L'Échappée Belle (One Shot)

- Tu ne retrouveras jamais ta liberté, tu sais, dit mon Maître en verrouillant la porte. Et tu sais quoi ? Tu ne le voudras jamais. Parce qu’au fond de toi tu es juste une petite salope qui attend qu’on lui dicte sa conduite et qu’on la baise par tous les trous.
Je baissais humblement la tête. Je faisais pitié : agenouillée, cul nu, vêtue d’un simple T-shirt qui ne couvrait rien, bâillonnée et enchaînée par la taille à un anneau dans le mur, les mains menottées dans le dos pour ne pas me toucher sans l’autorisation de mon maître.
Il s’agenouilla devant moi et me caressa les cheveux en m’observant. Je mouillais déjà ; je savais qu’il était en train de réfléchir à la manière dont il allait r de moi et m’humilier ce soir pour encore mieux me rabaisser comme l’esclave que j’étais devenue.
Il me détacha de ma chaîne et me libéra les mains. Je le suivis à quatre pattes comme un petit chien ; il m’avait retiré le droit d’utiliser le mobilier comme les chaises, les tables et les lits, et le droit de me tenir debout. Je devais donc me déplacer à quatre pattes, pour son plus grand plaisir d’observer mon petit cul dénudé.
Il m’avait laissé trois heures à la maison entravée, le temps d’aller retrouver des amis. Il aimait sortir et me laisser tout à mes pensées, toujours impures bien sûr, pour mieux m’écouter les raconter.
Je passais une soirée à ses pieds, sa main caressant mes cheveux ou claquant mes fesses par moment. J’étais terriblement en chien, j’avais tellement envie qu’il me baise, ce qu’il me refusait depuis bientôt trois jours. Je dû me contenter de sucer sa bite en imaginant celle-ci s’empaler en moi et me faire grimper aux rideaux.
Ce fut une soirée calme, nous arrivions au bout de ma punition. Nous ne fîmes rien d’extraordinaire les jours qui suivirent, lui se contentant de vérifier que je remplissais bien mes tâches quotidiennes, et moi me tenant à carreau pour profiter de cette accalmie. Mais il me suffisait de l’observer pour savoir qu’il préparait quelque chose, un projet qu’il murissait avec attention dans sa tête.

Je redoutais le moment où il mettrait son plan certainement diabolique à exécution, et en même temps l’attendais avec impatience. Je me laissais porter par de doux fantasmes le soir quand il m’attachait nue aux barreaux du lit avant de s’endormir à mes côtés, droit comme un i, indifférent à mes charmes.
Un jour au travail j’ouvris mon sac à main et glissèrent de mon agenda une paire de menottes. Elles tombèrent sur le sol dans un cliquetis métallique qui intrigua ma collège de bureau. Elles étaient heureusement tombées hors de sa vue et je prétextais avoir fait tomber mes clefs, tout en sentant le rouge me monter aux joues.
Mon ange,
Avait-il écrit dans mon agenda à la date du jour,
ce soir tu vas rester tard au travail ; je veux que tu sois d’une assiduité exemplaire, je vérifierais ! Vers 20h30 tout le monde devrait être parti. Je veux alors que tu te rendes dans le parking, que tu te déshabilles dans l’allée – pas cachée dans ta voiture ! – et que tu t’enfermes dans le coffre en laissant tes clés cachées derrière la roue avant droite. Tu te banderas les yeux avec ton foulard et tu te menotteras les mains dans le dos.

Et c’était tout. Pas d’information de plus sur le programme de la soirée ni de précision sur le temps qu’il comptait me laisser dans le coffre. J’étais déjà trempée. Il avait choisi mes vêtements du jour, une jupe crayon jusqu’aux genoux et un top moulant, en oubliant volontairement la culotte bien entendue. Le haut de mes cuisses collait et je sentais l’odeur caractéristique de l’excitation monter.
J’essayais de me concentrer mais mes pensées dérivaient sans cesse vers la soirée à venir. Il me sembla qu’une éternité passa avant 20h30. A l’heure dite, je me levais en tremblant, et parcouru les couloirs déserts. Je croisais le personnel de ménage que je saluais d’un geste de la tête, accélérant le pas pour qu’ils ne puissent pas voir la rougeur de mon visage.
Au parking, il me fallut bien dix minutes pour me décider à sortir de ma voiture pour me dénuder.
J’appréhendai le retour inopiné d’un collègue qui aurait oublié des clés ou un dossier, ou bien le passage de la sécurité. Je tremblais comme une feuille en baissant ma jupe et peinais à dégrafer mon soutien-gorge. Je pliais mes affaires et les déposais sur le siège passager.
Soudain mon sang se glaça. J’entendais des pas venant dans ma direction ! Je me précipitais sur mon sac, attrapais mes menottes et mon foulard, déposais les clés à l’endroit indiqué et me précipitais dans le coffre. Je n’eu pas le temps de voir si quelqu’un s’était suffisamment approché pour me voir. Dans l’obscurité du coffre, je me bandais les yeux puis me menottais à l’aveuglette. Il ne m’avait même pas donné les clés par sécurité… ses jeux devenaient de plus en plus dangereux.
