Fatalisme. M.A.K. My Life... Ou Presque. Xi

-- ATTENTION HISTOIRE POUR LECTEURS AVERTIS --

AOUT 2003
La canicule est là. Je vais mieux. En fait je ne sais pas comment je vais. Je ne vois la vie ni en rose, ni en gris, ni en noir. Je ne la vois tout simplement pas passer. Pour Kemb cet état est normal à cause des cachets. Je dors beaucoup, je ne participe à aucune discussion, je fais ce que l'on me demande et je ne bande plus.
Quand Margot s'inquiète, ils lui répondent que tout va bientôt rentrer dans l'ordre.
Eux ont beaucoup de travail. Beaucoup plus que les mois d’Août précédents. C’est donc plus simple pour Mathieu de venir coucher à la maison. Ils rentrent sales et exténués. Mathieu et moi dormons dans les chambres des s. Kemb dort avec Margot dans notre chambre à coucher. La nuit la chaleur est infernale.
Des fois ils baisent à deux ou trois. Sans moi. Quelques fois je dois les rejoindre pour les sucer avant qu’ils ne prennent Margot ou pour maintenir l’excitation de l’un pendant que l’autre joui avec ma femme. Mais Kemb un soir m’a tendue sa queue luisante de leurs sécrétions intimes mêlées.
J’ai eu un bref mouvement de répulsion. Mathieu et Kemb ont insisté. Je ne voulais pas. Mathieu m’a saisi par les cheveux pour tirer mon visage vers le sexe de Kemb. Margot est intervenue:
- Doucement les garçons; il va le faire. Vas-y mon chéri tu connais mon intimité non... Allez fais le pour moi.
Les comprimés calment toute révolte sérieuse de ma part. Alors je l’ai fait. Ce n’était pas mauvais. L’odeur de ma femme m’a chaviré et excité.
- Nettoie bien Pt’i mâle.
- Tu sais que ton mari va bientôt sucer mieux que toi Margot.
Elle a rigolé gentiment en me caressant les cheveux. Je m'en foutais complètement de ces moqueries perpétuelles.
oooOOOooo
Une nuit, ils ont déboulé dans ma chambre en rigolant et m’ont réveillé brusquement. Ils étaient nus et leurs bittes bien dures se balançaient devant mon visage bouffi de sommeil.


