrent au bar pour deviser devant un verre de whisky. Elle annonça son prénom : Manuella.

- Vous venez là souvent ? demanda Corinne.
- Tous les samedis en principe, répondit Manuella. J'ai un métier stressant, je suis secrétaire de rédaction dans un journal et j'ai besoin de me défouler. Je suis divorcée, je vis seule et je me débrouille pour rentrer accompagnée. Toi aussi je suppose (on se tutoie, hein ?)
- Euh... non, enfin je ne sais pas...
- Pour tout te dire, j'ai besoin de temps en temps de me faire péter les hormones. A notre âge, c'est nécessaire, hein, tu ne crois pas ?
- C'est que... je suis mariée.
- Ah bon ? Il est sympa ton mari de te laisser venir seule ici. Ou un peu inconscient.
Une belle nana comme toi peut vite se faire embarquer.
- J'ai sa permission. Nous sommes un couple libre.

S'ensuivit une conversation où les deux femmes comparèrent leur vie privée. Manuella avait divorcé suite à des infidélités de son mari et lui avait rendu la pareille jusqu'à la rupture. Elle avait pris goût à une vie libertine. Corinne se laissa à son tour aller à des confessions qu'elle n'aurait pas faites en d'autres lieux et une autre compagnie. Lorsque Manuella lui demanda si son mari n'était pas un peu candauliste sur les bords pour la laisser ainsi s'exposer en boite de nuit, elle répondit, après avoir obtenu l'explication du mot :
- Je ne crois pas qu'il aimerait se savoir cocu si je le lui cachais. N'empêche qu'il y a quelque temps, il a voulu m'emmener dans un sauna libertin "pour ne pas mourir idiot", disait-il. J'ai fini par accepter pour ne pas le décevoir. Mais dans un endroit pareil, c'est difficile de rester spectatrice. Je me suis mise dans l'ambiance et je me suis fait prendre par quatre mecs différents, devant lui, et j'ai bien vu que ça lui plaisait.
- Et toi, ça t'a plu au moins ?
- J'ai eu plusieurs orgasmes, je dois le reconnaitre, et ça m'a tourneboulée. On a décidé qu'on ne recommencerait pas l'expérience pour ne pas mettre notre couple en danger. Mais maintenant, je le regrette un peu.
- Si tu veux baiser ce soir, ce ne sera pas un problème. Moi, je viens pour ça. Tu vois le jeune mec là-bas (elle montre le bout du bar). Il me mate depuis un moment. Je te parie qu'il va nous payer à boire.

De fait, un jeune homme d'une vingtaine d'année, pas très beau mais rigolard, vint s'asseoir à côté des deux femmes. Manuella se trémoussait sur son tabouret en écoutant son dragueur, découvrant largement ses cuisses charnues et Corinne put s'apercevoir fugitivement qu'elle ne portait pas de slip. C'est alors qu'un autre homme arriva. C'était le barbu de la piste de danse. Il se présenta comme "Mike" et entreprit délibérément Corinne.
Elle découvrit un homme un peu trop sexué à son goût mais quand même plus séduisant que le godelureau qui baratinait Manuella. L'endroit étant particulièrement bruyant, le quatuor décida d'émigrer vers une table dans un coin plus calme, le verre à la main.

Une conversation assez conventionnelle s'engagea. Corinne comprit vite que le dénommé Mike voulait l'embarquer. Il la dévorait des yeux et se montrait très intéressé par ses seins qui gigotaient sous la toile légère chaque fois qu'elle éclatait de rire à ses blagues, ce qui arrivait de plus en plus souvent, l'alcool aidant. Assise à ses côtés, Manuella se faisait peloter par son prétendant sans opposer beaucoup de résistance, sauf quand il voulut lui mettre la main entre les cuisses. Mais il avait eu le temps de constater l'absence de slip, ce qui le mit en joie. Heureusement, ses commentaires se perdirent dans le brouhaha de la boite.

C'est alors que Justine et son boy-friend firent leur apparition à la table. Elle s'adressa à sa mère en ces termes, non sans jeter un regard suspicieux sur son entourage :
- Ne m'attend pas, je ne rentre pas à la maison ce soir, lui dit-elle avec assurance, comme pour prévenir toute réplique.
Il n'était pas dans l'intention de Corinne de répliquer. Ce retrait de sa fille l'arrangeait bien. Son mari n'en serait pas informé et surtout, cela lui laissait toute liberté pour la suite de la soirée qui s'annonçait épicée. Elle ressentait entre les cuisses des ondes de chaleur alimentées par le regard de braise du barbu, les propos crus de Manuella et bien sûr l'alcool qui la désinhibait.