Le temps s’étira à l’infini. Il ne faisait pas chaud dans le coffre, et les sons filtraient mal. Je cru cent fois entendre des pas approcher, que je guettais, le cœur battant à tout rompre, mais fus à chaque fois déçue. J’aurai voulu m’endormir, mais j’étais trop excitée par ce que je vivais. Je n’avais aucun moyen de soulager mon sexe gonflé d’excitation, était e de rester couchée en chien de fusil du fait de l’exiguïté du coffre. Je me contentais de presser mes cuisses l’une contre l’autre, exerçant une légère pression sur ma chatte.
Soudain la portière claqua. Je n’avais même pas entendu la personne arriver !
La voiture démarra sur les chapeaux de roue et manœuvra avec habilité. Nous passâmes rapidement deux barres de ralentissement qui m’envoyèrent buter contre les parois du coffre. Le fait que le conducteur n’ait pas checké le contenu du coffre m’inquiétait. Et si ce n’était pas lui ? Et si c’était un voleur ? Que me ferait-il s’il me trouvait ainsi offerte dans le coffre ? En proie à la panique la plus totale, je tentais vainement d’échapper à mes menotte ; en vain, elles étaient trop solides, et le bandeau, trop bien noué du fait de mon expérience. La voiture continuait de rouler.
Je n’avais plus aucune notion du temps qui passait.
La voiture fit quelques virages, mais rien qui puisse me renseigner précisément sur la destination.
Nous quittâmes bientôt l’asphalte pour rejoindre une route de campagne. A même le plancher du coffre, c’était infernal, je rebondissais durement et j’absorbais tous les chocs.
Enfin, la voiture se gara. La portière claqua. Les pas résonnèrent sur ce qui ressemblait à du gravier. Le bruit du coffre qu’on ouvre, et la brise froide du soir.
J’étais tétanisée. La personne qui avait ouvert le coffre resta longuement plantée devant moi. Aveuglée, je n’avais pas la moindre idée de ce qu’il était en train de faire. Soudain, des mains gantées me tirèrent vers lui. Je poussais un cri de terreur. L’inconnu me tira jusqu’au bord du coffre. J’entendis un cliquetis puis un bruit d’étoffe. Il dégrafait sa ceinture et baissait son pantalon !
Soudain je sentis contre mes lèvres un phallus durci. Je serrai la mâchoire, refusant cette intrusion, mais une main se posa brutalement sur ma nuque, empoignant mes cheveux, tandis que l’autre pinça les joues pour forcer ma mâchoire à s’ouvrir. Je fus e d’accueillir le pénis en bouche. La main était si implacable dans ma nuque que je m’appliquais à bien sucer, craignant d’être brutalisée si je ne le satisfaisais pas.
Dans quelle galère m’étais-je fourrée ? A quel moment les choses avaient elles dérapées ? Les larmes aux yeux, je repensais au moment où j’avais refermé les menottes sur mes poignets. Avais-je scellé mon destin à cet instant ? Ou bien était-ce quand je m’étais officiellement soumise à mon Maître, signant son contrat ? Ou bien quand je lui avais écrit pour la première fois ?
J’étais à bout de souffle. Le bruit de ma salive clapotant autour de ce pénis étranger soudain me répugna, alors que j’étais devenue accoutumée de la fellation.
A quelles autres sévices m’exposais-je encore ? Qui était cette personne ? Est-ce que mon Maître savait où me chercher ?
- Pitié, suppliais-je quand l’étranger retira sa bite de ma bouche.
Je vous en prie, laissez-moi partir…
- Pas avant que tu m’ai fait jouir, salope, dit-une voix étouffée.
Il m’attrapa par les pieds et me fit pivoter. Les hanches surélevées sur le bord du coffre, les jambes à l’extérieur de la voiture, mon dos reposant douloureusement sur mes mains menottées, la position était franchement tendue. Je sentais mon intimité exposée à l’air libre, le vent frais caresser mes cuisses dénudées. L’étranger me caressa le ventre et remonta vers mes seins. Un sanglot m’échappa. Ne me contrôlant plus, je ruai brutalement, frappant sans voir. Mon pied rencontra ce qui devait être son ventre ou son entrejambe. Je l’entendis lâcher un « oooow » et tituber sur le gravier. Je me démenais pour me sortir du coffre et pris mes jambes à mon cou.
A l’aveugle, je n’avais pas la moindre idée de là où j’allai. Mes pieds dérapèrent et s’abimèrent sur le gravier, puis je sentis sous mes pieds l’herbe sauvage. Je me cognais l’épaule droite contre un arbre, me prit des branchages dans la figure et me griffais sur des ronces.
- Au secouuuuuuuurs ! hurlai-je en entendant derrière moi les foulées de mon assaillant. A l’aide !
