Cocu... Volontaire Vraiment ? 1

Exceptionnel


Quinze ans de vie de couple, quinze ans de vie conjugale heureuse, un excellent départ pour un chemin bordé de fleurs vers de lointaines noces d’or ou de diamant . Et puis un soir, patatras ! Émilie, ma femme chérie, au coucher, me reçoit en son sein, la mine froide, les yeux fermés, le corps inerte. Je m’applique à faire réagir l’épouse habituellement ardente, toujours prête à partager le plaisir sexuel au cours de rapports endiablés : rien !

Rien, quand je me retire pour reprendre à la base des préliminaires qu’elle peut avoir jugés trop rapides. Rien, quand des doigts je tente de réveiller son clitoris indifférent aux attouchements. Rien, quand j’essaie de le rouler entre mes lèvres. Rien… rien quand mes doigts cherchent le point G, comme s’il avait disparu définitivement. Toujours rien en réponse aux caresses mouillées de ma langue… Rien ! Émilie reste de marbre, prend un air désolé mais ouvre ses cuisses afin de s’offrir, de me recevoir en elle pour la deuxième fois, dans un vagin à peine lubrifié. Elle se prête à la pénétration, subit mais ne coopère pas. Rien !

En quinze ans le phénomène ne s’est jamais produit. Je lime un peu, je constate l’inutilité de mon entreprise, j’abandonne le siège, le cœur serré, humilié. A quoi bon s’acharner ? Une larme coule de l’œil de ma femme vers son oreille.

Je gis nu à côté de son corps blanc et nu. Je me demande en quoi je fais erreur, quelle faute j’ai commise pour me heurter soudain à cette froideur de ma partenaire. Je repense à nos conversations récentes. Hier tout allait bien, aujourd’hui je me sens au bord d’un précipice, pris de vertige : pourquoi ? Comment un tel bouleversement peut-il se produire ? Suis-je nul ? En quoi suis-je différent des autres soirs, des autres fois ? Que m’arrive-t-il tout à coup? Mon érection est normale, ni plus forte ni moins solide que lors de nos relations habituelles. Toutefois ma verge répercute peu à peu mon désappointement moral, le sang qui l’avait raidie reflue et elle baisse la tête, s’effondre sur les testicules douloureux du chahut qui les laisse énervés.

Non, je ne vois pas comment j’aurais pu blesser en paroles ou par un comportement inapproprié ma compagne tout à coup renfrognée, boudeuse et incapable de s’enflammer à mon contact.

Enfin, toujours immobile, Émilie veut s’exprimer. La voix est hésitante, enrouée et ma femme fait un effort pour s’exprimer:

- Excuse-moi, je suis désolée, sincèrement désolée de ne pas pouvoir faire mieux. Je te demande pardon. Demain cela ira certainement mieux. Bonne nuit mon chéri.

Me voilà renvoyé dans les cordes, remercié pour cette nuit. Quelques mots ne suffisent pas à chasser mes questions. Je vais passer une mauvaise nuit à me r l’esprit, à bâtir les plus folles hypothèses sans oser toucher ce corps que je ne reconnais plus, à deviner des sanglots étouffés avant d’entendre le souffle plus régulier de l’endormie. Je froisse les draps tant je change de position.

A une mauvaise nuit succède naturellement une journée morose. Arrive le soir après un souper silencieux pendant lequel les regards se fuient. Fatalement le coucher ressemble au précédent. Toutes mes tentatives de rapprochement échouent lamentablement. Cette fois mon érection elle-même me paraît plus molle alors que l’accueil de ma femme semble embarrassé et ou au moins sans spontanéité.

Je me résous à renoncer au rapport attendu. Émilie en est soulagée, moins affectée que la veille et réussit à parler d’une voix apaisée, sans larmes ni sanglots:

- Mon chéri, encore une fois excuse ma tiédeur. Ne te tourmente pas inutilement. Tu n’es pas en cause dans ma difficulté à faire l’amour. Tout est de ma faute. Permets-moi de t’expliquer, cela me permettra de retrouver un état normal et de te montrer tout l’amour que j’ai pour toi.

- Ah ? Tu veux faire un effort pour m’aimer, ce n’est plus naturel ? Je t’écoute.

Émilie se lance dans un récit étrange. Que vient faire dans notre relation son amie et confidente Angèle ? Je l’interromps:

-Tu as dit Angèle ! J’aurais dû m’en douter.
Angèle, évidemment

- Que lui reproches-tu ? Ne te lance pas dans une diatribe longue violente et inutile contre mon amie. Elle ne nuit en rien à notre couple contrairement à ce que tu soutiens depuis toujours. Écoute plutôt. Chaque mardi, je lui rends visite ou elle vient chez nous.

