Un Entretien Très Particulier

Depuis plusieurs mois maintenant, je percevais chez ma responsable, Aline, un intérêt qui, me semblait-il, dépassait le stade de la simple relation de travail : des regards appuyés plus que de nécessaire, des gestes qui s’attardent, des postures de séduction à peine dissimulées… Si on ajoute à cela une réputation « bi » qui lui colle à la peau depuis que je suis arrivée dans la boîte, je savais que mes impressions n’étaient sans doute pas dénuées de tout fondement.

Les choses se sont précisées lors d’un déplacement commun pour raison professionnelle, sur Paris. La réservation à l’hôtel faisait bien état de deux chambres séparées, elle et moi y avons bien déposé nos affaires respectives, mais, au retour, le soir, d’un dîner en ville, nous avons fait lit commun.

Depuis, en dehors du travail principalement, mais également lorsque l’occasion se présente, dans le cadre du travail, nous ne manquons pas, elle et moi, de nous adonner à quelques petits plaisirs, que je qualifierais d’osés dans le cadre où nous exerçons.

Ce jour-là, Aline m’avait fait venir dans son bureau, pour une affaire professionnelle effective, nous avions à échanger de choses importantes. Mais au bout de dix minutes, elle a manifesté son envie de « jouer ».

La porte de son bureau étant close, nous nous sommes d’abord retrouvées bouche-à-bouche, pour une longue étreinte passionnée. Puis, deux minutes plus tard, je me suis retrouvée totalement nue, chaussée de mes seuls escarpins, agenouillée sur le plancher, elle debout adossée à son bureau, cuisses ouvertes, son string à la main, moi l’honorant de ma langue.

A priori, porte fermée, la scène peut sembler « banale », mais je vous assure que le risque était loin d’être inexistant.

Quand le téléphone a sonné sur son bureau, Aline était au bord de l’orgasme, sa main crispée dans mes cheveux, me tenant la tête bien au contact de son intimité. Elle a décroché de l’autre, a écouté, marqué une seconde d’hésitation, a laissé tomber :


— D’accord, vous me laissez une minute pour finir avec Brigitte et vous pouvez le faire entrer.



Elle raccroche, reprend une position plus conventionnelle, m’aide à me redresser.

— L’adjoint au maire est là… j’avais complètement zappé le rendez-vous…

Elle remet prestement sa pièce de lingerie, je contourne son bureau pour récupérer ma jupe, ma chemise longue en jean et mes sous-vêtements. Plus rapide que moi, Aline s’empare de mes fringues, rieuse et joueuse :

— J’ai dit une minute… t’as pas le temps de remettre tout ça !


Et sans me demander plus mon avis, elle me tend juste ma chemise en jean, enfouissant le reste dans un tiroir bas d’un meuble, derrière le bureau. Et avant même que je n’aie commencé à passer ladite chemise, elle reprend le téléphone et dit à sa secrétaire :

— C’est bon, Murielle, vous pouvez faire entrer mon rendez-vous… Brigitte restera avec nous pour l’entretien.
Panique à bord, je réussis la performance de passer le vêtement, le boutonner et à m’asseoir prestement sur l’un des deux fauteuils face au bureau, non sans lui avoir murmuré, au moment où la porte s’ouvrait, un « salope » bien senti, auquel elle m’a répondu par un petit « oui, je sais… », rieur.

L’homme est entré, la bienséance n’oblige pas, heureusement, les dames à se lever pour accueillir un monsieur.

Chemise bien tirée sous mes fesses et sur les cuisses, je pouvais donner le change, même si, à mon avis, et au premier regard, il a repéré, quand même, une longueur limite dans la tenue d’une cadre… Pour autant, il n’en a rien fait paraître.

Assis dans le fauteuil voisin du mien, l’homme est resté professionnellement concentré sur le sujet qui l’amenait. Les échanges étaient intéressants, constructifs. Bref, une conversation pro toute ordinaire, mis à part que, dans le trio, il y en avait une nue sous sa chemise courte qui n’était pas très à l’aise… .

À un moment, son téléphone a sonné, et, non sans s’être excusé de devoir répondre, il a pris l’appel.


Aline en profite pour me tendre une feuille, sur laquelle elle a écrit ces quelques mots :

« Jambes serrées interdites et caresses de rigueur, sinon, je te libère et tu devras te lever comme tu es et repartir à ton bureau comme ça… Joueuse ..? »

Le choix n’en était pas un, je me suis donc exécuté.

C’est ainsi que nous avons poursuivi l’entretien, moi cuisses ouvertes plus que de raisonnable face à une Aline qui n’en perdait pas une miette, main gauche au contact de mon intimité lisse, ne quittant pas notre interlocuteur des yeux, de peur qu’il ne soupçonne quelque chose.

La conversation achevée, l’homme s’est levé, Aline également. Je ne pouvais pas, cette fois, décemment, rester assise. Je me suis donc levée également, essayant de garder mon naturel. À son regard, il était évident qu’il se posait, pour le moins, des questions sur ma tenue du moment. Ma chemise arrive certes à mi-cuisses, mais, logiquement, il aurait dû apercevoir, en dessous, la trace d’une jupe, au moins sur quelques centimètres… Toujours très courtois, il n’en a, néanmoins, rien laissé paraître, si ce n’est un serrage de main sans doute plus long que de convenance et un regard plein d’interrogation masculine.

La porte refermée derrière lui, Aline, dans mon dos, m’a saisie par les épaules, a déboutonné ma chemise et m’a conduite devant un miroir, dans un angle de la pièce.

— Tu es belle, ma Brigitte, quand tu te caresses… Refais-le pour moi, là…

Soumise, comme je sais l’être, je me suis exécutée, une main sur mes seins, l’autre sur mon intimité, soutenant le regard d’Aline par glace interposée.

Elle a souhaité que j’aille jusqu’au plaisir, je l’ai fait : j’ai joui sous ses yeux, la tête renversée en arrière, sur son épaule, tandis qu’elle-même joignait ses doigts aux miens dans mon sexe trempé et brûlant. Quelques instants plus tard, Aline, assise derrière son bureau, me regarde remettre ma tenue, complète cette fois, rieuse et d’humeur coquine.



— Je crois que je vais t’interdire de porter des sous-vêtements. D’ailleurs, idéalement, tu devrais être nue tout le temps dans mon bureau.

Terminant de refermer les boutons de ma chemise, j’objecte, en riant :

— Sauf que là, tu ne pourrais plus recevoir tes interlocuteurs en même temps que moi.

Aline n’est pas du genre à se laisser contrer : toujours tout sourire, elle réplique :

— Ce n’est pas moi qui serais le plus ennuyée… Chiche que je te fais le coup, un jour ?

Elle se lève, vient à mon contact : baiser passionné, violent, interminable. Sa main plongée sous ma jupe, elle reprend possession de mon entrejambe, me fouille, sans ménagement, retire ses doigts luisants, me les met sous les yeux :

— Tu es toute mouillée rien que d’y penser, ma belle…

Elle me donne ses doigts à lécher, je le fais avec plaisir : depuis le plus jeune âge, goûter ma propre liqueur de jouissance a toujours été, chez moi, un plaisir.

Nous nous sommes quittées sur un dernier baiser, toujours passionné et violent.

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