- C'est ta fille ? demanda la blonde peroxydée à Corinne tout en repoussant la main baladeuse du godelureau.
- Oui. Elle est venue avec moi et son mec. Elle va se faire sauter, c'est sûr.
- Elle a bien raison, c'est de son âge. Moi, j'ai deux fils mariés qui trouvent que je suis une grosse salope. C'est un peu vrai mais je m'en fous. Je suis une femme libre et j'aime de plus en plus le cul. Je n'ai plus de temps à perdre. Je ne sais pas si je vais bien baiser tout à l'heure mais je vais baiser et c'est l'essentiel. Avant de rejoindre ton petit mari, tu ferais bien d'en faire autant. Mike ne demande que ça. Si tu veux, on va chez moi tous les quatre. Je te promets que je te ramènerai chez toi après.

Corinne n'eut pas le temps de réfléchir. Manuella se leva et annonça à la cantonade son intention de lever l'ancre avec son amie. Si ces "deux messieurs" voulaient les accompagner, ils étaient libres de le faire.
Les "deux messieurs" se levèrent comme un seul homme et quelques minutes plus tard, les deux couples se retrouvaient dans la voiture de Manuella, direction son appartement. A l'avant, le jeune homme prénommé Kevin pelotait les cuisses découvertes de la chauffeuse. A l'arrière avec Mike, Corinne était tendue comme le string qu'elle portait sous son pantalon. L'homme s'en aperçut et tenta quelques plaisanteries pour la dérider. L'arrivée chez Manuella mit la mère de Justine devant le fait accompli. Plus question de reculer.

La suite se déroula comme dans un rêve. Manuella décréta qu'ils avaient assez bu et qu'il était temps de passer à l'action. Elle fit passer sa robe par-dessus sa tête et se dirigea à poil vers la salle de bain pour prendre une douche, accompagnée par Kevin déjà en érection. Mike entreprit Corinne sur le canapé qui se laissa peloter sans réagir. L'homme eut l'habileté de ne pas forcer le destin et de laisser le désir monter chez sa partenaire. Lorsque les premiers cris de plaisir de Manuella se firent entendre de la salle de bains (Corinne conclut qu'elle et Kevin devaient faire l'amour sous la douche), Mike avait ôté son tee shirt et découvert un torse couvert de poils puis dégagé son pénis de son pantalon. La vision de ce membre épais, décalotté, prêt à l'emploi, électrisa Corinne. Sans réfléchir, elle se pencha et l'emboucha. Le membre viril prit alors un volume spectaculaire dans sa bouche gourmande. Elle s'en remplit les joues et l'entoura de sa langue avec une satisfaction qu'elle n'avait pas connue depuis longtemps dans l'exercice de la fellation. Mike dut lui relever la tête au bout d'un moment :
- Arrête, tu vas me faire gicler trop tôt. Dis donc, tu es une sacrée suceuse, toi.

Ils virent alors passer Manuella et Kevin entièrement nus, étonnamment dissemblables, elle avec ses formes lourdes et charnues, lui avec son corps osseux, le pénis rigide comme un barreau de chaise :
- On va dans la chambre, prenez le canapé mais vous pouvez nous rejoindre si vous voulez, lança l'hôtesse.
Mike acheva de se dévêtir et Corinne le trouva vraiment bestial, aux antipodes du corps de son mari, mince et glabre. Mais il répondait à ce qu'elle pouvait attendre d'un partenaire sexuel et sa puissante érection constituait un hommage à son corps de femme mûre. Elle se laissa déshabiller sans mot dire et quand il lui eut retiré son string, ultime rempart contre l'adultère, l'envie d'être pénétrée irradia son ventre. Il posa tranquillement un préservatif sur son gourdin, mit un pied de Corinne, allongée sur le canapé, sur le dossier, saisit l'autre pour bien ouvrir le compas de ses cuisses et, après avoir tapoté son gland sur la vulve, s'introduisit. Lentement d'abord puis de plus en plus rapidement, labourant et creusant en regardant alternativement ses seins étalés sur son torse et ses yeux émeraude écarquillés où il lit de l'étonnement d'abord, du ravissement ensuite.