- Voilà la source de mes ennuis. Elle te monte contre moi.

- Mais non ! M’écouteras-tu à la fin ? Or cette semaine j’avais un rendez-vous chez mon médecin le mardi.

- Tu noies le poisson ou ton médecin t’a interdit d’avoir des rapports sexuels avec ton mari ?

- Ce que tu peux être pénible avec tes idées fixes. Je n’arriverai jamais à m’expliquer sans interruption ? J’ai avancé ma visite à Angèle au lundi. Je trouvais amusant de me présenter par surprise et je prévoyais un long fou rire pour elle et pour moi.

- Je ne vois pas l’intérêt de ce préambule. Où allons-nous ?

-J’arrive à sa porte, elle est fermée. Je passe par la terrasse et je trouve une ouverture sur le séjour. J’entre et je suis frappée par des gémissements ! Le mari d’Angèle est en voyage, que se passe-t-il ? Mon amie est-elle tombée, malade ou est-elle attaquée ? J’avance prudemment jusqu’au coin du salon, j’entends mieux, les bruits ressemblent fortement à des cris de plaisir d’une femme en amour. Un coup d’œil vers la gauche, en direction du canapé profond confirme cette impression. Je vois les mouvements d’un fessier musclé et poilu entre des jambes de femme. La croupe masculine monte et descend à vive allure de façon presque automatique. Quand elle monte, cette croupe s’élève étonnamment haut et laisse apercevoir les abords d’un sexe de femme qu’elle libère et un incroyable sexe d’homme, large épais et long, très long, qui sort interminablement de la grotte où il replonge aussitôt accueilli par des exclamations troublantes.

- Donc, en l’absence de son mari, ta très vertueuse amie est en train de faire l’amour avec un homme hyper membré et jouit sans gêne sous les coups de boutoir de son amant du moment.
Et alors, en quoi cela nous concerne-t-il. Il y a sur terre des milliards d’hommes et de femmes qui copulent ! Tu es choquée d’assister à ce coït ? La prochaine fois annonce ta visite, cela t’évitera d’être indiscrète.

- Oh ! Oui. Sur le moment je suis émue par ces cris d’amour mais surtout par la taille et le diamètre du pieu qui pénètre et quitte si régulièrement le vagin. La jambe pointée vers le plafond, comme celle qui accroche les reins du mâle, est tatouée derrière la cuisse. Ce tatouage, Angèle me l’a montré avec fierté, représente un cœur transpercé par une flèche qui indique le chemin vers la vulve. J’avais plaisanté :

- Victor ne peut pas se tromper de chemin avec ce fléchage !

Angèle m’avait laissé entendre que Victor suivait assez rarement cette piste depuis un certain temps

- Qu’est-ce que je disais, tu espères me voir quitter la voie de ton sexe à l’exemple de tes amis. C’est ça ton explication ? C’est un peu court. Je ne suis pas Victor.

- Laisse tomber Victor. Plus le type martèle Angèle, plus elle chante, plus elle le supplie d’aller bien au fond, de la défoncer et de la faire jouir. Mais en raison de la longueur de sa tringle le parcours du membre ne peut pas aller plus vite. Cependant Chaque pénétration déclenche une série de gémissements comparables à ceux que tu m’arrachais au début de nos amours. Angèle est en folie, le gars fonce du plus vite qu’il peut et s’écrie :

-Tiens, prends ça, tiens, prends ça ! C’est bon ?

- Oh! Oui ! Encore. …

Le spectacle dure une éternité, je ne vois pas le temps passer tant il est captivant, à la limite de la bestialité. Est-il possible de s’aimer avec autant de vigueur, de violence et de continuité ? Quand prendront-ils une minute de repos ? La queue implantée en Angèle est-elle vraiment aussi longue qu’elle paraît. Par quel artifice peut-elle être aussi dure ou aussi raide ?

Je me souviens que je suis en situation étrange, voyeuse chez mon amie.
Ce n’est pas convenable, il faut partir. Or les amants font enfin relâche. L’homme descend du canapé, pose ses pieds à terre et comme il est de profil, j’aperçois enfin le gland volumineux qui couronne sa verge aux dimensions stupéfiantes. Ciel, quel engin. Est-il artificiel ou réel ? Sous le coup de l’émotion, je heurte un vase, le bruit attire les regards. Angèle se redresse, cache ses seins derrière ses mains, découvre ma tête et s’exclame :

-Émilie C’est toi ? Tu m’as fait peur ! On est mardi ?