- Eh le cocu. Viens la nettoyer.
Margot était sur le pas de la porte.
- Pas ça les garçons.
Je ne comprenais rien. J’étais sous l’emprise des calmants. Kemb a posé son gland sur ma bouche. A l’odeur j’ai enfin compris. Je tentais de tourner la tête pour échapper. Mathieu m’a bloqué et pincé le nez.
- Laissez-le, l’oblige pas à ça Kemb.
- Tais-toi ma Gazelle. Je suis sûr qu'il va le faire. Comme le reste
J’ai dû ouvrir la bouche. Il en a profité. J’essayais de reculer sans succès.
- Allez suce! Nettoie à fond, elle est encore toute chaude du cul de femme.
Il bandait à moitié . Je pouvais le prendre presque totalement en bouche. J’ai commencé à sucer la mort dans l’âme.
- Vous n’êtes pas sympa les garçons.
- Il aime ton mec. Tu vas tout nettoyer. Plus une trace...
Il m’a doucement , et maté, j’ai obéis. Ma femme s’est approchée. M’a regardé laver la bitte sale de son amant.
- Regarde ton Didou ma Gazelle. Il bouffe même ton cul. Et il aime. Il le fait sans rechigner.
Mathieu a saisi ma femme par les épaules
- Ton mec c’est devenu une vraie salope. Il est en train de se découvrir réellement et nous on l'aide du mieux qu'on peut. Allez viens avec moi j’ai encore envie.
Je suis resté seul avec Kemb. Et quand Kemb est parti la bitte propre et bien tendue, je n’ai rien éprouvé. Même pas de la honte. Juste de la fatigue. J’ai entendu Margot crier :
- Ne refais jamais ce genre de chose dans la chambre des s Kemb.... Jamais !
Cette phrase me tue un peu plus.
Kemb s’excuse. Lui promet que cela ne se reproduira plus. Qu’il comprend sa fureur.
oooOOOooo
Ils sont crevés. Ne dorment pratiquement plus. Rentrent juste pour prendre une douche se changer et manger un morceau. il fait une chaleur à crever. Heureusement les s sont dans le nord de la France.
A la télé on commence à parler de cette canicule.
Eux la vive de l’intérieur.
Ce qu’ils nous racontent est terrible.
Pas un jour sans qu’ils ne sortent pour aller ouvrir des appartements habités par des morts. Personne ne le sait encore.
On ne baise pas.
Je dors avec ma femme. Mais nous ne faisons pas l’amour. De toute façon, bander est devenu un vieux souvenir pour moi. Il paraît que c’est un des effets des médicaments et que cela passera.
Quand je me lève. Ils sont en train de ronfler dans les chambres des gamins. Alors je prends la peine d’aller chercher du pain frais et je dresse le petit-déjeuner. Ils le méritent.
Margot pour sa part s’arrange toujours pour qu’un repas soit prêt à n’importe quelle heure du jour ou de la nuit. C’est incroyable le nombre de machine à laver le linge qu’on fait tourner.
On commence à parler de morts à la télé.
Je comprends la terrible réalité de ce que vivent Kemb et Mathieu.
Je les trouve à table en train de manger. Ils ont l’air hagard, les traits tirés, les yeux rouges. Ils mastiquent lentement. Ils me font de la peine c’est le monde à l’envers!
- Ça va?... Vous voulez autre chose. Vous n’avez rien mangé hier en rentrant. Tout votre linge est prêt.
Kemb dévisage Mathieu et lui dit:
- Il nous fait le “syndrome de Stockholm” le cocu.
Puis il se tourne vers moi
- Tu sais ce que c’est petit mâle?
- Je suis peut être un Pt’i mâle cocu mais je ne suis pas con!
Ils me regardent complètement estomaqués. Mathieu s’exclame:
- Y a pas a dire il fonctionne le traitement.
On éclate de rire. Moment impossible à décrire.
Un des très rares bons moments de connivence.
oooOOOooo
La canicule est passée. La vie “normale” reprend. Les s vont bientôt rentrer.
Nous sommes seuls Margot et moi.
- J’ai demandé à Kemb et Mathieu d’aménager le dressing à coté de notre chambre.
- Ah? J’aurais pu le faire moi. Tu veux en faire quoi?
- Une chambre.
- C’est petit pour une chambre.
- Ils m’ont dit que c’était assez spacieux pour une armoire, une table, et on mettrait notre lit actuel pour le remplacer par un plus grand.
Et il y a une fenêtre, cela pourrait être pas mal.
- C’est vrai que ça serait sympa. Les s pourront jouer ou inviter des copains. Elle peut aussi me servir de bureau quand j’aurais du travail. On peut mettre aussi l’ordinateur.
- Tu as raison Didou, mais c’est pas uniquement pour ça mon chéri.
- Ah bon.... Pourquoi alors???
- Pour toi.
Grand silence.
- Pour moi?.
Elle ne répond pas, se contentant de triturer du bout de sa fourchette les restes dans son assiette. Elle regarde son assiette.
- Je ne comprends pas.
J’ai la gorge nouée. Je suis complètement désarçonné.
- Tu veux qu’on fasse chambre à part?
- Non, Non, ce n’est pas ça. C’est juste pour les vacances et les week-ends.... Je veux juste dormir seule avec Kemb quand il est là. Tu comprends. J’ai pris l’habitude. Et puis des fois il y a Mathieu.... Et .... Et....
- Et quoi?
- Ils n’ont pas envie que tu sois là tout le temps. Çà les dérange et moi aussi. C’est juste les week-ends. Le reste de la semaine on dormira ensemble.... Oh et puis zut... C’est Kemb qui a eu l’idée et j’ai dit oui... C’est juste pour trois nuits par semaine et encore pas tout le temps je te jure...