Corinne ne tarda pas à vocaliser son plaisir, à l'unisson de son hôtesse dans la chambre voisine qu'elle ne voyait pas mais dont elle imaginait le corps aussi chahuté que le sien. Pendant les minutes qui suivirent, le couple exploita toutes les possibilités du canapé. Corinne se fit prendre par derrière, le nez dans le dossier et les genoux sur les coussins où Mike finit par s'asseoir afin de lui permettre de le chevaucher, de face comme de dos. Corinne avait pris la mesure de l'imposant pénis et le savourait en roulant des hanches, offrant à son amant la vision de sa croupe splendide en mouvement. Mais elle aussi se régalait de ce torse musculeux et velu qui la dominait pendant qu'il la fouaillait, ses pieds au ras de ses oreilles dans une rétroversion du bassin qui provoqua une visite dans ses profondeurs les plus intimes. C'est dans cette position acrobatique qu'elle connut un orgasme si violent qu'il dut se retirer, de peur de la faire défaillir. Il la laissa reprendre son souffle puis aller à la cuisine boire un verre d'eau. Elle était en feu mais l'homme était toujours en état d'éteindre son incendie et cela la rassura. Au passage devant la chambre, elle découvrit Manuella en train de se faire prendre en levrette, face à elle, seins pendants, bouche ouverte, yeux humides, son amant concentré derrière elle et faisant claquer la peau de son ventre contre ses fesses joufflues :
-Venez donc nous rejoindre, lança l'hôtesse entre deux râles.
Corinne n'était plus vraiment en état de refuser l'invitation. Son sexe réclamait une présence et là ou ailleurs, peu importait. Elle prit Mike par la main et l'entraina vers le lit où Manuella chevauchait maintenant son amant.

Longtemps plus tard, quand elle se remémorait cette soirée extraordinaire, Corinne se demandait encore comment elle avait fait pour baiser avec deux types qu'elle n'aurait même pas regardé dans la rue. Fallait-il donc qu'elle soit en manque ce soir là ! Son sexe avait pris le dessus sur sa tête mais sa tête commandait son sexe. Dans le méli mélo du lit de Manuella transformé en lupanar pour plan à quatre, elle avait complètement perdu les pédales. Oublié qui elle était, épouse de Christophe, mère de Justine, comptable de son métier. Rien ne comptait plus que baiser, baiser et encore baiser. Peu importait le baiseur, du moment que sa queue fût bien rigide.
Elle s'était même fait sodomiser par le grand échalas de Kevin et l'avait même encouragé en remuant son cul pendant qu'elle regardait le poilu défoncer Manuella qui s'égosillait, ses pieds dirigés vers le plafond de la chambre. Et ce n'était là qu'un échantillon de leurs ébats tumultueux qui dévastèrent le lit. Plus tard, Manuella, devenue son amie, lui avait filé un bouquin d'Henry Miller, "Opus pistorum", où elle avait lu une scène torride qui évoquait celle qu'elle avait vécue elle-même ce soir là et elle en avait été un peu honteuse. On a beau ne pas être bégueule, il y a parfois des attitudes qu'on préfèrerait oublier.

Elle était rentrée au petit matin, ramenée par Kevin car Manuella, laminée, ronflait dans le lit les cuisses encore écartées et Corinne n'avait pas voulu la réveiller. Elle-même n'était sortie de son sommeil qu'à 3 heures de l'après-midi pendant que Christophe jardinait. Il n'avait pas posé de questions et ce n'était pas plus mal car elle n'avait pas envie de mentir. Kevin lui avait demandé son numéro de téléphone mais elle l'avait gentiment éconduit. Au moins cet inconnu lui avait-il procuré le premier orgasme anal de sa vie avec sa queue ficelle.
Elle n'eut pas à se poser longtemps la question de savoir si elle retournerait en boite pour s'encanailler à nouveau. L'épidémie du covid 19 survint et tout s'arrêta. Corinne en fut réduite au sexe conjugal mais avec davantage d'ardeur de la part de Christophe, ce qui la consola. Elle invita Manuella à venir déjeuner, puis diner et passer la nuit à la maison et un soir qu'ils s'étaient bien échauffés, à partager le lit du couple. Il était difficile de résister à Manuella en manque et Corinne joua les assistantes pour un trio qui survolta le légitime, devenu soudain beaucoup plus actif sexuellement. Du moins quand Justine ne dormait pas sur place. Mais tout le monde attendait avec impatience la reprise d'une vie normale, hors épidémie. Il va sans dire que c'est une autre histoire.

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