Nels

Voici le récit d'une rencontre qui vient après plusieurs autres. Je suis un dominateur d'une cinquantaine d'année, et cette femme est une soumise qui m'a été présentée par son Maitre. Après plusieurs rencontres à 3, nous décidons lui et moi de lui faire une surprise et que je la rencontre seul.
Cette histoire est totalement vraie.
Voici son récit :
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En marchant frileusement dans le froid hivernal, je ne m'attendais vraiment pas à ce qui m'attendait. Enveloppée dans mon manteau de vison long ceinturé de cuir, chapeau noir à larges bords enfoncé sur mes boucles, mes bottillons parme claquaient sur le trottoir tandis que l'écharpe de même couleur voltigeait au vent. En arrivant un peu en avance il est vrai, je ne vis pas Maître, j'entrais donc dans la brasserie décidée à me réchauffer d'un bon chocolat fumant. Alors que je m'apprêtais à m'installer à une table centrale, j'entendis quelqu'un me héler : « Nels ! » Interloquée car ne reconnaissant pas la voix de Maître, je me trouvais face à face avec Monsieur, toujours aussi imposant, un large sourire bienveillant aux lèvres et se penchant pour déposer un baiser sur ma joue : j'ôtai mon chapeau pour lui faciliter la tâche. Je m'exclamais joyeusement qu'il était lui aussi en avance et que Maître n'était pas encore arrivé, ce qui m'étonnait un peu car il est toujours là quand j'arrive… Installés confortablement nous avons commencé à bavarder, notamment de mon escapade dans l'Océan Indien dont il était au courant puis nous avons dérivé, si j'ose dire, sur la voile que connaît bien Monsieur, puis l'océan Indien assez dangereux en raison de ses courants traitres et surtout de ses rouleaux…Et Maître n'arrivait toujours pas. J'étais presque inquiète mais Monsieur sentant pointer mon désarroi m'annonça qu'il l'avait eu peu avant au téléphone. Je me rassurais donc et continuais avec plaisir cette conversation quasi de salon moi la soumise avec un Dominant, situation incongrue s'il en fût ! Lorsque le portable de Monsieur sonna, il décrocha, je compris que c'était Maître, et à ma grande surprise il me le passa, m'annonçant qu'Il voulait me parler.

Et là, si je n'avais été solidement assise je serais, je crois, tombée par terre : Maître m'annonça purement et simplement qu'il ne venait pas car ce n'était pas prévu et qu'en revanche Il me confiait à Monsieur qui allait me conduire comme prévu en son Donjon ! « Et sois obéissante », ajouta-t-Il ! Subjuguée je répondis sans discuter un « Oui Maître » un peu incertain tandis que mes pensées couraient en vrac dans ma tête. Je me sentais affolée et fière en même temps que Maître me jugea capable d'une telle étape supplémentaire dans ma Soumission à Lui. Personnellement je n'en étais pas absolument convaincue, ce qui me rassurait néanmoins, c'est que j'ai confiance totale en Monsieur. De toute façon je n'avais pas le choix, j'étais au pied du mur, face à un challenge que j'étais loin d'avoir prévu. Je décidai donc de relever ce défi, énonçant à Monsieur : « Après tout c'est une expérience », ce qui le fit sourire.
Aussitôt dehors dans le froid toujours aussi mordant, Monsieur posa une main possessive et puissante sur ma nuque tandis que nous marchions côte à côte en direction du Donjon tout proche. Je sentais toute sa force sur moi à travers cette unique main qui, au fond me dis-je, constitue un collier symbolique de Soumission. Je le ressentis comme tel, cela me conforta dans ma détermination de Soumise. Arrivée en bas après l'écueil redoutable de l'escalier raide menant à l'enfer de tous les délices et tourments, surtout lorsqu'on est chaussé de talons et en manteau jusqu'aux chevilles, mais Monsieur m'aida dans mes pas incertains d'une main aussi ferme que secourable. Et nous sommes entrés dans cet antre de la Domination : une douce chaleur régnait, quelques bougies rouges dansaient leurs ombres sur les murs…J'avais un peu peur, mais pas trop ! En fait j'étais plutôt excitée. Débarrassée de mon manteau et de mon blouson parme assorti comme de juste aux bottillons et à l'écharpe, je me retrouvais face à Monsieur, tremblante tout de même dans ma petite robe noire courte sur mes bas noirs également.