Je suis resté silencieux une bonne minute.
- Tu te rends compte de ce que tu dis Margot ? De ce que tu me demande ?
- Bien sûr que je me rends compte. Ne complique pas les choses.
La dernière remarque m’a scié... Moi compliquer les choses!!!!
- T’es en train de demander à ton mari de laisser sa chambre à coucher à tes amants.
Son regard vire à l’orage
- Tu as bien laissé mes amants comme tu dis prendre ta femme non?.
- Mais... Mais....
- Mais quoi? C’est vrai non?
Oui c’était vrai.... Oui elle avait raison.
Sentiment de découragement. De me battre contre des moulins à vent. J’avale deux comprimés. Elle s’est faite câline:
- Didou. C’est juste pour les W.E. tu restes mon mari mon chéri. Et je t’aime.
... Tu ne peux pas savoir comme je t’aime mon ange.
Elle a posé sa main sur ma braguette. J’ai tout de suite réagi, à ma grande surprise !
Cela faisait tellement longtemps que je ne bandais plus. Si longtemps qu’elle n’avait pas eu ce genre de geste avec moi.
- Tu bandes coquin. Attends je vais m’occuper de toi. Kemb avait dit que cela reviendrait tu vois.
Zip de la fermeture éclair. Sa main fine a sorti ma queue de la fente de mon caleçon. Margot s’est mise à genoux entre mes jambes. Sa bouche à plonger sur mon sexe.
Ce n’était pas arrivé depuis une éternité qu’elle me suce. Je lui caressais les cheveux. Elle me pompait avec énergie, me malaxait les couilles. C’est incroyable comme elle suçait bien.
Une idée complètement saugrenue m’a traversée en me souvenant des paroles de Mathieu. Est-ce que je suce réellement mieux qu’elle ? Ce n’est pas possible.
Je gémissais.
Elle s’est brusquement levée devant moi pour remonter sa jupe autour de sa taille. Elle ne portait pas de culotte. Avec une maîtrise incroyable, elle s’est assise directement sur ma queue. Son sexe a englouti mon sexe. Elle m’a entouré le cou de ses bras. Elle ondulait lentement sur moi. S’enfonçant au maximum.
- C’est ça que tu veux Didou ? C’est bon hein mon chéri ?T’es bien dur Didou.
Elle était mouillée, chaude profonde... Impossible de tenir
- Alors t’es d’accord mon chéri.
- Comme tu veux Margot.
J’ai joui d’un coup. Avec une puissance surprenant. Mon sperme a inondé son vagin. J’étais essoufflé. J'ai débandais tout de suite. Elle était encore bien chaude.
- Fini moi avec ta bouche mon Chéri comme tu sais si bien le faire avec Kemb et Mathieu. Et surtout tu ne dis rien à Kemb. Tu sais qu’il ne veut pas que tu me baises
J'ai obéis, asservis par ses paroles.
oooOOOooo
Ils ont mis deux jours pour refaire la chambre et n’ont pas voulu que je les aide.
- Tu vas voir mec, on va te faire un vrai cocon. Laisse nous faire
- Ouais, tu vas être nickel dans cette piaule. Une bonbonnière pour notre suceuse.
- Et nous aussi dans la tienne. Hein Mathieu?
- Pas de lézard Kemb. Je vais soigner le pinceau.
- Lequel?.
Ils ont éclaté de rires.
J’avais honte. Margot était heureuse.
- Venez les garçons on va choisir mon lit maintenant.
Ils sont revenus deux heures après avec une estafette et dedans un lit King-size.
- On peut dormi à l’aise à trois là-dessus.
Oui, c’est vrai qu’on pouvait dormir à trois, mais je savais que ce ne serait plus moi le troisième. Ils rigolaient et travaillaient les trois à l’aménagement des deux chambres. J’étais exclu de la bande.
Le dimanche soir, Margot m’a tiré par le poignet.
- Viens voir Didou... C’est super.
Kemb a ouvert la porte du dressing:
Chambre de 3 mètres sur 3. Murs peints en bleu clair, moquette bleue foncée. Notre vieux lit acheté à notre mariage, un chevet assorti aux murs, une petite armoire, une table. Rien d’autre. Margot avait rangé une partie de mon linge dans l’armoire.
- C’est plus pratique pour toi Didou d’avoir tes affaires sous la main.
Kemb m’a donné une tape sur l’épaule:
- Chouette hein? Tu l'étrennes cette nuit P’ti mâle..
- Déjà!
- Ben ouais mec ! Tu ne crois pas qu’on s’est fait chier deux jours pour rien.
- T’étais O.K. Didou ! Non???
- Oui mais pas si vite.
- Casse pas les burnes mec. Ça change quoi ce soir ou le week-end prochain.
Ils sont partis me laissant seul dans cette chambre. Mon nouveau territoire de cocu.
Je les ai entendus toute la nuit. Les cris conquérants des hommes. Les gémissements de ma femme. Des fois les voix devenaient compréhensibles.
- Suce nous ensemble ma Gazelle. Oui comme ça. C’est bien.... Gobe-moi les couilles. Lèche bien tout le long. Vas sur Mathieu. Oui. Penche-toi. Super. Il est super ce nouveau pieu.
Les gémissements continus de ma femme. Ses petits cris.
Impossible de me retenir. Plus fort que moi. Je sors mon sexe de mon pyjama et me branle lentement en les écoutant. Mais je ne bande pas je me branle mou !
J’aimerais les sucer aussi.
Être avec eux.
A côté de ma femme. Comme avant.
J’ai joui avec ma bitte molle.

Comments:

No comments!

Please sign up or log in to post a comment!