La lance de son guerrier se tourne vers moi. Je suis toute bête, aphone.

- Bon, puisque tu es là, ne recule pas. De toute façon je voulais t’annoncer que ce jeune homme me rendait heureuse. Voici donc mon ami René. Il t’impressionne, hein ! Et il y a de quoi. As-tu déjà vu une bite comme la sienne ? Tu admires ? Ça te fait peur Approche ! Si, viens près de nous…

Je suis mal placée pour refuser. J’avance. Angèle se caresse les seins, les masse et me lorgne par en dessous. Elle me taquine :

- Tu peux toucher. Ah! Il est couvert de nos fluides. Bon, tu sais ce que c’est : juste un peu de cyprine et un peu de sperme. Regarde, je nettoie son épée.

Sans gêne aucune Angèle enfourne entre ses mâchoires grandes ouvertes un bout impressionnant du sexe et retire sa tête en serrant ses lèvres autour du cylindre qui ressort nettoyé.

- Tiens, touche. Mais si…Je le permets et René en sera tout heureux…Avec les deux mains, ne sois pas timide. René ne te fera pas de mal.

Je ferme une main sur ce rouleau à la peau douce certes mais dur comme du bois et sortant du four. Je pose mon autre main à la base de l’instrument prodigieux. Il s’en dégage une sensation de force sensationnelle et il réagit comme un ressort vers la verticale. Angèle entoure mes mains avec les siennes. Et dit :

- Alors, qu’en dis-tu ? Tu le sens palpiter sous tes doigts ? N’ai-je pas raison de lui rendre hommage. Tu rougis ? Tu voudrais l’essayer ? Tu comprendras mieux s’il te ramone la chatière. C’est divin

Précipitamment je fais non de la tête. Elle se moque de ma retenue.

- Aujourd’hui je l’ai déjà beaucoup fatigué, mais il a une tenue solide. Un jour je te le prêterai. René, tu aimerais faire plaisir à mon amie ?

Le grand diable à la bite terrible fait oui et baisse les yeux. J’ai trouvé plus intimidé que moi. J’ai toujours sa masse rude et chaude entre les doigts, à l’intérieur des mains d’ Angèle. Tiens, elle ignore mon refus, veut me persuader. Angèle imprime un mouvement à mes mains, les fait glisser vers les testicules ou remonter vers le gland et elle recommence . Cela dure. Je n’oppose pas de résistance, captivée par le côté insolite de la situation. Moi, épouse fidèle, je suis en train de masturber à deux mains le sexe d’un inconnu, un sexe si étrange. Suis-je folle d’y prendre plaisir ? J’examine le visage de l’homme, je vois ses traits se durcir, se figer et tout à coup la verge est prise de convulsions, tressaille et envoie quatre ou cinq giclées blanches sur nos visages et sur les seins d’Angèle tandis que le mâle rugit.

- « Allez, quand il y en a pour une, il y en a pour deux » récite mon amie. Lèche mes nénés et dis-moi si ce nectar à la saveur d’amande n’est pas la meilleure liqueur du monde. En veux-tu une rasade dans le con, ma cocotte ?

- Non, pas maintenant. Je dois rentrer chez moi. Jean va m’attendre…et j’ai du repassage à terminer.
Le truc m’effraie un peu et puis j’aime mon mari. Je réponds n’importe quoi pour fuir la terrible tentation et éteindre les étincelles de désir qui embrasent mon ventre;

- Tu ne perds rien pour attendre. Ne fuis pas, regarde plutôt


Angèle fait asseoir son amant, enjambe ses cuisses, empoigne la massue à peine ramollie, vise et la dirige vers sa fente :

- Oh ! Que ça fait du bien de se laisser descendre sur la barre fixe. Viens, c’est ton tour.

Prise de panique à l’idée d’être empalée sur ce sexe trop dur, trop gros ou de sentir exploser en moi un feu d’artifices de sperme je bats en retraite, les mains brûlantes et tremblantes. Je rentre toute fiévreuse à la maison.

Et moi, mari devenu un mari comme impuissant, écrasé par la honte de ne plus faire jouir ma femme ,j’ai un doute :

- Tu es partie, sans … goûter ou savourer, tu as pu résister

- Partie, oui ! Oui, sans le sucer ou sans le laisser me prendre. Je me suis sauvée pour ne pas céder à la tentation. Et depuis, je me demande si je n’ai pas eu tort. Je ne peux plus chasser de mon esprit l’image de ce serpent tentateur. Peut-être que, si je l’avais essayé, la représentation de ce gros morceau de chair ne hanterait plus mes jours et mes nuits. Et tout irait bien entre nous de nouveau.

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