Son regard prit possession de moi en me captant immédiatement. Puis Monsieur posant ses mains sur mes épaules et mon dos, m'insuffla sa force Dominante mais protectrice en même temps, se reculant légèrement comme pour m'apprendre par cœur tant son regard enveloppant courait sur moi comme si j'étais nue. Me tournant de dos, il s'assit derrière moi sur le canapé et m'ordonna de relever ma robe puis de me pencher en avant, ce que je fis aussitôt. Sa main parcourut mes fesses, toucha brièvement ma chatte pas encore très mouillée je le reconnais, puis m'asséna quelques tapes légères qui, aussitôt m'excitèrent.
« Relevez-vous, ordonna-t-il, tournez-vous et enlevez votre robe.
-Oui Monsieur, répondis-je dans un murmure et ma robe passa par-dessus ma tête, il saisit le vêtement et je me retrouvais face à son regard scrutateur, nue. Je me sentais si vulnérable, regrettant à cet instant-là qu'il n'y ait pas le regard encourageant et salvateur de Maître pour que je puisse plonger m'y ressourcer. Mais nous étions seuls, tous les deux, Monsieur et moi, face à face. Alors, farouche et déterminée, je plongeais mon regard dans ses yeux noirs et la magie opéra, rassurante et calmante…Sa bouche prit mes lèvres, chercha ma langue que je lui donnai ce qui m'excita au plus haut point, j'étais déjà au bord de la jouissance. Mais il s'arrêta aussitôt comme s'il lisait en moi, et c'était le cas je crois. Ensuite je ne sais plus très bien l'ordre des évènements. Tout ce que je me souviens c'est que Monsieur me caressait avec une habileté machiavélique : j'étais debout ou renversée dans ses bras, puis allongée sur la table. Mais à chaque fois que je sentais approcher l'abîme de l'orgasme, Monsieur me laissait au bord. Plusieurs fois, le même Jeu se répéta. J'étais complètement désarçonnée, perdue. Que se passe-t-il me demandai-je inquiète ? Que veut-il de moi ? La frustration me dévorait, une sourde rébellion montait en moi, je le défiai du regard et finis par supplier, vaincue par le désir qui me rongeait :
« Monsieur, laissez-moi jouir, je vous en prie… » Le silence plana, instant suspendu entre le désir et l'aboutissement de la jouissance qui tout à coup explosa sous sa main m'emportant dans une spirale de plaisir.
A cet instant je baignais dans la volupté mais Monsieur saisit mes tétons entre ses doigts, ce que je déteste. Il serrait, serrait, je mordais mes lèvres, je voulais résister et je voulais qu'il arrête. A la fin, à bout de ce que je pouvais supporter, je hurlais : « Stop ! Monsieur s'il vous plaît ». Il prit son temps pour relâcher sa pression mais il s'arrêta et j'en fus soulagée, je n'en aurais guère supporté plus. Pourtant il recommencera à plusieurs reprises durant la séance, moins fort je le reconnais, et une conversation quasi ubuesque s'engagea tandis que je lui exprimais avec véhémence que je détestais que l'on pince mes tétons, alors qu'en caressant doucement les aréoles on pouvait me faire jouir à distance. Il me répondit un : « Je sais » laconique, alternant pincement et caresses au point que je ne savais vraiment plus si j'avais mal ou si c'était bon, et que je le regardais d'un air furibard ! A posteriori je me suis d'ailleurs rendue compte que l'échange verbal fut intense durant cette séance avec Monsieur alors qu'habituellement je parle si peu durant le Jeu, et Maître me le reproche souvent. J'éprouvais là le besoin d'exprimer mes ressentis, mes oppositions parfois, mes indécisions souvent. Jamais je ne me suis sentie aussi vulnérable qu'entre les mains de Monsieur. Le verbal était-il le moyen de me raccrocher à quelque chose de concret, pour me rassurer, me stabiliser ? J'ai eu le sentiment d'une provocation quasi permanente entre nous, comme un jeu de défis mutuels. Parfois je me sentais frôler la révolte et Monsieur, apaisant et Dominateur, me rattrapait dans mes débordements langagiers ou comportementaux. Quel drôle de Jeu, ai-je pensé à plusieurs reprises !