Soudain on m’attrapa par les hanches. Je battis des jambes, luttais autant que je pouvais, mais il parvint à m’entrainer contre mon gré. Me trainant en me tirant les cheveux et en me broyant le bras, il me conduisit vers un bâtiment. Il me fit franchir un pas de porte, et mes pieds meurtris rencontrèrent le carrelage de l’habitation. Il me fit un croc-en-jambe et je tombais en avant sur un matelas étendu au sol. Ma mâchoire claqua en heurtant le matelas et mes genoux s’entrechoquèrent.
- Pitié, sanglotais-je, laissez-moi partir… c’est une terrible erreur… laissez-moi vous expliquer…
Je hurlais alors qu’il me bâillonnais avec un bout de tissu poussiéreux. Il me plaqua sur le matelas en se couchant sur moi. Je hurlai de plus belle, les larmes ruisselant sous mon bandeau, tout mon corps tendu pour résister à l’assaut.
- Chuuut, me dit-il doucement de son étrange voix étouffée.
Je luttais en essayant de me redresser. Il me plaqua d’une main de fer et je sentis ses lèvres se poser sur mon lobe d’oreille… et y déposer un délicat baiser.
- Tout va bien se passer, mon ange, dit mon Maître.
Soudain tout mon corps fut parcouru d’un frisson. Comme j’avais été bête ! Pourquoi est-ce que ça aurait été quelqu’un d’autre que lui au parking ? Il était 21h, un vendredi soir…
Ma tête était brûlante d’avoir tant crié et pleuré, les larmes séchaient à peine sur mes joues et je sentais poindre les picotements de mes griffures. Je me détendis sur le matelas, avachie comme une chiffe molle, épuisée. Je sentis soudainement Son pénis entrer dans ma chatte trempée.
Allant et venant tout en jouant avec mon clitoris, le plaisir ne tarda pas à se faire sentir. Je revécu la scène de la course poursuite d’une manière beaucoup plus excitante, prenant plaisir à me faire dominer par cet assaillant terrifiant…
- Alors, petite salope, tu chouines comme un bébé mais maintenant tu es contente qu’il y ait des gentils monsieurs comme moi pour te défoncer la chatte, hein ? Quelle chance j’ai eu de te trouver comme ça dans le coffre… J’allais pas laisser une si jolie poupée dans ton genre frissonner toute seule dans sa caisse…
Je climaxais en moins de temps qu’il ne fallut pour le dire, mordant mon bâillon improvisé avec délice, le cœur battant à tout rompe, battant des jambes contre le vieux matelas.
Je flottais après dans un état de béatitude comme j’en avais rarement connu. Je sentis ses mains chaudes s’affairer autour de mes poignets, et mes bras libérés tombèrent de part et d’autre de mon corps. Il détacha mon bâillon trempé de salive, et enfin me retira le bandeau.
Son sourire n’eut d’égale que celui que je lui rendis. Me redressant fébrilement, je passais mes bras autour de lui et l’étreignis aussi fort que je pu.
- Merci Maître, chuchotai-je.
- De rien, Princesse.
Je tentais de graver dans mon esprit la sensation de mon corps nu meurtri et en même temps frémissant de plaisir contre son corps chaud. J’humais son parfum, l’odeur de sa veste en cuir, me calais sur le rythme de sa respiration.
Sans même rattacher sa ceinture qui pendait de part et d’autre de ses hanches, il me souleva et m’emporta. Je regardai la maison de campagne dans laquelle nous avions déjà passé quelques week-end et me sentis encore une fois bête de ne pas avoir compris tout depuis le début. Mais bon sang, quel orgasme !
Il me déposa sur un canapé du salon, me recouvrit d’une grosse couverture, et entreprit de lancer un feu. Je fermais les yeux et somnolais au bruit du craquement du bois.
Quand le feu fut lancé, il souleva délicatement la couverture et tira sur mes jambes pour les étendre. Armé d’un coton, il désinfecta les griffures de ronce une par une. Une fois fini, il déposa tendrement un baiser au creux de ma cheville meurtri. Puis un autre sur mon mollet. Puis un autre sur mon genou un peu bleui. Ainsi de suite, jusqu’à embrasser mon sexe. Du bout des lèvres, il titilla mon clitoris, de sa langue caressa mes petites lèvres, me faisant retourner vers les étoiles en un aller direct. Je gémis doucement, crispant mes mains sur les coussins du canapé, en extase. Quand il eut finit, je restai immobile, le bras replié sur mes yeux, savourant le bonheur que je vivais.
Soudain, je sentis un bracelet de cuir se refermer sur ma cheville droite, puis un autre sur la gauche. Avant d’avoir eu le temps de faire un geste, je me retrouvais menottée aux pieds et aux mains.
- Ne t’attend pas à être traitée comme une dame ce week-end, mon ange, à la fin du week-end tu auras bien compris quelle est ta place.
En guise de preuve, il me passa un collier en cuir autour du cou.

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