Puis Monsieur entreprit un bondage très serré des seins, et m'entraînant au fond de la pièce me plaça face au mur, mains posées sur les échelles de part et d'autre. J'aimais sentir courir la corde sur ma peau, même si le serrement rendait la sensation un peu difficile à accepter. Fessées fortes, martinet et un autre instrument que je n'ai pu identifier échauffèrent vite ma peau.
J'avais mal et aucun plaisir. Je tentais de me dérober, mais chaque fois, il me replaçait écartant même mes cuisses au maximum pour frapper ma chatte qu'il se mit à vraiment maltraiter. Et là c'était très dur, cinglant, brûlant, désagréable je voulais esquiver, qu'il arrête puis je me disais en même temps : « Je suis là pour obéir à Maître, alors je dois parvenir à accepter », et une légère onde de plaisir parcourut mon clito pour s'engouffrer dans ma chatte. Toute à ma volupté, je ne réalisais pas que Monsieur me tournais face à lui et cette fois cinglait mes seins, mon ventre, puis mon pubis et ma chatte de sa main qui, jamais ne m'avait paru si rude. « Je ne vais jamais supporter ça », me dis-je complètement déboussolée, frustrée dans mon plaisir attendu, en colère contre moi-même d'être incapable de résister…
Je demandai une pause, car je commençais une crise d'asthme, ce qui est rarissime mais résulte sans aucun doute de la pollution actuelle parisienne et de la situation confinée dans le Donjon. Aussitôt Monsieur me libéra. Confuse, je me précipitai à la fois pour reprendre mon souffle et limiter au plus vite ce trouble respiratoire désastreux. Heureusement, ce fut miraculeux, et je me retrouvai face à Monsieur, assis sur la table qui me caressait doucement et enfin me fit jouir à répétition, ce que j'attendais depuis le début en fait. Je deviens toute molle dans ses bras, tandis qu'il m'entourait de ses bras solides et me serrait fort sur sa poitrine, dure, si dure…Face au miroir, adossée à lui, il m'obligeait à me regarder, et je me découvrais étonnée, et troublée, les yeux brillants de convoitise gourmande pour avoir plus de jouissance : j'avais honte de moi et il me forçait pourtant à contempler ma vulnérabilité, si clairement dessinée en ce miroir, de mon corps et de mon âme. Alors affolée, je le regardais, lui, par le truchement du reflet, pour me rassurer, quitter cette honte d'être esclave de ma jouissance…
Le bondage continua et je réalisai bientôt que Monsieur préparait une suspension car il tirait très fort sur la corde passée entre mes cuisses et sur ma chatte. La corde blessait ma peau entre mes fesses, je me sentais décoller du sol jusqu'au moment où repliant ma jambe droite, mon talon quitta le sol et je me retrouvai en équilibre sur ma jambe gauche. Affolée, je m'accrochais à lui, j'avais peur de tomber alors qu'en fait je ne risquais rien. Mais je ne sais pas, j'étais affolée, moi qui avais toujours désiré une suspension, je calais bêtement parce que la corde blessait ma peau, parce que j'avais peur... Je ne parvenais pas à me laisser aller. Sa main écartant les cordes de ma chatte, me caressa doucement, profondément, je vacillais dans l'orgasme incapable de l'atteindre alors que j'aurais voulus sombrer dans la troisième dimension, celle où se confondent espace et temps, celle où le corps devient abstrait et l'inconscient vous submerge. L'orgasme m'y propulsa un peu, le Jeu dura un moment, moi assoiffée de jouissance et paniquée à la fois, cherchant désespérément à m'accrocher à l'épaule de Monsieur, seul rempart contre mes épouvantes absurdes. Finalement je dus m'avouer vaincue, j'acceptais l'équilibre précaire, le frottement des cordes sur ma peau endolorie, et un orgasme profond partit en vagues du fond de mon ventre me propulsant littéralement dans l'espace intemporel sans que je m'en rende compte, toujours consciente cependant alors que j'aurais voulu m'envoler, quitter mon corps pour contempler la scène…
Me libérant progressivement, Monsieur me plaça sur la table en appui sur les avant-bras puis à quatre pattes, tandis qu'une autre corde courait sur mes cuisses les écartant…Je me laissais faire, goûtant la caresse clitoridienne, puis des lèvres intimes qui commençaient à couler un peu lorsque je sursautais : un vibreur entra dans ma chatte, très jouissif, mais un autre objet cherche également à forcer mon anus. Je me rétracte, serre les fesses, annonce que je ne veux pas. Interrogeant Monsieur je lui demande si Maître a autorisé cet accès car il ne m'en a pas avertie.
« Il ne l'a pas interdit me répond Monsieur imperturbable et continuant son approche que j'essaye de toutes mes forces de repousser.
-Mais je ne veux pas, c'est non. Cet accès est à Maître, personne d'autre n'y a accès… »
Faisant semblant de ne pas entendre, Monsieur continue doucement sa pénétration que je refuse pourtant. Mon corps tremble car le gode vibrant dans ma chatte m'excite, et voilà que dans l'anus aussi le gode progresse un tout petit peu et s'anime. Je sursaute affolée, incapable d'échapper à cet envahissement réalisé contre mon gré. Je comprends que je ne peux rien, alors je choisis la sagesse : j'essaye de me détendre pour ne pas avoir mal et l'objet rentre. La promiscuité avec celui du vagin est plutôt désagréable, je me sens écartelée, plus tard je le dirais à Monsieur : « Deux objets simultanément c'est trop pour moi, je suis trop étroite ». Et pourtant cela continue un temps infini, je ne veux pas jouir mais mes cuisses tremblent malgré elles, un premier orgasme vaginal suivi de beaucoup d'autres m'emporte et m'anéantit. Je me sens disloquées, perturbée dans mes sensations que je ne peux plus analyser et Monsieur veut manifestement poursuivre. Alors je demande grâce, disant que je suis fatiguée et c'est vrai, incapable de jouir encore ce que Monsieur ne croit pas. De toutes mes forces je bande mon mental pour ne pas jouir, écroulée sur la table à plat ventre, tandis que Monsieur excite mon clito, plonge un doigt dans ma chatte et fait exploser mon point G tout en insinuant son autre doigt longtemps, très longtemps dans mon anus. Je suis épuisée, et Monsieur me chuchote à l'oreille :
« Jouis
-Je ne peux plus, et j'en suis convaincue
-Mais si » et il obtient je ne sais comment cet orgasme qui me fait basculer dans l'état second que je cherchais peu avant. Plus tard, Monsieur m'expliquera que c'était son but, forcer mon inconscient en quelque sorte, pour que mon corps s'abandonne en confiance à lui. Je ne sais pas discerner sur le moment si je suis contente ou furieuse de ce « forçage orgasmique » que je n'imaginais pas possible…Me tournant et m'allongeant sur le dos, Monsieur entreprend ses massages appuyés dont il a le secret et je comprends qu'il veut dénouer toutes les tensions de mon corps aussi bien que de mon esprit. Je me laisse aller alors, car même si ses gestes sont puissants, surtout lorsqu'il enserre ma tête avec force, ou appuie sur le sternum, je sens mes muscles se relâcher un à un et je me trouve bien. Je me sens tellement bien et en confiance, que voilà que je lui confie que je ne jouis pas de l'anus qu'il est insensible, ce qui le fait bien rire. Et il ajoute, comme me le dit souvent Maître, que tout ça « c'est dans la tête », parce que je ne veux pas jouir, je n'ai pas surmonté mes peurs et tabous. Et il ajoute : « Mais un jour peut-être » !
Brusquement, il me relève, m'assoit au bord de la table et va chercher mon manteau. Et là il me propose de sortir nue, encordée, sous mon manteau. Et comme l'une d'elle tombe au sol, il ajoute qu'il pourra ainsi mieux me tenir. Je réplique avec véhémence que c'est absolument hors de question et je suis bien tentée de me lever, de m'habiller et de partir mais…comment ôter les cordes ? Alors je discute, j'ergote et finis par me demander s'il est bien sérieux dans sa proposition, s'il ne joue pas plutôt avec mes nerfs. Son œil malicieux le trahit à cet égard. Quoi qu'il en soit, l'idée est abandonnée, il s'assied sur la table, me place face à lui, serrée entre ses cuisses, m'enjoignant de poser mes mains sur sa tête et il commence posément à dénouer la corde qui enserre toujours mes seins et mes cuisses en partie. Tout en agissant avec une lenteur extrême et calculée, il m'interroge :
« Réfléchissez, qu'est-ce que vous voudriez maintenant, qui vous ferait plaisir ?
-Je ne sais pas », dis-je alors interloquée, et la tête absolument vide à ce moment-là.
Mais il insiste, revenant à la charge et vraiment je ne comprends pas où il veut en venir, lui demandant même s'il sait, lui, ce qu'il désire à l'instant. Sa réponse est nette et affirmative, me déroutant davantage encore. Je le regarde troublée, désemparée et je finis par lui dire malgré ses questions réitérées :
« Ce que je veux, c'est arrêter maintenant, je suis fatiguée, j'ai froid, je voudrais partir ». Son insistance ne m'arrachera pas autre commentaire, il renonce et me propose alors d'aller boire un café, ce que j'accepte volontiers. Je me rhabille rapidement tandis qu'il remet la pièce en ordre, et nous quittons les lieux. Je me sens à cet instant-là immensément fatiguée et j'ai presque de la peine à gravir cet escalier si étroit et pentu. L'air froid nous cueille à la sortie et nous gagnons rapidement un petit bar où il m'avait déjà emmenée. Détendue et mise en confiance, je me prêtais volontiers à ce « débriefing » qui m'avait tant manqué la dernière fois. D'emblée, monsieur me pose deux questions :
« Alors quels sont vos ressentis ? Êtes-vous heureuse ? »
Les ressentis de cette séance sont multiples mais avant tout, il s'agit de la frustration de jouissance intense que Monsieur m'a expliqué être voulue par lui pour semer le doute en moi face à ce huis-clos imprévu pour me conduire ensuite vers la certitude choisie de ma Soumission à lui et à Maître à travers sa personne. Le second ressenti est la douleur aiguë ne conduisant pas toujours au plaisir et débouchant alors sur le double ressenti de ma rébellion à ce fait et de colère vis-à-vis de mon impuissance à gérer les réactions physiques de mon corps et mentales de mon âme de Soumise. Et au bout de tout cela, le dernier ressenti est le bonheur d'avoir vécu des moments de Soumission exceptionnels, de quasi-osmose avec le Dominant m'imposant malgré moi la jouissance que je refusais à la fin ou essayais de contrôler. Alors heureuse, oui je le suis. Monsieur a parfaitement su me maîtriser dans mes désarrois et vulnérabilités, m'imposant d'être ce que lui voulait, et parvenant au final à obtenir ce lâcher-prise de la Soumise propre à une Relation de Domination/Soumission accomplie.
Sur le chemin du retour, je demeurais pensive et lasse réfléchissant aux deux épreuves récentes successives que Maître m'a imposées sans avertissement ni la moindre échappatoire. D'ailleurs, je ne me suis même pas posé la question sur le moment : Maître exige et m'en juge capable, donc je le suis et j'exécute ses ordres avec toute ma Soumission. Mais en ce qui concerne plus précisément Monsieur, me confier à lui a été un choix de Maître qui, je le reconnais, est sagement pensé : Monsieur est bien le seul qu'Il puisse me faire accepter tant j'ai confiance en lui et c'était tout de même la première fois que j'étais offerte plusieurs heures à un Maître sans aucune proximité sécurisante de Mon Maître.
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Voilà ce que j'aime obtenir de mes soumises.
Si cela vous plait, il y a les récits précédents de Nels

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